A. COSTINESCU - ALBUM 2018

D’où vient le beau dans la peinture d’Augustin
Costinescu
Traducere: Conf.dr. Sonia BERBINSKI
Faculté de Langues et Littératures Etrangères
Université de Bucarest
Ayant une vision développée dans la
perspective du collorisme roumain, mais
impliqué également du point de vue
stylistique dans le type d’expressionnisme
et du fauvisme français, Augustin
Costinescu assume par son œuvre un
type d’originalité qui attire l’attention
par sensibilité, émotion, sentiment non
cachés au monde. C’est une originalité
tenue pour principale source de la joie de
peindre de l’artiste, à côté de la couleur
vive, tensionnelle, corseté dans un
langage où le sujet plastique est de
première importance. Par la luminosité
de ses toiles, par le jaune mirobolant, qui
domine ses tableaux de maturité,
Augustin Costinescu redéfinit une
attitude d’admiration devant le quotidien
personnel, marqué par les thèmes
consacrés à l’histoire de l’art: le portrait,
la nature morte, le paysage, la
composition, la perspective, qui le
rapproche des zones du classicisme.
Il est évident que l’artiste a considéré
de près la peinture moderne européenne,
analysant dans les grands musées du
monde entier la création des maîtres
prédécesseurs, tout en étudiant
attentivement leur œuvre, lisant
beaucoup et comprenant le sens du
créateur à la recherche des éléments
identitaires nécessaires à définir l’œuvre.
Bien qu’héritant du collorisme roumain
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par la filière Ștefan Luchian, Nicolae
Tonitza, Alexandru Ciucurencu, Vasile
Grigore, le peintre prend l’attitude du
personnage qui installe son chevalet à
Montmartre et à Montparnasse, à
Venise, à Florence et à Capri, en Grèce,
en Espagne ou dans les vieux quartiers de
Bucarest. Il aime le plein-air et s’enivre
de la beauté de la géographie, de
l’atmosphère, cherchant des coins de
nature exotique qui lui permettent de
surprendre des images inouïes, chargées
de romantisme et de pittoresque.
Augustin Costinescu continue à garder
le culte pour l’atelier, comme le faisaient