Édition Mars 2018

MARS MOIS INTERNATIONAL DE LA FEMME
Si femme pouvait si
religion voulait
Par Michel Séguin
Je lisais dernièrement sur Internet qu’à cause d’une préférence très ancrée dans
la culture pour les enfants de sexe masculin, il manque statistiquement 63 millions
de femmes en Inde actuellement en raison des traditions issues de la religion
hindouiste. Imaginez, 63 millions, c’est presque deux fois la population du
Canada et une fois la population de la France. Les parents surtout les papas au nom
de la culture et de la tradition souhaitent en fait avoir un garçon plutôt qu’une fille
obligeant leur épouse à se faire avorter. Et maintenant ces mêmes garçons ont peine
à trouver une partenaire de vie du sexe féminin dans leur pays et même scénario en
Chine dans le pays voisin. J’espère qu’avec le temps, ils comprendront que la nature
aura toujours préséance sur les traditions et les religions dans nos rapports d’égal à
égal entre homme-femme dans l’évolution humaine et que la nature répond toujours
à la hauteur de ceux qui transgressent à ses
règles. Avec du recul, il est presque difficile de
ne pas supposer un peu, légèrement, beaucoup
que ces rites et traditions ont été façonnés par
un groupe d’homme pour servir l’homme peu
conscientisé à l’effort du bon maintien d’égalité
dans les rapports homme-femme dans la vie de
tous les jours basculant dans certains coins de la
planète l’humanité à son élément le plus rudimentaire
comme au règne du roi Salomon et ses
sept cents femmes restant figer dans le temps.
Phénomène d’injustice qu’on remarque facilement
lorsqu’on s’attarde à l’histoire de l’humanité
dans les différentes sphères de la plupart
des civilisations à différentes époques entre
homme et femme observable surtout dans les
traditions, les religions et la politique. Hier nous
a appris que l’humanité s’est trompée pendant
des siècles et que demain ne fait pas exception
sur les rapports homme-femme. Alors, lorsque qu’une souche commence à prendre
des formes inattendues pour ne pas dire inquiétantes au sein de notre société moderne
dans sa manière d’appréhender les rapports homme-femme au nom de la puissance
divine, d’un livre sacré, il faut savoir le percevoir au bon moment et savoir agir,
s’il y a besoin d’agir. Étant donné que le passé restera toujours garant de l’avenir, il
faut trouver les moyens nécessaires avec des consignes claires afin de diminuer tout
doucement leurs actions au minimum. Il faut préconiser avant tout cette fameuse
culture et tradition du bon sens pour un devenir commun. Celle qui cherche à unir
les hommes et les femmes de tout horizon sans discrimination ouvrant à sa pleine
grandeur les portes de l’évolution, du changement et du bon jugement pour le bienêtre
de chacun et des femmes de ce monde en ce mois international de la femme et
de son histoire…et tant qu’à y être pourquoi ne pas inclure dans la Charte canadienne
des Droits et Libertés, à celle de la liberté de croyance, liberté de conscience donnant
les mêmes droits aux femmes dans nos institutions religieuses canadiennes que les
hommes et qui sait voir un jour notre première femme prêtre catholique canadienne
recevoir les ordres sacrés du Vatican de notre histoire ou des femmes rabbins et plus
encore des femmes imams nouvelle génération. Parlez-en à monsieur Trudeau …
70 www.CarrefourFloride.com