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<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Bulletin du réseau sur les semences en Afrique occidentale (<strong>WASNET</strong>)<br />
No. <strong>14</strong>, février 2005 ISSN 1595–2312<br />
Voici le quatorzième numéro de<br />
« Semences et Plants d’Afrique de<br />
l’Ouest », le bulletin du Réseau ouestafricain<br />
des semences et plants (<strong>WASNET</strong>).<br />
Le <strong>WASNET</strong> s’occupe des besoins et<br />
préoccupations des pays ouest-africains en<br />
matière de semences et plants. Il rassemble<br />
en une structure unique des acteurs publics et<br />
privés de la région, dans le but de les encourager<br />
à œuvrer ensemble pour un développement plus<br />
renforcé de l’industrie semencière aux niveaux<br />
local, national et régional.<br />
Ce bulletin n’est pas seulement un outil pour<br />
communiquer les toutes dernières découvertes<br />
de la fi lière au personnel chargé des semences et<br />
plants en Afrique de l’Ouest et au-delà. Son but est<br />
aussi d’informer les lecteurs des activités en cours<br />
dans le monde dans la fi lière des semences et<br />
dans d’autres réseaux ou associations connexes.<br />
Mieux encore, il peut être considéré comme un<br />
forum de discussion où lecteurs et contributeurs<br />
d’articles peuvent et sont encouragés à poser des<br />
questions et à y répondre.<br />
Le dernier numéro était consacré aux<br />
nouvelles du <strong>WASNET</strong> notamment au compte<br />
rendu de la quatrième session du Comité de<br />
plotage, aux Actes de la deuxième assemblée<br />
générale tenue du 23 au 26 février 2004 à<br />
Dakar (Sénégal), ainsi qu’au lancement des<br />
associations semencières nationales du Mali<br />
et du Niger. Ce numéro présente le logo et<br />
le règlement intérieur du <strong>WASNET</strong>. En outre,<br />
il présente la liste des acteurs et des variétés<br />
dans quelques pays du réseau, et celle des<br />
23 premières sociétés semencières du monde<br />
en 2004. On y trouve également les facteurs<br />
à l’origine du maintien de la qualité des<br />
semences entreposées, ainsi que l’aval de<br />
quatre présidents ouest-africains en faveur de<br />
l’utilisation de la biotechnologie pour accroître la<br />
sécurité alimentaire sur le continent. Il convient<br />
également de partager avec les lecteurs<br />
du bulletin du Réseau ouest-africain des<br />
semences et plants ce que c’est qu’une culture<br />
génétiquement modifi ée (GM), le premier test<br />
effectué sur le coton transgénique en Afrique de<br />
l’Ouest et quelques événements futurs.<br />
CORAF / WECARD<br />
Secretariat: PO Box 9698, KIA Accra, Ghana<br />
<strong>WASNET</strong> website<br />
Envoyez dès que possible vos observations sur les articles du bulletin<br />
ainsi que vos contributions pour notre prochain numéro.<br />
Sommaire<br />
International Institute<br />
of Tropical Agriculture<br />
www.wasnet.org<br />
Les nouvelles du <strong>WASNET</strong> ........................................................ 2<br />
Associations semencières nationales dans les pays membres<br />
du <strong>WASNET</strong>.......................................................................... 5<br />
Acteurs semenciers et varietes cultuvees au Benin,<br />
Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Sierra Leone ...................... 9<br />
Maintien en entrepot d’une qualite semenciere superieure........ 32<br />
Les 23 premieres societés semencières du monde en 2004.... 36<br />
Nouvelles de la biotechnologie............................................... 37<br />
Rencontres et ateliers .............................................................. 40<br />
1
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
2<br />
Les nouvelles du <strong>WASNET</strong><br />
Logo et règlement intérieur du <strong>WASNET</strong><br />
En marge de la deuxième<br />
assemblée générale du<br />
Réseau ouest-africain<br />
des semences et plants<br />
(<strong>WASNET</strong>) tenue du 23<br />
au 26 février 2004 à Dakar<br />
(Sénégal), les participants<br />
ont à l’unanimité adopté le<br />
logo et le règlement intérieur<br />
ci-après, tels qu’amendés<br />
par la quatrième session du<br />
Comité de pilotage.<br />
<strong>WASNET</strong><br />
Règlement interieur du <strong>WASNET</strong><br />
Section I: Composition<br />
Article 1: Peut être membre du Réseau Ouest-Africain<br />
des Semences et Plants (<strong>WASNET</strong>) tout acteur du<br />
secteur semencier, public ou privé, représentant un pays<br />
spécifique de l’Afrique de l’Ouest.<br />
Article 2: La demande d’adhésion formulée par un<br />
représentant du secteur public sera soumise, en son<br />
nom, par le Ministre chargé du secteur semencier, et<br />
celle du représentant du secteur privé par le Président<br />
de l’Association semencière nationale. La lettre de<br />
candidature doit être adressée avec accusé de réception<br />
au coordonnateur régional qui la transmettra au Comité<br />
de pilotage pour décision.<br />
Article 3: La décision d’admettre un nouveau membre sera<br />
prise par l’Assemblée générale ou par le Comité de pilotage<br />
qui en informera la prochaine assemblée générale.<br />
Article 4: L’admission d’un membre au sein du<br />
<strong>WASNET</strong> équivaut à son engagement, au nom de son<br />
pays, à respecter le règlement intérieur du <strong>WASNET</strong> et<br />
tout autre document à caractère administratif adopté par<br />
les organes de contrôle du réseau.<br />
Article 5: La qualité de membre honorifique peut être<br />
accordée à toute organisation régionale ou internationale<br />
qui contribue aux plans intellectuel, technique,<br />
scientifique et matériel au fonctionnement du réseau.<br />
Norbert G. Maroya<br />
Article 6: La perte de qualité de membre pour le non<br />
respect du règlement intérieur fera l’objet d’une décision<br />
prise par l’Assemblée générale sur la base d’un rapport<br />
soumis par le Comité de pilotage.<br />
Section II: Fonctionnement des organes<br />
du reseau<br />
Chapitre 1 er : L’Assemblée générale<br />
Article 7: L’Assemblée générale réunit tous les<br />
membres du réseau. Peuvent siéger en qualité<br />
d’observateurs, des agences de financement, des<br />
institutions régionales et internationales intervenant<br />
dans le secteur semencier, des sociétés semencières basées<br />
dans la région, et des organisations internationales non<br />
gouvernementales. Les observateurs ne jouissent pas du<br />
droit de vote. Les décisions seront prises à la majorité<br />
simple.<br />
Article 8: L’Assemblée générale est convoquée tous<br />
les deux ans. Elle se tient alternativement dans un<br />
pays francophone et anglophone. Le Coordonnateur<br />
régional devra, sur instruction du Président du Comité<br />
de pilotage, envoyer les invitations aux participants au<br />
moins 60 jours avant la date d’ouverture de l’Assemblée<br />
générale.<br />
Article 9: L’Assemblée générale:<br />
a. examine, amende au besoin et adopte<br />
son ordre du jour ;<br />
b. adopte ou modifie le règlement intérieur<br />
du réseau ;<br />
c. élit les membres du Comité de pilotage ;<br />
d. peut modifier les termes de référence de tous<br />
les organes du réseau ;<br />
e. adopte le rapport d’activité et le programme<br />
de travail du Coordonnateur régional ;<br />
f. approuve, modifie ou rejette tout document qui<br />
lui est soumis ;<br />
g. traite tous les points inscrits à son ordre du jour ;<br />
Article 10: L’Assemblée générale élit les membres du<br />
Comité de pilotage conformément aux procédures<br />
suivantes.
a. Les deux représentants dûment désignés par les pays<br />
(un du secteur public et un du secteur privé pour<br />
chaque pays) ont le droit de voter et d’être élus.<br />
b. Le Comité de pilotage est composé de quatre<br />
membres élus, deux du secteur public et deux du<br />
secteur privé.<br />
c. Les quatre membres du Comité de pilotage<br />
doivent provenir de quatre différents pays à<br />
savoir, deux de pays francophones et deux de pays<br />
anglophones.<br />
d. Le membre du Comité de pilotage, pour chaque<br />
catégorie, est élu par un vote à la majorité simple.<br />
e. Aucun candidat ne sera autorisé à participer au<br />
décompte des voix.<br />
f. Aucun candidat ne sera élu en dehors de<br />
l’Assemblée générale.<br />
Chapitre 2: Fonctionnement du Comité de pilotage<br />
Article 11: Les membres du Comité de pilotage seront<br />
élus de telle manière que si un francophone occupe le<br />
poste de président, le poste de vice-président reviendra<br />
à un anglophone et vice versa, et que si le président<br />
provient du secteur public, le vice-président proviendra<br />
du secteur privé.<br />
Article 12: Le Comité de pilotage se réunit en session<br />
ordinaire une fois l’an. Il est composé du Président,<br />
du vice-Président, du Secrétaire et d’un membre. Le<br />
Coordonnateur du <strong>WASNET</strong> y siègera es-qualité au<br />
même titre que les représentants de CORAF/WECARD,<br />
de l’ IITTA, de la GTZ et du CSIR.<br />
Article 13: Le Comité de pilotage:<br />
a. examine et évalue les activités menées par le réseau ;<br />
b. assiste le Coordonnateur dans la mise en oeuvre, le<br />
suivi et l’évaluation des activités du réseau ;<br />
c. examine le programme de travail du réseau ;<br />
d. conseille le Coordonnateur en vue de la prise<br />
d’importantes décisions concernant, par exemple,<br />
l’admission ou le retrait de pays membres ainsi<br />
que les questions de politique générale ;<br />
e. aide le coordonnateur à encourager la création, à<br />
l’échelle nationale, de réseaux et associations sur<br />
les semences dans chaque pays membre ;<br />
f. assure la liaison entre l’Assemblée générale et les<br />
organes politiques de la région (ex. CORAF et<br />
CEDEAO) et avec les pays membres en vue des<br />
solutions à apporter aux problèmes de politique<br />
générale ;<br />
g. délègue le Coordonnateur régional pour qu’il soumette,<br />
lors des assemblées générales, un rapport<br />
sur le progrès accompli ainsi que les obstacles à la<br />
mise en oeuvre des activités du <strong>WASNET</strong>;<br />
h. traite tous les points inscrits à son ordre du jour.<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Article <strong>14</strong>: Le Comité de pilotage se réunit en session<br />
ordinaire chaque année dans le pays qui abrite le bureau<br />
de coordination du réseau. Le Coordonnateur, en<br />
consultation avec le Président du Comité de pilotage,<br />
prépare et organise les réunions du Comité de pilotage.<br />
Article 15: Le mandat des membres du Comité de<br />
pilotage est de deux ans renouvelables une fois, mais la<br />
continuité devra être assurée.<br />
Article 16: Le Comité de pilotage assiste le<br />
Coordonnateur dans la recherche de financement<br />
auprès des bailleurs de fonds nationaux, régionaux et<br />
internationaux.<br />
Article 17: Le président du Comité de pilotage :<br />
a. préside et dirige le Comité de pilotage ainsi que<br />
l’Assemblée générale ;<br />
b. représente le Comité de pilotage auprès des<br />
partenaires ;<br />
c. prépare l’ordre du jour des sessions du Comité de<br />
pilotage et de l’Assemblée générale en consultation<br />
avec les autres membres du Comité de pilotage et<br />
le Coordonnateur du <strong>WASNET</strong> ;<br />
d. veille à la suite donnée aux décisions du Comité<br />
de pilotage ainsi qu’aux résolutions prises par<br />
l’Assemblée générale.<br />
Article 18: Le vice-Président du Comité de pilotage :<br />
a. assiste le Président dans l’exécution de toutes ses<br />
responsabilités ;<br />
b. représente le Président lorsque ce dernier est<br />
absent ou se trouve dans l’incapacité d’exercer ses<br />
responsabilités.<br />
Article 19: Le Secrétaire du Comité de pilotage :<br />
a. dirige le secrétariat lors des réunions du Comité de<br />
pilotage ;<br />
b. rédige, sous l’autorité du président, le compte<br />
rendu, les Actes et les rapports des réunions du<br />
Comité de pilotage et de l’Assemblée générale ;<br />
c. soumet un rapport à l’Assemblée générale sur les<br />
activités du Comité de pilotage ;<br />
d. envoie des exemplaires des rapports et des<br />
comptes rendus à tous les membres du Comité de<br />
pilotage, au Coordonnateur et aux représentants<br />
nationaux ;<br />
e. rédige, sous la responsabilité du Comité de<br />
pilotage, toute correspondance administrative et<br />
procède à l’archivage de la documentation tenue<br />
par le secrétaire.<br />
Article 20: Le quatrième membre élu du Comité de<br />
pilotage :<br />
a. assiste le/la secrétaire dans l’exercice de ses<br />
responsabilités ;<br />
3
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
b. représente le/la secrétaire en cas d’absence ou<br />
d’incapacité de ce (cette) dernier (ère),<br />
c. peut être appelé à exécuter des tâches qui lui<br />
seront spécialement confiées par le Président.<br />
Article 21: Sur demande de l’Assemblée générale, ou<br />
sur son initiative personnelle, le Comité de pilotage<br />
peut mettre en place des organes ad hoc, des comités<br />
techniques, des groupes de travail et des comités<br />
permanents sous réserve des procédures suivantes :<br />
a. Ces organes peuvent être établis chaque fois que le<br />
Comité de pilotage estime qu’ils sont de nature à<br />
lui faciliter la tâche.<br />
b. Avant la mise en place d’un tel organe, le Comité<br />
de pilotage en déterminera le mandat, la durée<br />
et la composition et examinera l’incidence<br />
administrative et financière de telles décisions.<br />
c. Les organes ad hoc rendent compte au Comité<br />
de pilotage qui, à son tour, peut rendre compte à<br />
l’Assemblée générale.<br />
Chapitre 3: Droits et obligations des membres<br />
Article 22: Chaque représentant national a le droit de:<br />
a. s’exprimer dans au moins l’une des deux langues<br />
officielles du <strong>WASNET</strong>: l’anglais ou le français ;<br />
b. de s’acquitter régulièrement de ses obligations<br />
nationales, régionales, techniques, scientifiques et<br />
financières vis-à-vis du réseau ;<br />
4<br />
c. de prendre l’initiative d’informer sur les<br />
activités du réseau, et de communiquer<br />
l’information à d’autres acteurs du secteur<br />
semencier dans son pays ;<br />
d. d’obtenir tous les documents officiels<br />
du réseau ;<br />
e. d’organiser les services d’interprétation<br />
simultanée en anglais et en français lors de<br />
l’Assemblée générale ;<br />
f. de demander et d’obtenir, le cas échéant,<br />
le soutien du réseau.<br />
Section III: Autres questions<br />
Article 23: Ce règlement intérieur doit être adopté<br />
par l’Assemblée générale et peut être modifié par le<br />
Comité de pilotage. Cependant, pour prendre effet, les<br />
modifications devront être approuvées par l’Assemblée<br />
générale.<br />
Article 24: Les réseaux nationaux peuvent adopter des<br />
règlements intérieurs adaptés à leurs propres contextes.<br />
Toutefois, ils sont tenus d’observer le règlement intérieur<br />
adopté à l’échelle régionale par le réseau.<br />
Norbert G. Maroya, Regional Coordinator <strong>WASNET</strong>,<br />
PO Box 9698 KIA Accra, Tel/Fax: +233 7807<strong>14</strong>;<br />
E-mail: n.maroya@cgiar.org
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Associations semencières nationales dans les<br />
pays membres du <strong>WASNET</strong><br />
Association professionnelle des producteurs, importateurs<br />
et distributeurs d’intrants agricoles de Guinée<br />
Contexte<br />
• L’Etat s’est désengagé de la production et de la<br />
commercialisation.<br />
• La population de 8 millions d’habitants est à 70%<br />
agricole.<br />
• Le potentiel cultural est évalué à six millions<br />
d’hectares de terres agricoles.<br />
• Les conditions écologiques sont excellentes.<br />
• Les cultures vivrières sont prédominantes.<br />
• Les intrants sont rares et leur coût élevé.<br />
• Les pratiques culturales restent traditionnelles.<br />
Profi l des membres de l’APIDIA.<br />
Actions semencières des membres.<br />
M. Mamadou A. Kane<br />
• Le pouvoir d’achat du paysan demeure faible.<br />
• La sécurité alimentaire est aléatoire.<br />
Les opérateurs associés<br />
1 SPCIA SARL<br />
2 ENCIG SARL<br />
3 COMPTOIR AGRICOLE SA<br />
4 SAMAK SA<br />
5 SAREF INTERNATIONAL SA<br />
6 ETS TIDIANE AGRICULTURE<br />
7 PAPA SYLLA & FILS<br />
8 SAKO & FRERES<br />
Désignation Domaines Activités Adresses<br />
SPCIA SARL Production, distribution,<br />
importation, exportation<br />
COMPTOIR<br />
AGRICOLE SA<br />
Ets TIDIANE<br />
AGRICULTURE<br />
Semences,<br />
engrais, matériel<br />
Distribution, importation Semences;<br />
engrais, pesticides<br />
Distribution, importation Semences<br />
engrais, pesticides<br />
ENCIG SARL Distribution, importation Semences,<br />
engrais<br />
BP 437 – Conakry spciagn@yahoo.com<br />
Tel/Fax +224 45 39 95 Mobile + 224<br />
213776<br />
Tel +224 334095 act.gui@mirinet.net.gn<br />
Tel +224 250973 & + 224 224713<br />
agrdiallo@yahoo.fr<br />
BP 3271 – Conakry Tel +224 422310<br />
SAREF INT SARL Distribution, importation Engrais, pesticides BP 3915 – Conakry Tel + 224 45<strong>14</strong>96<br />
saref@usan-gn.net<br />
Ets PAPA SYLLA &<br />
FILS<br />
Distribution, importation Pesticides, matériel Tel +224 330188 sylla_salim@yahoo.fr<br />
Ets SAKO & FRERES Distribution, importation Engrais, pesticides BP 1269 – Coankry Tel +224 464570<br />
SAMAK SA Distribution, importation Engrais, pesticides Tel +224 260005 malickkhadra@yahoo.fr<br />
Désignation Semences Volume par an<br />
SPCIA SARL Riz /arachide légumières Jusqu’à 2500 tonnes 0,3 tonnes<br />
COMPTOIR AGRICOLE SA légumières 1,5 tonne<br />
Ets TIDIANE AGRICULTURE légumières 0,5 tonne<br />
ENCIG SARL légumières 0,3 tonne<br />
5
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Mission de l’APIDIA<br />
• développer la production et les importations de<br />
semences, engrais, pesticides, et matériels agricoles<br />
• dynamiser la distribution et l’utilisation des<br />
facteurs de production<br />
• renforcer la capacité technique et professionnelle<br />
des membres<br />
• assurer le plaidoyer et la défense des intérêts des<br />
membres (personne physique et morale)<br />
Objectifs de l’APIDIA<br />
• Participer à l’organisation et à la réglementation<br />
du commerce des intrants (législation, offre,<br />
demande, fraude…)<br />
• Professionnaliser par voie de formation les sociétés<br />
associées<br />
• Déterminer des bases communes de marketing<br />
en faveur des membres (prix, qualité, marchés,<br />
foires…)<br />
• Dynamiser la distribution des produits par la<br />
baisse des prix de vente aux producteurs<br />
Conditions d’adhésion à l’APIDIA<br />
• Ouverte à toutes personnes physiques ou morales,<br />
guinéennes ou étrangères<br />
• Adhérer aux statuts de l’association<br />
• Payer le droit d’adhésion<br />
• Payer la carte de membre<br />
• S’acquitter des cotisations annuelles<br />
Organes de gestion<br />
• Assemblée générale démocratique : instance de<br />
décision / un membre, une voie<br />
• Bureau exécutif permanent comprenant :<br />
• Un Président, membre de l’assemblée générale<br />
• Un Directeur Exécutif, salarié de l’APIDIA<br />
• Un Trésorier, membre de l’assemblée générale<br />
• Commissaires aux comptes chargés du contrôle,<br />
et de l’appui aux décisions technico-financières<br />
Ressources de l’APIDIA<br />
• Cotisations des membres<br />
• Dons et subventions des institutions, ONG et<br />
autres partenaires au développement.<br />
• Intérêts et revenus sur les biens et valeurs lui<br />
appartenant.<br />
• Ristournes commerciales sur les opérations réussies.<br />
Faiblesses actuelles<br />
• Faibles performances professionnelles des membres.<br />
• Faiblesse de moyens des membres.<br />
6<br />
• Manque de fonds de garantie bancaire pour<br />
couvrir les importations d’intrants.<br />
• Manque d’appui des partenaires au<br />
développement.<br />
• Marché tronqué par le KR 2.<br />
• Manque d’appui promotionnel et de confiance des<br />
décideurs.<br />
• Exclusion dans l’approvisionnement en intrants<br />
des projets de développement.<br />
Partenaires<br />
Public<br />
• Ministère de l’Agriculture<br />
• Institut de Recherche Agronomique de Guinée<br />
• Service National de Vulgarisation<br />
• Service National des Sols<br />
• FAO/IFS<br />
Privé<br />
• Chambre d’Agriculture<br />
• Organisations paysannes<br />
• Chambre du commerce<br />
• Micros entreprises locales<br />
• Organisations Non Gouvernementales<br />
• <strong>WASNET</strong><br />
• WASDU<br />
• IFDC<br />
• AFSTA<br />
Résultats attendus<br />
• Volume d’intrants employés augmenté ;<br />
• Chiffre d’affaires des associés amélioré ;<br />
• Capacité professionnelle des associés améliorée ;<br />
• Implication dans l’exécution des projets acquise et<br />
renforcée ;<br />
• Nouveaux emplois agricoles créés ;<br />
• Pouvoir d’achat des producteurs amélioré ;<br />
• Marketing de groupe assuré et consolidé.<br />
Perspectives d’avenir<br />
• Devenir un partenaire fiable de la recherche<br />
agronomique et des projets agricoles de<br />
développement.<br />
• Développer un stock de sécurité régional de<br />
semences des meilleures variétés résorbant l’effet<br />
des aléas climatiques.<br />
• Promouvoir le commerce intra régional durable<br />
des semences vivrières et légumières.<br />
• Développer des centres de multiplication de<br />
matériel végétal (CPMV) de cultures pérennes.<br />
M. Mamadou A. Kane, Président APIDIA et DG SPCIA BP 437–705<br />
Quatrième Avenue Manquepas–Conakry Bureau : +224 45 39 95 Privé : +224 11<br />
22 19 13Fax : +224 45 39 95 Email : spciagn@yahoo.com
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
L’Union nationale interprofessionnelle des<br />
semences du Sénégal<br />
Denomination<br />
Union Nationale Interprofessionnelle des Semences,<br />
créée en 1992 reconnu par l’Etat en 1994.<br />
Mission<br />
Défendre les intérêts de ses membres et renforcer leurs<br />
capacités de manière à pouvoir fournir des semences<br />
de qualité en quantité suffisante aux producteurs et<br />
utilisateurs de semences sélectionnées.<br />
Statut juridique<br />
Association nationale qui dispose d’un statut et d’un<br />
règlement intérieur enregistrés au niveau du Ministère<br />
chargé des associations.<br />
Composition<br />
Elle est composée de 194 membres catégorisés comme<br />
suit :<br />
– des opérateurs individuels<br />
– des Groupements d’Intérêt Economique (GIE)<br />
– des sections villageoises<br />
– des coopératives agricoles<br />
– des groupements de femmes<br />
– des groupes de producteurs<br />
– des sociétés semencières<br />
– des associations de producteurs<br />
– des commerçants<br />
– des transporteurs<br />
Domaine d’intervention<br />
Ces opérateurs interviennent dans la production, la<br />
collecte et la commercialisation des semences.<br />
Les organes de l’unis<br />
Assemblée générale<br />
Elle est composée de l’ensemble des membres évoluant<br />
au niveau de quatre zones qui englobent les régions<br />
du Sénégal; chaque zone met en place un bureau<br />
composé:<br />
• d’un président<br />
• d’un vice-président<br />
• d’un trésorier<br />
• d’un secrétaire général<br />
• d’un conseiller<br />
M. Amadou M. Djigo<br />
Conseil d’administration<br />
Sont membres de droit du conseil les cinq délégués de<br />
chaque zone. Ils mettent en place le bureau du Conseil<br />
d’administration à la tête duquel est élu un président qui<br />
est le responsable moral de l’association. Il y a également<br />
des présidents de commission :<br />
• arachide<br />
• céréales<br />
• horticoles<br />
• finance<br />
Arachide :<br />
• 1800 tonnes campagne 1999–2000<br />
• 7000 tonnes campagne 2000–2001<br />
• 18 000 tonnes campagne 2001–2002<br />
• 35 000 tonnes campagne 2002–2003<br />
Infrastructure arachidière<br />
Ces quantités de semences sont collectées et<br />
commercialisées au niveau de 3<strong>14</strong> magasins (Secco). La<br />
capacité de stockage par magasin varie entre 200 à 500<br />
tonnes; il en existe même qui peut stocker 1000 tonnes<br />
d’arachide. Chaque magasin polarise 20 à 35 villages.<br />
Céréales<br />
La production annuelle de 2000 à 2500 tonnes de<br />
semences de riz s’est fixée au niveau des chaînes de<br />
conditionnement disponibles à Richard Toll, dans la<br />
vallée du Fleuve Sénégal, et à Bignona, dans la zone<br />
Sud. Toutes les semences de riz sélectionnées sont<br />
produites par l’UNIS. La quantité la plus importante<br />
sert à l’approvisionnement du marché national. Le<br />
reste est exporté en Mauritanie et en Guinée Bissau.<br />
L’exportation des semences sélectionnées de qualité<br />
vers ces destinations a débouché sur la création de<br />
l’Association sous-Régionale des Interprofessionnelles<br />
des Semences et plants (l’ARIS). La production du<br />
mil, du sorgho et du maïs est assurée par les opérateurs<br />
utilisant les stations de conditionnement de l’UNIS à<br />
Diourbel, Keur Samba Gaye et Tambacounda.<br />
Espèces horticoles<br />
La production des semences d’espèce maraîchère et la<br />
commercialisation sont assurées par TROPICASEM,<br />
société disposant d’un réseau de commercialisation au<br />
7
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
niveau de toutes les régions du Sénégal et de presque tous<br />
les autres pays de la sous région. Cette société intervient<br />
dans la recherche et l’amélioration des espèces adaptées<br />
à la zone tropicale.<br />
Finances<br />
Les droits d’adhésion, les cotisations annuelles et<br />
les contributions sont les principales ressources de<br />
l’association. Pour assurer l’exécution de leurs programmes,<br />
les opérateurs membres disposent d’une ligne de crédit à la<br />
Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS)<br />
alimentée par l’Union Européenne grâce aux dispositions<br />
de l’accord cadre (Etat du Sénégal – Comité National<br />
Interprofessionnel de l’Arachide (CNIA).<br />
Partenaires<br />
a. Secteur public : Institut Sénégalais de Recherches<br />
Agricoles (ISRA), Division des Semences (DISEM)<br />
de la Direction de l’Agriculture, Service de<br />
vulgarisation Agricole, service de quarantaine etc.<br />
b. Partenaires nationaux: CNIA, NOVASEN,<br />
SONACOS, FNOPS, SOSEM, SAPCA / EGAS,<br />
CCPA, SISMAR, SENCHIM, ICS, CNCAS,<br />
UNCAS, SODISCA.<br />
c. Partenaires régionaux et internationaux : ARIS,<br />
AFSTA, <strong>WASNET</strong>, WASDU, APIA, RAS,<br />
CILSS GNIS, FIS, SAFGRAD, USAID, Union<br />
européenne, IFDC, FAO, ECRISAT<br />
Contraintes<br />
– Elles sont liées à la difficulté de mobilisation du<br />
crédit pour certaines filières.<br />
– Retard de financement.<br />
– Intervention de l’Etat dans la commercialisation<br />
de semences par moment<br />
– Concurrence déloyale du secteur public.<br />
– Production liée aux aléas climatiques (hivernage<br />
2002–2003).<br />
8<br />
Défis à relever<br />
Arriver à implanter une véritable industrie semencière<br />
au Sénégal.<br />
Perspectives d’avenir<br />
A travers UNIS SA au capital de 100 000 000 F<br />
CFA, installer de petites unités de transformation qui<br />
pourraient sortir l’association du cadre d’appui qui dans<br />
bien des cas crée une situation de dépendance vis-à-vis<br />
du bailleur de fonds.<br />
Conclusion et recommandation<br />
En 1999, lors de notre élection à la présidence de<br />
l’UNIS, nous n’avions que 1800 tonnes de semences<br />
sélectionnées d’arachide. Trois ans plus tard, nous étions<br />
à 35 000 tonnes.<br />
Pour la même période, 22 opérateurs étaient éligibles<br />
au crédit bancaire avec une capacité de mobilisation<br />
de 120 000 000 F CFA, nous sommes arrivés à 193<br />
opérateurs mobilisant 3 500 000 000 F CFA.<br />
Ces résultats ont pu se réaliser grâce au professionnalisme<br />
des membres et à la collaboration qui a toujours existé<br />
entre l’ISRA, la DISEM et la CNCAS.<br />
N’eut été la situation catastrophique de l’hivernage<br />
2002–2003, ces résultats allaient s’inscrire dans une<br />
constance.<br />
Nos recommandations portent sur le renforcement des<br />
relations existant entre les différents partenaires que<br />
nous venons de citer pour arriver à bâtir une véritable<br />
industrie semencière en Afrique et une libre circulation<br />
des semences à travers l’harmonisation des règlements<br />
et la maîtrise de l’information au grand profit des<br />
agriculteurs de l’Afrique et du monde.<br />
M. Amadou Moustapha Djigo, Président UNIS Scat Urbam Imb NW3 cité<br />
Fougérole BP 30057 Dakar Sénégal, Bureau: 827 35 <strong>14</strong> Privé: 820 20 39;<br />
Fax: 827 35<strong>14</strong> / 820 2039 Email: amdjigo@hotmail.com
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Acteurs semenciers et variétés cultivees au Bénin,<br />
Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Sierra Léone<br />
Située en Afrique de l’ouest dans le Golfe de Guinée, la<br />
République du Bénin couvre une superficie de 1<strong>14</strong>.763<br />
km2 ou 11.476.300 ha dont 7.050.000 ha, soit 61,4 %<br />
sont cultivables pour une population totale estimée en<br />
1999 à 6.187.173 habitants. Cette population qui est<br />
rurale à 64 %, reste concentrée dans les départements du<br />
Sud sur 12 % seulement de la superficie totale du pays.<br />
De part sa situation géographique, le Bénin est limité<br />
au nord-est par le Niger, au nord-ouest par le Burkina-<br />
Faso, à l’est par le Nigeria, à l’ouest par le Togo et au<br />
sud par l’Océan atlantique. Il bénéficie des conditions<br />
naturelles favorables aux activités agricoles, à l’élevage<br />
et à la pêche.<br />
Le relief du Bénin est peu accidenté. Cependant, on<br />
note des chaînes de montagnes dans la zone nordouest<br />
(ATACORA). On distingue des sols minéraux<br />
comprenant les roches. Les vertisols à caractère<br />
hydromorphe sont localisés au Sud du Bénin mais se<br />
rencontrent aussi dans la bordure du fleuve Niger et<br />
de la Pendjari. Ces sols sont globalement fertiles. La<br />
végétation est caractérisée par une forêt raréfiée, les<br />
palmeraies et cocoteraies au sud et une savane avançant<br />
vers le centre du pays.<br />
Liste des utilisateurs fi naux de semences.<br />
Bénin<br />
M.C. Hounpkonou<br />
N° d’ordre Nom de l’utilisateur Principales activités Cultures concernées Adresse<br />
01<br />
02<br />
03<br />
04<br />
05<br />
06<br />
07<br />
08<br />
09<br />
10<br />
11<br />
12<br />
13<br />
ONG CAPID- 01639-83<br />
ONG OFDEDE<br />
ONG ABICE<br />
ONG JAE<br />
ONG A.DEM<br />
ONG CVADES<br />
ONG APIC<br />
ONG AGIR<br />
ONG CRDB<br />
Les semenciers de l’Atlantique<br />
(Mr Adjagbe François<br />
Les semenciers du Zou<br />
(Mr Didolanvi Christophe<br />
Les semenciers du Borgou<br />
Les semenciers de l’ATACORA<br />
Production<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
Un réseau hydrographique assez fourni composé de fleuves,<br />
de lacs, de lagunes et d’affluents arrose le Bénin du nord au<br />
sud et de l’est à l’ouest. Il est complété par une pluviométrie<br />
régulée par quatre (4) saisons au sud (2 saisons de pluie et<br />
2 saisons sèches), et de deux saisons au nord (une saison<br />
de pluie et une saison sèche), souvent bonne et plus ou<br />
moins bien répartie au cours de l’année. La pluviométrie est<br />
généralement supérieure à 800 mm en moyenne par an.<br />
L’agriculture est la principale activité de la population<br />
béninoise. Elle contribue pour près de 40 % au produit<br />
intérieur brut (PIB) et parvient à satisfaire les besoins de<br />
la population à plus de 70 %. L’utilisation des semences<br />
est faible pour la production des cultures vivrières mais<br />
très élevée pour celle des cultures industrielles. Les<br />
principaux utilisateurs se catégorisent comme suit :<br />
Liste des associations et opérateurs de<br />
semences<br />
Il n’existe pas d’association semencière ni d’opérateurs<br />
semenciers mais la stratégie mise en place à travers<br />
l’installation des banques de semences dans toutes les<br />
communes du Bénin fera naître plus tard des associations<br />
et des opérateurs de semences.<br />
Manioc<br />
Manioc<br />
Manioc<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
‘’<br />
Maïs<br />
Maïs- Niébé/arachi<br />
Maïs-arachide<br />
Riz-Sézame<br />
KANDI/BORGOU/BENIN<br />
Tél : 61 22 53 Parakou /Bénin<br />
Tél : 30 88 23 Cot/ Bénin<br />
Tél : 92 09 32 Aplahoué/ Bénin<br />
Tél : 61 08 94 Parakou /Bénin<br />
Tél : 87 38 09 Djougou/Bénin<br />
Tél : 61 29 36 / 01 02 89<br />
Tél : 33 82 80 / 95 15 40 Cotonou<br />
Tél : 45 55 63 Djakotomey ou<br />
35 02 25 / 91 11 70 ZE-TOFFO Abomey<br />
Calavi-Ouidah et Kpomassè-CARDER<br />
Atlantique<br />
CARDER Zou Bénin<br />
CARDER Borgou<br />
CARDER Atacora Bénin<br />
9
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Liste des variétés utilisées par les paysans homologuées ou non.<br />
Spéculation Espèce Appellation Type de variété Cycle Utilisation<br />
Céréales<br />
Racines et<br />
tubercules<br />
Légumineuses<br />
Statistique de production de semences des principales cultures vivrières de 1990 à 2002.<br />
Année Espèce Variété Production (kg)<br />
1990 Maïs DMR-ESR<br />
SEKOU-85<br />
POSARICA<br />
PIRSABAK<br />
SUCRE<br />
1994 Maïs<br />
DMR-ESR<br />
Niébé<br />
IT 82D 326<br />
NI 86-650<br />
IT 81D 1137<br />
1995 Sésame 32-15<br />
Source: CRA Niaouli<br />
Les semences de base et certifiées de maïs, d’arachide et de niébé sont disponibles au niveau des producteurs. Les<br />
centres d’action régionale pour le Développement Rural (CARDER) qui ont en charge la collecte des informations,<br />
ne disposent plus de moyens et sont en pleine restructuration.<br />
M. Mohamed C. Hounpkonou, Chef, Service des semences et plants BP 58 Porto Novo, Bénin ; Bureau: +229 21 32 90 /93 Privé: +229 21 50 80 Fax: +229 21 44 13<br />
Email: c.hounkponou@coraf.org<br />
10<br />
DMR-ESR<br />
Composite<br />
90 jrs Alimentaire<br />
Maïs PIRSABACK 7930 Composite<br />
90 jrs<br />
‘’<br />
SEKOU 85TZSR<br />
‘’<br />
OBATAMPA<br />
Composite<br />
110 jrs<br />
‘’<br />
Composite<br />
110 jrs<br />
ADNY 11<br />
Bas-fonds et irrig. 110 jrs<br />
‘’<br />
ITA 212<br />
‘’<br />
120 jrs ‘’<br />
NIAPIS 8612<br />
‘’<br />
110 jrs<br />
‘’<br />
Riz<br />
11365<br />
‘’<br />
115 jrs<br />
‘’<br />
TOX 3081<br />
Bas-fonds<br />
115 jrs<br />
‘’<br />
ITA 222<br />
‘’<br />
115 jrs<br />
‘’<br />
ITA 304<br />
Bas-fonds et irrig. 115 jrs<br />
‘’<br />
INRIS 88<br />
Bas-fonds + Hydro. 100 jrs ‘’<br />
ITA 267<br />
Pluvial<br />
95 jrs<br />
‘’<br />
ITA 333<br />
‘’<br />
110 jrs<br />
‘’<br />
ITA 136<br />
‘’<br />
115 jrs<br />
‘’<br />
Manioc BEN 86052<br />
8-12mois ‘’<br />
RB 89509<br />
–<br />
8-12mois ‘’<br />
TMS 30572<br />
8-12mois ‘’<br />
Niébé IT 82E32<br />
60 jrs<br />
‘’<br />
NI 86-650-3<br />
–<br />
70 jrs<br />
‘’<br />
IT 84 D1137<br />
75 jrs<br />
‘’<br />
TVX 3236<br />
75 jrs<br />
‘’<br />
Arachide TS 32-1<br />
90 jrs<br />
‘’<br />
KH <strong>14</strong>9A<br />
–<br />
90 jrs<br />
‘’<br />
55-437<br />
90 jrs<br />
‘’<br />
47-10<br />
90 jrs<br />
‘’<br />
Sésame – – ‘’<br />
S-42<br />
2002 Sésame S-42<br />
Gros-3<br />
38-1-7<br />
32-5<br />
yender<br />
6 500<br />
2 712<br />
2 665<br />
1 425<br />
75<br />
9213<br />
330<br />
432<br />
106<br />
25<br />
61<br />
<strong>14</strong><br />
40<br />
28<br />
70<br />
76
L’économie burkinabè repose largement sur les secteurs<br />
de l’agriculture et de l’élevage qui contribuent en<br />
moyenne 35 % du produit intérieur brut (PIB), et<br />
assurent 80 % des recettes d’exportation. Le secteur<br />
agricole occupe près de 86 % de la population active.<br />
Il constitue le secteur essentiel en matière d’emplois, de<br />
revenus et de possibilités d’exportation.<br />
L’agriculture burkinabè est essentiellement pluviale ;<br />
elle est donc fortement dépendante de l’instabilité des<br />
conditions climatiques. Les fluctuations des taux de<br />
croissance sont fortement tributaires des productions<br />
agricoles qui elles-mêmes sont soumises aux aléas<br />
climatiques.<br />
Les semences constituent la matière première de toute<br />
production agricole. Elles jouent un rôle vital dans<br />
l’agriculture et interviennent de façon significative<br />
pour près de 40 % des rendements dans les conditions<br />
optimales d’exploitation agricole.<br />
Burkina Faso<br />
M.A. Zongo<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Liste des utilisateurs collectifs des semences<br />
Au Burkina Faso, les utilisateurs des semences sont :<br />
– des groupements (GPS), associations ou<br />
coopératives, les individuels.<br />
– ONG, Projets<br />
La liste n’est pas exhaustive et les intéressés produisent et<br />
commercialisent en même temps leurs semences.<br />
Liste des associations semencières qui<br />
existent dans le pays<br />
A l’heure actuelle, vingt deux (22) associations et<br />
groupements des producteurs semenciers (GPS) sont<br />
déjà constitués et la plupart ont déjà reçu leur agrément<br />
de reconnaissance. Il faut noter également la présence<br />
des nouveaux acteurs dont l’objectif est de faire de la<br />
production des semences leur principale activité.<br />
Le tableau ci-dessous présente la situation des<br />
groupements des producteurs semenciers (GPS)<br />
Le tableau ci-dessous présente la situation des groupements des producteurs semenciers (GPS).<br />
Régions Nom du groupement Village Nombre d’adhérents<br />
Est<br />
Groupement TORMA<br />
Groupement Boussiébou<br />
Diapaga 15<br />
12<br />
Groupement semencier de Pama Pama 32<br />
Groupement semencier de Bogandé Bogandé 13<br />
Groupement semencier de Logobou Logobou 12<br />
Groupement semencier de Partiaga Partiaga 9<br />
groupement Pabotonga Bani périmètre 22<br />
Sahel<br />
groupement Jaam Nati Bani ferme 32<br />
groupement Loromi Pobé-Mengao 40<br />
Sud-Ouest Association des multiplicateurs de semences du<br />
Poni –Noumbiel<br />
20<br />
Groupement Songoinsira Koro 13<br />
Hauts- bassins Groupement semencier Séguéré 15<br />
groupement Wouro - deni Koro 19<br />
Centre Est Groupement des producteurs de semences de riz Bagré 31<br />
Groupement semencier Zabré 10<br />
Comoé Groupement semencier Diarabakoko 15<br />
Plateau central Groupement semencier Loumbila <strong>14</strong>2<br />
Boucle du<br />
Mouhoun<br />
Groupement GNAHINI Bondo Rayoro 12<br />
Groupement SIMA YAMASENE JENKULU 9<br />
Groupement Bodaba rayoro 11<br />
Groupement semencier Kié 24<br />
Total 512<br />
NB : Ces groupements et ces associations se sont spécialisés dans l’activité de production semencière. Les spéculations objet de leur<br />
production sont essentiellement les céréales, les légumineuses et les aubergineuses.<br />
11
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Quelques statistiques de production de semences au Burkina Faso (1994/95 à 2002/2003).<br />
Campagnes<br />
agricoles<br />
Spéculations<br />
Sorgho<br />
Mil<br />
Maïs<br />
Riz<br />
Arachide<br />
Niébé<br />
Sésame<br />
Soja<br />
12<br />
1994/95 1995/96 1996/97 1997/98 1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/2003<br />
19.267<br />
4.961<br />
130.726<br />
42.102<br />
23.436<br />
10.577<br />
0.893<br />
3.449<br />
10.309<br />
5.167<br />
72.372<br />
61.648<br />
27.854<br />
19.892<br />
1.017<br />
0.515<br />
7.567<br />
5.535<br />
79.579<br />
<strong>14</strong>6.512<br />
12.791<br />
19.443<br />
3.904<br />
4.350<br />
8.451<br />
8.320<br />
43.582<br />
244.174<br />
0.916<br />
29.438<br />
0.190<br />
0.050<br />
22.8<strong>14</strong><br />
10.597<br />
<strong>14</strong>2.869<br />
258.150<br />
5.410<br />
15.651<br />
0.615<br />
3.531<br />
33.892<br />
12.080<br />
253.738<br />
8.455<br />
25.418<br />
39.189<br />
3.606<br />
7.769<br />
18.017<br />
10.139<br />
185.744<br />
2.790<br />
7.311<br />
21.066<br />
5.076<br />
1.797<br />
31.018<br />
6.491<br />
532.588<br />
18.562<br />
9.696<br />
41.092<br />
20.282<br />
–<br />
46.198<br />
2.405<br />
1540.433<br />
241.460<br />
3.640<br />
21.770<br />
45.263<br />
19.570<br />
Total 235.411 198.864 279.581 335.121 459.637 394.550 251.940 659.729 1920.73<br />
Liste des opérateurs semenciers<br />
Il n’y a pas d’opérateur semencier au sens propre du<br />
terme. Il est important de noter que la plupart des<br />
producteurs commercialisent leurs semences.<br />
Cependant, on constate que dans le cadre des semences<br />
maraîchères, des sociétés telles que KING AGRO,<br />
TECHNICEM, NACOSEM tiennent une place<br />
prépondérante.<br />
Autres activités réalisées dans le<br />
secteur semencier en 2003<br />
• Sensibilisation et formation des producteurs<br />
semenciers et des agents d’encadrement ;<br />
• Mission de suivie technique de la production<br />
semencière tout au long de la campagne agricole<br />
2003–2004.<br />
• Organisation de la Journée Nationale du Paysan<br />
le 27 décembre 2003 à KAYA. Elle a été une<br />
rencontre entre les producteurs et les autorités afin<br />
d’échanger sur les stratégies à mettre en place pour<br />
la promotion des organisations paysannes et la<br />
lutte contre la pauvreté.<br />
• Démonstrations engrais et semences améliorées en<br />
milieu paysan.<br />
Les sources de financement agricoles impliquant les<br />
semences sont :<br />
– Projet « Développement du Secteur Semencier »<br />
– Le budget national<br />
– Le programme PPTE<br />
Conclusion<br />
Les acteurs semenciers ne sont pas encore bien organisés.<br />
Les groupements et associations formés ne sont pas<br />
dynamiques. Leur inorganisation constitue le principal<br />
obstacle à leur épanouissement. Il faut arriver à la<br />
formation des groupements professionnels pour qu’ils<br />
soient à même de se prendre en charge.<br />
Le secteur semencier regorge cependant quelques<br />
atouts :<br />
• un réseau de producteurs semenciers<br />
comportant plus de 800 producteurs<br />
déclarés pour la campagne 2003–2004 ;<br />
• les stations de recherches agricoles disposent<br />
de chercheurs et sélectionneurs avisés<br />
pour la production de semences de<br />
pré-base et de base ;<br />
• des expertises existent en matière de<br />
contrôle de la qualité des semences et<br />
pour la formation des producteurs<br />
semenciers et des agents.<br />
Aussi, la Direction Générale de la Production Végétale<br />
(DGPV) voudrait-il, au titre de l’année 2004, des<br />
appuis du <strong>WASNET</strong> afin de renforcer les capacités<br />
organisationnelles et fonctionnelles des producteurs<br />
semenciers.<br />
La microfinance est aussi nécessaire pour permettre<br />
l’accès des producteurs aux crédits indispensables à<br />
toute activité de production.
Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Burkina Faso.<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Spéculations Espèces Appellation Type de Cycle Utilisation Date de<br />
variété (jours)<br />
vulgarisation<br />
S 29 Améliorée 120–130 Alimentaire Ancien<br />
Kanfi agui Locale 95–105 Alimentaire Ancien<br />
Nongomsoba Améliorée 120–130 Alimentaire Ancien<br />
Gnofi ng Améliorée 100–105 Alimentaire Ancien<br />
Tjoadi Locale 105–110 Alimentaire Ancien<br />
Céréales Sorgho Ouédzouré Améliorée 130–<strong>14</strong>0 Alimentaire Ancien<br />
ICSV 1049 Améliorée 90–100 Alimentaire Ancien<br />
IRAT 204 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />
Kalsaka Locale 80–90 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 01 Améliorée 105–110 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 02 Améliorée 110–120 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 03 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />
Céréales Sorgho Sariasso 04 Améliorée –95 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 05 Améliorée –100 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 06 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 07 Améliorée 90–95 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 08 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 09 Améliorée –115 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso 10 Améliorée 110–115 Alimentaire Ancien<br />
Sariasso <strong>14</strong> Améliorée 110– Alimentaire Ancien<br />
Kazoukwessé Locale 85–90 Alimentaire Ancien<br />
Framida Améliorée 100–105 Alimentaire Ancien<br />
Maki 100–105 Alimentaire Ancien<br />
IRAT P8 Améliorée 100–110 Alimentaire Ancien<br />
CIVT Améliorée –70 Alimentaire Ancien<br />
Local Doumane Locale 65–75 Alimentaire Ancien<br />
IKMV 8201 Améliorée –90 Alimentaire 1986<br />
Mil IKMP1 Améliorée 115–120 Alimentaire 1987<br />
IKMP2 Améliorée –105 Alimentaire 1987<br />
IKMP3 Améliorée 115–120 Alimentaire 1987<br />
IKMP5 Améliorée –110 Alimentaire 1987<br />
Zalla Améliorée 110–120 Alimentaire Très ancien<br />
Maïs SR 22 Composite 105–110 Alimentaire<br />
SR 21 Composite 85–95 Alimentaire<br />
FBC6 Composite –91 Alimentaire<br />
FBH33ST Hybrid –105 Alimentaire<br />
FBH34SR Hybrid –105 Alimentaire<br />
Céréales KPB Composite –88 Alimentaire<br />
KPJ Composite –88 Alimentaire 1988–2001<br />
KEB Composite –76 Alimentaire<br />
KEJ Composite –75 Alimentaire<br />
Espoir Composite –97 Alimentaire<br />
JFS Population 70–84 Alimentaire<br />
Obatampa Composite 95–110 Alimentaire<br />
FBH1 Hybrid 95–110 Alimentaire<br />
IRAT171 Composite 95–110 Alimentaire<br />
Poza Rica 7822 Composite 95–110 Alimentaire<br />
13
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Burkina Faso [contd].<br />
Spéculations Espèces Appellation Type de Cycle Utilization Date de<br />
variété (jours)<br />
vulgarisation<br />
IRAT200 Composite 95–110 Alimentaire<br />
Massayamba Population 95–110 Alimentaire<br />
IRAT80 Synthétique 95–110 Alimentaire<br />
FBPC1 Composite 95–110 Alimentaire<br />
FBMS1 Composite –74 Alimentaire<br />
FBH 33 Hybride 95–110 Alimentaire<br />
FBH 34 ST Hybride 95–110 Alimentaire<br />
IRAT 81 Hybride 110 Alimentaire 1988–2001<br />
Jaune FÔ Population 85–95 Alimentaire<br />
IRAT 83 Hybride 105–110 Alimentaire<br />
IRAT 98 Hybride 95–110 Alimentaire<br />
IRAT 100 Hybride 100–105 Alimentaire<br />
Riz FKR27(1215-5-5) Améliorée 100 Alimentaire 1982<br />
FKR37(WAB5650) Améliorée 105 Alimentaire 1992<br />
FKR39(TOX10-11-4-A2) Améliorée 98 Alimentaire 1992<br />
FKR41(WAB56-125) Améliorée 103 Alimentaire 1992<br />
FKR2(Gambiaka) Irriguée <strong>14</strong>5 Alimentaire 1970<br />
FKR4(Sintane Diofor) Irriguée 120 Alimentaire 1960<br />
FKR6(IR20) Irriguée 125 Alimentaire 1970<br />
FKR8(IR8) Irriguée 130 Alimentaire 1970<br />
FKR10(IR1529-680-3) Irriguée 130 Alimentaire 1973<br />
FKR12(VIJAYA) Irriguée <strong>14</strong>5 Alimentaire 1973<br />
Céréales FKR<strong>14</strong>(4418) Irriguée 125 Alimentaire 1976<br />
FKR16(4456) Irriguée 120 Alimentaire 1976<br />
FKR18(SC27) Irriguée 135 Alimentaire 1980<br />
FKR2(IET2885) Irriguée 130 Alimentaire 1976<br />
FKR22(IET1996) Irriguée 120 Alimentaire 1976<br />
FKR24(BR51-319-9) Irriguée 126 Alimentaire 1977<br />
FKR26(C74) Irriguée 135 Alimentaire 1970<br />
FKR28(ITA123) Irriguée 125 Alimentaire 1983<br />
FKR30(IR21015-80-3-3) Irriguée 125 Alimentaire 1983<br />
FKR32(ITA222) Irriguée 127 Alimentaire 1984<br />
FKR34(RP1125-1926-2) Irriguée 129 Alimentaire 1984<br />
FKR36(ITA304) Irriguée 125 Alimentaire 1992<br />
FKR38(BW295-5-7) Irriguée 115 Alimentaire 1992<br />
Riz FKR42(IR64) Irriguée 123 Alimentaire 1989<br />
FKR 43 Pluviale 100 Alimentaire 1992<br />
FKR 19 Bas-fonds, Irriguée 90–115 Alimentaire 1994<br />
FKR 33 Pluviale 80–100 Alimentaire 1982<br />
FKR5(IRAT<strong>14</strong>4) Pluviale 103 Alimentaire 1976<br />
FKR13(IRAT<strong>14</strong>7) Pluviale 96 Alimentaire 1976<br />
FKR 1 Pluviale 98 Alimentaire 1970<br />
FKR3(IRAT10) Pluviale 100 Alimentaire 1973<br />
FKR7(IRAT112) Pluviale 105 Alimentaire 1981<br />
Céréales FKR9(IRAT<strong>14</strong>6-R) Pluviale 97 Alimentaire 1981<br />
FKR11(IRAT<strong>14</strong>6-B) Pluviale 96 Alimentaire 1981<br />
FKR15(ROX16) Pluviale 111 Alimentaire 1990<br />
<strong>14</strong>
Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Burkina Faso [contd].<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Spéculations Espèces Appellation Type de Cycle Utilization Date de<br />
variété (jours)<br />
vulgarisation<br />
FKR17(ITA150) Pluviale 100 Alimentaire 1981<br />
FKR21(ITA157) Pluviale 98 Alimentaire 1987<br />
FKR29(1215-1-5) Pluviale 100 Alimentaire 1982<br />
FKR31(1083-1-1) Pluviale 98 Alimentaire 1982<br />
FKR35(WAB-5639) Pluviale 105 Alimentaire 1992<br />
FKR44(IR1324-108-2-2-3) Irriguée 120 Alimentaire<br />
FKR46(RP1125-156-1-1) Irriguée 130 Alimentaire 1993<br />
FKR48(4418*IR6115-1-1) Irriguée 120 Alimentaire 1990<br />
FKR50(4456*IR1529-680) Irriguée 120 Alimentaire 1990<br />
FKR52(BW348-1) Irriguée 120 Alimentaire 1990<br />
FKR54(WABIR12979) Irriguée 108 Alimentaire 1995<br />
CN94C Améliorée 90 Alimentaire 1970<br />
TS32-1 Améliorée 90 Alimentaire 1960<br />
TE3 Améliorée 90 Alimentaire 1980<br />
QH243C Améliorée 90 Alimentaire 1980<br />
QH194A Améliorée 90 Alimentaire 1980<br />
KH241D Améliorée 90 Alimentaire 1990<br />
Légumineuse Arachide E(104) Améliorée 75–80 Alimentaire 1990<br />
SH470P Améliorée 90 Alimentaire 1963/74<br />
RMP12 Améliorée 135–150 Alimentaire 1963/74<br />
RMP91 Améliorée 135–150 Alimentaire 1963/74<br />
69101 Améliorée 125 Alimentaire 1963/74<br />
59426 Améliorée 120 Alimentaire 1963/74<br />
38-1-7 Améliorée 90–100 Alimentaire<br />
Sésame S 42 Améliorée 90–100 Alimentaire 1970<br />
32-15 Améliorée 90–100 Alimentaire<br />
Soja G.38 Améliorée 90 Alimentaire<br />
G.121 Améliorée 100–105 Alimentaire<br />
G.115 Améliorée 105–115 Alimentaire 1970<br />
G.196 Améliorée 105–115 Alimentaire<br />
G.197 Améliorée 105–115 Alimentaire<br />
KVX30-309-6G Améliorée 70 Alimentaire 1986<br />
TVX3236 Améliorée 66 Alimentaire 1988<br />
Gorom Local Locale 70 Alimentaire 1979<br />
KVX4<strong>14</strong>-22-72 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />
KVX4<strong>14</strong>-22-2 Améliorée 70 Alimentaire 1990<br />
Niébé KVX396-4-5-2D Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />
KVX396-4-4 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />
KVX61-1 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />
KVX404-8-1 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />
KN1 Améliorée 65–70 Alimentaire 1980<br />
CAR7/180-4-5-1 Améliorée 70 Alimentaire et fourrage 1990<br />
IT81D-994 Améliorée 85 Alimentaire et fourrage 1990<br />
Moussa Local Locale 70 Alimentaire et fourrage 1990<br />
M.A. Zongo, Chef du service national des semences, BP 1764 DGPV/Ouagadougou, Burkina Faso, Bureau: +226 36 11 01 / 39 17 31 Privé: +226 26 19 25;<br />
Fax: + 226 33 65 08; Email: a.zongo@coraf.org<br />
15
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
La superficie du Mali est de 1. 241. 298 km2 dont 40%<br />
se situe dans la frange de 200 à 1.200 mm de pluie. Les<br />
zones agricoles du pays sont le centre, le sud et les vallées<br />
des fleuves Niger et Sénégal et leurs affluents.<br />
La population du Mali est de 10 millions d’habitants<br />
dont 80% vivent en milieu rural et 35% ont moins de 20<br />
ans. Le taux de croissance démographique est de 2,5%.<br />
L’agriculture est le secteur clé de l’économie malienne.<br />
Elle constitue avec l’élevage extensif, l’activité essentielle<br />
en milieu rural. Le secteur agricole qui participe à<br />
hauteur de 45% au PIB, contribue pour près de 75% à<br />
la valeur des exportations et assure des revenus à 80%<br />
de la population.<br />
Listes des utilisateurs finaux de semences<br />
Au Mali, les utilisateurs des semences sont des<br />
agriculteurs encadrés essentiellement par des services<br />
publics et des ONG. La liste des utilisateurs finaux<br />
peut évoluer d’une campagne à l’autre.<br />
La liste qui suit établit à partir du répertoire des clients<br />
ayant acheté des semences R1 au niveau du Service<br />
Semencier National pour la campagne 2003-2004. En<br />
plus du contenu de la liste, il faut retenir qu’une grande<br />
partie des semences est vendue aux clients divers qui<br />
achètent leurs semences auprès des antennes du Service<br />
Semencier National.<br />
Utilisateurs fi naux Cultures<br />
PAPIV –GAO Riz<br />
Cooperative Agricole de KLELA Riz<br />
PDR- SAN Riz, niébé, et dolique<br />
Commune Rurale de DIOUNA Sorgho, mil, niébé<br />
GDPS - KALABOUGOU Riz, maïs, mil, sorgho,<br />
niébé<br />
DRAMR - SEGOU Mil, sorgho, riz, niébé,<br />
gombo, dolique, maïs<br />
OFFICE RIZ SEGOU Riz, mil, sorgho<br />
ONG –NEF DOUENTZA Riz, niébé<br />
ONG – CARE MALI Riz<br />
OHVN Maïs, sorgho, mil, niébé<br />
ONG - SG 2000 Sorgho, mil, niébé, arachide<br />
ONG – AFAR SEVARE Riz<br />
‘’TON’’ Villageois de N’GARA Riz, sorgho, et mil<br />
Communes Rurales de Tombouctou Riz<br />
ONG - KARED PACEDEL NIORO Riz<br />
Communes Rurales de SEGOU Riz<br />
PSSA (Programme Spécial de<br />
Sécurité Alimentaire) Riz<br />
Association Siginogonje Sofara Maïs, niébé et gombo<br />
16<br />
Mali<br />
M.S. Coulibaly<br />
Liste des associations semencières<br />
L’ASSEMA : Association Semencière du Mali est la<br />
seule association semencière Nationale créée en février<br />
2003. L’atelier de lancement de l’ASSEMA s’est tenu en<br />
décembre 2003.<br />
Liste des opérateurs semenciers<br />
Liste des producteurs<br />
• IER à travers la Recherche agricole ; Semences de base<br />
• ‘‘TON’’ semencier de Molodo : Semence R1 de riz<br />
• ‘‘TON’’ semencier de Babougou<br />
• ‘‘TON’’ semencier de Samanko<br />
• ‘‘TON’’ semencier de Dalabani<br />
• Groupement semencier Mopti<br />
• Groupes de paysans semenciers de M’Pessoba<br />
• Ferme semencière de NIEGUE<br />
• Groupes de semenciers de URDOC à NIONO<br />
Traiteurs de semences<br />
Les producteurs assurent le traitement (conditionnement<br />
et traitement) de leurs semences. Ils assurent également<br />
la commercialisation (collecte primaire) de leurs<br />
productions.<br />
Commercants de semences<br />
– Tropicasem<br />
– Toguna<br />
– La Cigogne<br />
– La MPC (filiale de Syngenta) Mali Protection<br />
culture<br />
– La Sikassoise<br />
– Comptoir 2000<br />
– USCOS<br />
Cette liste d’opérateurs économiques n’est pas<br />
exhaustive. Les commerçants de semencess’occupent<br />
beaucoup plus des semences importées qui<br />
concernent les cultures maraîchères. Les stocks de<br />
semences des principales cultures vivrières ne sont<br />
pas pris en charge par le circuit de commercialisation<br />
privé.<br />
On notera par ailleurs que la plupart des commerçants<br />
de semences s’occupent aussi des autres intrants (engrais,<br />
pesticides, herbicides etc.)<br />
Dans le secteur informel, on retrouve également un<br />
grand nombre de détaillants non répertoriés.
Liste des variétés de céréales utilisées ces<br />
dernières campagnes.<br />
Maïs : 9 variétés<br />
Tiemantié de Zamblara<br />
Sotubaka<br />
TZESR –W<br />
Dembaniouma (QPM blanc)<br />
E. 211<br />
Zangurerini<br />
Kogoni B<br />
TZEF-Y<br />
Sorgho : 6 variétés<br />
CSM 388<br />
Tiémarifi ng<br />
CSM 63<br />
CSM 417<br />
Wassa<br />
CSM 219<br />
Mil : 9 variétés<br />
Toroniou C1<br />
Benkadinio<br />
Djiguifa<br />
M9D3<br />
Guéfoué<br />
SOXSAT<br />
Sanioba<br />
NBB<br />
NKK<br />
Riz Demand<br />
Production<br />
Sorgho Demand<br />
Production<br />
Maïs Demand<br />
Production<br />
Mil Demand<br />
Production<br />
Niébé Demand<br />
Production<br />
Arachide Demand<br />
Production<br />
Fonio Demand<br />
Production<br />
Dolique Demand<br />
Production<br />
Oseille de<br />
Guinée<br />
Demand<br />
Production<br />
Soja Demand<br />
Production<br />
RIZ : 19 variétés<br />
KHAO Gaewn<br />
DM 16<br />
BH 2<br />
Gambiaka K.<br />
C 74<br />
BG 90.2<br />
Kogoni 91-1<br />
Adny 11<br />
H 15-23 DA<br />
Sébérang MR 77<br />
Leizong<br />
Nionoka<br />
RPKN2<br />
Wassa<br />
SIK 131<br />
Doussoumamalo<br />
Kumabani<br />
Jiguifa<br />
Sikassoka<br />
NB : Toutes les variétés homologuées<br />
(catalogue offi ciel des Espèces et<br />
Variétés) ne sont pas utilisées par les<br />
agriculteurs faute d’information ou<br />
de disponibilité. Par contre, certaines<br />
variétés (non homologuées) sont utilisées<br />
y compris les variétés traditionnelles<br />
originaires de certains écosystèmes.<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
1991/92 1992/93 1993/94 1994/95 1995/96 1996/97 1997/98 1998/99 1999/2000 2000/01 2001/02 2002/03<br />
101 .730<br />
456787<br />
4.390<br />
10.307<br />
3.250<br />
22.475<br />
11.440<br />
18.458<br />
2.935<br />
6.310<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
89.760<br />
265.139<br />
1.700<br />
7.369<br />
3.400<br />
5.997<br />
1.400<br />
10.273<br />
1.400<br />
5.692<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
97.260<br />
260.236<br />
7.100<br />
12.298<br />
5.790<br />
11.061<br />
3.550<br />
8.961<br />
4.110<br />
6.425<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
<strong>14</strong>.500<br />
31.827<br />
2.000<br />
7.582<br />
9.160<br />
10.815<br />
3.455<br />
5.086<br />
0.746<br />
2.091<br />
3.<strong>14</strong>8<br />
0.440<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
49.680<br />
119.885<br />
0.826<br />
5.892<br />
3.838<br />
7.601<br />
0.379<br />
9.952<br />
0.871<br />
1.679<br />
–<br />
0.871<br />
Liste des variétés des plantes à racines<br />
et tubercules<br />
Pomme de terre : 7 variétés, toutes importées à de la France<br />
et de la Hollande et distribuées par des commerçants.<br />
• Sahel • Lola<br />
• Spounta • Pamina<br />
• Claustar • Atlas<br />
• Aïda<br />
Pour le manioc, la patate douce, l’igname : la question<br />
semencière est gérée par le secteur informel et consiste<br />
essentiellement à un échange des variétés locales entre<br />
les agriculteurs. Ces cultures n’ont pas fait l’objet de gros<br />
efforts de recherche et le catalogue (version 2002) ne<br />
retient pas de variétés conseillées pour vulgarisation.<br />
Liste des variétés de légumineuses à graines<br />
Niébé : 8 variétés homologuées<br />
• Gorom–Gorom • Yèrèwolo<br />
• Niban • Korobalen<br />
• Sangaranka • TN 88-63<br />
• Dounanfana • KN2<br />
Arachide : 11 variétés dont certaines vulgarisées depuis<br />
seulement 3 campagnes agricoles<br />
47–10 GH- 119–20<br />
JL- 24 CN 94 C<br />
55–437 ICG 7878<br />
Folofa ICGVS (E) 34<br />
28–206 ICG (FDRS) 10<br />
Soja : 1 variété AGS 115<br />
Evolution des demandes globales et des productions de semences de 1990 à 2003 (tonnes).<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
100.007<br />
177.639<br />
1.355<br />
5.274<br />
5.600<br />
8.032<br />
2.450<br />
7.665<br />
0.845<br />
3.201<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
171.930<br />
313.211<br />
1.629<br />
6.429<br />
4.963<br />
13.198<br />
1.115<br />
6.244<br />
1.912<br />
5.039<br />
1.500<br />
–<br />
0.500<br />
0.596<br />
0.050<br />
0.556<br />
–<br />
–<br />
–<br />
0.060<br />
73.620<br />
286.502<br />
1.485<br />
10.847<br />
5.810<br />
15.919<br />
0.<strong>14</strong>0<br />
9.503<br />
7.590<br />
1.834<br />
0.400<br />
1.366<br />
–<br />
0.240<br />
0.360<br />
0.335<br />
–<br />
0.075<br />
–<br />
0.244<br />
150.300<br />
306.023<br />
6.750<br />
12.224<br />
4.500<br />
13.730<br />
6.250<br />
10.560<br />
5.800<br />
3.217<br />
5.450<br />
1.123<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
<strong>14</strong>4.823<br />
258.150<br />
9.649<br />
15.498<br />
5.498<br />
15.<strong>14</strong>4<br />
7.960<br />
12.266<br />
5.595<br />
3.962<br />
2.386<br />
2.069<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
272.500<br />
302.911<br />
15<br />
17.189<br />
0.400<br />
11.848<br />
1.200<br />
11.322<br />
11.100<br />
3.305<br />
10.400<br />
2.168<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
132.605<br />
371.427<br />
25.660<br />
27.642<br />
2.800<br />
8.002<br />
3.450<br />
10.051<br />
3.235<br />
3.204<br />
128.130<br />
4.700<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
–<br />
17
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Caractéristiques des variétés cultivées au Mali.<br />
Riz : 16 variétés.<br />
Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />
en jours) agronomiques<br />
KHAO-GAEW Thaïlande 165 Photosensible 2,5–4,5<br />
DM-16 Mali D52x37x Malobadian <strong>14</strong>0 Photosensible 3–4<br />
GAMBIAKA-KOKOUN Mali (Sélection locale) 160 Photosensible<br />
Sensible à la pyriculariose<br />
3–5<br />
C-74 Philippines 130 Photosensible<br />
Peu sensible à la pyriculariose<br />
5–5,5<br />
BG.90.2 Sri Lanka 135 Non photosensible 5–8<br />
H15.23-DA Sénégal 135 Photosensible 5–8<br />
GAMBIAKA SURUNI Mali IR36x Gambiaka K) <strong>14</strong>0 Non photosensible<br />
6<br />
(Kogoni 91.1)<br />
Dormance de 3 semaines<br />
ADNY 11 Sierra Léone 120 Non photosensible 5–6<br />
SEBERANG –MR 77 Malaisie <strong>14</strong>5 Non photosensible 6<br />
RPKN2 Chine 115-125 Non photosensible 4<br />
WASSA<br />
IR32-307-107-3-2-<br />
Philippines 110 Non photosensible 4<br />
JAMA JIGI<br />
<strong>IITA</strong>-IER/PRI 135 Dormance de 2 semaines<br />
(Leigzong)<br />
période de semis 1er 6–8<br />
juin–15<br />
juillet<br />
NIONOKA<br />
Inde 120 Non photosensible, période de<br />
AD 92<br />
semis 1er 6–8<br />
juin–31 juillet<br />
SIK 131 Sikasso (Mali)<br />
Gambiaka K x Bouaké 189<br />
<strong>14</strong>0 Tolérant à la pyriculariose 4<br />
DJIGIFA ADRAO 95 Résistant à la pyriculariose 4,5–5<br />
DOUSSOUSSOUMA<br />
MALO<br />
ADRAO Glaberrima x Sativa 95 Tolérant à la pyriculariose 4,5–5<br />
Maïs : 9 variétés.<br />
Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />
en jours) agronomiques<br />
Sorgho : 3 variétés.<br />
Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />
en jours)<br />
agronomiques<br />
18<br />
Rendement en<br />
station (t/ha)<br />
Rendement en<br />
station (t/ha)<br />
Tiémantié de Z Mali 110–115 Résistant aux maladies 4–5<br />
Sotubaka (Suwan) <strong>IITA</strong> 115–120 Résistant aux maladies 5<br />
EV.84.22.SR <strong>IITA</strong> CIMMYT 115–120 Résistant aux maladies 5–6,5<br />
Dembaniouman (maïs Ghana 105–110 Très riche en lysine et en 4<br />
blanc)<br />
tryptophane<br />
TZESR-W <strong>IITA</strong> 95 Résistant aux maladies 3,5–5<br />
Zaguereni Mali 80 Résistant aux maladies 3<br />
Kogoni B Mali 80 Résistant aux maladies 3<br />
E.211 Mali 75–80 Résistant aux maladies 1,8–2<br />
TZEF-Y <strong>IITA</strong>-SAFGRAD 65–75 Résistant aux maladies 2–3<br />
Jigi Sèmè(CSM 388) Variété locale améliorée 125 Photosensible 2,5<br />
Tiémarifi ng Mali 120–130 Photosensible 2<br />
Ja Kunbe (CSM 63 E). Mali 100 Photosensible 1,5<br />
Rendement en<br />
station (t/ha)
Mil : 5 variétés.<br />
Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />
en jours) agronomiques<br />
Niebe : 5 variétés.<br />
Arachide : 4 variétés.<br />
Gombo : 2 variétés.<br />
Soja : 1 variété.<br />
M.S. Coulibaly, Chef Division Appui Production et Promotion Semences Service Semencier National BP 167 Ségou, Mali Tel : +223 2320 330<br />
Privé: +223 2320 971 Fax: +223 232 2259 Email: siaka.coulibaly@coraf.org<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
M9D3 Mali/IRAT 125–130 Photosensible 2,5–3<br />
Djiguifa Mali 110–120 Photosensible 2–2,5<br />
NKK Mali 100–110 Photosensible – résistant au charbon 2–2,5<br />
Benkadinio Mali 120 Photosensible 2,5<br />
Toroniou C1 IER/Mali 105–110 Photosensible 1,5–2<br />
Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />
en jours) agronomiques<br />
Niban Mali (pays dogon) 150 Très photosensible, variété fourragère,<br />
résistant aux bruches, aux attaques<br />
Variété Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques agronomiques Rendement<br />
en jours)<br />
en station (t/ha)<br />
AGS–115 Introduction du<br />
Burkina Faso<br />
parasitaires<br />
Yèrèwolo ou (PRL 73) Mali/IER 110–120 Sensible aux attaques d’insectes,<br />
sensible aux mosaïques jaune et dorée,<br />
sensible au Striga<br />
Sangaranka Nigeria/<strong>IITA</strong> 75–85 Sensible à la mosaïque dorée, sensible<br />
aux insectes et au Striga<br />
Goro-Gorom ou (Suvita 2) Burkina Faso 70–75 Variété grainière, peu photosensible,<br />
sensible aux bruches, résistant à la<br />
sécheresse<br />
Dounanfana Mali/IER 110–120 Sensible aux mosaïques jaune et<br />
dorée, sensible aux thrips, pucerons et<br />
bruches, résistant au Striga<br />
Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />
en jours) agronomiques<br />
47–10 Sénégal 90 Non photosensible, résistant à la<br />
rosette, sensible à la sécheresse<br />
SAMEKE (JL 24) Indes 90 Assez résistant à la sécheresse,<br />
sensible aux maladies<br />
MOSSI Tiga (CN 94 C) Mali 90 Assez résistant à la sécheresse,<br />
sensible à la pourriture du collet<br />
ICG (E) 34 Indes 90 Résistant à la sécheresse, résistant<br />
aux maladies foliaires<br />
90 Tolérant à la sécheresse 1,5–2<br />
Rendement<br />
en station (t/ha)<br />
Rendement<br />
en station (t/ha)<br />
0,8–1 de graine, 80<br />
de fourrage frais, 8<br />
de fourrage sec<br />
1,5 de graine<br />
4 de fourrage<br />
1,5 de graine<br />
2 de fourrage<br />
0,8–1<br />
1,5 de graine<br />
3,5–4 de fourrage<br />
Rendement en<br />
station (t/ha)<br />
1,5–1,7<br />
1,7–2<br />
1,5–1,8<br />
Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques agronomiques Rendement<br />
en jours)<br />
en station (t/ha)<br />
1,5–2<br />
Sabalibougou Marché de 65–75 Sensible à la sécheresse 10–15<br />
Kéléya<br />
Sabalibougou<br />
Kéléya (Bougouni 60–70 Sensible à la sécheresse 10–15<br />
19
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km 2 , dont<br />
à peine le 1/3 est propice à l’agriculture. Le climat de<br />
type tropical sec est marqué dans l’ensemble par de fortes<br />
températures et de faibles précipitations. L’année est<br />
divisée en deux (2) saisons: une saison fraîche et sèche,<br />
une saison chaude et humide.<br />
La population du Niger est estimée à 10.790.352 habitants<br />
en 2001. Elle est inégalement répartie à travers les huit (8)<br />
régions du pays, et les ¾ de cette population vivent sur une<br />
superficie égale au ¼ du territoire. Une des caractéristiques<br />
du profil social est la pauvreté qui constitue la plus grande<br />
menace pour la cohésion sociale et l’équilibre écologique<br />
du pays. L’indice de développement humain (IDH) est<br />
l’un des plus faibles au monde (le Niger a été classé avant<br />
dernier en 2002). Les principales ressources économiques<br />
proviennent de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat,<br />
des mines et du tourisme.<br />
L’agriculture, principale activité rurale du pays est<br />
surtout limitée à la partie sud du pays. Elle occupe plus<br />
de 86% de la population active, et reste le secteur le plus<br />
Liste des utilisateurs collectifs de semences.<br />
20<br />
Niger<br />
M.A. Buckner<br />
important de l’économie nationale, dans la mesure ou<br />
elle fait vivre plus de 80% de la population totale. Les<br />
principales productions agricoles concernent :<br />
• Les cultures vivrières (mil, sorgho, riz, maïs) qui<br />
représentent les 7/8 de la production agricole ;<br />
• Les cultures de rente (arachide, sésame, souchet,<br />
coton, niébé, oignon) susceptibles de dégager un<br />
bon potentiel d’opportunités pour l’agro-industrie<br />
et l’exportation ;<br />
• Les cultures maraîchères (ail, poivron, manioc,<br />
patate douce, pomme de terre, tomate, canne à<br />
sucre, piment, etc.) de plus en plus développées<br />
constituent des sources de revenus substantiels<br />
pour les producteurs.<br />
Les utilisateurs collectifs de semences<br />
Bon nombre de structures organisées (ONG, projets,<br />
groupements) utilisent des semences mais de façon<br />
dispersée. Elles se procurent les semences chez des<br />
producteurs privés. Celles présentées ici achètent leurs<br />
semences auprès des structures formelles.<br />
N° Nom de l’utilisateur Principales activités Cultures Adresses<br />
1 ONAHA : Offi ce national des aménagements hydroagricoles<br />
(production de riz et de blé)<br />
Riz, blé, soja BP.10697 Niamey<br />
Tel 742058 ;<br />
742993<br />
3 PAFRIZ Projet fi lière riz : Activité Riz BP 10225<br />
Tel : 736779<br />
pafriz@intnet.ne<br />
4 PIDM Projet d’irrigation du dallol Maouri<br />
5 PSSA Programme spécial de sécurité alimentaire:<br />
Mil, arachide, Tel: 722642<br />
6 PPEAP<br />
Appui technique et vulgarisation<br />
Projet Promotion des exportations Agro-<br />
Niébé, sorgho<br />
L’oignon,<br />
BP.12131 Niamey<br />
pastorales (cultures de rente)<br />
Niébé, sésame, Tel 736256<br />
arachide, poivron 738661<br />
ppeap@intnet.ne<br />
7 PDRT Projet de Développement Rural de Tahoua : Mil BP : 139<br />
8 PDLM<br />
Appui technique<br />
Projet de développement local Maradi Mil, niébé<br />
Tel 610550<br />
BP 478<br />
arachide<br />
Tel 411040<br />
9 ASAPI: Appui à la sécurité alimentaire par la petite Mil, niébé, 411327<br />
10 PDRAA<br />
irrigation : Appui technique et vulgarisation<br />
Projet de développement Rural de<br />
arachide<br />
ugpasapi@intnet.ne<br />
l’Arrondissement d’Aguié<br />
11 Projet Intrants/FAO : Projet de promotion de l’utilisation des intrants Mil Tel : 723236<br />
12 Aquadev (Zinder)<br />
agricoles par les organisations paysannes<br />
Développement rural, crédit et démonstration<br />
pintrant@intnet.ne<br />
BP 496<br />
Tel510556<br />
aquadev6@intnet.ne<br />
13 INRAN Institut National de recherche Agronomique Mil, sorgho, niébé, BP : 429 Niamey<br />
du Niger. Activité: recherche et production de arachide, maïs, riz Tel : 725383<br />
semences<br />
Inran@intnet.ne
Liste des utilisateurs collectifs de semences [contd].<br />
N° Nom de l’utilisateur Principales activités Cultures Adresses<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
<strong>14</strong> ICRISAT: ICRISAT. Activité: recherche Mil, arachide Tel: 722529<br />
Fax: 738329<br />
BP: 12404<br />
incrisats6@c6iar.org<br />
15 APPSN : Association des producteurs privés<br />
de semences du Niger : Activité :<br />
Production, commercialisation des<br />
semences :<br />
16 Care International : Aide technique pour le<br />
développement<br />
17 Agrimex : Société de vente de semences,<br />
pesticide et matériels agricoles<br />
18 FCMN - Niya Fédération des coopératives<br />
maraîchères du Niger. Activité :<br />
productions maraîchères<br />
19 FUMA : Fédération des Unions des<br />
Producteurs de Maradi. Activité :<br />
productions maraîchères<br />
20 Mooriben : Fédération des unions des<br />
groupements paysans du Niger<br />
21 PADER Projet d’appui au développement<br />
rural du département de Dosso<br />
Mais, mil, sorgho<br />
semences<br />
maraîchères<br />
Maïs, sorgho,<br />
Niébé, arachide<br />
Laite, carotte,<br />
poivron, tomate<br />
Laitue, oignon,<br />
poivron, carotte,<br />
chou<br />
Laitue, oignon,<br />
poivron, carotte<br />
BP. 2253 Niamey<br />
Tel/fax :724733<br />
also@intnet.ne<br />
BP : 10155<br />
Tel : 740213<br />
BP. 10091 Niamey<br />
Tel : 7404 fax 740748<br />
BP. Tel. 734249<br />
fedmar96@caramail.com<br />
faomdi@intnet.ne<br />
Mil, niébé BP : 503<br />
Tel : l724079<br />
mooriben@intnet.ne<br />
Mil, arachide,<br />
niébé<br />
BP <strong>14</strong>3<br />
Tel 650313<br />
pader@intnet.ne<br />
Niamey@sok.net<br />
22 Cadelt Cellule d’appui au développement<br />
local de Téra (Coopération suisse)<br />
23 PIP2 Projet d’irrigation privé (phase II). Semences BP 507<br />
Activité : promotion de la petite maraîchères Tel 733807<br />
irrigation<br />
anpip@intnet.ne<br />
24 GTZ (PASP) Projet Agro-Sylvo-Pastoral Mil, niébé, BP:108<strong>14</strong><br />
arachide Tel 724548<br />
25 Wold Vision Appui technique et vulgarisation Mil, niébé, BP12713<br />
agricole<br />
arachide Tel 753427<br />
26 CRS : Catholic Relief Service<br />
27 SAA (40) Service Agricole d’Arrondissement:<br />
Activité: Suivi et vulgarisation<br />
agricole<br />
Toutes cultures<br />
28 (DRDA) : (8) Direction Régionale de<br />
Développement Agricole. Activité :<br />
Suivi et Vulgarisation agricole<br />
Toutes cultures Tel 650331<br />
29 CA Central d’Approvisionnement en<br />
intrants agricoles<br />
Tout intrant Tel 733959 BP2259<br />
En dehors de ces structures organisées, plusieurs<br />
personnes et producteurs produisent et commercialisent<br />
les semences de manière formelle ou informelle.<br />
Les associations semencières<br />
Il existe plusieurs associations semencières de petites<br />
tailles au niveau des régions et sous régions sans adresses<br />
fixes. Le correspondant de la plupart de ces associations<br />
est APPSN (Association des Producteurs Privés de<br />
semences du Niger).<br />
Dans le domaine du maraîchage, il s’agit de la Fédération<br />
FCMN-Niya (Fédération des coopératives maraîchères<br />
du Niger).<br />
21
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Liste des associations de semences.<br />
N°<br />
d’Ordre<br />
Les opérateurs semenciers<br />
Beaucoup d’opérateurs font le commerce de semences mais à titre occasionnel quant il y a un marché public ou un<br />
projet. Les professionnels de cette activité sont présentés dans le tableau suivant.<br />
Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Niger<br />
Les variétés de céréales et de légumineuses présentées ici sont les plus utilisées et figurent dans le catalogue national.<br />
Ces variétés sont soit directement issues du patrimoine génétique national, soit des introductions faites à partir des<br />
pays voisins ou même lointains. Il faut noter que depuis 1996 le catalogue des variétés n’a connu d’actualisation<br />
pour l’introduction de nouvelles variétés.<br />
Céréales<br />
Espèce : mil (Penisetum typhoides)<br />
Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />
HKP HAINIKIRE local 75–85j Alimentaire Très ancien<br />
HKP3 : HAINIKIRE Local 75–85j Alimentaire Très ancien<br />
HKBTIF : HAINIKIRE Local 75–85j Alimentaire Très ancien<br />
H-80-10-GR GUEREGUERA Local 75–85j Alimentaire<br />
MORO Local 75–85j Alimentaire<br />
ANKOUTESS Local 75–85j Alimentaire<br />
CIVT COMPOSITE INTER - VARIETAL Local 85–93j Alimentaire<br />
SOUNA 3 Sénégal 85–93j Alimentaire<br />
P3 KOLO Local 85–93j Alimentaire<br />
¾ HK: HAINIKIRE Local 85–93j Alimentaire<br />
T 18 -L Local 85–93j Alimentaire<br />
IMV 8001 ICRISAT 85–93j Alimentaire<br />
ZATIB: ZAFARWA - CHININ BAJINI Local 85–93j Alimentaire<br />
HKB-P-1: HAINIKIRE BENGOU Local 85–93j Alimentaire<br />
DG-P1: DAN GOMBE Local 85–93j Alimentaire<br />
GR-P1: GUERGUERA Local 85–93j Alimentaire<br />
BA: BA - ANGOURE Local 85–93j Alimentaire<br />
ZONGO KOLO Local 85–93j Alimentaire<br />
HKP – GMS Local 95 j Alimentaire<br />
SOSAT – C88 Local 80 j Alimentaire<br />
GB – 8735 Local 80 j Alimentaire<br />
CIVT – GMS Local 95 j Alimentaire<br />
ICMV IS 89305 Local 95–100j Alimentaire<br />
22<br />
Nom de l’association Domaine d’intervention Cultures<br />
concernées<br />
1 APPSN (Association des<br />
Producteurs Privés de<br />
semences du Niger)<br />
2 FUMA (Fédération des Unions<br />
des Producteurs de Maradi)<br />
3 FCMN Niya<br />
(Fédération des coopératives<br />
maraîchères du Niger)<br />
N°<br />
d’Ordre<br />
Production et<br />
commercialisation de<br />
semence.<br />
Productions maraîchères<br />
et semences<br />
Productions maraîchères<br />
et semences<br />
Liste des opérateurs semenciers professionnels.<br />
Nom de l’association Domaine<br />
d’intervention<br />
1 Agrimex : Société de vente<br />
de semences, pesticide et<br />
matériels agricoles<br />
2 Etablissement Tout pour la<br />
femme et l’enfant<br />
3<br />
Société Ainoma<br />
Semences et<br />
équipement agricoles<br />
Commerce de<br />
semences maraîchères<br />
Commerce de<br />
semences et intrants<br />
agricoles<br />
Mil, niébé, maïs,<br />
sésame, sorgho<br />
arachide<br />
Laitue, oignon,<br />
poivron, chou<br />
carotte<br />
Laitue, oignon,<br />
poivron, carotte,<br />
chou<br />
Cultures<br />
concernées<br />
Mil, niébé, sorgho,<br />
Laite, carotte, poivron,<br />
tomate, chou<br />
Tomate, piment,<br />
carotte, etc.<br />
Semence, engrais<br />
équipements<br />
Adresse complète<br />
Siège/ Stade GSK porte 1046 ; 1049<br />
BP. 2253 Niamey<br />
Tel/fax:724733 also@intnet.ne<br />
faomdi@intnet.ne<br />
BP Tel. 734249<br />
fedmar96@caramail.com<br />
Adresse complète<br />
BP. 10091 Niamey<br />
Tel : 7404<br />
fax 740748<br />
Tel : BP<br />
Petit Marché<br />
BP 2253 Niamey<br />
Tel/fax:724733<br />
also@intnet.ne
Espèce : Sorgho (Sorghum bicolor)<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />
HYBRIDE NAD -1 Hybride TX623 XMR - 732 75–85j Alimentaire<br />
SEPON -82 Inde 85–95j Alimentaire<br />
SRN 39 NIGERIA 85–95j Alimentaire<br />
Espèce : Maïs (Zea mays)<br />
Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />
P3 KOLO Local 90j Alimentaire<br />
MAKA Mauritanie 90j Alimentaire<br />
Espèce : Riz (Oryza sativa)<br />
Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />
Sintane Diofor Sénégal 125–<strong>14</strong>0j<br />
IR 1529 - 680-3 Local 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />
D 52 –37 Guyane 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />
BG 90-2 Sri Lanka 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />
IR 22 IR8 x Tadukan 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />
Les legumineuses<br />
Espèce : Niébé (Vigna unguiculata)<br />
Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />
KVX 30 - 309 - 6G Locale 70–75j Alimentaire<br />
TN-27 - 80 Locale 70–75j Alimentaire<br />
TN-5-78 Locale 70–75j Alimentaire<br />
TN28-87 Locale 70–75 Alimentaire<br />
TN 3- 78 Locale 70–75j Alimentaire<br />
TN 88- 63 Locale 70–75j Alimentaire<br />
Locale 70–75j Alimentaire<br />
Espèce : Arachide (Arachis hypogea)<br />
Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />
T.169 - 83 Local 85–95j Alimentaire<br />
T. 181 -83 Local 85–95j Alimentaire<br />
55 – 437 BAMBEY 85–95j Alimentaire<br />
TS 32-1 Burkina Faso 85–95j Alimentaire<br />
796 Russe 85–95j Alimentaire<br />
Données statistiques de production de semences en tonnes de 1990 à 2002<br />
Les données disponibles sont très dispersées d’une année à l’autre. En effet, seules les productions des centres semenciers<br />
étaient prises en compte jusqu’en 2001 où une enquête sur six départements a permis l’estimation des productions<br />
de semences auprès des producteurs privés. Pour ce qui est des semences maraîchères, elles sont toutes importées en<br />
dehors des semences de l’oignon qui sont produites localement et dont on ne maîtrise pas les statistiques.<br />
23
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Tableau N°10.<br />
Espèces Facteurs 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002<br />
Maïs Prod. 23 44<br />
Blé 12 18<br />
Riz Prod. 34 19<br />
Sorgho Prod. 5 1,3 3 11 23<br />
Mil Prod. 50 240 70 698 1081<br />
Niébé Prod. 5 242 17 180 278<br />
Sésame Prod. 1 2 59<br />
Arachide Prod. 10 8 3 89 156<br />
Besoins et disponibilité en semences des principales cultures pour 2003–2004<br />
En attentant de disposer des données de la campagne 2003–2004, on peut présenter les besoins et disponibilités à<br />
la veille de la campagne précédente 2002–2003. Ces besoins concernent les semences sélectionnées et sont exprimés<br />
par des demandes au niveau des directions régionales de l’agriculture. Les besoins réels peuvent atteindre dix fois plus<br />
en cas de mauvaise campagne agricole, car les paysans consomment souvent les semences de leur production.<br />
Cultures<br />
24<br />
Production<br />
attendue<br />
Semence<br />
en stock<br />
Quantité de semences exprimée en tonne<br />
Total<br />
disponible<br />
Besoin<br />
national<br />
Demandes<br />
extérieures<br />
Blé 18 548 Aucune<br />
Maïs 44 340 Aucune<br />
Riz 3 642 Aucune<br />
Sorgho 17 643 Aucune<br />
Mil 1 017 2 265 Aucune<br />
Niébé 164 1 377 Aucune<br />
Sésame 60 216 Aucune<br />
Arachide 155 1 276 Aucune<br />
M. Akouete P. Buckner, Chef de Service des Intrants, B.P. 323 Niamey, Niger Tel + Tel: (227) 752335; Fax: (227) 722775/ 73 32 36<br />
Email : pintrant@intnet.ne ; bucknet-Paul@yahoo.fr<br />
Dans sa politique de développement du secteur<br />
semencier, le Sénégal cherche à développer le secteur<br />
grâce à l’émergence d’opérateurs privés capables de<br />
remplacer la puissance publique et de produire des<br />
semences de qualité pour l’agriculture sénégalaise et<br />
aussi pour l’agriculture des Etats de la sous région.<br />
La politique du secteur semencier n’exclut pas le<br />
développement de l’initiative privée et le programme<br />
semencier dans ces conditions est déterminé par<br />
l’existence d’une demande réelle.<br />
Sénégal<br />
M.A. Dieme<br />
Remarques<br />
Les données concernant<br />
la production attendue et<br />
les semences en stock<br />
n’ont jamais fait l’objet de<br />
prévision.<br />
De ce fait, les espèces les plus produites localement sont<br />
l’arachide, le niébé, le riz, le maïs, les mil et sorgho et le<br />
maïs pour les espèces de grande culture et l’oignon violet<br />
de galmi pour les espèces légumières.<br />
Du fait de leur très bonne qualité, une partie de ces<br />
semences est annuellement exportée dans la sous région<br />
(Mauritanie, Guinée Bissau). Ce label de qualité est à<br />
l’origine de la création de l’Association Sous Régionale<br />
des Interprofessionnelles des Semences et Plants du<br />
Sénégal et de la Mauritanie (ARIS) en 2000.
Liste des utilisateurs collectifs fi naux de semences.<br />
Utilisateurs fi naux de semences Siège Spécialités<br />
Liste des opérateurs de semences.<br />
Liste des opérateurs semenciers traiteurs/commercants.<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Communauté Mouride (Khalife Général) Khelcom/Diourbel Arachide, Mil<br />
Communauté Tidiane<br />
(Khalife Général)<br />
Tivaouane/Thiès Arachide<br />
Union de Boundoun Vallée et Delta du Fleuve Sénégal Riz<br />
CLCOP ANCAR Arachide<br />
AJAC/COLUFIFA Sédhiou/Faon Sésame<br />
ASPRODEB Kaolack Arachide/Mil/Sorgho<br />
APROFES Kaolack Arachide<br />
SODEFITEX Dakar Coton/Maïs/Mil<br />
SODAGRI ANAMBE/Vélingara Riz/Maïs<br />
Opérateurs/producteurs Siège Spécialités<br />
UNIS Keur Khadim (Dakar) Toutes espèces agricoles<br />
NOVASEN Dakar Arachide<br />
WORL VISION Point E (Dakar)<br />
PROGEDE Tambacounda<br />
PALPICS Thiès<br />
PAGERNA<br />
PAPER Direction de l’Elev. (Dakar) Culture fourragère<br />
UPSE Bambey (ISRA/CNRA) Toutes espèces agricoles<br />
PROMONO (EWA) Thiès<br />
UGPM Makhé<br />
AQUADEV Louga<br />
AFRICARE Castor (Dakar)<br />
CARITAS Thiaroye (Dakar)<br />
TROPICASEM Rte du Centenaire de Dakar Espèces légumières<br />
CDH Cambérène Espèces légumières et fruitières<br />
Union de Debi-Tiguet Vallée et Delta du Fleuve Sénégal Riz<br />
GIE Mame Oumar Niang “ “<br />
GIE Balel “ “<br />
UJAK/Podor “ “<br />
GIE Famille Mbaye Fall “ “<br />
GIE Amadou Niang “ “<br />
GIE E.H. Malick Sy “ “<br />
Ets Diallo et Frères “ “<br />
GIE Coumba et Frères “ “<br />
Ets Fall et Frères “ “<br />
Ets Natangué “ “<br />
GIE Soon Jerinu “ “<br />
GIE Diaw et Frères “ “<br />
GIE Dombé Jeunes “ “<br />
Union de Boundoum “ “<br />
GIE Darou Minam 5 “ “<br />
CLCOP ANCAR Espèces diverses<br />
AJAC/COLUFIFA Sédhiou/Faon SESAME<br />
ASPRODEB Kaolack Arachide/Mil/Sorgho<br />
APROFES Kaolack Arachide<br />
SODEFITEX Dakar Coton/Maïs<br />
Traiteurs/Commerçants Adresse<br />
TROPICASEN (Technisem) Km 5,6 du Centenaire de la Commune de Dakar<br />
SENCHIM (Tezier) Km 12, Rte de Rufi sque Zone Industrielle Dakar<br />
NIAYES SARRAUT 16, Av. Sarraut BP2483 Dakar<br />
PROSEM (Vilmorin) 10, Rue Rames BOURGI, Dakar<br />
TRAORE et FILS Km 12, Rte de Rufi sque (Thiaroye)<br />
25
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Liste des variétés de céréales cultivées par les paysans ; homologuées ou non.<br />
Maïs Sorgho Riz Mil<br />
JDB<br />
Synthetic C<br />
Maka<br />
Thiémentié<br />
Early Thaï<br />
Tévéré<br />
Monumental<br />
Oba super I<br />
Oba super II<br />
Suwan I<br />
Tzeey<br />
Tzeew<br />
26<br />
CE – <strong>14</strong>5 – 66<br />
F2 – 20<br />
CE 180 – 33<br />
CE 151 –202<br />
CE 196<br />
ITA 123<br />
IR 15 – 21<br />
DJ – 11<br />
DJ – 8 – 341<br />
DJ- 12519<br />
DJ – 684 D<br />
BR – 51<br />
WAR – 1<br />
WAR – 2<br />
SAHEL 108<br />
SAHEL 201<br />
SAHEL 202<br />
JAYA<br />
ROCK 5<br />
TCS – 10<br />
WAR – 77<br />
IR 1529<br />
BW – 248 – 1<br />
Arachide Niébé Sésame<br />
Souna 3<br />
IBV 8001<br />
IBV 8004<br />
IBMV 8402<br />
Sanio<br />
Liste des variétés de légumineuses à graines cultivées par les paysans ; homologuées ou non.<br />
69–101<br />
28–206<br />
73–33<br />
55–437<br />
Fleur 11<br />
GC8–35<br />
HS (Bourkouss)<br />
78–936<br />
H 75<br />
GH 119–20<br />
ICGV 97–065<br />
IS 86–283 (mélakh)<br />
Jongoma<br />
Mougne<br />
Mougne Mouride<br />
Bambey 21<br />
Mbaye Ngagne<br />
Ndoute<br />
58–74<br />
66–35<br />
Liste des variétés de légumes cultivées au Sénégal ; homologuées ou non.<br />
32–15<br />
38–15<br />
Jaalgon 128<br />
CROSS n° 3<br />
Primoca<br />
Aubergine Courgette Chou pomme Chou fl eur Chou de Chine<br />
Barbantène<br />
Black Beauty<br />
Kalanda F1<br />
Long purple<br />
Aurore F1<br />
Darky F1<br />
Précoce marai-<br />
Chère<br />
Blanc du Liban<br />
Black Beauty<br />
Acre d’Or<br />
Marché de<br />
Copenhague<br />
Alta<br />
Fabula<br />
Quick Start F1<br />
Bonus F1<br />
KK – Cross F1<br />
Santa F1<br />
Tropica Cross F1<br />
Riana F1<br />
Africa Cross<br />
Monperlé F1<br />
Boule de Neige<br />
Victory F1<br />
Carrote Jaxatu Gombo Haricot Laitue<br />
New Kuroda<br />
Chantenay<br />
Nantaise<br />
Touchon<br />
Amazonia<br />
Keur Mbir Ndao<br />
Ngalam<br />
Soxna<br />
Indiana<br />
Volta<br />
Lonny<br />
Clemson Spineless<br />
Puso<br />
Pop 12<br />
Rouge de Thiès<br />
Rudy Blonde de Paris<br />
Briantine<br />
Minetto<br />
Pierre bénite<br />
Trinity<br />
Madrilène<br />
Kagraner Summer
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Melon Navet Oignon Pasteque Piment<br />
Kaloro<br />
Cantaloup charantex<br />
Cantaloup charantais<br />
Biamex<br />
Galia F1<br />
Omega F1<br />
Bernita<br />
Jaune canarie<br />
Hales best jumbo<br />
Tomate Betterave Concombre Chou rave Autres<br />
Xina<br />
Heinz<br />
Heinz 2274<br />
Mongal F1<br />
Red cherry l arge<br />
Roma VF<br />
Rossol<br />
RFN<br />
Rio Fieogo<br />
Slumac<br />
Tima<br />
Sumo<br />
Floradade<br />
Tropimech<br />
Calinago F1<br />
Caracoli F1<br />
Caraïbo<br />
Orbit<br />
Small Fry<br />
Marteau<br />
Chinois<br />
Chinois super longo<br />
2000<br />
Plate d’Egypte<br />
D3 - Shor –top<br />
Potagère grosby<br />
Texas early grano<br />
Violet de galmi<br />
Blanc de galmi<br />
Rouge espagnol<br />
Rouge nofl aye<br />
Red créole<br />
Red bombey<br />
Orient F1<br />
Rouge d’amposta<br />
Basma F1<br />
Breso F1<br />
Marketer<br />
Olimpic F1<br />
Pastèque de kaolack<br />
Charleston grey<br />
Criston sweet<br />
Mémé mali<br />
Sugar baby<br />
Grey belle<br />
Poivron Poireau Pomme de terre Persil Radis<br />
Yellow wonder<br />
Piperade<br />
Long d’été Safrane<br />
Alaska<br />
Claustar<br />
Frisé<br />
Commun<br />
Blanc halipote<br />
Vienne<br />
Safi<br />
Antillaise <strong>14</strong>–5<br />
Antillaise karabean<br />
Big sun<br />
Salmon<br />
Long Talbot<br />
Rond carlate<br />
Céléry<br />
Luzerne<br />
Petit pois provençal<br />
Poirée<br />
Liste des sigles et abréviations<br />
C.L.C.O.P : Cadres locaux de concertation des organisations paysannes<br />
AJAC/COLUFIFA : Association de Jeunes Agriculteurs de Casamance/Comité de Lutte pour la Fin de la Faim<br />
ASPRODEB : Association pour la Promotion des Petits Projets de Développement à la Base<br />
ASPROFES : Association pour la Promotion de la Femme et de l’Entreprenariat du Sénégal<br />
SODEFITEX : Société de Développement de Fibres Textiles<br />
SODAGRI : Société de Développement Agricole et Industriel du Sénégal<br />
TROPICASEM : Semences Tropicales<br />
SENCHIM : Société Sénégalaise des Produits Chimiques<br />
PROSEM : Promotion de Semences<br />
CDH : Centre pour le Développement de l’Horticulture<br />
UPSE/ISRA : Unité de Production de Semences/Institut Sénégalais de Recherche Agricole<br />
POGV : Projet d’Organisation et de Gestion Villageoise<br />
UNIS : Union Nationale Interprofessionnelle des Semences<br />
PROGEDE : Projet de Gestion Durable des Energies Renouvelables et de Substitution<br />
PAGERNA : Projet de Gestion des Ressources Naturelles<br />
UGPM : Union de Groupements de Producteurs de Mékhé<br />
NOVASEN : Nouvelle Arachide du Sénégal.<br />
Mr Abba Dieme, Chef Division des Semences BP 84 Route des Pères Maristes Hann Dakar, Senegal Tel. : +221 832 01058 / 21 09 Fax : +221 832 2109<br />
E-mail : a.dieme@coraf.org<br />
27
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Dix années de guerre civile en Sierra Leone (1991–2000)<br />
furent à l’origine d’un déplacement massif des agriculteurs<br />
qui abandonnèrent leurs maisons en quête de refuge aussi<br />
bien à l’intérieur qu’en dehors de leurs pays. Les institutions<br />
de recherche et de vulgarisation agricoles furent détruites<br />
avec pour conséquence la suspension de toutes les activités.<br />
Pendant cette période, la FAO et d’autres organisations<br />
internationales et non gouvernementales (ONG) lancèrent<br />
des programmes d’urgence agricole destinés à atténuer la<br />
souffrance des paysans démunis. La distribution de<br />
semences et d’outils dans le cadre du programme d’urgence<br />
a permis la reprise des activités culturales. Toutefois, la<br />
mauvaise qualité des semences s’est soldée par la baisse de<br />
productivité de diverses cultures.<br />
Un matériel de plantation de qualité adapté aux<br />
conditions agro-écologiques visées constitue un préalable<br />
à la conduite des opérations culturales. De tout temps,<br />
les variétés traditionnelles ont été très peu utilisées<br />
en Sierra Leone. Les remplacements se limitent aux<br />
sélections directement effectuées par les agriculteurs et<br />
les échanges faits entre voisins. L’expérience a montré<br />
que les paysans sont naturellement disposés à adopter de<br />
nouvelles variétés si celles-ci répondent à leurs besoins et<br />
conviennent à leurs milieux agro-écologiques.<br />
En mai 2002, le gouvernement Sierra Léonais s’est<br />
engagé à atteindre l’objectif de la sécurité alimentaire<br />
pour tous d’ici à l’an 2007. Pour cela, pense-t-on, il<br />
faudra essentiellement accroître la production nationale.<br />
Le riz, la principale denrée de base, est largement cultivé<br />
par la plupart des agriculteurs. L’Association pour le<br />
développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest<br />
(ADRAO) a mis au point une nouvelle variété baptisée<br />
«New Rice for Africa (NERICA)». Bon nombre des<br />
variétés NERICA créées par l’ADRAO s’adapteraient<br />
aux conditions agro-écologiques du pays. La Sierra<br />
Leone est membre de l’Initiative Africaine sur le riz<br />
lancée pour encourager la vulgarisation de NERICA<br />
auprès des riziculteurs. L’arachide gagne aussi du terrain<br />
en tant que culture de rente et ce, surtout auprès des<br />
femmes. La paix a été restaurée sur l’ensemble du<br />
territoire. Mais à cause de la PAUVRETE, la majorité<br />
des exploitants agricoles n’ont pu maintenir leur stock<br />
de semences, d’où l’importance de l’introduction d’un<br />
programme semencier élargi à base communautaire.<br />
Ceci permettra d’accroître la disponibilité de semences<br />
de riz de haute qualité, d’augmenter la productivité et<br />
d’améliorer la sécurité alimentaire.<br />
28<br />
Sierra Léone<br />
A. Kargbo<br />
1 Journée porte ouverte sur le Réseau ouest-africain des<br />
semences et plants à l’intention des représentants des<br />
acteurs semenciers<br />
1. Dr. R.A.D. Jones – Secrétaire exécutif, NARCC<br />
– Président<br />
2. Dr. Abdulai Jalloh – Directeur, IAR, Njala<br />
3. Dr. A. R. Lakoh – Doyen, Faculté de l’Agriculture,<br />
NUC Njala<br />
4. Dr. B. M. Kobba – Commerce et Agriculture<br />
5. M. Denis Kamara – Directeur Espèces cultivées,<br />
MAF & FS, Sierra Leone<br />
6. Dr. A. R. C. Conteh – Secrétaire, NAF, Sierra Leone<br />
7. M. Alfred B. Kargbo – Secretaire, Conseil<br />
National sur les semences, Sierra Leone<br />
Absents<br />
1. M. Lebbie – SLEDIC, Sierra Leone<br />
2. Dr. Sahr Fomba – Directeur, RRS, Rokupr<br />
Programme<br />
a. Certification des semences<br />
b. Activités du <strong>WASNET</strong><br />
Certification des semences/défaillants<br />
Deux ans après l’inauguration du Conseil national sur les<br />
semences le 10 janvier 2000, les agents aussi bien que les<br />
marchands de semences se sont instruits des formalités<br />
officielles découlant des règlements du NSB portant<br />
renouvellement des certificats d’homologation.<br />
Une quantité de 1.157,9 tonnes de semences de riz et<br />
de 248,3 tonnes de semences d’arachide a été mise de<br />
côté pour homologation officielle par le laboratoire des<br />
analyses semencières. Ceci apparemment entraîna une<br />
perte de $57,900 des Etats-Unis pour les semences de<br />
riz, soit 129.827.750 Le. En conséquence, les recettes en<br />
liquidité ont diminué d’environ 40 millions Le, contre<br />
80 millions en 2001. Plusieurs avertissements ont été<br />
adressés aux ONG et aux marchands de semences, et<br />
tout producteur qui tenterait de contourner la procédure<br />
de certification se verra infliger une pénalité équivalant<br />
au montant de la quantité de produits non certifiés.<br />
Activités du <strong>WASNET</strong><br />
Le secrétaire du Conseil national sur les semences a pris<br />
part à l’assemblée générale du Réseau ouest-africain<br />
des semences et plants (<strong>WASNET</strong>) tenue à Banjul<br />
(Gambie), du 23 au 24 janvier 2002.<br />
Du 30 septembre au 5 octobre 2002, le secrétaire a<br />
été également invité à présenter une communication<br />
nationale sur la stratégie de la filière semencière.
De manière générale, l’atelier a formulé les objectifs à<br />
atteindre dans le cadre de la politique de développement:<br />
«Renforcement du débat sur les semences<br />
et matériel de plantation amélioré».<br />
«Opérationnalisation du réseau régional pour la promotion<br />
des semences et du matériel de plantation améliorés’’<br />
L’atelier d’une semaine fut très intensif mais les 12<br />
participants représentant les pays membres respectifs<br />
de la CEDEAO ont consciencieusement oeuvré à<br />
l’élaboration d’une matrice de plan d’action (MPA):<br />
a. Réseau de communication.<br />
b. Promotion des associations semencières à l’échelle<br />
nationale et régionale.<br />
Liste des utilisateurs collectifs de semences.<br />
N° Nom de l’association Activités principales Cultures concernées Adresse<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
1 FAO Sierra Léone Distribution aux cultivateurs Riz, arachide,<br />
15 Sir Samuel Lewis Road,<br />
2<br />
3<br />
EU Sierra Léone<br />
World Vision<br />
vulnérables<br />
“<br />
“<br />
semences<br />
“<br />
“<br />
Freetown<br />
George Street, Freetown<br />
39, Freetown Road, Lumley<br />
PMB 59, Sierra Leone<br />
4 Action Aid “ “ C/o Minister of Agriculture<br />
Sierra Léone<br />
5 Africare “ “ “<br />
6 CRS “ “ “<br />
7<br />
8<br />
9<br />
10<br />
11<br />
12<br />
13<br />
<strong>14</strong><br />
Caritas<br />
GTZ/CRS<br />
ICRC<br />
MCSL<br />
WVSL<br />
EFSL<br />
CCSL<br />
Ministère de l’Agriculture<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
Source : Desk Offi cer ONG– Réunions des comités nationaux<br />
Liste des associations semencières existant dans le pays.<br />
c. Identification des activités à mener directement ou<br />
indirectement avec les partenaires du réseau.<br />
d. Rapport complet par les pays chef de file du réseau.<br />
e. Amélioration du système de gouvernance du réseau.<br />
Je vous exhorte à lire ces résultats attentivement pendant vos<br />
heures de loisirs. Vous les trouverez intéressants et utiles.<br />
Le Réseau ouest-africain des semences et plants<br />
(<strong>WASNET</strong>) est confiant que l’Unité de développement<br />
des semences de l’Afrique de l’Ouest (WASDU) va<br />
suffisamment associer le secteur privé à la promotion<br />
des semences et matériel de plantation au sein de la sousrégion<br />
ouest-africaine.<br />
N° Nom de l’association Domaine d’intervention Cultures concernées Adresse<br />
1 PASACOFAAS Production & commercialisation Riz & arachide 5A City Road, Damson Bridge,<br />
Wellington<br />
2 Murralyns Ago. Ent. Production, transformation & Riz, café & cacao Njagbahun, Tongo Fields<br />
commercialisation<br />
3 Roda SServices Production de riz & d’arachide Riziculture Rofutha, Masimra Chiefdom Port<br />
Loko District<br />
4 Marampa Base Farmers Production & commercialisation “ 5 Kamara Lane, Lunsar<br />
Association<br />
5<br />
6<br />
Munafa Women’s Dev Proj<br />
Buya Romende Women’s<br />
“<br />
“<br />
“<br />
“<br />
Makandu, Makari Gbanti, Bombali<br />
Feredugu, Port Loko District<br />
Assoc.<br />
7 Mathenneh Foday Farmers “ “ Mathenneh Via Makeni<br />
association<br />
8 Mabanta Rural Dev. Project Riz, fruit, arbres “ Mabanta Village, Makeni, Bombali<br />
District<br />
9<br />
10<br />
Koyai Women’s Agric. Comm.<br />
Masungbo Women Farmers<br />
Production & commercialisation<br />
“<br />
Riz & arachide<br />
“ Masungbu Makari Gbanti<br />
11<br />
Cooperative<br />
Sogboneh Women’s Farmers “ “<br />
Chiefdom, Bombali District<br />
Masineh Via Makeni<br />
Cooperative<br />
12 Gollu Town Dev. Association Production, transformation & Riz, café, cacao & Gollu, Kenema District<br />
13<br />
<strong>14</strong><br />
Associate Agric. Dev. Project<br />
Kolisoko Farmers Association<br />
commercialisation<br />
Production & commercialisation<br />
Production & commercialisation<br />
tubercules<br />
Riz & arachide<br />
Riz & arachide<br />
Kontah Wallah, Port Loko District<br />
Kolisoko Magabanti Chiefdom,<br />
Bombali District<br />
15 Kama Agric. Farmers<br />
Production & commercialisation Riz & arachide Petifu, Tonko Limba, Kambia<br />
Association<br />
District<br />
Source: National Association of Farmers Sierra Leone (NAFSL)<br />
29
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Liste des opérateurs semenciers.<br />
N° Nom de l’association Domaine d’intervention Cultures concernées Adresse<br />
1 Seed The Limited Production, importation<br />
& commercialisation de<br />
semences<br />
2 Marika Enterprises Production &<br />
commercialisation<br />
3 Strand enterprises Semences de légumes<br />
Importation & vente<br />
4 Kailahun District Farmers<br />
Ass.<br />
5 Moawoma Rural Women<br />
Farmers association<br />
6 Reset Limited Importation &<br />
commercialisation<br />
Production semencière en tonnes métriques de 1990 à 2002.<br />
Espèces Facteurs 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001<br />
Maïs Prod.<br />
Riz Prod. 1390 1002 2013 2381 2000 2000 2500 – – 5 62<br />
Sorgho Prod.<br />
Mil Prod.<br />
Fonio Prod.<br />
Niébé Prod.<br />
Sésame Prod.<br />
Arachide Prod.<br />
Soja Prod.<br />
Igname Prod.<br />
Patate Prod.<br />
Besoins et disponibilité en semences des principales cultures pour 2003–2004.<br />
Cultures Production<br />
escomptée<br />
30<br />
Quantité de semences estimées en tonnes (T)<br />
Semences<br />
reportées<br />
Total<br />
disponible<br />
Riz, arachide, légumes,<br />
palmier à huile<br />
Besoin<br />
national<br />
Demande<br />
estimée<br />
Observations<br />
Maïs hybride<br />
Maïs (OPV)<br />
Riz<br />
Sorgho<br />
Mil<br />
600 62 662 15 000 12 000 Riz de qualité<br />
Source: Rapport d’évaluation de l’Unité de multiplication des semences, Ministère de l’Agriculture<br />
41 Station Road, Makeni, Sierra<br />
Leone<br />
Riz & arachide 2 Garrison Street, Freetown<br />
1 gamme large de 20 Waterloo Street Freetown<br />
semences de légume<br />
Production Riz, Café/cacao, Racines Kailahun Town, Eastern Province<br />
& tubercules<br />
Production de riz Riz & autres denrées de Kanema<br />
base<br />
Semences de légumes 11, Bowling Street, Kingtom,<br />
Freetown<br />
7 FARMCO Limited Achat de semences Riz, arachide, haricot et 36 Race Course Road, Freetown<br />
tubercules<br />
8 PASACOFAAS Production, transformation Riz 5A City Road, Wellington, F/Town<br />
& vente<br />
9 Maremila Farmers<br />
Production – organisation Riz, racines et tubercules Bureh / Kasseh Maconteh, Port Loko<br />
10<br />
Association<br />
Gbonkolenken Women<br />
communautaire<br />
Production Riz & arachide<br />
District<br />
Yele, Tonkolili District, Sierra Leone<br />
Farmers Dev. Association<br />
11 Community Action For Production & distribution Riz, arachide, engrais & Rokupr, Kambia District<br />
12<br />
Progress (Local NGO)<br />
Kissy Kpayama Agricultural Production &<br />
maraîchers<br />
Riz 2 Yoke Street, Kenema<br />
13<br />
Development Association<br />
Buya Farmers Association<br />
commercialisation<br />
Production &<br />
Riz 1 Ladies Mile, Makeni, Sierra Leone<br />
commercialisation<br />
<strong>14</strong> Sierra Seeds Limited Production, transformation & Semences de riz de 11 Old Railway Line, Freetown PMB<br />
commercialisation<br />
qualité<br />
231<br />
Source: Projet de multiplication semencière (SMP) & IAR Njala
Autres activités de la filière menées en<br />
2003<br />
• Au nombre des événements organisés sur le<br />
territoire national dans le secteur semencier en<br />
2003, on compte :<br />
a. La foire agricole du district de Bombali<br />
en février, qui a connu la participation des<br />
agriculteurs des quatre autres districts de la<br />
Province-Nord, et<br />
b. la célébration de la Journée mondiale de<br />
l’alimentation le 16 octobre à Bo. A cette<br />
occasion, une assez bonne participation des<br />
acteurs de la filière semencière venant de<br />
toutes les régions du pays a été enregistrée<br />
pendant quatre jours.<br />
• Voici les rencontres organisées par le secteur<br />
national des semences, auxquelles j’ai participées<br />
en 2003 :<br />
– 19/04/2003 : Réunion du Conseil national<br />
sur les semences<br />
– 15/05/2003 : Réunion extraordinaire du<br />
Conseil semencier sur le commerce des<br />
semences en Sierra Leone.<br />
Chaque dernier jeudi du mois, le Comité agricole se<br />
réunit et le Conseil national sur les semences se réunit<br />
dix fois l’an afin de discuter et de dégager des pistes<br />
pour le développement du secteur agricole.<br />
• Information sur la source de financement:<br />
a. Nationale - Le Chef d’équipe du WASDU<br />
devra sensibiliser les Etats membres du<br />
<strong>WASNET</strong> à la nécessité de voter un budget<br />
pour la mise en oeuvre du programme<br />
jusqu’en 2006.<br />
b. Bilatérale -Le Projet GTZ sur la<br />
multiplication semencière devra être réactivé<br />
pour qu’il retrouve entièrement son rôle dans<br />
la production en Sierra Leone de semences<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
de riz et d’autres matériels de plantation<br />
améliorés de qualité.<br />
c. Multilatérale- Pour renforcer les activités<br />
multilatérales en Sierra Leone et adopter une<br />
approche axée sur la filière semencière au<br />
profit de la population agricole.<br />
Conclusion<br />
Les acteurs privés du secteur semencier ne sont pas<br />
encore tout à fait conscients du rôle de premier plan qui<br />
revient aux consultants en transport de l’organisation.<br />
Il serait prématuré de dire ce qu’ils pensent de<br />
l’organisation actuelle. Grâce à des programmes de<br />
sensibilisation, leurs actions en faveur de l’organisation<br />
seront renforcées.<br />
Plus de 50% de la population agricole se remet peu<br />
à peu des séquelles laissées par dix ans de guerre.<br />
Leurs faiblesses font l’objet d’un programme viable<br />
de redressement visant à prendre en charge leurs<br />
préoccupations pour le développement des activités<br />
agricoles. Tout programme qui se veut durable ne doit<br />
pas perdre de vue ces contraintes.<br />
L’Etat, ainsi que les autres institutions internes qui<br />
financent les programmes, est pleinement conscient de<br />
la nécessité de subventionner la filière semencière. Les<br />
donateurs externes encore présents dans le pays, comme<br />
ceux ayant fui à cause de l’intensification de la guerre,<br />
auront beaucoup de mal à remettre leurs programmes,<br />
autrefois viables, sur les rails.<br />
Généralement, la majorité des agriculteurs ou des<br />
producteurs de semences s’attend à ce que <strong>WASNET</strong><br />
leur fournisse des semences de bonne qualité sur une<br />
base de roulement. Cet apport les rendra plus autonomes<br />
et mieux outillés pour la production.<br />
Mr Alfred B. Kargbo, Manger of Seed Multiplication Project (SMP) PMB 231, Freetown<br />
Sierra Leone Tel. : + 232 241683 E-mail : sierraseed@sierratel.sl; kargo@coraf.org<br />
31
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
(Cet article parut pour la première fois dans le volume11 N°3<br />
du ‘Asian Seed and Planting Material’ de mai-juin 2004)<br />
32<br />
Maintien en entrepot d’une qualité semencière<br />
supérieure<br />
Facteurs responsables du maintien en entrepot de<br />
semences de qualité supérieure<br />
La création d’une population végétale appropriée et<br />
uniforme constitue un préalable à un rendement cultural<br />
maximum. La population végétale finale et le potentiel<br />
de rendement dépendent d’une combinaison de facteurs:<br />
qualité semencière, taux de semis, conditions du lit de<br />
germination et levée. La qualité semencière englobe<br />
plusieurs caractéristiques clefs de chaque lot de semences<br />
qui, ensemble, constituent la performance potentielle de<br />
la culture. Toutes les composantes de la qualité semencière<br />
sont importantes. Néanmoins, parmi elles, la germination<br />
est l’unique indice le plus reconnu et le plus accepté.<br />
La procédure établie pour vérifier ce paramètre a été<br />
normalisée et s’intitule « test standard de germination ».<br />
Les semences atteignent leur plus haut niveau qualitatif<br />
à la maturité physiologique. Au delà, la détérioration<br />
s’accélère, d’où la baisse en qualité. Au nombre des<br />
facteurs qualitatifs concernés par le processus de<br />
détérioration, il y a la viabilité. Les mécanismes de tests<br />
semenciers disponibles permettent une bonne évaluation<br />
de la semence. Cette situation aurait peu d’importance<br />
si la relation entre les deux facteurs était constante.<br />
Malheureusement, les semences perdent souvent plus<br />
rapidement leur vigueur que leur viabilité.<br />
Ainsi, un lot de semences peut avoir un taux de<br />
germination relativement élevé et n’être d’aucune<br />
valeur pour le semis. Si elle est bien appréciée, la vigueur<br />
semencière ne consiste pas uniquement en une mesure<br />
de l’aptitude de la semence à survivre et à lever en<br />
milieu hostile, mais est aussi une mesure de sa capacité<br />
en matière de stockage. Les semences à faible vigueur<br />
sont aussi sensibles aux mauvaises conditions de stockage<br />
qu’elles ne le sont dans un champ hostile.<br />
La phase pré-stockage<br />
En effet, le stockage commence au champ lorsque<br />
les semences atteignent la maturité physiologique et<br />
dépendent de facteurs exogènes tels que l’humidité, la<br />
température, voire la pression biotique.<br />
Mammohan Attavar<br />
Aussi, les conditions environnementales à la maturation,<br />
la récolte et au battage ont-elles une influence<br />
considérable sur la viabilité de la graine et son potentiel<br />
en matière de stockage. C’est pour cette raison que<br />
l’endroit où les semences sont produites a une forte<br />
incidence non seulement sur le rendement mais aussi<br />
sur la gestion de la teneur en eau de la graine et sa qualité<br />
globale par rapport à la viabilité, le pouvoir germinatif, la<br />
santé, la vigueur voire le comportement de la plante.<br />
Les régions caractérisées par de faibles précipitations, une<br />
humidité relative basse, et qui sont suffisamment fraîches<br />
pendant la maturation et la récolte des graines, sont plus<br />
adaptées à la production semencière. La plupart des<br />
études ont montré que le stockage commence au champ.<br />
Il est donc nécessaire que toute entreprise qui s’embarque<br />
dans la production et la commercialisation des semences<br />
comprenne l’effet des facteurs d’avant le stockage sur la<br />
qualité de la graine et se prépare conséquemment. Toutes<br />
les pratiques de gestion qui entrent en jeu pendant le<br />
stockage n’auront pas de succès si ces conditions initiales<br />
ne sont pas réunies. Par exemple, si au départ la semence<br />
est de qualité supérieure du fait de conditions maximales<br />
en phase pré-récolte, il est possible que la phase de stockage<br />
se déroule dans de bonnes conditions. En revanche, si la<br />
qualité est mauvaise au départ (action des intempéries au<br />
champ, teneur en eau élevée à la récolte, chaleur, faible<br />
taux de germination, faible vigueur, problèmes sanitaires<br />
etc.), il est difficile de l’améliorer même en adoptant de<br />
meilleures pratiques de stockage.<br />
Stockage des semences : facteurs cruciaux<br />
Type de semence<br />
D’abord, comprendre la semence. Certaines espèces se<br />
conservent mieux que d’autres. Par exemple, la graine<br />
de tomate se conserve mieux que la semence de chou<br />
alors que cette dernière se comporte mieux en stockage<br />
que la semence d’oignon. Il convient donc de tenir un<br />
registre des données hydriques et de germination, ou de<br />
procéder à des lectures au tétrazolium pour différentes<br />
espèces dans le temps.
Teneur en eau de la graine<br />
La teneur en eau de la graine influe sur plusieurs facteurs.<br />
Elle augmente le métabolisme, la respiration, les attaques<br />
cryptogamiques, l’effet de la chaleur, l’affaiblissement et<br />
donc la mort de la graine. La maîtrise facile ou difficile<br />
de ce facteur après la récolte est largement fonction<br />
des conditions climatiques qui prévalent lors de la<br />
maturation et de la récolte.<br />
Viabilité initiale de la graine<br />
Les graines initialement très viables maintiennent leur<br />
qualité plus longtemps que les graines peu viables. Un<br />
niveau élevé de viabilité peut être obtenu à la faveur d’un<br />
climat sec et frais lors de la maturation et de la récolte.<br />
Température et humidité relative pendant la<br />
phase de stockage<br />
L’humidité relative et la température ont un effet<br />
sur la durée de stockage des graines. Selon la règle<br />
empirique de Harrington, la somme du pourcentage<br />
d’humidité relative (HR) et de la température exprimée<br />
en Fahrenheit ne doit pas dépasser 100°F pour un bon<br />
stockage (par exemple, 40 pour- cent d’HR et 60°F).<br />
En règle générale, une température inférieure à 40°F, et<br />
une HR de moins de 60 pour-cent conviennent pour la<br />
conservation de la plupart des graines. Plus la durée de<br />
conservation est longue, plus bas doit être le niveau de<br />
ces deux paramètres.<br />
Durée de la période de stockage<br />
Un stockage prolongé est capable de provoquer une<br />
baisse progressive de la vigueur et, éventuellement, une<br />
perte de viabilité. La durée de la période de stockage<br />
dépend bien entendu de tous les facteurs susmentionnés<br />
ainsi que du niveau de viabilité visé au terme de cette<br />
période. Selon les conclusions d’une étude, l’âge réel<br />
d’une graine est moins important que l’environnement<br />
dans lequel elle est entreposée. Grâce aux technologies<br />
modernes et aux principes de gestion de l’humidité, il<br />
est possible d’obtenir des taux élevés de germination sur<br />
des semences âgées. La longévité varie également selon<br />
l’espèce, la variété, le lot de semences et même entre des<br />
semences appartenant au même lot.<br />
Protection contre les champignons et les<br />
insectes des semences entreposées<br />
Face à ces diverses contraintes, la meilleure approche<br />
réside dans le stockage de semences dotées d’une teneur<br />
en eau faible au début et suffisamment faible pendant<br />
toute la durée de stockage, le nettoyage de l’entrepôt et<br />
l’élimination des semences antérieurement infestées.<br />
Stockage<br />
Traîtment<br />
Production<br />
Contrôle<br />
de la<br />
qualité<br />
Post-récolte<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Maintien de la qualité de la graine<br />
Il est impératif de maintenir la qualité de la graine stockée<br />
depuis la production jusqu’au semis afin de lui conserver<br />
sa valeur culturale. La conservation des semences comme<br />
celle de tout organisme vivant s’expose à des risques. Ces<br />
risques peuvent être sérieux ou minimes selon l’espèce,<br />
les conditions climatiques du moment, les conditions du<br />
marché et les pratiques de gestion lors du stockage. La<br />
meilleure solution face à ces risques consiste à éviter le<br />
stockage. Dans bon nombre de régions de par le monde,<br />
l’industrie semencière a su adopter cette démarche.<br />
A titre d’exemple, on peut citer l’industrie du cotongraine<br />
en Inde qui conditionne la majeure partie des<br />
semences seulement quelques mois après la récolte;<br />
c’est aussi le cas pour le riz qui peut enregistrer deux<br />
campagnes chaque année, réduisant ainsi la durée de<br />
stockage. Ces stratégies gagnent en popularité non<br />
seulement parce qu’elles raccourcissent la durée de<br />
conservation mais surtout parce qu’elles facilitent<br />
la commercialisation et aident ainsi à répondre plus<br />
rapidement aux obligations financières.<br />
Cependant, même si ces stratégies sont meilleures, il<br />
est des moments où les producteurs et les marchandsgrainiers<br />
sont obligés, à cause des problèmes de marché,<br />
de garder des lots de semences d’une année à l’autre afin<br />
d’assurer, entre autres choses, un approvisionnement<br />
adéquat; ceci est dû au fait que le système de production<br />
n’offre pas d’autres possibilités.<br />
Le laboratoire du contrôle de la qualité<br />
est au coeur du programme consacré à la<br />
qualité de la semence.<br />
Récolte<br />
Séchage<br />
33
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Dans ces conditions, la question se pose: comment gérer<br />
les semences de façon à maintenir un niveau élevé de<br />
viabilité. La qualité semencière fait appel à plusieurs<br />
attributs ou caractéristiques de la graine dont la fidélité<br />
à la variété, la viabilité, la vigueur, le niveau de dégâts<br />
mécaniques, le niveau de traitement phytosanitaire, la<br />
taille et l’apparence.<br />
Elargis aux lots de semences, les attributs qualitatifs<br />
englobent la teneur en eau, le potentiel de stockage, les<br />
contaminants tels que les mauvaises herbes, des semences<br />
et de la matière inerte d’autres cultures, l’uniformité du<br />
lot et le comportement potentiel.<br />
La prévention d’une mauvaise qualité se veut le thème<br />
central sur lequel repose le contrôle de la qualité. Le<br />
laboratoire du contrôle de la qualité est au coeur du<br />
programme consacré à la qualité de la semence, et c’est<br />
là que se font les tests de qualité en vue des décisions<br />
relatives à la gestion (voir figure).<br />
Pour chaque lot de semences traité aux fins du stockage,<br />
des tests qualitatifs sont effectués pour déterminer la<br />
pureté physique, la viabilité, le taux de germination, l’état<br />
de la graine, le taux d’humidité et la pureté génétique.<br />
Au besoin, le test au tétrazolium est effectué. Tous les<br />
résultats obtenus sont traduits en courbe de contrôle de<br />
la qualité et mis en parallèle avec les normes minimales<br />
établies en matière de certification des semences.<br />
Tous les tests, sauf celui relatif à la pureté génétique,<br />
doivent être effectués périodiquement jusqu’à la fin<br />
du lot. Un test de vieillissement accéléré peut être<br />
réalisé pour prédire l’aptitude relative au stockage des<br />
lots de semences (Hampton et Tekrony, 1955). Si les<br />
caractéristiques du lot semencier dépassent les limitent<br />
de contrôle, des mesures doivent être prises afin d’arrêter<br />
pour de bon la baisse de qualité. Pour le contrôle de<br />
la qualité, il suffit de prêter attention aux principales<br />
opérations et procédures de l’entreprise semencière et<br />
de procéder à des vérifications périodiques pour s’assurer<br />
que les normes sont respectées.<br />
Importance de la vigueur semencière<br />
La vigueur semencière varie selon qu’il s’agit de lots de<br />
semences d’espèces agricoles, horticoles ou sylvicoles.<br />
L’importance de la vigueur de la semence pour le<br />
semis dépend essentiellement du lit de semence et<br />
des conditions environnementales telles que décrites<br />
ci-après:<br />
a. Lorsque les conditions sont bénignes, le<br />
pourcentage de levée au champ sera toujours<br />
proche du taux de germination du lot de<br />
semences, et la vigueur peut ne pas constituer un<br />
facteur déterminant de la performance semencière.<br />
34<br />
b. Le stress environnemental (e.x. faible<br />
température, sols humides) peut être à l’origine<br />
de divers comportements en plein champ selon le<br />
degré de vigueur du lot de semences ;<br />
c. Les semences très vigoureuses auront un<br />
meilleur comportement (en termes de levée et<br />
de développement de la plantule) sur des lits de<br />
semence soumis au stress environnemental que<br />
des lots de semences peu vigoureuses, même si les<br />
deux catégories de semences présentent des taux<br />
de germination similaires en laboratoire.<br />
L’importance de la vigueur semencière pour le stockage<br />
réside dans le lien entre le potentiel de conservation des<br />
lots de semences à fort taux de germination et le degré de<br />
vigueur qui les caractérise avant l’entrée en entrepôt :<br />
a. En conditions de stockage maîtrisées ou non<br />
maîtrisées, les lots de semences à forte vigueur<br />
présenteront un meilleur comportement<br />
(germination) après stockage que les lots de<br />
semences à faible vigueur.<br />
b. De même, pour les lots de semences transportés<br />
à l’intérieur ou hors des frontières d’un pays,<br />
ceux à forte vigueur sont plus aptes à résister aux<br />
risques environnementaux (ex., changements de<br />
température, fort taux d’humidité) que les lots à<br />
faible vigueur.<br />
Principales causes des problèmes rencontrés<br />
pendant le stockage<br />
• Des lots de semences de qualité inférieure sont<br />
entreposés. ( La semence a dû se détériorer au<br />
champ avant la récolte; être mal séchée dans le cas<br />
du riz et du haricot; subir des dégâts mécaniques<br />
dans le cas du coton; renfermer un fort taux<br />
d’inoculum transmis par des graines pour ce qui<br />
concerne les courges et les choux).<br />
• Des semences mal séchées sont introduites en vrac<br />
dans l’entrepôt, sans une bonne aération, ou sont<br />
conditionnées avec une forte teneur en eau.<br />
• Les lots de semences sont gardés pendant trop<br />
longtemps pour diverses raisons.<br />
• Certains types de semences stockées sont de durée<br />
naturellement «courte»: oignon, soja et arachide.<br />
• Les lots de semences sont stockés dans des<br />
entrepôts mal ventilés, humides et chauds.<br />
• Le milieu ambiant est très hostile aux lots de<br />
semences entreposés.<br />
• Les soins apportés sont insuffisants: a)<br />
emmagasinage en vrac (couvrant la période<br />
allant de la récolte jusqu’au conditionnement en<br />
passant par l’aération, les opérations de séchage<br />
et de manutention); b) stockage des semences<br />
conditionnées (couvrant la période depuis le
conditionnement jusqu’à la distribution); c) phase<br />
de distribution (période incluant la distribution,<br />
la vente aux producteurs y compris le temps de<br />
transit aux points de rassemblement (négociants)<br />
et aux points de vente au détail); et d) stockage<br />
des paquets non vendus ou transfert de stock.<br />
Les semences sont des matériaux viables à<br />
propagation. Par conséquent, elles doivent être<br />
protégées des fortes températures et de l’humidité<br />
jusqu’à l’époque du semis.<br />
• Les fongicides autorisés pour le traitement des<br />
semences peuvent aussi affecter la germination<br />
des semences s’ils sont mal utilisés. En général, ces<br />
produits peuvent être appliqués en cas de chargement<br />
des semences dans un fût de stockage. Toutefois,<br />
certains fongicides contiennent des matières actives<br />
qui seraient toxiques pour les semences et ne doivent<br />
être appliquées qu’immédiatement avant le semis. Les<br />
semences entreposées après traitement aux produits<br />
phytotoxiques peuvent enregistrer une baisse<br />
considérable de viabilité. Il importe de lire l’étiquette<br />
de tout produit chimique avant son application aux<br />
semences et de respecter scrupuleusement le mode<br />
d’emploi (fréquence, dose et rémanence).<br />
Principes de stockage<br />
• La longévité est la caractéristique d’une espèce ou<br />
d’une variété. Une table de longévité relative a été<br />
établie pour les semences de la plupart des plantes<br />
agricoles, potagères et floricoles (Justice et Bass,<br />
1978).<br />
• Les semences de qualité supérieure se conservent<br />
mieux que celles de qualité inférieure.<br />
• La qualité de la semence ne peut augmenter<br />
pendant le stockage même si les conditions sont<br />
très favorables. Les meilleures conditions de<br />
stockage ne peuvent que maintenir la qualité.<br />
• De bonnes pratiques de production, de récolte,<br />
d’aération/séchage et de traitement des semences<br />
contribuent à la réussite des opérations de<br />
stockage. Ainsi, le plan de stockage des semences<br />
commence au champ.<br />
• Seules des semences de haute qualité ne peuvent<br />
être gardées jusqu’à la campagne suivante.<br />
• Mettre la quantité désirée (des meilleurs lots de<br />
semences) dans les conditions les plus favorables le<br />
plus tôt possible après l’ensachage. Ne pas attendre<br />
la fin des ventes avant de commencer à réfléchir au<br />
report de semences.<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
• La teneur en eau de la graine et la température<br />
constituent les plus importants déterminants<br />
de l’aptitude au stockage des graines. La teneur<br />
hydrique de la graine est fonction de l’humidité<br />
relative et, dans une moindre mesure, de la<br />
température.<br />
• Une baisse de 1 pour-cent de la teneur en<br />
humidité ou de 10 degrés de température<br />
(Fahrenheit) double quasiment la durée de<br />
conservation de la graine.<br />
• Un milieu sec et frais offre les meilleures<br />
conditions pour le stockage des semences. Le<br />
stockage en milieu complètement fermé requiert<br />
une teneur en eau beaucoup plus réduite qu’en<br />
milieu ouvert.<br />
• L’assainissement tient un rôle crucial.<br />
Précautions pour le stockage des<br />
semences<br />
• Avant le stockage, les semences traitées doivent<br />
être protégées à l’aide des produits prescrits.<br />
• Utiliser de nouveaux sacs pour toutes les semences<br />
nouvellement récoltées et les traiter à l’insecticide<br />
avant usage.<br />
• Bien déshydrater jusqu’à une teneur en eau<br />
adéquate avant de stocker.<br />
• Permettre une meilleure aération des sacs stockés,<br />
et veiller à garantir un milieu sec et frais pour le<br />
stockage.<br />
• Ne pas conserver les semences dans des sacs<br />
étanches à un taux d’humidité dépassant 6 à 8<br />
pour-cent.<br />
• Empiler les sacs sur des palettes en bois.<br />
• Le magasin doit être régulièrement fumigé et les<br />
sacs de semences pulvérisés à l’aide d’insecticides.<br />
• Chaque lot de semences doit être empilé<br />
séparément et accompagné d’une fiche contenant<br />
des informations détaillées sur l’identité, la<br />
quantité, la germination et les résultats des tests<br />
effectués.<br />
• Un programme régulier d’échantillonnage<br />
des lots de semences et des tests d’humidité,<br />
de germination et de vigueur doit être établi<br />
conformément aux règlements de l’ISTA.<br />
Dr Mammohan Attavar, Managing Director, Indo American Hybrid Seeds (India)<br />
Pvt. Ltd, PO Box 7099, 17th Cross, 2nd A Main, BSK 2nd Stage, Bangalore-560<br />
070, India. Tel. +91 -80-267601112, Fax: +91 -80-2676<strong>14</strong>79;<br />
E-mail: iahs@indamseeds.com<br />
35
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Les 23 premières sociétés semencières du monde en 2004<br />
(Cette information a été publiée dans le numéro spécial de Cultivar SEED de mai 2004)<br />
36<br />
Société Nationalité<br />
Chiffre d’affaires<br />
en 2003 Groupe propriétaire Présence dans le monde<br />
1 Pioneer Hi-Bred<br />
International<br />
USA 2000 M $US DuPont de Nemours (100%) Filiales dans 53 pays<br />
2 Monsanto USA 1971 M $US Bourse (100%) Filiales dans 52 pays<br />
3 Syngenta Seeds Suisse 1071 M $US Bourse suisse et new-yorkaise Filiales dans 90 pays<br />
4 Group Limagrain France 822 M € Coopérative Limagrain Filiales dans 26 pays<br />
5 Semins USA 477 M $US Société privée quotée à la Distribution dans 120 pays,<br />
bourse NASDAQ sous le production dans 30 pays; 59<br />
symbole SMNS<br />
stations de recherche dans 19<br />
pays<br />
6 Kaneko Japon 430 M $US<br />
7 KWS Saat AG Allemagne 424 M € Groupe familial d’actionnaires<br />
(>50%), Bayer CropScience<br />
(15%), Bayrische Hypo-und<br />
Vereinsbank AG (15%),<br />
Actionnaires individuels (10%),<br />
Südzucker AG (
Nouvelles de la Biotechnologie<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Techniques de culture des tissus pour une meilleure<br />
agriculture commerciale dans le secteur privé : les defis<br />
Un article écrit par Quain et publié dans le No. 9 (juin<br />
2002), a montré dans quelle mesure la culture des tissus<br />
peut contribuer à la production à l’échelle commerciale<br />
du matériel de plantation à multiplication végétative.<br />
L’article fait référence aux immenses potentialités et aux<br />
avantages que cet outil peut offrir à la communauté<br />
ghanéenne, en particulier au secteur privé, dans la<br />
production de nouvelles cultures d’exportation telles que<br />
l’ananas, la banane et l’igname. Depuis la publication<br />
de cet article, l’agriculture commerciale dans le secteur<br />
privé a pris un nouvel élan, d’où le recours prématuré<br />
aux techniques de culture des tissus.<br />
Puisque les agriculteurs se doivent d’accroître<br />
considérablement la production d’ananas, une nouvelle<br />
culture d’exportation, pour répondre urgemment à la<br />
demande, la culture des tissus se veut l’unique outil<br />
capable de les aider à atteindre les objectifs de production.<br />
Depuis décembre 2002, le laboratoire de culture des<br />
tissus du département de botanique de l’Université de<br />
Legon au Ghana, a aidé un agriculteur privé à installer<br />
un laboratoire pour la culture des tissus à des fins<br />
commerciales. Le département a fourni les compétences<br />
dont le laboratoire a besoin pour la production d’ananas.<br />
Actuellement, cette production s’élève à 200.000 rejets<br />
par mois. On s’attend à ce qu’elle augmente dans un<br />
proche avenir pour permettre de satisfaire les demandes<br />
de plus en plus accrues en rejets.<br />
La problématique<br />
L’utilisation de la culture des tissus pour la production<br />
à grande échelle du matériel de plantation destiné aux<br />
paysans pose un certain nombre de défis:<br />
• Mobilisation de fonds pour le démarrage du projet;<br />
une assistance a été sollicitée auprès des banques.<br />
Mais les crédits bancaires doivent être remboursés<br />
à brève échéance tandis que l’investissement n’est<br />
pleinement rentable qu’à long terme.<br />
• La disponibilité sur place du matériel de<br />
laboratoire et des consommables était limitée. Une<br />
demande d’aide a été adressée aux pays européens<br />
et à l’Afrique du Sud.<br />
M.D. Quain, E. Acheampong, and B. Asante<br />
• La collaboration des pays qui utilisent cette<br />
technologie pour la production commerciale a été<br />
sollicitée.<br />
• On a pensé qu’au départ, quelques gros exploitants<br />
commerciaux monopoliseraient systématiquement le<br />
marché et rentreraient facilement dans leurs fonds.<br />
Mais le jeu de la concurrence est vite intervenu.<br />
Les agriculteurs qui travaillent avec les institutions<br />
internationales avaient déjà importé des vitroplants<br />
et n’avaient plus qu’à les acclimater et les vendre, ou<br />
les multiplier pour produire davantage de matériel de<br />
plantation dans leur pépinière.<br />
• En tant qu’institution de recherche, l’université a<br />
offert une formation et un appui technique pour le<br />
lancement de cette activité commerciale. Pour ce,<br />
il a fallu compter avec les sacrifices consentis par les<br />
agriculteurs, les chercheurs et le personnel formé pour<br />
le laboratoire. On espère que ces efforts porteront<br />
leurs fruits et que toutes les personnes concernées en<br />
profiteront. Toutefois, nous en arrivons au point où<br />
l’investisseur devra être disposé à payer les services<br />
offerts par ceux qui se chargent du transfert de cette<br />
technologie (localement où vers l’extérieur)<br />
• Former le personnel aux techniques de la culture in<br />
vitro fut une tâche difficile. Des attitudes au travail<br />
qui permettent d’atteindre les objectifs fixés et la<br />
disponibilité des ressources d’appoint pour parer au<br />
plus pressé au fur et à mesure de l’adaptation de la<br />
technologie furent d’importants défis à relever.<br />
Principes directeurs à prendre en compte<br />
Depuis le début des activités commerciales dans le secteur<br />
privé, les avantages évoqués dans l’article précité sont en<br />
train d’être réalisés au profit de toute la communauté.<br />
• Des politiques doivent être mises en oeuvre afin<br />
de protéger l’exploitant local qui passe du champ<br />
au laboratoire, puis en pépinière et vice versa. Les<br />
avantages seront fonction du niveau de la chaîne de<br />
production auquel l’investisseur intervient.<br />
• On devrait pouvoir solliciter un appui financier<br />
auprès du gouvernement, des banques, des ONG et<br />
37
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
de la communauté internationale. On espère que les<br />
cahiers de charges et les taux d’intérêt, le cas échéant,<br />
prendront en compte le temps nécessaire pour<br />
réaliser les bénéfices escomptés.<br />
• Une autre question d’intérêt politique concerne le<br />
respect des normes dans l’emploi de la technique afin<br />
de profiter de tout son potentiel.<br />
• Toutes les mesures nécessaires doivent être prises<br />
pour maintenir la pression parasitaire à un bas niveau<br />
grâce à l’utilisation de matériel de plantation in vitro<br />
exempt de maladie, d’où la hausse des rendements,<br />
l’utilisation réduite de pesticides et d’autres produits<br />
chimiques et la création de nouveaux emplois.<br />
Maximiser les potentialités<br />
Pour pleinement atteindre le potentiel des outils<br />
biotechnologiques, les investisseurs, l’Etat, les banques,<br />
les ONG et la communauté internationale seront<br />
constamment invités à fournir un appui financier aux<br />
chercheurs. En outre, l’Etat devra investir dans les<br />
travaux de recherche et développement (menés dans les<br />
universités et les institutions de recherche). Il s’agira<br />
d’optimiser les techniques existantes pour répondre à<br />
des demandes très volatiles sur le marché.<br />
Puisqu’un nombre de plus en plus accru d’exploitants<br />
agricoles a recours à la culture des tissus pour une<br />
production commerciale, il est encore plus urgent que<br />
Quatre presidents ouestafricains<br />
donnent leur aval à<br />
l’utilisation de la biotechnologie<br />
pour l’alimentation<br />
(Cette information est publiée dans CropBiotech<br />
Update, le résumé hebdomadaire des progrès de<br />
la biotechnologie agricole en faveur des pays en<br />
développement, du 2 juillet 2004, par le Global<br />
Knowledge Center on Crop Biotechnology)<br />
Quatre Présidents d’Afrique de l’Ouest, Amadou Toumani<br />
Toure du Mali, Mamadou Tandja du Niger, John Kufuor<br />
du Ghana et Blaise Compaore du Burkina Faso, ont donné<br />
leur aval pour l’utilisation de la biotechnologie en vue d’une<br />
sécurité alimentaire plus renforcée sur le continent.<br />
Prenant la parole à l’occasion de la «Conférence<br />
ministérielle sur l’exploitation de la science et de<br />
la technologie agricole pour l’augmentation de la<br />
production agricole en Afrique» organisée à Ougadougou<br />
(Burkina Faso), les quatre présidents ont invité les<br />
participants à formuler des recommandations claires sur<br />
la manière dont l’Afrique de l’Ouest pourra rapidement<br />
profiter des avantages de cette technologie.<br />
38<br />
le germoplasme existant soit caractérisé et conservé.<br />
Il est probable que les variétés négligées disparaissent<br />
progressivement du système. Or, ce matériel est nécessaire<br />
pour les programmes d’amélioration et de sélection<br />
végétales. On espère que les fonds requis seront obtenus<br />
pour l’utilisation des diverses techniques de conservation<br />
du matériel végétal. En effet, il s’agit de préserver le<br />
matériel en voie de disparition. Toutes ces mesures sont<br />
nécessaires pour protéger la préférence du consommateur<br />
et satisfaire des demandes très volatiles sur le marché.<br />
Au moment où nous apprécions l’outil que constitue<br />
la culture des tissus et relevons les défis y afférents (qui<br />
évolueront dans le temps), une question pourrait se poser:<br />
qui est concerné? pratiquement tout le monde; spécialistes<br />
de la culture des tissus, biologistes moléculaires, virologues,<br />
sélectionneurs, agronomes, techniciens, agriculteurs,<br />
décideurs, investisseurs, donateurs, collaborateurs<br />
internationaux, fournisseurs d’intrants, éditeurs. Ainsi, tout<br />
le monde est concerné. Attendons pour voir les nouveaux<br />
défis qui se présenteront dans un proche avenir. Tous ceux<br />
qui sont concernés devront se préparer à les relever afin que la<br />
technologie de la culture des tissus puisse continuer à révéler<br />
tout son potentiel pour le bien-être de toute la société.<br />
Marian Dorcas Quain, Crops Research Institute (CRI) PO Box 3785, Kumasi,<br />
Ghana; E-mail: marianquain@hotmail.com. Elizabeth Acheampong, and Bernice<br />
Asante, Department of Botany University of Ghana, Legon, Accra, Ghana. E-mail:<br />
acheampongelizabeth@hotmail.com and asantebernice@yahoo.com.<br />
Le Président Blaise Campaore du Burkina Faso a déclaré<br />
que “le continent doit multiplier la production vivrière<br />
par douze pour satisfaire les besoins de sa population.<br />
Pour relever ce défi, l’Afrique devra acquérir et adapter<br />
la biotechnologie aux secteurs agricoles.»<br />
Cette conférence de trois jours qui a rassemblé plus de<br />
400 participants, a abordé quatre principaux thèmes<br />
d’importance vitale pour l’Afrique de l’Ouest et tout<br />
le continent. Il s’agit, entre autres, de la biotechnologie<br />
et biosécurité, des politiques et cadres règlementaires<br />
devant appuyer les efforts consacrés à la hausse de la<br />
productivité agricole, du transfert de technologies, de la<br />
commercialisation des cultures africaines, de la maîtrise<br />
et de la conservation de l’eau.<br />
Dans la même lancée, l’USDA a rapporté que les ministres<br />
ouest-africains ont adopté une résolution pour plus de<br />
recherches et d’investissements dans la biotechnologie<br />
agricole, et ont recommandé la création d’un centre de<br />
biotechnologie pour l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, ils<br />
ont décidé de se réunir à nouveau à Bamako (Mali) pour<br />
discuter d’un plan d’action régional pour le renforcement<br />
de la recherche, les tests et le transfert de technologies<br />
ainsi que la formation scientifique.
Le communiqué publié par l’USDA est disponible sur le<br />
site http://www.usda.gov/Newsroom/0271.04.html.<br />
Les communications et autres matériels de la conférence<br />
sont en cours d’introduction sur le site http://www.<br />
fas.usda.gov/icd/stconf/event6.html.<br />
Premier test de culture<br />
génétiquement modifiée en<br />
afrique de l’ouest<br />
(La présente information a été publiée dans le<br />
PLANT BREEDING NEWS EDITION <strong>14</strong>0 du 4 août<br />
2003. Une version électronique du bulletin sur la<br />
sélection végétale appliquée fi nancé par la FAO et<br />
l’Université Cornell, Clair H. Hershey, Editeur)<br />
Essai sur le coton transgénique au<br />
Burkina Faso<br />
La société nord-américaine Monsanto a commencé des<br />
essais en plein champ sur des cultures génétiquement<br />
modifiées au Burkina Faso. Il s’agit des tous premiers<br />
essais du genre menés en Afrique de l’Ouest.<br />
Les essais portent sur Bollgard II, la deuxième génération<br />
du coton (Bt) résistant aux insectes de Monsanto qui<br />
déclare que la nouvelle variété minimisera l’emploi des<br />
pesticides par les agriculteurs.<br />
En ce qui concerne les semences du coton qui n’a subi<br />
aucune manipulation génétique, les paysans doivent<br />
présentement traiter leurs champs de coton au pesticide<br />
huit à dix fois pendant la campagne. Malgré cela, ils<br />
perdent la moitié de la récolte. «Si nous arrivons à<br />
augmenter le rendement à l’hectare de 50% seulement,<br />
nous pourrons réduire la pauvreté,» a déclaré Célestin<br />
Tiendrebeogo, Directeur de Sofitex, la société nationale<br />
du coton au Burkina Faso.<br />
Les essais sont effectués dans le cadre d’un protocole<br />
de recherche entre Monsanto et le gouvernement du<br />
Burkina Faso.<br />
Qu’entend-t-on par<br />
«culture génétiquement modifiée»?<br />
Les cultures génétiquement modifiées (GM) sont des<br />
plantes améliorées au plan génétique grâce à l’incorporation,<br />
à l’aide d’outils modernes de biotechnologie, de nouvelles<br />
caractéristiques bénéfiques. Selon le Protocole de<br />
Carthagène sur la biosécurité, la biotechnologie moderne<br />
se définit comme l’application de:<br />
a. techniques à base d’acide nucléique in vitro, y<br />
compris l’acide désoxyribonucléique recombinant<br />
(ADN) et l’injection directe de l’acide nucléique<br />
dans des cellules ou organelles, ou<br />
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
b. la fusion de cellules au-delà de la famille<br />
taxonomique afin de surmonter les obstacles<br />
physiologiques naturels à la reproduction ou la<br />
recombinaison. Cette technique n’est pas utilisée<br />
dans les programmes classiques de sélection ou<br />
d’amélioration végétales.<br />
C’est en 1994 que la toute première culture GM fut<br />
créée aux USA à l’aide de méthodes transgéniques. Il<br />
s’agit de la variété de tomate ‘Flavr Savr’ autorisée pour<br />
mise en culture. Dès lors, les cultures transgéniques<br />
ont connu une ascension rapide. La surface occupée<br />
par ces plantes de par le monde est passée de moins<br />
de 5 millions d’hectares à près de 59 millions en 2002<br />
(voir les données récentes dans la publication annuelle<br />
de Clive James sur la situation mondiale des cultures<br />
transgéniques commercialisées). Les principales cultures<br />
transgéniques jusqu’ici vulgarisées à des fins commerciales<br />
sont dotées de caractéristiques d’intérêt économique, des<br />
soi-disant attributs « intrants » comme la résistance aux<br />
herbicides et aux insectes. Dans le court à moyen terme,<br />
la transgenèse servira à l’introduction, dans les cultures,<br />
des soi-disant caractères « extrants »: valeur nutritive telle<br />
qu’une teneur élevée en vitamine chez le soja, le colza et<br />
le riz; et la richesse en fer chez le riz.<br />
Profil nutritionnel, par exemple le renforcement de la<br />
teneur en acides aminés et de la teneur en acides gras<br />
chez le maïs, le soja et le colza. Meilleure transformation,<br />
par exemple une modification de la structure de<br />
l’amidon chez le maïs et la pomme de terre, la hausse de<br />
la teneur en matière solide chez la pomme de terre et une<br />
fibre de meilleure qualité chez le coton. Les pertes postrécolte<br />
peuvent être minimisées grâce au retardement<br />
du processus de mûrissement chez la papaye et une<br />
meilleure capacité de stockage chez la pomme de terre.<br />
Les avantages et les risques associés aux cultures GM<br />
ont été évalués en comparant la culture moderne et/ou<br />
les technologies y afférentes (gestion des cultures ou<br />
transformation des aliments) avec la culture de type<br />
‘conventionnel’. Généralement, les caractères « intrants »<br />
réduisent l’emploi des pesticides. En conséquence, ils<br />
favorisent l’environnement et augmentent les revenus<br />
agricoles. De manière plus spécifique, les variétés<br />
résistantes aux insectes limitent les pertes post-récolte<br />
(les insectes sont à l’origine de pertes post-récolte<br />
atteignant 50% dans les pays en développement) et<br />
la production de mycotoxines (responsable de graves<br />
problèmes de santé). Les variétés tolérantes aux<br />
herbicides freinent l’érosion du sol. Les caractères<br />
«extrants » seront d’un avantage considérable pour les<br />
consommateurs, car ils permettent une alimentation plus<br />
saine. Le développement des cultures GM a profité aux<br />
agriculteurs, aux consommateurs et à l’environnement.<br />
39
<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />
Dans une analyse récente de l’ensemble des avantages<br />
qu’offre le maïs à la société américaine, avec 6,5 millions<br />
d’hectares emblavés en Bt pour une superficie totale de<br />
32 millions d’hectares, Wu (2003) a montré que les<br />
principaux bénéficiaires sont les consommateurs (63%<br />
des bénéfices totaux, soit 848 millions de dollars des<br />
Etats-Unis). Les maïsiculteurs arrivent au deuxième rang<br />
des bénéficiaires (22%), suivis des industries semencières<br />
(15%). Les producteurs de maïs non transgénique ont<br />
enregistré une perte nette de 416 millions de dollars.<br />
De nos jours, les statistiques montrent que les cultures et<br />
les aliments transgéniques sont aussi sains que les produits<br />
conventionnels: dans le monde entier, des millions<br />
d’hectares sont emblavés en produits GM et des milliards de<br />
personnes ont consommé des aliments GM sans qu’aucun<br />
effet néfaste pour la santé humaine et l’environnement n’ait<br />
été rapporté. Néanmoins, l’ISF reconnaît que les cultures<br />
transgéniques, comme tout nouveau produit, peuvent<br />
présenter des risques. Ceux-ci doivent être appréciés au<br />
Réunions/séminaires/<br />
congrès<br />
105e Conférence annuelle de<br />
l’Association sur l’amélioration des<br />
cultures d’Indiana, du 3 au 4 février<br />
2005 à Keystone at the Crossing,<br />
Indianapolis (USA).<br />
5e Conférence annuelle sur la qualité des<br />
semences locales, du 23 au 24 février 2005<br />
à Doubletree, Omaha (USA).<br />
Réunion du Comité des sélectionneurs de la Fédération internationale<br />
sur les semences, le 10 mars 2005 à Bonn (Allemagne).<br />
Congrès annuel de l’Association africaine sur le commerce des<br />
semences (AFSTA), du 15 au 18 mars 2005 à Yaoundé (Cameroun).<br />
Conférence annuelle sur la qualité de la graine de soja, le 23 mars<br />
2005 à Marina Inn, S. Sioux City (USA).<br />
7e Session de la Commission intérimaire de la FAO sur les mesures<br />
phytosanitaires, du 4 au 8 avril 2005 à Rome (Italie).<br />
5e Symposium sur la santé semencière du Comité Santé des semences<br />
(SHC) de l’Association internationale sur les tests semenciers (ISTA),<br />
du 10 au 13 mai à Angers (France).<br />
Atelier de formation pour analystes semenciers, organisé<br />
du 16 au 20 mai 2005 à Brookings (USA) par Mid-West<br />
Seed services.<br />
Congrès annuel de la Fédération internationale sur les semences, du<br />
30 mai au 1er juin 2005 à Santiago (Chile).<br />
Atelier sur l’échantillonnage des semences, du 1er au 2 juin 2005, par<br />
Mid-West Seed services, Brookings.<br />
122e Convention annuelle de l’Association américaine sur le<br />
commerce des semences (ASTA), du 16 au 25 juin 2005 à Seattle<br />
(USA).<br />
40<br />
Rencontres et ateliers<br />
cas par cas. Par exemple, l’utilisation de gènes présentant<br />
une tolérance aux herbicides pourrait se traduire par<br />
l’émergence de ‘super adventices’ offrant une résistance aux<br />
herbicides*, ou l’introduction d’allergènes dans le nouvel<br />
aliment par l’incorporation de gènes issus d’une espèce<br />
réputée allergisante. Certains aspects, tels que la résistance<br />
développée par les insectes aux gènes Bt, ne sont guère<br />
spécifiques aux cultures transgéniques. Tous ces risques sont<br />
sérieusement étudiés pendant la phase pré-vulgarisation et,<br />
le cas échéant, des procédures spécifiques de gestion de<br />
risques peuvent être déployées afin d’empêcher la mise sur<br />
le marché de produits dangereux.<br />
*Si tel était le cas, la situation ne serait pas aussi<br />
désastreuse qu’elle le paraît. Cet état des choses ne<br />
diffère en rien des circonstances qui prévalaient avant la<br />
création de la variété tolérante à l’herbicide.<br />
Référence: Wu, F. 2003. Explaining consumer<br />
resistance to genetically modified corn: An analysis of<br />
the distribution of benefits and risks. Risk Analysis.<br />
11e Conférence internationale de Lupin, du 4 au 9 mai 2005 à<br />
Guadalajara, Jalisco, Mexico. 1ère circulaire disponible sur le site<br />
http:<br />
//www.cucba.udg.mx/eventos/lupinus/lupinus.html. Contact: mailto:<br />
pgarcia@cucba.udg.mx> pgarcia@cucba.udg.mx. Submitted by George D.<br />
Hill, Secretary/Treasurer International Lupin Association (hill@inia.es)<br />
13–17 juin 2005, Murcia (Espagne): 13e Symposium international<br />
sur la sélection et la culture de l’abricot. Info: Dr. Felix Romojaro et<br />
Dr. Federico DicentaCEBAS-CSIC, PO Box 164, 30100 Espinardo<br />
(Murcia), Espagne. Téléphone: (34)968396328 or (34)968396309,<br />
Fax: (34)968396213, email: apricot@<br />
cebas.csic.es Secrétariat du symposium: Viajes CajaMurcia, Gran Via<br />
Escultor Salzillo 5. Entlo. Dcha., 30004 Murcia, Espagne. Téléphone:<br />
(34)968225476, Fax: (34)968223101, email: congresos@viajescajamurcia.com<br />
Cours de formation<br />
Un cours de formation sera organisé du 20 juin au 1er juillet 2005<br />
sur la protection des variétés végétales par le Groupe chargé de<br />
la recherche sur les variétés de plantes du Centre des ressources<br />
génétiques des Pays-Bas, en collaboration avec le Centre international<br />
de l’agriculture de Wageningen et l’UPOV, le bureau de l’Union<br />
européenne responsables des obtentions végétales, le Conseil<br />
néerlandais sur les droits des obtenteurs et diverses organisations<br />
industrielles.<br />
Le but de ce cours de formation est de favoriser l’introduction de la<br />
notion de protection des variétés de plantes dans les pays où une loi<br />
est en cours d’élaboration ou vient d’être votée à cet effet. Le cours<br />
comprendra des exposés, suivis de discussions et de séances pratiques,<br />
ainsi que des visites à des organismes clefs qui interviennent dans la<br />
protection des variétés végétales.