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RÉUSSIR<br />
LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS<br />
Édition <strong>2019</strong><br />
9:HSMHPJ=UX\YWV:<br />
ZOOM SUR<br />
Comment choisir son école d’ingénieurs • Tous les concours<br />
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Directeur des éditions<br />
Nicolas Fellus<br />
Rédaction<br />
Karine Darmon<br />
Directrice de clientèle<br />
Fanny Ledroit<br />
Direction de la fabrication<br />
Gaëlle Lemarchand<br />
Aude Gourdon<br />
Assistantes de fabrication<br />
Amélie Ara<br />
Marine Hebert<br />
Caroline Sauvage<br />
Laura Scott<br />
Maquettistes<br />
Alexandre de Gassowski<br />
Suzanne Guetteville<br />
Stéphane Mac Donald<br />
Impression<br />
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Diffusion librairies<br />
Dilisco<br />
Le guide Réussir les écoles<br />
d’ingénieurs est une publication<br />
du Groupe Studyrama<br />
34-38, rue Camille Pelletan<br />
92300 Levallois-Perret<br />
Tél. : 01 41 06 59 00<br />
Fax : 01 41 06 42 77<br />
grandes-ecoles.studyrama.com<br />
SAS au capital de 2 658 220 €<br />
Dépôt légal :<br />
1 er trimestre 2018<br />
IISBN : 9782759037421<br />
Les écoles d’ingénieurs, une voie prometteuse ? À<br />
n’en point douter. Intégrer une école d’ingénieurs<br />
en France, publique ou privée, généraliste ou spécialisée,<br />
c’est se donner l’opportunité d’obtenir<br />
un diplôme reconnu par les entreprises. C’est la<br />
garantie d’une insertion professionnelle rapide.<br />
Plus qu’un savoir académique, vous apprendrez<br />
au cours de vos années de formation à développer<br />
des savoir-faire et des savoir-être dans le cadre de<br />
projets en relation avec les entreprises menés au<br />
cours de stages ou de cursus en apprentissage. Ceux-ci sont en plein<br />
développement dans les écoles. Vous vivrez également des expériences<br />
internationales enrichissantes.<br />
Près de 35 000 diplômés sortent des écoles d’ingénieurs par an ; un<br />
chiffre loin d’être suffisant au regard des besoins de compétences<br />
des entreprises. Près de 10 000 manqueraient à l’appel chaque année.<br />
Pourquoi ? Parce que l’ingénieur est au cœur de l’innovation. Celle-ci<br />
passe par le croisement des disciplines et des services et constitue un<br />
enjeu pour tous les secteurs d’activité.<br />
Saisissez aujourd’hui les occasions de découvrir des métiers, des passions<br />
pour choisir l’école dans laquelle vous vous épanouirez. Chacun<br />
doit construire son parcours en fonction de ses intérêts pour les programmes<br />
offerts, de ses goûts personnels et de ses capacités particulières.<br />
Après le bac, après une prépa, après un bac+2/+3/+4, une école<br />
généraliste ou une école spécialisée (agronomie, chimie, biologie, informatique,<br />
etc.) : les voies d’accès en écoles d’ingénieurs sont variées.<br />
Au bout de ce guide, il y a forcément la vôtre.<br />
Karine Darmon<br />
karine.darmon@studyrama.com<br />
151
152<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
ÉCOLES D’INGÉNIEURS :<br />
généralités<br />
QU’EST-CE QU’UN<br />
INGÉNIEUR ?<br />
L’ingénieur occupe aujourd’hui<br />
un rôle prédominant dans l’entreprise.<br />
Il conçoit et fabrique. Mais il doit,<br />
de plus en plus, gérer l’organisation,<br />
le contrôle ou la vente. Il a aussi pour<br />
ambition de prendre la direction<br />
générale d’une entreprise. De ce fait, il<br />
doit être polyvalent et développer<br />
des connaissances scientifiques et<br />
techniques. Il doit maîtriser<br />
les rouages de la gestion et<br />
du management pour devenir<br />
un ingénieur-manager.<br />
UN PROFIL POLYVALENT<br />
Pourquoi une telle évolution ?<br />
Les entreprises, toujours en quête de plus d’efficacité<br />
et de profit, recherchent des professionnels<br />
scientifiques capables d’encadrer des<br />
équipes de collaborateurs. L’ingénieur-manager<br />
occupe donc une place centrale et assume des<br />
responsabilités toujours plus importantes en<br />
termes de gestion d’entreprise. Cette tendance<br />
devrait s’amplifier dans les prochaines années.<br />
En effet, la production et la technique sont de<br />
plus en plus mises au service d’une stratégie<br />
d’entreprise plus globale. Cela a pour incidence<br />
de développer le travail en équipe. Ce dernier<br />
est déterminant pour mener à bien des projets<br />
et donc placer l’ensemble des acteurs d’une<br />
entreprise sur les rails de la réussite.<br />
Quelles compétences doit<br />
développer l’ingénieur-manager ?<br />
Outre des compétences scientifiques et techniques<br />
nécessitant une actualisation permanente<br />
des con–naissances, l’ingénieur-manager doit<br />
être en mesure d’organiser, de gérer et d’animer<br />
des équipes. Il peut, in fine, se métamorphoser<br />
parfois en chef d’entreprise.<br />
Comment se former aux fonctions<br />
d’ingénieur-manager ?<br />
Lorsqu’un étudiant choisit sa formation d’ingénieur,<br />
il se dirige souvent vers les spécialités qui<br />
l’intéressent, même si la formation d’ingénieur<br />
se définit d’abord par son caractère généraliste.<br />
Toutes les écoles, même les plus spécialisées,<br />
imposent dans les premières années du cursus<br />
un tronc commun très important et relativement<br />
similaire. L’objectif est de former des professionnels<br />
adaptables et capables de répondre rapidement<br />
à l’évolution des technologies et des métiers,<br />
non pas de développer des compétences<br />
hyperspécialisées, risquant de se démoder du<br />
fait de l’obsolescence rapide des techniques. Les<br />
trois années de cursus démontrent la volonté<br />
des écoles de placer le management au cœur<br />
des préoccupations de l’élève ingénieur. Qu’il<br />
s’agisse de modules spécialisés établis en partenariat<br />
avec des écoles de management et de<br />
commerce, ou d’options obligatoires intégrées<br />
au programme de formation. Tout élève ingénieur<br />
se confronte aujourd’hui aux « dures » réalités<br />
du management et de la gestion d’entreprise.<br />
Un bon ingénieur est aussi capable d’intégrer<br />
rapidement une équipe très spécialisée. Sa formation<br />
doit donc le préparer à assimiler diffé-<br />
QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />
153
ents processus de recherche complexes pour<br />
être opérationnel. On comprend ainsi que les<br />
spécialisations de fin d’études, outre leur intérêt<br />
immédiat sur le marché du travail, représentent<br />
également, en termes de formation, un moyen<br />
efficace de valoriser un cursus généraliste. Enfin,<br />
l’ingénieur se caractérise par la très grande mobilité<br />
de sa carrière en entreprise. Il peut ainsi évoluer<br />
du poste de quasi-« technicien supérieur » vers<br />
celui de directeur général, en traversant toutes les<br />
strates de la hiérarchie : chef d’atelier, directeur<br />
d’unité de production, responsable méthodes,<br />
responsable de la formation, responsable du personnel,<br />
directeur de la communication, directeur<br />
financier, directeur des ressources humaines…<br />
Aucune fonction ne lui est donc complètement et<br />
définitivement inaccessible.<br />
UN DIPLÔME<br />
IDENTIFIÉ ET RECONNU<br />
Seules les écoles d’ingénieurs sont habilitées à<br />
délivrer le titre d’« ingénieur diplômé », reconnu<br />
et protégé par l’État. La CTI en est garante.<br />
La Commission des titres d’ingénieur (CTI), créée<br />
par la loi du 10 juillet 1934, reste l’unique instance<br />
garantissant et certifiant le diplôme des écoles.<br />
Elle se compose d’employeurs, de représentants<br />
des écoles, de personnalités scientifiques et d’associations<br />
d’ingénieurs qui veillent à :<br />
E la qualité des formations,<br />
E a rigueur de la gestion et de l’organisation<br />
pédagogique des établissements.<br />
De plus, pour améliorer le système, cette habilitation<br />
est systématiquement remise à l’étude<br />
tous les six ans (durée maximale de l’habilitation).<br />
Il n’existe donc pas de « rente de situation »<br />
ou de « droit acquis » définitifs.<br />
Les écoles doivent répondre aux exigences des<br />
entreprises de recruter des diplômés dotés d’une<br />
formation scientifique performante et opérationnelle.<br />
Attention toutefois : ni le titre, ni la fonction<br />
d’« ingénieur » ne sont protégés par la loi.<br />
La profession n’a pas éprouvé jusqu’à présent le<br />
besoin de se constituer en Ordre ou en organisation<br />
professionnelle exclusive. Il existe donc des<br />
formations d’« d’ingénierie » sans grand rapport<br />
avec les formations scientifiques et techniques<br />
dispensées par les écoles d’ingénieurs habilitées.<br />
Le diplôme d’ingénieur est un diplôme correspondant<br />
à cinq années d’études après le bac. Deux principales<br />
voies existent aujourd’hui pour le valider :<br />
E l’intégration directe dans une école d’ingénieurs<br />
recrutant au niveau bac ;<br />
COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES PAR L’INGÉNIEUR-MANAGER<br />
E Recruter et organiser une équipe<br />
• Posséder les techniques de recrutement<br />
pour optimiser le choix des personnes intégrées<br />
à une équipe.<br />
• Définir les règles de fonctionnement de<br />
l’équipe en déterminant précisément le rôle<br />
de chacun de ses membres.<br />
• Inventorier les moyens matériels indispensables<br />
au travail de l’équipe.<br />
E Animer et gérer une équipe<br />
• Définir la ligne des objectifs à court, moyen<br />
et long terme.<br />
• Insuffler une dynamique dans l’équipe en<br />
misant sur des réunions collectives et des<br />
bilans personnels pour s’assurer de la motivation<br />
de chacun.<br />
• Vivre avec son équipe au quotidien et user de<br />
qualités relationnelles pour mieux cerner la<br />
psychologie et les besoins de ses membres.<br />
• Assumer toutes les contraintes « administratives<br />
» inhérentes à la gestion d’équipe :<br />
plannings, absences, congés, conduite des<br />
projets…<br />
E Communiquer et contrôler<br />
• S’assurer une communication permanente<br />
avec tous les acteurs de l’entreprise pour<br />
cerner les demandes de chacun et y apporter<br />
les réponses nécessaires.<br />
• Contrôler régulièrement l’avancement<br />
des actions.<br />
E Analyser<br />
• Déterminer objectivement l’efficacité du<br />
travail d’équipe en ayant soin de remettre en<br />
cause ses propres décisions ou actions.<br />
• Envisager en permanence de nouveaux outils<br />
ou de nouvelles solutions pour optimiser l’efficacité<br />
du travail.<br />
154<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
Bac+5 pour le diplôme d’ingénieur<br />
Le LMD (licence-master-doctorat), visant à<br />
harmoniser tous les diplômes au niveau européen,<br />
n’a pas bouleversé l’organisation des<br />
écoles d’ingénieurs. Le diplôme validé (bac+5)<br />
correspond au niveau master et s’apparente<br />
donc à un nouveau tremplin vers une poursuite<br />
d’études supérieures (doctorat, MBA, mastère<br />
spécialisé) en France et à l’étranger. Le niveau<br />
de master est unanimement reconnu en Europe<br />
et correspond à un système de crédits,<br />
relativement homogène, dans chaque pays<br />
de l’Union européenne. Retrouvez la liste des<br />
écoles habilitées à délivrer un titre d’ingénieur<br />
diplômé sur le site www.cti-commission.fr.<br />
E l’entrée post-bac dans une classe préparatoire<br />
(deux ans) ouvrant sur un cycle d’ingénieur<br />
de trois ans, c’est-à-dire correspondant à cinq<br />
années d’études après le baccalauréat.<br />
Quelle que soit l’orientation choisie, les deux premières<br />
années du cycle ingénieur s’apparentent<br />
à des périodes de consolidation et d’élargissement<br />
des bases scientifiques (mathématiques,<br />
physique, chimie, informatique, etc.) nécessaires<br />
à l’étude des techniques et des sciences de l’ingénieur.<br />
Généralement, l’étudiant se spécialise<br />
dans un domaine particulier de l’ingénierie en<br />
dernière année de cursus. Là, il effectue un stage<br />
en entreprise de longue durée durant lequel<br />
il éprouve ses compétences et en rend compte<br />
dans un mémoire de fin d’études.<br />
L’insertion des jeunes diplômés (enquête CGE<br />
2017)<br />
En juin 2017, la Conférence des grandes écoles<br />
(CGE) diffusait sa vingt-cinquième enquête relative<br />
à l’insertion des jeunes diplômés (promotion<br />
2016) basée, notamment sur une représentativité<br />
significative des diplômés de la dernière<br />
promotion (73,6 % des diplomés ingénieurs des<br />
écoles membres de la CGE). A l’arrivée, on dispose<br />
d’indicateurs fiables qu’il est toujours bon<br />
de connaître pour appréhender son futur métier.<br />
Un taux net d’emploi de bon niveau<br />
Le taux net d’emploi des ingénieurs augmente<br />
passant de 80,7 % en 2014 à 80 % en 2015, 82,6<br />
% en 2016 pour arriver à 86,8 % en 2017. L’insertion<br />
des nouveaux diplômés reste cependant<br />
satisfaisante : 81,8 % (contre 76,6 % en 2016)<br />
QUELLE SITUATION POUR LES JEUNES DIPLÔMÉS* ?<br />
Promotions 2014 2015 2016 2017<br />
Recherche<br />
d’emploi<br />
Poursuite<br />
d’études sans<br />
contrat salarié<br />
Doctorants<br />
salariés<br />
Salariés (hors<br />
doctorants)<br />
Non salariés (hors<br />
doctorants)<br />
des jeunes diplômés sont en situation d’emploi<br />
moins de deux mois après leur sortie d’école, et<br />
78,8 % (contre 76,6 % en 2016, 72,9 % en 2015)<br />
des diplômés de grandes écoles d’ingénieurs<br />
sont embauchés en CDI. Même en période de<br />
crise économique difficile, les indicateurs (taux<br />
net d’emploi, salaire annuel brut...) restent<br />
quand même à de très bons niveaux et sont<br />
orientés à la hausse..<br />
Un statut de cadre<br />
3,6 % 5,1 % 17,7 % 7,1 %<br />
2 % 3,2 % 11,5 % 3,9 %<br />
9,7 % 9,8 % 8,5 % 7,4 %<br />
82,8 % 79,8 % 59 % 79,1 %<br />
1 % 1,4 % 1,5 % 1,5 %<br />
Source : Enquête IESF publiée en juin 2017 sur la situation des jeunes<br />
diplômés 2016, six mois après leur sortie.<br />
La majorité des emplois confiés aux jeunes<br />
diplômés est placée sous statut « cadre ». Les<br />
diplômés des écoles d’ingénieurs font d’ailleurs<br />
mieux (89,3 %) que les diplômés d’écoles de commerce<br />
et de management (79,1 %) dans l’accès<br />
immédiat au statut de cadre. De plus, leur performance<br />
est sans comparaison avec les diplômés<br />
de niveau master de l’université, qui mettent<br />
d’ailleurs beaucoup plus de temps à trouver leur<br />
premier emploi.<br />
RÉPARTITION DES DIPLÔMÉS<br />
SELON LES SECTEURS<br />
D’ACTIVITÉ ET LEURS<br />
FONCTIONSr des « bureaux<br />
Le secteur des « bureaux d’études, sociétés de<br />
conseil », l’industrie au sens général, restent les<br />
principaux secteurs d’embauche des diplômés des<br />
écoles d’ingénieurs. L’automobile (avec l’aéronautique,<br />
l’industrie navale et ferroviaire), les technologies<br />
de l’information et les bureaux d’études ou<br />
QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />
155
Situation des diplômés<br />
de la dernière<br />
promotion<br />
SITUATION DES DIPLÔMÉS DES ÉCOLES D’INGÉNIEURS<br />
2009 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017<br />
Promo<br />
08<br />
Promo<br />
09<br />
Promo<br />
10<br />
Promo<br />
11<br />
Promo<br />
12<br />
Promo 13<br />
Promo<br />
14<br />
Promo 15<br />
Activité professionnelle* (1) 70 % 60 % 68 % 67,4 % 65,4 % 62,6 % 63,4 % 65,2 % 68,1 %<br />
Recherche d’emploi 14 % 19 % 13 % 11,5 % 13,3 % 15,9 % 16,5 % 14,4 % 10,9 %<br />
Volontariat 3 % 3 % 4 % 3,7 % 3,5 % 6,1 % 2,4 % 3,3 % 3,6 %<br />
Poursuite d’études (2) 12 % 16 % 13 % 16 % 8,7 % 8,6 % 8,6 % 8,5 % 8,5 %<br />
Volontairement sans emploi 1 % 2 % 2 % 1 % 1 % 1,4 % 1 % 1,7 % 2 %<br />
Création d’entreprise - - - - 0,4 % 0,4 % 0,7 % 2,4 % 2,3 %<br />
Thèse - - - - 7,5 % 7,5 % 8,7 % 7 % 6,9 %<br />
* hors thèse Cifre – ** dont thèse Cifre et académiques – (1) chiffres dont thèse Cifre en 2012 / (2) chiffres hors thèse en 2012, 2015, 2016 et 2017<br />
Source : CGE.<br />
Promo<br />
16<br />
sociétés de conseil concentrent plus de 40 % du<br />
recrutement des hommes ingénieurs. Viennent ensuite<br />
les secteurs du « BTP et la construction », des<br />
« technologies de l’information », de « l’énergie »,<br />
l’industrie agroalimentaire », « l’industrie pharmaceutique<br />
», « les institutions financières, banque,<br />
assurance », etc.<br />
La fonction « recherche et développement » reste<br />
la principale fonction exercée par les ingénieurs<br />
au moment de leur entrée dans la vie active :<br />
plus d’un diplômé sur cinq. Les quatre principales<br />
fonctions exercées « R&D, études scientifiques<br />
et techniques (hors informatique) », « études,<br />
conseils et expertise », « production-exploitation<br />
» et « études, développement en systèmes d’information<br />
» représentent plus de la moitié des<br />
fonctions exercées par les jeunes ingénieurs. ¿<br />
RÉPARTITION DES DIPLÔMÉS INGÉNIEURS SELON LES PRINCIPAUX SECTEURS D’ACTIVITÉ<br />
Secteur d’activité<br />
Enquête<br />
2013<br />
Enquête<br />
2014<br />
Enquête<br />
2015<br />
Enquête<br />
2016<br />
Enquête<br />
2017<br />
Industrie automobile, aéronautique, navale,<br />
ferroviaire<br />
16 % 15,2 % 12,5 % 13,4 % 13,9 %<br />
Technologies de l’information (services) 9 % 11,7 % 14,6 % 11,7 % 11,1 %<br />
Études-conseil - - 14,1 % 17,4 % 17,5 %<br />
BTP/construction 10,2 % 9,9 % 8,3 % 7,4 % 6,9 %<br />
Énergie 14 % 12,5 % 6,8 % 5,1 % 5,5 %<br />
Autres secteurs industriels 5,7 % 5,3 % - 2,8 % 2,9 %<br />
Finance/banque/assurance 5 % 4,4 % 3,7 % 3,6 % 3,9 %<br />
Industrie des technologies de l’information 4,5 % 4,7 % - 3,6 % 4,8 %<br />
Industrie agroalimentaire 4,7 % 4,9 % 4,2 % 4,7 % 4,1 %<br />
Industrie chimique ou pharmaceutique 5,1 % 5,1 % 2,3 % 2,1 % 2,5 %<br />
Agriculture, sylviculture et pêche 2,3 % 3,2 % - - -<br />
Transport 3,1 % 2,5 % - - -<br />
Recherche-développement scientifique - - 2,9 % 2,8 % 2,6 %<br />
Télécommunications - - 2,2 % 2,1 % -<br />
Commerce - - 2,2 % 2 %<br />
Métallurgie et fabrication de produits<br />
métalliques<br />
- - 2,1 % 2,1 % 2,1 %<br />
Autres 20, 3 % 20,5 % 23, 8 % - -<br />
Autres activités spécialisées, scientifiques<br />
et techniques<br />
- - - 2,8 2,6 %<br />
Source : Enquête 2017 de la Conférence des grandes écoles<br />
156<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
COMMENT CHOISIR<br />
SON ÉCOLE ?<br />
QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />
LE STATUT DES ÉCOLES<br />
A la rentrée 2016–2017, 152 500 (+ 4,1 % par rapport<br />
à 2015-2016) suivent une formation dans<br />
une école d’ingénieurs. Elles sont publiques, privées<br />
ou « consulaires » (dépendant des chambres<br />
de commerce et d’industrie ou des chambres<br />
d’agriculture). Les écoles sont placées sous<br />
tutelle d’un ministère (Enseignement supérieur<br />
et recherche, Industrie, Agriculture, Défense…)<br />
en fonction de leur spécialisation. La majorité<br />
d’entre elles (85 %) sont publiques ou vivent<br />
de dotations publiques : le coût des études se<br />
limite aux frais d’inscriptions universitaires (610<br />
€ pour l’année 2017/2018) et aux frais de Sécurité<br />
sociale (217 € pour l’année 2017/2018) et de<br />
mutuelle étudiante. Les structures publiques,<br />
jugées sérieuses et dynamiques, bénéficient<br />
également de crédits de recherche et de subventions<br />
exceptionnelles allouées par les ministères.<br />
Les écoles privées sous contrat d’association<br />
avec l’État sont minoritaires : le plus gros bataillon<br />
se regroupe dans la Fesic (Fédération des établissements<br />
d’enseignement supérieur d’intérêt<br />
collectif) et est rattaché à l’enseignement catholique.<br />
Les autres sont des écoles privées indépendantes.<br />
Quelques écoles consulaires, enfin,<br />
dépendent et bénéficient des moyens octroyés<br />
par la chambre de commerce et d’industrie ou<br />
de la chambre d’agriculture de leur région et<br />
s’insèrent, de ce fait, dans le réseau économique,<br />
industriel ou agricole régional. Les frais de scolarité<br />
vont de 3 000 € à 9 000 € environ par an pour<br />
le cycle ingénieur, mais des bourses accordées<br />
par le ministère de l’Enseignement supérieur et<br />
de la Recherche ou d’école pallient les difficultés<br />
financières des élèves défavorisés.<br />
NB : Vous trouverez toutes les indications relatives au statut<br />
de chaque école et aux frais d’inscriptions en vous reportant<br />
aux fiches-écoles intégrées à ce guide.<br />
ÉCOLES GÉNÉRALISTES<br />
ET ÉCOLES SPÉCIALISÉES<br />
Bien qu’un ingénieur diplômé soit en principe un<br />
professionnel capable de s’adapter à l’ensemble des<br />
157
Même si les écoles les plus prestigieuses sont<br />
majoritairement des établissements généralistes<br />
formant des ingénieurs polyvalents – c’est le cas<br />
de CentraleSupélec ou de l’École polytechnique –,<br />
l’absence de spécialité est un manque à gagner<br />
en soi. Certaines écoles, comme les Écoles des<br />
mines (aujourd’hui IMT Mines), étaient à l’origine<br />
spécialisées. Puis elles ont développé plus tard<br />
des formations dites « générales ». D’autres<br />
écoles, identifiées comme « spécialisées »,<br />
promeuvent aujourd’hui le caractère généraliste<br />
de leurs diplômés. Bilan des opérations :<br />
un surdimensionnement « publicitaire » de<br />
l’étiquette généraliste au détriment des<br />
formations spécialisées. La CTI (Commission<br />
des titres d’ingénieurs) affronte aujourd’hui ce<br />
qu’elle nomme la « dérive généraliste » et tente<br />
de lutter contre l’idée préconçue selon laquelle<br />
« généralisme = prestige = sécurité de l’emploi ».<br />
Soutenue dans cet élan par les entreprises,<br />
elles-mêmes en mal de recrutement de profils<br />
spécialisés, la frontière floue entre « ingénieur<br />
spécialiste » et « ingénieur généraliste » devrait<br />
gagner progressivement en netteté.<br />
Il n’en demeure pas moins que les écoles misent<br />
sur un ou plusieurs domaines d’excellence. Pour<br />
ce faire, elles investissent sans relâche dans la<br />
pédagogie de la formation, le recrutement des<br />
enseignants, les programmes de recherche, les<br />
outils de laboratoire, etc.<br />
LES CRITÈRES POUR BIEN<br />
CHOISIR SON ÉCOLE<br />
offres relatives à l’encadrement dans l’industrie, la<br />
recherche ou les services, il est possible, malgré tout,<br />
de classer les écoles en deux catégories principales :<br />
• les écoles généralistes. Elles n’arborent pas de<br />
spécialité dominante mais proposent toutefois<br />
des orientations sectorielles en fin de parcours ;<br />
• les écoles spécialisées. Leur principe repose<br />
sur l’acquisition de bases scientifiques<br />
relayée, en seconde moitié de cursus, par<br />
un approfondissement des connaissances<br />
inhérentes à un domaine d’études particulier tel<br />
que celui de l’électronique, la chimie, le génie<br />
industriel.<br />
Cependant, il n’est pas rare que des ingénieurs<br />
diplômés dans une spécialité particulière travaillent,<br />
par la suite, dans une branche différente<br />
de leur formation d’origine.<br />
Les écoles d’ingénieurs sont nombreuses et proposent<br />
un éventail de formations riche et varié.<br />
Bien choisir son établissement suppose d’en<br />
connaître les tenants et aboutissants.<br />
Réputation, cote et classements<br />
Quelles sont les meilleures écoles ? Cette question<br />
légitime demeure inévitable. Chacun souhaite<br />
naturellement intégrer une école qui offre des<br />
perspectives de carrière. Mais cette question est<br />
aujourd’hui faussée par les enjeux commerciaux<br />
des écoles que la presse entretient en établissant<br />
des palmarès parfois saugrenus et/ou non justifiés.<br />
Au bout du compte, personne ne sait plus comment<br />
affronter la question et, donc, ne délivre plus<br />
aucune réponse ! Certaines grandes entreprises<br />
158<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
établissent leur propre baromètre de hiérarchisation.<br />
Plusieurs facteurs entrent alors en ligne<br />
de compte. L’école d’origine du concepteur du<br />
baromètre est l’un de ces paramètres. Il peut aussi<br />
s’agir de la réussite professionnelle des derniers<br />
embauchés de telle ou telle école, des rapports<br />
institutionnels qu’entretiennent les écoles avec les<br />
entreprises en question (service carrières, offres<br />
de stage, recherche commune, chaires d’entreprise),<br />
de la réputation de certains enseignants ou<br />
dirigeants de l’école, voire de la pression maintenue<br />
par l’association des diplômés…<br />
Toutefois, certains critères objectifs permettent<br />
d’opérer une sélection objective des écoles en<br />
fonction d’un projet professionnel. Ainsi est-on<br />
assuré de valider une formation de qualité reconnue<br />
par les employeurs de cadres de haut niveau<br />
en s’orientant vers Polytechnique, CentraleSupélec,<br />
Mines ParisTech, École des ponts ParisTech,<br />
Télécom ParisTech, Arts et Métiers ParisTech,<br />
ISAE-Supaéro, AgroParisTech et Ensta ParisTech,<br />
par exemple. Mais pas seulement. De belles carrières<br />
professionnelles s’ouvrent aussi aux diplômés<br />
de toutes les écoles.<br />
La hiérarchie de l’ensemble des écoles reste difficile<br />
à établir. Les différents palmarès varient en<br />
fonction du critère d’enquête sélectionné. Cela<br />
empêche une vue d’ensemble claire et précise.<br />
Ce constat ne signifie pas que toutes les écoles<br />
se valent, mais qu’il est impossible d’établir une<br />
hiérarchie générale universelle. Certaines jeunes<br />
écoles dynamiques bénéficient ainsi d’une excellente<br />
réputation mais ne sont pas encore soutenues<br />
par une association d’anciens suffisamment<br />
éprouvée pour les promouvoir. Certaines autres<br />
formations, parce qu’elles correspondent bien<br />
à l’état du marché du travail ou à l’émergence<br />
d’une demande, sont, dans leur spécialité, bien<br />
identifiées et très demandées : leurs diplômés<br />
bénéficient donc d’un salaire d’embauche et<br />
d’un début de carrière exceptionnellement favorables.<br />
D’autres encore, profitant de la bonne<br />
réputation faite par une entreprise ou un groupe<br />
d’entreprises auprès d’une génération de diplômés,<br />
bénéficient d’une longueur d’avance dans<br />
les choix des services de recrutement.<br />
Une école correspondant<br />
à vos goûts<br />
Quelle que soit votre orientation, vous demeurez<br />
le meilleur garant du succès de votre formation.<br />
En optant pour une école correspondant à vos<br />
goûts, à vos aspirations et même à vos rêves,<br />
vous profiterez au maximum de l’élan qu’offrent<br />
presque toutes les écoles d’ingénieurs et exploiterez<br />
pleinement vos premières expériences professionnelles<br />
(stages ou missions). Ensuite ? Votre<br />
capacité à gérer vos deux ou trois premiers postes<br />
déterminera votre profil de carrière dont vous serez<br />
le seul acteur. A moyen terme, la réputation de<br />
l’école d’origine n’a plus grande importance, sauf<br />
si vous visez la direction générale de très grands<br />
groupes industriels ou bancaires – et encore !<br />
L’important réside dans votre capacité à répondre<br />
techniquement et humainement aux challenges<br />
professionnels qui se présenteront à vous. De ce<br />
fait, mieux vaut s’orienter vers de bonnes études,<br />
sérieuses et bien construites, dans un établissement<br />
de qualité que de se focaliser sur les établissements<br />
de prestige.<br />
Considérez que, chaque année, près de 45 000<br />
jeunes se présentent aux différents concours<br />
d’entrée en écoles d’ingénieurs, et que tous ne<br />
peuvent prétendre intégrer Polytechnique ! Ce<br />
fait induit-il pour autant que 44 500 d’entre eux<br />
sont des bons à rien ? Même constat pour les<br />
diplômés : une très grande majorité de jeunes<br />
ingénieurs peuvent aujourd’hui prétendre à une<br />
vraie carrière. C’est pourquoi nous vous conseillons<br />
de ne pas surestimer vos objectifs ni de les<br />
sous-estimer. Les entreprises recrutent des ingénieurs<br />
bien dans leur peau, capables d’assumer<br />
toutes sortes de responsabilités, et ce, tant sur<br />
le plan de la production que du management<br />
d’équipe, en passant par la recherche, l’organisation,<br />
l’innovation, le conseil, la formation, le développement<br />
international, la gestion et même<br />
le commerce. Ajoutez à cela que la concurrence<br />
des diplômes se fera aussi avec des diplômés<br />
étrangers postulant sur les mêmes postes que<br />
vous. La différence se fera dans la cohérence des<br />
parcours et non uniquement dans la notoriété du<br />
diplôme.<br />
Les enseignements et les options<br />
Les enseignements proposés par les écoles d’ingénieurs<br />
sont de différents types. Ils incluent<br />
une formation scientifique et technique propre<br />
à l’ingénieur – avec ses spécialités –, des modules<br />
de culture générale et une approche du management.<br />
L’ensemble représente entre 2 200 et<br />
2 700 heures d’enseignement sur trois ans, soit<br />
4 000 heures environ sur cinq ans.<br />
QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />
159
Il est donc possible de choisir son école en<br />
fonction du programme qu’elle propose :<br />
soit un enseignement à large spectre, soit, au<br />
contraire, une spécialité. Il convient dans tous<br />
les cas de vérifier la nature et la répartition des<br />
enseignements en s’assurant de la place qu’ils<br />
occupent dans l’emploi du temps. Certaines<br />
écoles proposent également des formations<br />
très théoriques quand d’autres développent<br />
des enseignements étroitement associés à des<br />
séances de travaux pratiques en laboratoire.<br />
A l’arrivée, il vous faudra envisager tous<br />
ces critères – choix des options, formation<br />
théorique ou pratique – avant de sélectionner<br />
votre école.<br />
Les écoles accordent une place plus ou moins<br />
importante aux enseignements généraux. Certaines<br />
misent sur les sciences et techniques<br />
alors que d’autres insistent sur les enseignements<br />
transversaux : économie, gestion, management,<br />
langues vivantes. L’anglais demeure<br />
indispensable aux fonctions de l’ingénieur :<br />
beaucoup de rapports et de supports de communication<br />
scientifique sont rédigés en anglais<br />
; il convient donc de maîtriser cette langue.<br />
D’autres matières, comme l’économie, le droit<br />
du travail et la gestion des entreprises, offrent<br />
la possibilité aux étudiants formés de correspondre<br />
au profil de cadres capables d’intégrer<br />
des postes à hautes responsabilités. Les écoles<br />
ouvrent leur enseignement sur une culture<br />
générale plus large, car les employeurs sont<br />
demandeurs de jeunes diplômés ouverts, ayant<br />
un savoir transversal universel requis dans les<br />
entreprises de plus en plus interculturelles.<br />
La qualité du corps enseignant<br />
La qualité des enseignements dépend également<br />
en grande partie du corps professoral,<br />
composé parfois d’enseignants ou de chercheurs<br />
renommés. Vous serez à même d’évaluer<br />
leur crédibilité en vous informant de leurs<br />
recherches en laboratoire, de leur réputation<br />
dans la communauté scientifique (publication<br />
d’ouvrages ou d’articles dans des revues prestigieuses)<br />
et de leur notoriété auprès des entreprises<br />
avec lesquelles ils collaborent. Il est<br />
souvent possible de vérifier ces éléments sur le<br />
site Internet de l’école, ou grâce aux moteurs de<br />
recherche.<br />
La recherche<br />
Le niveau d’une école s’évalue également sur<br />
la base des actions de l’équipe de recherche et<br />
des moyens octroyés. Le développement d’une<br />
activité scientifique intense permet aux écoles<br />
d’améliorer leur enseignement, d’acquérir des<br />
expertises et de maîtriser de nouvelles technologies.<br />
La plupart des établissements proposent<br />
d’ailleurs des masters de recherche à leurs élèves,<br />
afin qu’ils éprouvent leurs premières capacités de<br />
recherche, d’innovation et de création.<br />
Les écoles les plus anciennes offrent souvent un<br />
équipement et des actions de recherche attractifs<br />
subventionnés par diverses aides financières.<br />
Elles bénéficient, en outre, d’une excellente réputation<br />
auprès des responsables de services ministériels<br />
et auprès des entreprises avec lesquelles<br />
elles passent des contrats. Il vaut mieux connaître<br />
l’activité des laboratoires d’une école, car ils<br />
indiquent souvent la spécialité dominante d’une<br />
école et le type d’entreprises avec lesquelles<br />
elle est susceptible de passer des accords, voire<br />
son degré d’immersion dans le tissu économique<br />
local. Aujourd’hui, en effet, l’implantation d’une<br />
école définit aussi sa spécialité. Il y aura plus de<br />
chercheurs en océanographie à Brest que dans<br />
les Vosges, sur les nanotechnologies à Grenoble<br />
qu’à Toulouse, où l’air et l’espace ont évidemment<br />
leurs programmes de recherche.<br />
L’ouverture à l’international<br />
L’international fait partie intégrante des écoles<br />
d’ingénieurs. Autrefois assez repliées sur leur<br />
programme, les écoles définissaient l’international<br />
comme une carte exotique pour élèves<br />
désireux de parfaire leur maîtrise d’une langue<br />
étrangère. Aujourd’hui, la question s’est élargie.<br />
Les écoles sont confrontées à l’internationalisation<br />
des formations scientifiques. Elles doivent<br />
se battre pour exister aux yeux des établissements<br />
concurrents étrangers. Les plus importantes<br />
s’attachent ainsi à démontrer que leur enseignement<br />
est aussi attractif que celui de leurs<br />
homologues étrangers. Pour ce faire, elles accueillent<br />
de plus en plus d’étudiants de tous pays<br />
et s’assurent ainsi une réciprocité effective lors<br />
des programmes d’échanges de leurs élèves. La<br />
dimension internationale fait la différence entre<br />
les écoles à l’intérieur même de nos frontières.<br />
Tous les grands établissements publics – tels que<br />
l’École des ponts ParisTech, les Mines ParisTech,<br />
160<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
Arts et Métiers ParisTech, CentraleSupélec (Centrale<br />
Paris est une école créatrice du programme<br />
Time par lequel un tiers des élèves ingénieurs<br />
peut terminer sa scolarité à l’étranger) – ou privés,<br />
tel que l’Efrei (instigatrice d’un programme<br />
de recherche ou de stages de plusieurs mois à<br />
l’étranger) surfent sur la vague de l’international.<br />
Les grandes écoles parisiennes ont créé un<br />
groupement, ParisTech, dont l’objectif est d’associer<br />
les compétences distinctives de chaque<br />
établissement pour vendre une offre complète<br />
de programmes aux étudiants des universités<br />
étrangères. En échange, leurs élèves sont assurés<br />
de suivre des spécialités dans les meilleurs<br />
établissements étrangers.<br />
L’international,<br />
sous toutes ses formes<br />
Certaines écoles instaurent des programmes<br />
d’un an dispensés en anglais (de type MSc ou<br />
masters internationaux), afin d’attirer toujours<br />
plus d’étudiants étrangers et de préparer les<br />
leurs à des séquences d’études hors de nos<br />
frontières. Bref, l’international est partout et<br />
se décline sous une multitude de formes. On ne<br />
compte plus les formations scientifiques débouchant<br />
sur un double diplôme (celui de l’école et<br />
de l’institution étrangère partenaire), les MBA,<br />
les cursus dédoublés en anglais. Ainsi, outre un<br />
diplôme d’ingénieur habilité conjointement avec<br />
la Hochschule de Munich, l’EPF permet également<br />
à ses étudiants d’obtenir un second diplôme au<br />
TEC de Monterrey (Mexique), à l’université du<br />
Québec (Chicoumi, Québec), à l’université de Bilbao<br />
(Espagne), etc. Toutes les écoles ont su adapter<br />
leurs formations aux normes européennes et<br />
anglo-saxonnes, multiplier les partenariats avec<br />
les établissements étrangers et adhérer le plus<br />
souvent à des réseaux internationaux regroupant<br />
des écoles de spécialités ou de thématiques<br />
similaires (aéronautique, agroalimentaire…).<br />
Les écoles participent autant que possible aux<br />
différents programmes européens (dont Erasmus+)<br />
ou postulent pour intégrer le catalogue<br />
de masters communs Erasmus Mundus pour leur<br />
programme master, mais participent aussi aux<br />
programmes internationaux de type Crepuq, avec<br />
le Canada comme à l’ESIEA ou à HEI, par exemple.<br />
Elles s’appuient sur les nouvelles technologies,<br />
outils privilégiés de l’internationalisation, et aménagent<br />
de nombreuses plates-formes de e-learning<br />
pour favoriser le départ de leurs étudiants.<br />
Erasmus+ en pratique<br />
Programme-phare des échanges européens,<br />
Erasmus+ encourage la coopération interuniversitaire<br />
et la mobilité en instaurant des accords<br />
d’échanges entre établissements européens<br />
et en aidant financièrement les étudiants par<br />
un système de bourses. Ce programme permet<br />
d’étudier (ou d’effectuer un stage) durant une<br />
période pouvant aller de 3 mois à 1 an (2 à 12<br />
mois pour les stages) dans un établissement européen<br />
partenaire de son école. Pour bénéficier<br />
de ce programme, votre école doit être titulaire<br />
d’une charte universitaire Erasmus+.<br />
Vous passez vos examens sur place, et obtenez<br />
des notes que vous validez dans le cadre<br />
de votre diplôme français sur le principe de la<br />
reconnaissance de la période effectuée dans<br />
l’établissement d’accueil, avec le transfert de<br />
crédits ECTS.<br />
E Pays participants :<br />
– les États membres de l’Union européenne :<br />
Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie,<br />
Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie,<br />
Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande,<br />
Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,<br />
Pays-Bas, Pologne, Portugal, République<br />
tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,<br />
Slovénie, Suède ;<br />
– l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie,<br />
l’ancienne république Yougoslave de<br />
Macédoine ;<br />
– des mobilités hors Europe sont possibles depuis<br />
2015 selon des conditions spécifiques, dans les<br />
pays suivants : les pays du voisinage européen à<br />
l’Est (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie,<br />
Moldavie, Ukraine) et au Sud (Algérie, Maroc,<br />
Tunisie, Lybie, Egypte, Palestine, Jordanie, Israël,<br />
Liban, Syrie), les Balkans occidentaux (Albanie,<br />
Bosnie Herzégovine, Kosovo, Monténégro, Serbie),<br />
la fédération de Russie ; les pays du monde<br />
entier : Amérique, Asie, zone Afrique - Caraïbes –<br />
Pacifique.<br />
E Bourse de mobilité étudiante (à titre indicatif)<br />
les étudiants peuvent recevoir une bourse de<br />
l’UE en guise de participation à leurs frais de<br />
voyage et de subsistance pendant leur période<br />
d’étude ou de stage à l’étranger. Les bourses<br />
moyennes se situent entre 150 € et 300 € par<br />
mois pour une mobilité d’études et entre 300 et<br />
450 €/mois pour une mobilité de stage.<br />
Certaines écoles donnent une aide supplémentaire,<br />
parfois augmentée par le conseil régional<br />
(une centaine d’euros pour le conseil régional<br />
de Normandie, de Nouvelle-Aquitaine, Grand<br />
Est…) ou les ministères de tutelle. Le montant<br />
des bourses accordées par l’UE dépendra aussi<br />
QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />
161
XXProgrammes européens<br />
pour la recherche scientifique<br />
Ces programmes subventionnent des projets<br />
élaborés entre universités, mais aussi entre<br />
entreprises ou laboratoires privés. Les aides<br />
sont donc accordées en fonction de domaines<br />
d’études précis (technologies de l’information,<br />
technologies industrielles et des matériaux,<br />
environnement…) et des bourses sont<br />
allouées aux étudiants ou chercheurs poursuivant<br />
leurs travaux dans un autre pays de l’UE.<br />
Certaines écoles proposent même d’acquérir un<br />
double diplôme très prisé des entreprises : les étudiants<br />
valident ainsi un diplôme français et celui de<br />
l’université étrangère dans laquelle ils ont étudié.<br />
XXErasmus+<br />
Erasmus+ est le nouveau programme (2014-<br />
2020) de l’Union européenne pour l’éducation,<br />
la formation, la jeunesse et le sport. Il remplace<br />
plusieurs programmes de l’UE couvrant<br />
tous les secteurs de l’éducation, à savoir le<br />
programme pour l’éducation et la formation<br />
tout au long de la vie : Erasmus (enseignement<br />
supérieur), Leonardo da Vinci (formation<br />
professionnelle), Comenius (enseignement<br />
scolaire), Grundtvig (éducation des adultes),<br />
Jeunesse en action et cinq programmes<br />
internationaux (Erasmus Mundus, Tempus,<br />
Alfa, Edulink et les programmes de<br />
coopération avec les pays industrialisés).<br />
Erasmus+ s’adresse, entre autres, aux étudiants<br />
et aux doctorants, qui souhaitent étudier et<br />
se former à l’étranger, en tant qu’étudiant<br />
Erasmus+, pour des séjours allant de 3 à 12<br />
mois. Il leur est possible de le faire à plusieurs<br />
reprises. Ce programme encourage les stages<br />
à l’étranger (placements professionnels, stages<br />
en entreprise, par exemple) pour les étudiants<br />
inscrits dans un établissement d’enseignement<br />
suypérieur, dans un pays participant au<br />
programme Erasmus+, ainsi que les jeunes<br />
diplômés. La durée du stage peut être compris<br />
entre 2 et 12 mois. Il aussi possible de combiner<br />
un séjour d’études effectué à l’étranger dans un<br />
pays participant au programme avec un stage<br />
pour acquérir une expérience professionnelle,<br />
sans dépasser une durée totale de 12 mois.<br />
XXLes masters communs Erasmus Mundus<br />
Les masters communs Erasmus Mundus<br />
(MCEM) sont des programmes d’études intégrés<br />
mis en œuvre par un consortium d’établissements<br />
d’au moins trois pays européens, avec<br />
une participation possible de pays non européens.<br />
Vous obtiendrez un diplôme conjoint<br />
aux établissements membres du consortium<br />
ou, au minimum, deux diplômes de deux établissements<br />
européens différents. Autres<br />
avantages ? Vous suivrez des enseignements<br />
dans deux pays européens au minimum et,<br />
pour certains cursus, vous pourrez partir étudier<br />
dans un pays non-européen. Vous améliorerez<br />
votre niveau linguistique (en anglais et<br />
dans les langues des pays concernés) et vous<br />
aurez acquis un niveau d’excellence dans votre<br />
champ disciplinaire. Les MCEM durent entre<br />
12 et 24 mois. Les bourses octroyées pour un<br />
MCEM couvrent les frais de voyage et de participation,<br />
ainsi que les droits d’inscription et<br />
les frais de séjour pendant toute la durée du<br />
master. Le montant total de la bourse varie en<br />
fonction de la durée du master et de la nationalité<br />
(les étudiants de pays hors UE reçoivent<br />
un montant plus élevé).<br />
XXLes prêts Erasmus+<br />
Pour les aider à financer leurs études, le programme<br />
de prêts Erasmus+ pour les masters<br />
facilite l’accès des étudiants à des prêts pouvant<br />
aller jusqu’à 12 000 € pour un master d’un<br />
an ou jusqu’à 18 000 € pour un master de deux<br />
ans poursuivi à l’étranger. Ce programme s’inscrit<br />
en complément du programme bien établi<br />
d’échanges Erasmus+ à court terme et constitue<br />
pour les jeunes diplômés un moyen facile et abordable<br />
de financer leurs études à l’étranger, quels<br />
que soient leur origine sociale ou leur domaine<br />
d’étude.<br />
Les prêts seront accordés aux diplômés français<br />
qui préparent un master dans l’un des<br />
33 pays participant au programme Erasmus+,<br />
ainsi qu’aux étudiants originaires de ces pays<br />
qui viennent en France pour poursuivre des<br />
études de master.<br />
Le programme permet aux étudiants de bénéficier<br />
de conditions de prêt avantageuses,<br />
grâce à la garantie d’Erasmus+, qui répartit<br />
les risques entre la banque et la Commission<br />
européenne. Cela signifie que les étudiants<br />
peuvent demander un prêt bancaire sans avoir<br />
besoin de garantie, bénéficier de taux d’intérêt<br />
compétitifs et utiliser une option de remboursement<br />
différé.<br />
162<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
XXTOEFL, TOEIC : les tests essentiels pour<br />
évaluer votre niveau de langue<br />
L’ouverture internationale passe aussi par la<br />
maîtrise de l’anglais. Une deuxième langue est<br />
parfois requise (allemand, espagnol, italien,<br />
chinois, russe, japonais, etc.) et éventuellement<br />
une troisième.<br />
Pour mesurer la progression du niveau d’anglais<br />
de leurs étudiants et valider leurs acquis,<br />
les écoles d’ingénieurs choisissent de se référer<br />
aux tests internationaux que sont le TOEIC<br />
et le TOEFL. La réussite aux tests de langue<br />
est même un préalable à l’obtention du diplôme.<br />
La Commission des titres d’ingénieurs<br />
recommande un niveau B2 du cadre européen<br />
(785 points sur 990 au TOEIC) mais les écoles<br />
peuvent être plus exigeantes que d’autres. A<br />
l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, le score<br />
au TOEIC exigé est de 800 avec une marge<br />
d’erreur de 35 points à partir de 765 points,<br />
par exemple.<br />
Le TOEIC évalue l’aptitude des non-anglophones<br />
à communiquer en anglais dans des<br />
situations professionnelles. Le TOEIC est donc<br />
un test d’anglais business qui gagne la faveur<br />
des écoles d’ingénieurs par rapport au TOEFL.<br />
Celui-ci évalue l’anglais académique des candidats<br />
et demeure un passage obligé pour qui<br />
souhaite étudier dans une université anglophone.<br />
Les scores exigés diffèrent d’une université<br />
à l’autre.<br />
Les relations avec l’entreprise<br />
Les écoles intensifient leurs relations tripartites<br />
avec les étudiants et les entreprises en<br />
organisant des stages mais aussi des activités<br />
susceptibles d’optimiser le développement personnel<br />
des étudiants. Il existe ainsi mille et une<br />
opportunités de favoriser le rapprochement<br />
écoles/entreprises : de la présence sur un forum<br />
à l’engagement dans une chaire, en passant par<br />
les comités pédagogiques, le sponsoring de programme,<br />
la participation aux jurys de sélection<br />
ou enseignements, etc. Autant d’actions qui ne<br />
doivent pas faire perdre de vue l’objectif essentiel<br />
des relations écoles-universités : l’insertion<br />
professionnelle des jeunes diplômés. Une insertion<br />
qui passe par plusieurs voies : stages, alternance,<br />
apprentissage, recrutement, etc.<br />
QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />
163
Les stages<br />
Afin de former leurs élèves aux réalités de l’entreprise,<br />
les écoles développent des périodes de stages,<br />
certes obligatoires mais ô combien appréciées !<br />
Trois types de stages sont généralement imposés :<br />
– le stage ouvrier, qui permet d’appréhender le<br />
milieu industriel ;<br />
– le stage technique, en deuxième année, dont<br />
l’objectif est d’impliquer davantage l’élève<br />
dans ses futures fonctions en le confrontant<br />
aux responsabilités du métier durant 2 à 3<br />
mois ;<br />
– le stage de fin d’études, enfin, qui clôt la formation<br />
et dure généralement 4 ou 5 mois. Durant<br />
cette période, l’étudiant se spécialise et valide<br />
son cursus en soutenant un mémoire de fin de<br />
stage témoignant de ses acquis.<br />
Ces trois étapes restent essentielles dans une formation<br />
parfois jugée trop théorique par les recruteurs.<br />
Aussi les élèves doivent-ils appréhender<br />
plusieurs fois le milieu industriel au cours de leurs<br />
études pour se confronter pleinement aux réalités<br />
de l’entreprise.<br />
Apprentissage et alternance<br />
Les écoles d’ingénieurs ont elles aussi fait le pari<br />
de l’alternance et de l’apprentissage, avec l’appui<br />
des entreprises. Alternance ? Comprenez « alternance<br />
de périodes de travail en entreprise et périodes<br />
de formation ». Et les écoles d’ingénieurs<br />
sont de plus en plus nombreuses à développer<br />
des filières, notamment par la voie de l’apprentissage.<br />
Ce dispositif présente au moins l’avantage<br />
pour les futurs jeunes diplômés, même au<br />
plus fort des tumultes du marché de l’emploi, de<br />
faire valoir une expérience professionnelle significative.<br />
Répondre en l’occurrence à la demande<br />
des recruteurs si avides de compétences, de<br />
jeunes expérimentés et confrontés aux réalités<br />
du monde du travail. Traduction : elle leur permet<br />
d’acquérir une expérience concrète et une<br />
connaissance réelle de la vie quotidienne de l’entreprise,<br />
ce que le système scolaire, même assorti<br />
de stages, ne peut leur offrir.<br />
L’intérêt pour le jeune apprenti est évident. Il<br />
bénéficie d’une formation proche de la réalité<br />
économique rémunérée et d’une première expérience<br />
professionnelle et enrichit de surcroît son<br />
CV. Il profite en outre :<br />
164<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
– d’une grande complémentarité entre l’école et<br />
l’entreprise permettant d’allier théorie et pratique,<br />
– de l’opportunité de connaître et d’appréhender<br />
un secteur d’activité avec un statut de salarié,<br />
– d’une perspective de recrutement dans l’entreprise<br />
d’accueil à l’issue de la formation,<br />
– d’une exonération des droits de scolarité,<br />
– et d’une activité professionnelle en entreprise<br />
valorisante et rémunérée.<br />
Plus de 10 % des jeunes diplômés sont passés<br />
par cette voie. L’alternance est une longue tradition<br />
dans les écoles d’ingénieurs impulsée,<br />
entre autres, par les NFI (aujourd’hui formations<br />
en partenariat). Au final, tous les étudiants en<br />
apprentissage ont le même diplôme que les<br />
étudiants en cycle ingénieur classique, mais les<br />
filières par alternance sont généralement orientées<br />
vers une dominante ou spécialité spécifique.<br />
Les ateliers de développement<br />
personnel, les services carrières<br />
Les écoles aident les étudiants à construire un<br />
projet de carrière solide, tout en leur délivrant<br />
les outils nécessaires pour le réaliser. Ces ateliers<br />
apportent des conseils sur mesure et permettent<br />
à chacun de s’entraîner aux tests de<br />
personnalité, à la rédaction de CV, aux entretiens<br />
de recrutement… Ils démontrent aussi la<br />
volonté des écoles d’accompagner leurs étudiants<br />
dans leur cheminement professionnel,<br />
voire de les « coacher » individuellement. Le<br />
plus souvent, les élèves sont tenus d’assister<br />
à des enseignements spéciaux (méthodologie<br />
de projet, études sur le marché de l’emploi…),<br />
à des conférences sur les métiers et les débouchés)<br />
et sont soutenus dans leurs efforts<br />
par des travaux pratiques de simulation de la<br />
recherche d’emploi (« coaching » individuel,<br />
entraînement à l’entretien de motivation…).<br />
La création d’entreprise<br />
et l’entrepreneuriat<br />
Les associations et les juniorsentreprises<br />
Les écoles d’ingénieurs soutiennent toute<br />
activité susceptible de stimuler le dynamisme<br />
et l’esprit d’initiative de leurs élèves, en vue<br />
de faciliter leur intégration dans le monde du<br />
travail.<br />
La vie associative n’en finit donc pas de se développer.<br />
Ainsi, les junior-entreprises gagnent<br />
du terrain et séduisent un nombre toujours<br />
croissant de recruteurs potentiels. Le concept<br />
est simple : les JE, entièrement gérées par les<br />
étudiants, s’apparentent à de véritables entreprises<br />
de services et, de ce fait, décrochent<br />
souvent d’importants contrats. La junior-entreprise<br />
de l’ESPCI Paris Tech, « Physique-Chimie<br />
Avenir », propose ainsi aux industriels de réaliser<br />
les analyses chimiques de certains de leurs<br />
produits.<br />
A Centrale de Lille, grâce aux options d’approfondissement<br />
disponibles (éco-conception,<br />
efficacité énergétique, phénomènes de transfert…),<br />
ainsi qu’à la double compétence ingénierie-sciences<br />
de l’entreprise, les étudiants<br />
de la JE sont en mesure de réaliser un vaste<br />
panel de missions dans le domaine du développement<br />
durable. Les forums permettent<br />
d’instaurer et de nouer des relations entre les<br />
entreprises et les élèves. Ces lieux d’échanges<br />
privilégiés, organisés par les étudiants, démontrent<br />
leur volonté d’approcher le monde<br />
des entreprises et des industries. Ils offrent<br />
aussi l’occasion de transmettre son CV et de<br />
décrocher son prochain stage !<br />
Les écoles d’ingénieurs ont à cœur d’organiser<br />
et/ou de soutenir la création d’entreprise dans<br />
des secteurs en pleine croissance, comme les<br />
hautes technologies ou les technologies de<br />
l’information et de la communication. Pour<br />
cela, elles misent sur des programmes cohérents<br />
et crédibles, parfois montés en collaboration<br />
avec de grandes écoles de commerce<br />
comme l’EPF et le groupe ESC Troyes, ou bien<br />
font cavalier seul mais conduisent une pédagogie<br />
qui met en avant le développement de<br />
l’esprit entrepreneurial des étudiants. Parmi<br />
elles, CPE Lyon mène des actions en faveur<br />
de la création d’entreprise avec notamment<br />
le « projet de création d’entreprise » (PCE),<br />
qui s’adresse à tous les étudiants dès la première<br />
année du cursus ingénieur. Répartis en<br />
groupe de six personnes et accompagnés d’un<br />
professeur suiveur, les élèves ont 6 mois pour<br />
proposer un projet tenant compte des impératifs<br />
du marché. Ils doivent, le plus concrètement<br />
possible, réaliser un projet de création<br />
d’entreprise répondant aux critères de faisabilité<br />
et de rentabilité. L’exercice est évalué par<br />
une soutenance orale devant un jury composé<br />
d’industriels et partenaires de l’école.<br />
QU’EST-CE QU’UN INGÉNIEUR ?<br />
165
L’importance grandissante<br />
du management<br />
Les écoles d’ingénieurs s’associent aux écoles de<br />
commerce et de management pour mettre en<br />
place des programmes performants : modules<br />
de management pour des élèves ingénieurs en<br />
fin de cycle, à enseignements communs en e-<br />
business, management de projets industriels,<br />
d’ingénierie commerciale. Pourquoi ? Parce que<br />
dans un contexte de développement des organisations<br />
par projet, ingénieurs et managers sont<br />
conduits à travailler ensemble.<br />
Les associations d’anciens<br />
Contrairement à leurs homologues de l’université,<br />
les diplômés d’une grande école<br />
entretiennent un rapport fort avec leur établissement<br />
d’origine. Ce lien est basé sur la<br />
solidarité qu’ils établissent avec les nouvelles<br />
« recrues », comme leurs prédécesseurs le<br />
firent jadis avec eux-mêmes. Les associations<br />
de diplômés forment un tissu serré de relations<br />
dans les entreprises et peuvent donc être<br />
très influentes. Les « anciens » sont souvent en<br />
mesure de réserver des stages ou encore des<br />
emplois aux jeunes confrères diplômés. Les<br />
associations des écoles les plus anciennes et<br />
les plus prestigieuses bénéficient d’un grand<br />
réseau et constituent donc de véritables pôles<br />
d’influence plus ou moins occultes. Leur puissance<br />
dépend de l’ancienneté et de la notoriété<br />
de l’école, mais également du nombre de<br />
diplômés intégrant chaque année le marché<br />
du travail. Quoi qu’il en soit, ces associations<br />
sont un véritable atout professionnel pour<br />
le futur diplômé et constituent un critère de<br />
Dans ce cadre, les partenariats entre écoles d’ingénieurs<br />
et écoles de management sont largement<br />
favorisés pour donner une double culture<br />
ingénieur-manager. L’alliance Artem à Nancy<br />
(Mines de Nancy, l’Ecole nationale supérieure<br />
d’art et l’ICN) avait ouvert le bal, voici plus de 15<br />
ans. Aujourd’hui, les étudiants des trois écoles travaillent,<br />
sur un campus commun, sur des projets<br />
communs dès la première année, et des modules<br />
spécifiques de formation sont intégrés dans la pédagogie<br />
de chacun des établissements. Grenoble<br />
Ecole de Management créé son double diplôme<br />
en 2003 en partenariat avec IMT Atlantique (ex-<br />
Télécom Bretagne), le premier d’une longue série.<br />
Depuis 2010, plus d’une trentaine d’étudiants de<br />
Grenoble INP ont en effet suivi un double cursus<br />
avec GEM, ils sont plus d’une centaine d’étudiants<br />
de l’EISTI à avoir bénéficié d’un tel parcours.<br />
Aujourd’hui, les exemples de parcours ingénieurs-managers<br />
foisonnent. Audencia et l’École<br />
Centrale de Nantes se sont rapprochées dans le<br />
cadre d’une alliance structurante rejointes par<br />
l’Ecole supérieure d’architecture de Nantes, et<br />
Toulouse Business School fait diplôme commun<br />
avec l’ENAC. Les diplômes associant des écoles<br />
d’ingénieurs avec les IAE sont aujourd’hui monnaie<br />
courante (Ecam Lyon avec l’IAE de Lyon, ESTP<br />
ou Arts et Métiers avec l’IAE de Paris, Polytech<br />
avec l’IAE de Grenoble, par exemple). Télécom<br />
Ecole de management comptabilise une dizaine<br />
de doubles diplômes d’ingénieurs-manager avec<br />
Télécom Saint-Etienne, Télécom SudParis, IMT<br />
Lille Douai, les IMT Mines d’Albi et d’Alès, l’Esigelec<br />
et l’Ensiie. ¿<br />
166<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
LE GUIDE<br />
INDUSTRIES<br />
ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
Cette partie contient les fiches des écoles dont la dominante pédagogique<br />
fait partie des Industries et Sciences Technologiques. Elles sont<br />
classées par ordre alphabétique.<br />
N’oubliez pas, toutefois, que toutes les écoles d’ingénieurs sont généralistes<br />
en début de cursus et que la spécialité se choisit au cours des<br />
derniers semestres d’études.<br />
Les fiches sont précédées de deux index :<br />
• Un index des écoles Industries et Sciences Technologiques classées<br />
par niveaux d’entrée : nous avons pensé qu’il était plus facile pour le<br />
lecteur, et plus conforme à la réalité, d’admettre qu’une école peut<br />
avoir plusieurs niveaux d’entrée principaux. Le critère étant simplement<br />
que des parts significatives de chaque promotion sont effectivement<br />
recrutées à des niveaux différents.<br />
• Un index des écoles Industries et Sciences Technologiques classées<br />
par spécialités : la liste des spécialités retenues pourrait ne pas être<br />
exhaustive car elle est le résultat d’un choix de la rédaction. Elle est<br />
susceptible d’évoluer. Le lecteur est par conséquent invité à prendre<br />
connaissance des dominantes dans la fiche de chaque école.
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
PAR NIVEAU D’ENTRÉE<br />
BAC<br />
ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />
ESITC DE METZ ..........................................................158<br />
ESITC PARIS ...............................................................160<br />
ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />
ISA BTP ......................................................................164<br />
ISEL ...................................................................170 - 172<br />
BAC +1<br />
ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />
ESITC DE METZ ..........................................................158<br />
ESITC PARIS ...............................................................160<br />
ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />
BAC +2<br />
ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />
ENAC .................................................... 152 (& 226 - 227)<br />
ENSMM BESANÇON ..................................................156<br />
ESITC DE METZ ..........................................................158<br />
ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ....................166<br />
ITII AUVERGNE .................................................178 - 181<br />
ITII BOURGOGNE .......................................................182<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE ....................................................190<br />
SUPMÉCA...................................................................196<br />
BAC +3<br />
ELISA AEROSPACE .....................................................150<br />
ENAC .................................................... 152 (& 226 - 227)<br />
ENSI POITIERS ..................................... 154 (& 206 - 230)<br />
ENSMM BESANÇON ..................................................156<br />
151<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
BAC +3 (suite)<br />
ESITC DE METZ ..........................................................158<br />
ESITC PARIS ...............................................................160<br />
ESTACA PARIS LAVAL ................................................162<br />
ISA BTP ......................................................................164<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ....................166<br />
ISEL ...................................................................170 - 172<br />
ITCBTP .......................................................................174<br />
ITII 2 SAVOIES ............................................................176<br />
ITII AUVERGNE ..................................................178 - 181<br />
ITII BOURGOGNE .......................................................182<br />
ITII DE LYON ............... 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE ....................................................190<br />
SEATECH ....................................................... 192 (& 244)<br />
SIGMA CLERMONT ....................................... 194 (& 142)<br />
SUPMÉCA...................................................................196<br />
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES INDEX<br />
APPRENTISSAGE<br />
ENSMM BESANÇON ..................................................156<br />
ESITC DE METZ ..........................................................158<br />
ISEL ...................................................................170 - 172<br />
ITCBTP .......................................................................174<br />
ITII 2 SAVOIES ............................................................176<br />
ITII AUVERGNE ..................................................178 - 181<br />
ITII BOURGOGNE .......................................................182<br />
ITII DE LYON ............... 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE ....................................................190<br />
SEATECH ....................................................... 192 (& 244)<br />
SIGMA CLERMONT ....................................... 194 (& 142)<br />
SUPMÉCA...................................................................196<br />
152
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
PAR SPÉCIALITÉ<br />
ACOUSTIQUE<br />
ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />
AÉRODYNAMIQUE<br />
ELISA AEROSPACE .........................................150<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />
AÉRONAUTIQUE<br />
ELISA AEROSPACE .........................................150<br />
ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />
ISAE-SUPAERO ................................. 169 (& 288)<br />
SUPMÉCA ......................................................196<br />
AÉROSPATIAL | ESPACE<br />
ELISA AEROSPACE .........................................150<br />
ENAC ........................................152 (& 226 - 227)<br />
ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />
ISAE-SUPAERO ................................. 169 (& 288)<br />
ARCHITECTURE<br />
ITCBTP ...........................................................174<br />
AUTOMOBILE<br />
ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />
BÂTIMENT | CONSTRUCTION<br />
OUVRAGE D’ART<br />
TRAVAUX PUBLICS<br />
ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />
ESITC DE METZ ..............................................158<br />
ESITC PARIS ...................................................160<br />
ISA BTP ..........................................................164<br />
ITCBTP ...........................................................174<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />
ÉLECTRONIQUE<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />
ÉLECTROTECHNIQUE<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
FERROVIAIRE<br />
ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />
GÉNIE CIVIL<br />
ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />
ESITC DE METZ ..............................................158<br />
ESITC PARIS ...................................................160<br />
ISA BTP ..........................................................164<br />
ITCBTP ...........................................................174<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
GÉNIE DES SYSTÈMES<br />
DE PRODUCTION<br />
ENSMM BESANÇON ......................................156<br />
ISEL ....................................................... 170 - 172<br />
ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />
ITII AUVERGNE ..................................... 178 - 181<br />
GÉNIE ÉLECTRIQUE<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />
GÉNIE INDUSTRIEL<br />
ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />
ITII AUVERGNE ..................................... 178 - 181<br />
ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />
SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />
GÉNIE MARITIME<br />
ISA BTP ..........................................................164<br />
SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />
GÉNIE MÉCANIQUE<br />
ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />
SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />
153<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong>
GESTION DE PROJET<br />
ESITC PARIS ...................................................160<br />
ISAE-SUPAERO ................................. 169 (& 288)<br />
ISEL ....................................................... 170 - 172<br />
ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
HYDROÉLÉCTRIQUE<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
LOGISTIQUE | SUPPLY CHAIN<br />
ISEL ....................................................... 170 - 172<br />
MÉCANIQUE<br />
ELISA AEROSPACE .........................................150<br />
ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />
ENSMM BESANÇON ......................................156<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />
ISEL ....................................................... 170 - 172<br />
ITII AUVERGNE ..................................... 178 - 181<br />
ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />
SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />
SUPMÉCA ......................................................196<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
SUPMÉCA ......................................................196<br />
PROCESS | MÉTHODES<br />
ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />
PRODUCTIQUE<br />
ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />
PROPULSION<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />
QUALITÉ | SÉCURITÉ<br />
ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />
RISQUES INDUSTRIELS<br />
ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />
ROBOTIQUE<br />
ELISA AEROSPACE .........................................150<br />
ITII 2 SAVOIES ................................................176<br />
SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />
SURETÉ | MAINTENANCE<br />
ELISA AEROSPACE .........................................150<br />
ITII BOURGOGNE ...........................................182<br />
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES INDEX<br />
MÉCANIQUE DES FLUIDES<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />
MÉCATRONIQUE<br />
ENSMM BESANÇON ......................................156<br />
ITII ÎLE-DE-FRANCE .......................................190<br />
SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />
SUPMÉCA ......................................................196<br />
MICROTECHNIQUES<br />
ENSMM BESANÇON ......................................156<br />
MODÉLISATION<br />
ISEL ....................................................... 170 - 172<br />
SUPMÉCA ......................................................196<br />
OPTIQUE | OPTRONIQUE<br />
ENSMM BESANÇON ......................................156<br />
ORGANISATION ET GESTION<br />
DE LA PRODUCTION<br />
ISEL ....................................................... 170 - 172<br />
SYSTÈMES INDUSTRIELS<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />
SIGMA CLERMONT ........................... 194 (& 142)<br />
SUPMÉCA ......................................................196<br />
THERMIQUE<br />
ENSI POITIERS ..........................154 (& 206 - 230)<br />
ISAE-ENSMA POITIERS-FUTUROSCOPE ........166<br />
ITII DE LYON .. 184 - 186 - 187 - 188 - 189 (& 243)<br />
TRANSFORMATION<br />
DES MATÉRIAUX<br />
SEATECH ........................................... 192 (& 244)<br />
TRANSPORTS<br />
ENSMM BESANÇON ......................................156<br />
ESTACA PARIS LAVAL ....................................162<br />
ISEL ....................................................... 170 - 172<br />
154
ELISA<br />
AEROSPACE<br />
École d’Ingénieurs<br />
des Sciences Aérospatiales<br />
CONTACTS<br />
www.elisa-aerospace.fr<br />
03 23 68 06 11<br />
48, rue Raspail<br />
02100 Saint-Quentin<br />
E-mail | admission@elisa-aerospace.fr<br />
INFOS ÉCOLES<br />
Date de création | 2009<br />
Statut | Établissement d’Enseignement Supérieur Privé<br />
reconnu par l’État (association Loi 1901).<br />
Visas & labels |<br />
• Habilitation CTI.<br />
• Membre de la CDEFI.<br />
• École labellisée par le pôle de compétitivité ASTech.<br />
• Centre spatial étudiant CNES.<br />
Directrice de l’école | Chantal de Turckheim<br />
Directeur des études | Yves Blin<br />
Localisation | Hauts-de-France (Saint-Quentin).<br />
Accords internationaux | 80 accords dans 35 pays.<br />
INFOS CURSUS<br />
Durée | 5 ans<br />
Coût scolarité |<br />
• 1 re et 2 e années : 6 700 €<br />
• 3 e , 4 e et 5 e années : 7 700 €<br />
Financement | Bourse de l’enseignement supérieur, réduction<br />
accordée aux élèves ingénieurs boursiers d’État (sur demande).<br />
Logement | Accès aux logements CROUS et parc locatif privé.<br />
Association des anciens | ELISA Alumni<br />
Junior Entreprise | Aile’ISA Consulting<br />
QUELQUES CHIFFRES<br />
Diplômés en 2017 | 30<br />
Nombre d’étudiants | 260<br />
Nombre d’enseignants | 26<br />
Associations | 12<br />
155<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong><br />
Prenez les commandes<br />
de votre avenir…<br />
L’ESPRIT DE L’ÉCOLE<br />
La mission d’ELISA Aerospace est de former en 5 ans des ingénieurs<br />
scientifiques et techniques, experts en ingénierie des<br />
systèmes dans le domaine aérospatial, dont les entreprises de<br />
pointe auront besoin pour assurer leur croissance, en France<br />
comme à l’étranger.<br />
La formation délivrée par ELISA Aerospace est, au-delà des compétences<br />
et connaissances scientifiques et techniques indispensables,<br />
un savoir faire et un savoir être pour encadrer et diriger<br />
une équipe, pour s’intégrer dans un contexte international en<br />
prenant en compte les valeurs portées par la responsabilité<br />
sociale et sociétale des entreprises ainsi que le développement<br />
durable.<br />
ADMISSIONS<br />
ORIGINE NB CONCOURS ANNÉE<br />
Bac 110 Concours Puissance Alpha 1re<br />
Bac STI2D 2 Concours Puissance Alpha 1re<br />
Bac+1 S et STI2D<br />
en cours<br />
16<br />
BTS, L1, L2, CPGE 1 -<br />
L3, DUT, ATS -<br />
Concours Puissance<br />
Alpha<br />
Sur dossier, épreuves<br />
écrites et entretien<br />
Sur dossier, épreuves<br />
écrites et entretien<br />
1re<br />
CPGE 2 MP, PC, PSI 32 Concours e3a 3e<br />
CPGE 2 PT 8 Banque de notes PT 3e<br />
M1, M2 - Sur dossier et entretien 4e<br />
ELISA 1<br />
• Admission sur concours Puissance Alpha (commun à 16 grandes<br />
écoles d’ingénieurs CTI) : ouvert aux terminales S et STI2D.<br />
• Date des épreuves écrites : samedi 28 avril 2018<br />
• Sur dossier et entretien de motivation : Bac+1 S et STI2D en<br />
cours<br />
• Inscription : sur Parcoursup du 22 janvier au 13 mars 2018<br />
ELISA 2<br />
• Admission sur dossier, épreuves écrites et entretien de motivation<br />
: BTS, L1, L2 et CPGE 1<br />
• Inscription : sur www.elisa-aerospace.fr<br />
• Date des épreuves écrites : mercredi 9 mai 2018<br />
ELISA 3<br />
• Admission sur concours e3a et Banque PT : classes préparatoire<br />
MP, PC, PSI, PT<br />
• Admission sur dossier, épreuves écrites et entretien de motivation<br />
: L3, DUT et ATS<br />
• Inscription : sur www.elisa-aerospace.fr<br />
• Date des épreuves écrites : mercredi 9 mai 2018<br />
ELISA 4<br />
• Admission sur dossier et entretien de motivation : M1 et M2<br />
spécialisé (inscription sur www.elisa-aerospace.fr)<br />
2e<br />
3e
PROGRAMME ET ORGANISATION<br />
DES ÉTUDES<br />
CYCLE PRÉPARATOIRE INTÉGRÉ (2 ans)<br />
Les deux premières années correspondent au cycle préparatoire<br />
intégré. Elles conservent l’esprit de travail et de rigueur des<br />
programmes des classes prépa MPSI et PSI, particulièrement en<br />
mathématiques et dans les branches de la physique (électromagnétisme,<br />
optique géométrique et ondulatoire, structure de la<br />
matière).<br />
Elles offrent également une ouverture vers l’aéronautique et<br />
l’espace, avec une large thématique sciences de l’ingénieur (thermodynamique<br />
appliquée, introduction à l’astronautique, à l’aéronautique,<br />
dessin industriel et CAO, programmation).<br />
CYCLE INGÉNIEUR (3 ans)<br />
Le programme du cycle ingénieur permet aux étudiants d’acquérir<br />
des compétences solides dans les domaines scientifiques et<br />
technologiques nécessaires à la conception, la mise en œuvre<br />
et la maintenance des systèmes aéronautiques et spatiaux ingénierie<br />
des systèmes, sûreté de fonctionnement, aérodynamique,<br />
mécanique des fluides, mécanique du vol, mécanique et structures,<br />
électronique et télécommunication, matériaux composites,<br />
transferts thermiques, robotique, gestion de projet, économie,<br />
finance, management, communication.<br />
DOMINANTES<br />
AÉRONAUTIQUE<br />
AÉROSPATIAL / ESPACE<br />
AÉRODYNAMIQUE<br />
MÉCANIQUE<br />
ROBOTIQUE<br />
SÛRETÉ / MAINTENANCE<br />
ELISA<br />
AEROSPACE<br />
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
SPÉCIALITÉS<br />
2 options d’approfondissement :<br />
• Systèmes aéronautiques : structures des aéronefs, conduite<br />
du vol des aéronefs, turboréacteurs, aérodynamique avancée,<br />
certification aéronautique et navigabilité, voilures tournantes,<br />
projet de synthèse Avion de combat.<br />
• Systèmes spatiaux et missiles : mécanique spatiale, aérodynamique<br />
hypersonique, conception satellites et lanceurs, propulsion<br />
fusée et statoréacteurs, conception missions spatiales,<br />
télécommunications par satellite, guidage des missiles, astrophysique<br />
(instruments et méthodes).<br />
STAGES<br />
• 1 re ou 2 e année du cycle préparatoire intégré : stage découverte<br />
de l’entreprise de 1 à 2 mois.<br />
• 4 e année du cycle ingénieur : stage technicien/assistant de l’ingénieur<br />
de 4 à 5 mois.<br />
• 5 e année du cycle ingénieur : stage ingénieur de fin d’études<br />
de 6 mois.<br />
INTERNATIONAL<br />
• TOEIC obligatoire (800 points).<br />
• 2 e langue étrangère obligatoire (Allemand, Espagnol ou Chinois).<br />
DIPLÔMÉS PAR<br />
SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />
• Aéronautique : 37 %<br />
• Spatial : 16 %<br />
• Transport : 9 %<br />
• Défense : 14 %<br />
• Systèmes embarqués : 8 %<br />
• Service / Conseil ASD : 8 %<br />
• Autres : 8 %<br />
DIPLÔMÉS PAR FONCTIONS<br />
• Ing. Études / Conception : 28 %<br />
• Ing. Projet / BE : 13 %<br />
• Ing. Sûreté de fonctionnement : 10 %<br />
• Ing. Support : 10 %<br />
• Ing. Essais / Certification : 7 %<br />
• Ing. Systèmes : 7 %<br />
• Ing. Thermique : 7 %<br />
• Ing. R&D / Développement : 7 %<br />
• Ing. Industrie et Méthodes : 5 %<br />
• Ing. Calcul : 3 %<br />
• Ing. Affaires / Achats : 3 %<br />
BAC | BAC+1 | BAC+2 | BAC+3 | PRÉPA<br />
156
ITII<br />
DE LYON<br />
Institut des Techniques d’Ingénieur<br />
de l’Industrie de Lyon<br />
CONTACTS<br />
www.itii-lyon.fr<br />
04 78 77 05 33<br />
10, bd Edmond Michelet – BP 8051<br />
69351 Lyon Cedex 08<br />
Fax | 04 78 77 04 87<br />
E-mail | contact@itii-lyon.fr<br />
INFOS ÉCOLES<br />
Date de création | 1991<br />
Statut | Partenariat<br />
Visas & labels |<br />
• Formations habilitées CTI depuis 1991.<br />
• Formation d’ingénieurs par alternance recrutant au niveau Bac +2.<br />
Directeur de l’ITII de Lyon | Patrick Bouvier<br />
Responsables pédagogiques |<br />
• Spécialité Génie Industriel et Mécanique / Spécialité Énergie<br />
Exploitation et Maintenance : Corinne Perrat-Chalet (ECAM Lyon)<br />
• Spécialité Informatique et Réseaux de Communication :<br />
Nacer Abouchi (CPE Lyon)<br />
• Spécialité Génie Mécanique Conception Innovation de Produits :<br />
Stéphane Raynaud (INSA Lyon)<br />
• Spécialité Énergie Conception des Installations :<br />
Damien Constant (École Centrale de Lyon)<br />
• Spécialité Génie Électrique : Lionel Petit (INSA Lyon)<br />
Localisation | Rhône-Alpes-Auvergne (Lyon).<br />
INFOS CURSUS<br />
Durée | 3 ans<br />
Coût scolarité | Aucun<br />
Logement | Contacter le secrétariat.<br />
Association des anciens | oui<br />
Annuaire des Anciens | Disponible<br />
QUELQUES CHIFFRES<br />
Nombre d’étudiants | Près de 690 sur l’ensemble des<br />
6 formations en partenariat avec l’ITII de Lyon.<br />
Enseignants dans les écoles partenaires | oui<br />
Associations | Associations des ingénieurs de l’école.<br />
PARTENAIRES<br />
Établissements d’enseignement | ECAM Lyon / IUT LYON 1<br />
site gratte-ciel / AFPI rhodanienne / CFAI de l’AFPM.<br />
Institutions | UIMM LYON-FRANCE / UFSE / CCIL / UIC Rhône-Alpes /<br />
Medef Lyon-Rhône / Syntec Numérique.<br />
Entreprises | Plus de 800 entreprises engagées dans la formation.<br />
157<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong><br />
L’ESPRIT DE L’ÉCOLE<br />
• Avec l’ITII de Lyon, l’excellence des ingénieurs par l’alternance,<br />
devenez acteur de votre formation dans l’une de nos 6 spécialités<br />
:<br />
– Ingénieur ECAM Lyon spécialité Génie Industriel et Mécanique<br />
– Ingénieur CPE Lyon spécialité Informatique et Réseaux de<br />
Communication<br />
– Ingénieur INSA Lyon spécialité Génie Mécanique Conception<br />
Innovation de Produits<br />
– Ingénieur ECAM Lyon spécialité Énergie Exploitation et Maintenance<br />
– Ingénieur Ecole Centrale de Lyon spécialité Énergie Conception<br />
des Installations<br />
– Ingénieur INSA Lyon spécialité Génie Électrique<br />
• La richesse de nos formations en partenariat :<br />
– Grandes écoles partenaires : ECAM Lyon, Ecole Centrale de<br />
Lyon, CPE Lyon, INSA Lyon<br />
– Enseignement de haut niveau<br />
– Diplômes d’ingénieur reconnus par la CTI<br />
– L’appui des entreprises et des organisations professionnelles<br />
– L’expérience du réseau national des 23 ITII<br />
• Formation d’ingénieur en alternance en apprentissage, conjuguez<br />
excellence et expérience :<br />
– Durant 3 ans, vous menez des projets concrets au sein de votre<br />
entreprise, trois projets de l’étude à la mise en œuvre.<br />
– Contrat d’apprentissage rémunéré.<br />
– Mission à l’étranger de 2 à 5 mois.<br />
– Formation gratuite.<br />
Ces formations sont également accessibles aux salariés d’entreprise<br />
dans le cadre de la formation continue.<br />
• Taux d’insertion à l’issue de nos formations : Près de 90 %. Nos<br />
ingénieurs diplômés sont très appréciés des entreprises.<br />
ADMISSIONS<br />
ORIGINE NB CONCOURS ANNÉE<br />
DUT - Sur dossier, tests et entretien 1re<br />
BTS - Sur dossier, tests et entretien 1re<br />
1 re ANNÉE<br />
• Sur dossier, tests et entretien : ou verte aux titulaires d’un BTS<br />
ou DUT technique en relation avec la filière demandée (nous<br />
consulter).<br />
• Inscription : à partir de décembre 2017 sur www.itii-lyon.fr<br />
• Dépôt des dossiers : avant le 8 mars 2017.<br />
• Coût du dossier de candidature :<br />
NON BOURSIERS<br />
BOURSIERS<br />
– 55 € pour 1 dossier – 30 € pour 1 dossier<br />
– 70 € pour 2 dossiers – 40 € pour 2 dossiers<br />
– 85 € pour 3 dossiers et + – 50 € pour 3 dossiers et +<br />
TEST ET ENTRETIEN<br />
• Tests de connaissances, test d’anglais.<br />
• Entretien individuel de motivation.
Ingénieur ECAM spécialité<br />
GÉNIE INDUSTRIEL<br />
ET MÉCANIQUE<br />
DIPLÔME D’INGÉNIEUR DÉLIVRÉ PAR L’ECAM<br />
LYON EN PARTENARIAT AVEC L’ITII DE LYON<br />
ITII DE LYON<br />
PROGRAMME ET ORGANISATION<br />
DES ÉTUDES<br />
FORMATION ACADÉMIQUE (1 800 h)<br />
• Formation scientifique (760 h)<br />
– Mécanique : Mécanique générale, Résistance des matériaux,<br />
Vibrations, Mécanique des fluides, Transferts thermiques.<br />
– Contrôle et mesure : Métrologie.<br />
– Génie électrique / Automatique : Électrotechnique, Contrôle<br />
des procédés, Systèmes discon tinus, Électricité.<br />
– Informatique : Outils de calcul, Algorith mique, Programmation,<br />
Bases de don nées, Systèmes, Réseaux, Sécurité, Ges tion<br />
de projet.<br />
– Sciences des matériaux : Cristallographie, Dura bilité, Plastiques,<br />
Composites, Alliages, Traite ments thermiques, durabilité,<br />
Analyse de défaillances.<br />
– Statistiques, mathématiques : Mathématiques, Probabilités,<br />
Corré lations, Échan til lonnage, Contrôle.<br />
• Méthodologie de l’ingénieur (342 h)<br />
– Organisation industrielle : Plan direc teur de production, MRP,<br />
kanban, GPAO. Amélioration continue : Smed, Amdec, Kaizen,<br />
5S, 6 sigma. Logistique, supply chain, learn management<br />
(manufac turing).<br />
– Gestion de la Maintenance : Méthodes, TPM, GMAO, MBF, ….<br />
– Qualité : Normes, Assurance qualité, ISO, audits, contrôles,<br />
SPC, plans d’expé rience.<br />
– Santé et Sécurité au travail<br />
– Design – Ergonomie<br />
– Environnement / RSE / Enjeux énergétiques<br />
– PLM / Lecture de plan<br />
• Formation à l’encadrement (354 h)<br />
– Management collectif et individuel, con duite de réunion, entretiens,<br />
condui te de projet.<br />
– Développement personnel : Communi cation écrite et orale,<br />
ingénieur et ses responsabilités, projet professionnel, entreprenariat.<br />
– Gestion et sciences sociales : Fonctions de l’entreprise, maîtrise<br />
des coûts, in ves tis sements, gestion budgétaire, droit<br />
social, négociations commerciales, commerce.<br />
• Anglais (188 h)<br />
• Option Excellence Opérationnelle (128 h)<br />
– Management de la SST<br />
– Lean développement<br />
– Lean management<br />
– Simulation INEXO<br />
• Option Ingénieur d’Affaires (128 heures)<br />
– Techniques de négociation<br />
– Fonction vitale de la vente<br />
– Négociation interculturelle<br />
– Stratégie et marketing<br />
– Prévisions des ventes<br />
DOMINANTES<br />
ORGANISATION ET GESTION<br />
DE LA PRODUCTION<br />
GESTION DE PROJET<br />
SYSTÈMES INDUSTRIELS<br />
AUTRES DOMINANTES<br />
Génie mécanique / Systèmes industriels /<br />
Mécanique des fluides / Gestion de projet (cf. p.186)<br />
Génie électrique / Électrotechnique / Électronique /<br />
Gestion de projet (cf. p.187)<br />
Thermique / Hydroélectrique / Génie civil (cf. p.188)<br />
Thermique / Hydroélectrique (cf. p.189)<br />
Informatique / Réseaux / Télécommunications (cf. p.243)<br />
– Management<br />
– e-business<br />
• Informations pédagogiques / conférences (28 h)<br />
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
ALTERNANCE<br />
• Modalités de l’alternance<br />
– Formation académique<br />
- 1 800 h (1 re année : 930 h, 2 e année : 680 h,<br />
3 e année : 190 h).<br />
- Cours par période d’1 semaine alter nant avec des périodes<br />
de 2 semaines en entreprise.<br />
– Formation en entreprise (2 800 h)<br />
- Trois projets industriels dont le pro jet de fin d’études.<br />
- Mission à l’étranger en entreprise.<br />
• Rémunération minimum<br />
– 1 re année : 41 à 53 % du Smic.<br />
– 2 e année : 61 % du Smic.<br />
– 3 e année : 78 % du Smic.<br />
NB : le pourcentage varie en fonction de l’âge de l’apprenti et de<br />
la réglementation en vigueur dans la branche professionnelle.<br />
INTERNATIONAL<br />
Mission à l’étranger d’au moins 2 mois.<br />
DIPLÔMÉS PAR<br />
SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />
Les diplômés de l’ECAM Lyon en partenariat<br />
avec l’ITII de Lyon travail lent dans tous les<br />
secteurs industriels.<br />
BAC+2 | APPRENTISSAGE<br />
158
Ingénieur INSA spécialité<br />
GÉNIE MÉCANIQUE<br />
CONCEPTION ET<br />
INNOVATION<br />
DE PRODUITS<br />
Fiche principale p. 184<br />
DIPLÔME D’INGÉNIEUR DÉLIVRÉ PAR L’INSA<br />
LYON EN PARTENARIAT AVEC L’ITII DE LYON<br />
PROGRAMME ET ORGANISATION<br />
DES ÉTUDES<br />
FORMATION ACADÉMIQUE /<br />
TRONC COMMUN (1 800 h)<br />
• Homogénéisation des connaissances (56 h) :<br />
– Mathématiques<br />
– Mécanique<br />
• Sciences et Techniques (1 144 h) :<br />
– Mécanique<br />
– Statistiques / mathématiques<br />
– Contrôle et mesure<br />
– Conception mécanique<br />
– Productique<br />
– Sciences des matériaux<br />
– Thermodynamique<br />
– Mécatronique<br />
– Analyse numérique<br />
• Formation à l’encadrement (244 h) :<br />
– Sciences économiques et humaines<br />
– Sciences humaines<br />
– Sciences économiques et sociales<br />
– Management<br />
– Sport<br />
• Méthodologie de l’ingenieur (138 h) : Innovation et créativité,<br />
Qualité<br />
• Langue vivante (154 h) : Anglais et projet Voltaire.<br />
• Spécialisation (64 h) : Conception / Dynamique.<br />
• Projets en entreprise : Projet 1 re année, Projet 2 e année, Projet<br />
de Fin d’Études, Mission à l’étranger.<br />
ALTERNANCE<br />
• Modalités de l’alternance<br />
– Formation académique<br />
- 1 800 h<br />
- En 1 re année, 2 semaines de cours alternent avec 2 semaines<br />
en entre prise puis alternance 3 semaines/3 semaines.<br />
– Formation en entreprise (2 800 h)<br />
- Trois projets industriels dont le pro jet de fin d’études.<br />
- Mission à l’étranger.<br />
• Rémunération minimum<br />
– 1 re année : 41 à 53 % du Smic.<br />
– 2 e année : 61 % du Smic.<br />
– 3 e année : 78 % du Smic.<br />
NB : le pourcentage varie en fonction de l’âge de l’apprenti et de<br />
la réglementation en vigueur dans la branche professionnelle.<br />
DOMINANTES<br />
GÉNIE MÉCANIQUE<br />
SYSTÈMES INDUSTRIELS<br />
MÉCANIQUE DES FLUIDES<br />
GESTION DE PROJET<br />
AUTRES DOMINANTES<br />
Organisation et gestion de la production / Gestion de projet /<br />
Systèmes industriels (cf. p. 185 - Fiche principale p. 184)<br />
Génie électrique / Électrotechnique / Électronique /<br />
Gestion de projet (cf. p.187)<br />
Thermique / Hydroélectrique / Génie civil (cf. p.188)<br />
Thermique / Hydroélectrique (cf. p.189)<br />
Informatique / Réseaux / Télécommunications (cf. p.243)<br />
APPRENTISSAGE<br />
Contrat d’apprentissage de 3 ans.<br />
ITII DE LYON<br />
INTERNATIONAL<br />
Mission à l’étranger d’au moins 2 mois.<br />
DIPLÔMÉS PAR<br />
SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />
Les diplômés de l’INSA Lyon en partenariat<br />
avec l’ITII de Lyon pourront travailler dans<br />
tous les secteurs industriels.<br />
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
RÉUSSIR LES ÉCOLES<br />
159<br />
D’INGÉNIEURS <strong>2019</strong><br />
BAC+2 | APPRENTISSAGE
Ingénieur INSA spécialité<br />
GÉNIE ÉLECTRIQUE<br />
Fiche principale p. 184<br />
DIPLÔME D’INGÉNIEUR DÉLIVRÉ PAR L’INSA<br />
LYON EN PARTENARIAT AVEC L’ITII DE LYON<br />
ITII DE LYON<br />
PROGRAMME ET ORGANISATION<br />
DES ÉTUDES<br />
FORMATION ACADÉMIQUE /<br />
TRONC COMMUN (1 600 h)<br />
• Sciences fondamentales (255 h) : Mathématiques pour l’ingénieur<br />
(outils mathématiques, analyse numérique, statistiques).<br />
• Sciences et techniques de l’ingénieur (840 h) : Électrotechnique<br />
et électronique de puissance, Électronique, Automatique, Informatique<br />
industrielle, Télécommunication, raitement du signal.<br />
• Sciences Humaines et Sociales & Sport (325 h) : Économie et entreprise,<br />
Comptabilité / Gestion, Management, Environnement /<br />
Qualité / Sécurité, Sport / Connaissance de soi et des situations.<br />
• Anglais (180 h)<br />
• Sept options au choix (200 h)<br />
– Conversion de l’énergie électrique : production de l’énergie<br />
électrique, applications innovantes et stockage, systèmes intelligents<br />
et électroactifs.<br />
– Systèmes électroniques intégrés : technologie et physique des<br />
composants à semi-conducteurs, architecture et conception des<br />
systèmes intégrés, testabilité et test des circuits électriques.<br />
– Traitement du signal et de l’image : traitement numérique du<br />
signal et des images, modélisation, estimation, décision.<br />
– Ingénierie des systèmes intégrés de production : moyens techniques,<br />
flux d’information : réseau industriel, organisation de la<br />
production.<br />
– Systèmes embarqués communicants : données à transmettre,<br />
théorie, pratiques et optimisation des systèmes de transmission,<br />
réseaux de télécommunication.<br />
– Commande des convertisseurs et des systèmes d’actionnement<br />
: commande et conception des convertisseurs de puissance,<br />
commande des actionneurs, applications industrielles<br />
(problématique du véhicule électrique)<br />
– Réseaux électriques : architecture et fonctionnement des<br />
réseaux électriques, systèmes de production, distribution et<br />
protections électriques, conduite des réseaux, Smartgrid et<br />
Supergrid.<br />
DOMINANTES<br />
GÉNIE ÉLECTRIQUE<br />
ÉLECTROTECHNIQUE<br />
ÉLECTRONIQUE<br />
GESTION DE PROJET<br />
AUTRES DOMINANTES<br />
Organisation et gestion de la production / Gestion de projet /<br />
Systèmes industriels (cf. p. 185 - Fiche principale p. 184)<br />
Génie mécanique / Systèmes industriels / Mécanique des<br />
fluides / Gestion de projet (cf. p.186)<br />
Thermique / Hydroélectrique / Génie civil (cf. p.188)<br />
Thermique / Hydroélectrique (cf. p.189)<br />
Informatique / Réseaux / Télécommunications (cf. p.243)<br />
INDUSTRIES ET SCIENCES<br />
TECHNOLOGIQUES<br />
ALTERNANCE<br />
• Modalités de l’alternance<br />
– Formation académique<br />
- 1 800 h<br />
- Pendant les quatre premiers semestres, deux semaines<br />
de cours alternent avec deux semaines en entreprise. Le<br />
cinquième semestre est consacré aux options.<br />
– Formation en entreprise (2 800 h)<br />
- Trois projets industriels dont le pro jet de fin d’études.<br />
- Mission à l’étranger.<br />
• Rémunération minimum<br />
– 1 re année : 41 à 53 % du Smic.<br />
– 2 e année : 61 % du Smic.<br />
– 3 e année : 78 % du Smic.<br />
NB : le pourcentage varie en fonction de l’âge de l’apprenti et de<br />
la réglementation en vigueur dans la branche professionnelle.<br />
INTERNATIONAL<br />
Mission à l’étranger d’au moins 2 mois.<br />
DIPLÔMÉS PAR<br />
SECTEURS D’ACTIVITÉS<br />
Les diplômés de l’INSA Lyon en partenariat<br />
avec l’ITII de Lyon pourront travailler dans<br />
tous les secteurs industriels.<br />
BAC+2 | APPRENTISSAGE<br />
160
EMBARQUEMENT IMMÉDIAT<br />
POUR VOTRE RÉUSSITE