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www.doubs.cci.fr<br />
AVEC TIMEX, SILMACH<br />
RÉVOLUTIONNE<br />
LE MOTEUR HORLOGER<br />
PAGE 12<br />
LE MAGAZINE<br />
ÉCONOMIQUE DE<br />
LA CCI DU DOUBS<br />
LA MOBILITÉ<br />
POUR TOUS<br />
SELON COLIBRIUS<br />
PAGE 19<br />
n o 71<br />
oct. > déc. 2017<br />
L'OPTICIENNE<br />
MOBILE ET<br />
SOLIDAIRE<br />
PAGE 22<br />
INDUSTRIE<br />
ENTREPRISES : MONTREZ-NOUS<br />
VOS SAVOIR-FAIRE
Un réseau et des outils<br />
pour réussir votre cession<br />
ou reprise d’entreprise<br />
B O U R G O G N E - F R A N C H E - C O M T É<br />
Transentreprise, le dispositif d’accompagnement à la transmission/reprise<br />
d’entreprise des Chambres de Commerce et d’Industrie<br />
et des Chambres de Métiers et de l’Artisanat.<br />
CCI DE FRANCHE-COMTÉ
PAR DOMINIQUE ROY<br />
PRÉSIDENT DE LA CCI DU DOUBS<br />
Fait heureux et indéniable, la situation économique s’améliore… enfin ! Tous nos indicateurs, qu’ils<br />
soient nationaux ou locaux, sont positivement orientés : les carnets de commandes atteignent des<br />
niveaux d’avant crise - particulièrement dans le secteur automobile - et notre dynamisme à l’export<br />
est réel. Le secteur intérimaire est de nouveau en pleine croissance et les recrutements traduisent une<br />
confiance en l’avenir retrouvée. Bref, l’élan de notre économie est indéniable. Il prouve dans les faits<br />
la persévérance des acteurs du monde de l’entreprise et leur formidable capacité d’adaptation.<br />
Une seule ombre au tableau vient infléchir ce vent d’optimisme : la difficulté de recruter des compétences<br />
adaptées, et ce plus particulièrement dans le domaine de l’industrie. A nous, CCI du Doubs, réseau consulaire,<br />
Région, d’expliquer encore et toujours que l’industrie d’aujourd’hui et de demain est un domaine d’excellence.<br />
Plus globalement, ce contexte favorable ouvre des perspectives à votre CCI, qui se doit de redéfinir son<br />
offre de service au plus près des besoins de l’entreprise. Pourtant, alors que les besoins sont tangibles<br />
et urgents et que nos réponses sont immédiates et opérationnelles, l’Etat, pour la seconde fois en<br />
quatre ans, s’apprête de nouveau à réduire la ressource fiscale du réseau consulaire, et ce à hauteur<br />
de 17 %. En votre nom, j’ai donc engagé une démarche d’explication et de mobilisation auprès de nos<br />
parlementaires. Créées et gérées par les entreprises, les CCI ont pour vocation de répondre à vos besoins<br />
en temps réel. C’est avec une détermination totale que j’entends me battre à vos côtés pour que notre<br />
patrimoine commun, la CCI et ses services, soient en mesure d’accompagner la reprise qui s’annonce.<br />
En avant !<br />
Néanmoins il demeure capital d’imaginer l’avenir et de poursuivre nos missions. Ainsi, comme je m’y étais<br />
engagé, la mise en place des G.E.T. (Groupe Entreprises et Territoires) se poursuit. Ce dispositif innovant est<br />
d’autant mieux accueilli par les élus locaux qu’ils sont eux-mêmes confrontés à de lourdes restrictions. C’est<br />
bien collectivement - élus, entreprises et professionnels – que nous pérenniserons la reprise en cours.<br />
sommaire<br />
page 4 conjoncture Une rentrée pleine d'opportunités page 6 made in Doubs… et alentours.<br />
page 9 cci en actions page 12 échos de l'éco. Avec Timex, Silmach révolutionne le moteur<br />
horloger. La mobilité pour tous selon Colibrius. L'opticienne mobile et solidaire. page 24<br />
info'pratique. page 26 vu/lu.<br />
Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25, www.doubs.cci.fr -<br />
Contact : expression.active@doubs.cci.fr - Directeur de la publication : Do<strong>mini</strong>que Roy, président de la CCI du Doubs - Rédacteur en chef :<br />
Elise Corbet - Chef de projet : Emmanuel Mangin - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, Jean-François Hauser, Photographies :<br />
Laurent Cheviet - Nicolas Waltefaugle - Maquette : Magazine - Mise en page : Olivier Rovelas, CCI du Doubs - Dépôt légal : 2 e trimestre 2005.<br />
ISSN : 1637-9454.<br />
EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017 3
conjoncture éco<br />
Cette analyse est produite par le Département « études économiques et territoriales » de la CCI du Doubs au 12 septembre 2017.<br />
Une rentrée pleine d’opportunités<br />
Le Grand Besançon (CAGB+) :<br />
l’activité des entreprises microtechniques et<br />
métallurgiques est en hausse<br />
• Industrie : les multiples débouchés industriels des entreprises locales<br />
permettent d’amortir les crises. En cas de reprise, comme c’est le cas<br />
actuellement, elles bénéficient à plein de la croissance des marchés, en<br />
particulier dans l’automobile, l’aéronautique et le médical. Un bémol : les<br />
difficultés de la filière horlogerie.<br />
• Aménagement : le transfert de la gestion de plus de 40 (!) zones<br />
d’activité à l’échelle de l’agglomération se poursuit. Il permettra de<br />
dégager des priorités. Dans cet esprit, une première conférence<br />
de l’investissement (7 septembre) a permis de mieux prendre en<br />
considération les attentes du monde économique en termes de<br />
localisation mais aussi en matière fiscale ou de modalités d’accès aux<br />
marchés publics locaux.<br />
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
Haut-Doubs :<br />
la filière bois va mieux<br />
• Industrie : après des années difficiles, les entreprises du bois connaissent une<br />
embellie certaine, portée par une conjoncture favorable. Peut-être l’occasion de<br />
s’attaquer aux questions plus structurelles comme l’émiettement des parcelles<br />
forestières ou le développement de la deuxième transformation ?<br />
• Commerce : la Haute Foire, 25 ème édition, concomitamment à la coulée du Mont<br />
d’Or, contribue au rayonnement et à la promotion des savoir-faire du Haut-Doubs mais<br />
aussi à son offre commerciale. Une opération qui attire de nombreux visiteurs… et<br />
clients suisses.<br />
• Tourisme : le nombre de visiteurs est en hausse sensible, notamment sur la<br />
station de Métabief ou le Château de Joux. La plupart sont Français (3/4), souvent de<br />
passage. Les comportements évoluent : durée de séjour raccourcie, réservation de<br />
dernière minute. L’offre locale s’adapte et multiplie les initiatives. Indispensable.<br />
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
croissance emploi industrie agro-alimentaire luxe automobile commerce travaux publics bâtiment<br />
4 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
L’agglomération de Montbéliard :<br />
l’automobile au sommet<br />
• Industrie : l’usine PSA de Sochaux réussit à recruter<br />
1 500 intérimaires pour produire les Peugeot 3008 et<br />
Opel Grandland. Objectif : 500.000 véhicules à produire<br />
sur Sochaux en 2018, du jamais vu. Autre entreprise en<br />
développement : FLEX’N’GATE, équipementier automobile<br />
avec 120 embauches en CDI prévues d’ici juin 2018.<br />
• Commerce, Montbéliard : en collaboration avec la<br />
CCI, la redynamisation du cœur de ville s’appuiera sur 6<br />
axes : effet vitrine du cœur de ville ; qualité du parcours<br />
marchand ; locomotives de fréquentation ; attractivité de<br />
l’offre ; conquête de clientèle ; gouvernance. Essentiel.<br />
• Territoire : le FCSM (Football Club de Sochaux<br />
Montbéliard) inquiète. Les (grandes) difficultés de<br />
l’actionnaire chinois en Chine (perte de capitalisation<br />
boursière conséquente) et en France (liquidation de LEDUS<br />
France) sont préoccupantes et menacent l’emploi. Audelà,<br />
c’est l’image de tout un territoire qui est affectée.<br />
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
1 er semestre 2017<br />
2 e semestre 2017<br />
Pays Horloger :<br />
baisse du Franc suisse, prudence ?<br />
• Industrie : la sous-traitance en direction de la Suisse est naturellement affectée<br />
par la mutation horlogère en cours. Mais les efforts de diversification, en particulier<br />
dans la maroquinerie de luxe ou la joaillerie, portent leurs fruits et permettent aux<br />
savoir-faire locaux non seulement de perdurer mais de se développer et d’innover.<br />
Autant de possibilités offertes à celles des marques horlogères suisses qui sauront<br />
tirer leur épingle du jeu.<br />
• Commerce : le développement qualitatif de l’offre, facteur d’attractivité, compense<br />
la baisse du Franc Suisse qui, pourtant, affecte le pouvoir d’achat des frontaliers et<br />
des clients suisses.<br />
LA SUISSE VOISINE EN MUTATION<br />
• Vers un taux de 1,20 CHF pour 1 € ?<br />
Quels effets sur le « tourisme d’achat » ?<br />
• Horlogerie : seul le (très) haut de gamme tire son épingle<br />
du jeu. Une situation variable selon les marques. Les<br />
stocks de mouvements atteignent des niveaux record,<br />
symptôme d’une filière qui reste en surcapacités.<br />
Ce que l’on peut retenir : beau fixe<br />
• Rebond spectaculaire de la production industrielle, tirée par<br />
trois secteurs : automobile, chimie, aéronautique. Cerise sur<br />
le gâteau, le moral des industriels est au plus haut depuis<br />
2007 (Les Echos, août 2017)<br />
• Activité soutenue dans la construction<br />
<br />
5
... et alentours<br />
La Bisontine Blanche<br />
de Gangloff<br />
C’est à Laurent Fumey que l’on doit la renaissance de<br />
la marque. En 2015, ce bisontin, enseignant à l’Université de<br />
Lyon, œnologue de formation, décide de renouer les fils d’une<br />
histoire interrompue il y a 50 ans. Au XIX e siècle, Besançon<br />
pouvait s’enorgueillir d’une brasserie qui employa jusqu’à 250<br />
salariés. Les bières Gangloff, que l’on consommait jusqu’aux<br />
terrasses des cafés parisiens, contribuaient à la renommée de<br />
la capitale franc-comtoise. L’aventure s’était achevée en 1966,<br />
dans le grand mouvement de concentration de l’industrie<br />
brassicole. Laurent Fumey reprend la marque, tombée dans<br />
le domaine public, et fait l’acquisition de sa première cuve<br />
de brassage. S’associant les compétences et l’expérience<br />
du brasseur luxembourgeois Jean Bollendorf, il entreprend<br />
d’élaborer la première bière Gangloff de nouvelle génération.<br />
L’eau provient des sources de Besançon, réputées pour leur<br />
pureté. Les malts et houblons sont issus de l’agriculture<br />
biologique (les céréales crues sont cultivées dans le Haut-<br />
Doubs). Un an plus tard, la marque Gangloff dévoile au<br />
public une gamme de quatre bières blondes au goût subtil<br />
de céréales, bien équilibrées en amertume et présentant<br />
une belle tenue de mousse. La production est modeste et la<br />
distribution est encore locale, mais les amateurs apprécient et<br />
la clientèle s’élargit<br />
au fil des mois. Et<br />
toute première<br />
consécration : la<br />
Bisontine Blanche<br />
de Gangloff, aux<br />
notes d’épices et<br />
d’orange amère,<br />
reçoit la Médaille<br />
d’or au Concours<br />
International de<br />
Lyon (meilleurs<br />
vins et spiritueux<br />
du monde) lors de<br />
son édition 2017.<br />
sur www.<br />
brasserie-gangloff.fr<br />
La révolution AFULudine<br />
Dans l’univers du découpage et de l’emboutissage, on<br />
a encore un peu de mal à y croire. Depuis les débuts de<br />
l’ère industrielle, pour tout le monde, un lubrifiant c’est un<br />
fluide gras plus ou moins visqueux. AFULudine trouble<br />
donc les esprits. Le lubrifiant mis au point par la start-up<br />
bisontine est une solution à base d’eau et d’alcool. Il s’agit<br />
de molécules de synthèse qui se fixent sur la surface des<br />
métaux et réduisent le coefficient de frottement plus<br />
efficacement que la plupart des huiles. Son application<br />
est plus facile, et surtout, c’est un produit sans graisse<br />
qui épargne les coûteuses phases de nettoyage et de<br />
traitement des effluents. Et AFULudine ne présente<br />
aucun risque pour l’environnement ni aucune toxicité.<br />
Cette invention est en train de révolutionner le<br />
marché de la lubrification des métaux.<br />
Les auteurs sont trois enseignants chercheurs de<br />
l’Université de Franche-Comté : Fabrice Lallemand,<br />
spécialiste des traitements de surface, Jean-Marie Melot,<br />
spécialiste de synthèse, et Xavier Roizard, expert en<br />
mécanique des frottements. Leurs recherches ont été<br />
menées en étroite collaboration avec deux laboratoires<br />
de l’université, (l’Institut Utinam et l’institut Femto-<br />
ST), et avec l’appui de partenaires industriels.<br />
Le procédé a fait l’objet d’un brevet mondial en 2015. En<br />
2016, la start-up a opéré une première levée de fonds de<br />
400.000 euros auprès d’Invest PME (Siparex). Cette même<br />
année, elle était lauréate du concours d’aide à la création<br />
d’entreprises de technologies innovantes, et elle recevait le<br />
Grand prix du <strong>mini</strong>stère de l’Écologie. En 2017, le prix i-LAB<br />
lui a été délivré par le <strong>mini</strong>stère de l’Enseignement Supérieur<br />
et de la Recherche. Et l’aventure ne fait que commencer.<br />
sur www.afuludine.com<br />
6 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
Le vert sapin, une vraie bombe<br />
C’est en découvrant « La chèvre des Alpes », une<br />
mousse parfumée au vin blanc et à la liqueur d’orange,<br />
une spécialité de Savoie, que Pierre Guy a eu l’idée<br />
de mettre l’un des produits phare de la distillerie<br />
familiale en bombe. La société Ibex, qui produit la<br />
mousse savoyarde, a accepté le défi et le résultat est<br />
surprenant : baptisée « Le vert sapin », la mousse à la<br />
liqueur de sapin de la distillerie Guy séduit tout aussi bien<br />
les chefs que les clubbers. « Côté cuisine, on peut s’amuser<br />
avec cette liqueur, et côté bar, en shooter ou en cocktail,<br />
elle plaît beaucoup, notamment au Japon. Mais avec ses 40<br />
degrés, elle peut effrayer un peu. La mousse n’affiche que 15<br />
degrés d’alcool et niveau goût, elle a la qualité de la liqueur<br />
avec ses bourgeons que l’on récolte en juin », explique le<br />
représentant de la cinquième génération des Guy.<br />
Ancrée dans la tradition, avec la récolte à<br />
la main, les secrets de fabrication transmis<br />
oralement, de père en fils, et la culture de<br />
l’absinthe – dont François Guy, son père, fut<br />
l’artisan du renouveau, au début des années<br />
2000 – par des paysans locaux, la distillerie Guy<br />
fait un clin d’œil à la modernité. Et ça marche !<br />
En moins de deux mois, le produit a été deux<br />
fois en rupture de stock, et les cuisiniers pros et<br />
amateurs s’amusent à la décliner. La production<br />
restera toutefois modeste, fabrication artisanale<br />
oblige. La distillerie familiale de Pontarlier, qui emploie<br />
13 salariés, réalise les trois quarts de son chiffre d’affaires<br />
avec le Pontarlier-Anis, son apéritif anisé qui séduit de plus<br />
en plus de Français, d’Européens et même de Canadiens.<br />
sur www.pontarlier-anis.com<br />
Sporthopeo, un instrument de liberté<br />
Le handicap ne doit plus être<br />
un obstacle à la pratique du<br />
sport. Ce souhait légitime est<br />
source d’une grande créativité<br />
dans le domaine des appareils<br />
prothétiques. À Montbéliard,<br />
la jeune société Sporthopeo a<br />
ainsi développé un ingénieux<br />
produit qui facilite la pratique<br />
du vélo à toute personne dotée<br />
de prothèses des membres<br />
inférieurs. L’idée a germé dans l’esprit de Yannick Adam en 2009. Il est alors rééducateur<br />
dans un centre de réadaptation. Son premier prototype restera sans suite. En 2015, il<br />
accueille en stage Julien Tripard qui prépare son Master STAPS (sciences et techniques<br />
du sport). L’étudiant et son maître de stage décident de reprendre le projet. Le tandem<br />
intègre l’Incubateur de Numérica à Montbéliard et se met au travail avec le concours d’un<br />
élève ingénieur de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard. Le système est<br />
amélioré au fil des tests. Il se compose de deux modules. L’un contient un aimant et se<br />
fixe sur la pédale. L’autre est composé d’une fine plaque métallique qu’une sangle<br />
fixe à la semelle de la chaussure. Le calage est ferme et instantané, et le pied se<br />
dégage par un simple glissement latéral. Fin 2016, la start-up lance un appel<br />
à financement participatif. Elle reçoit également la bourse French Tech de BPI<br />
France, pour un montant de 20.000 euros. Les statuts sont déposés en janvier<br />
2017. Son dirigeant, Julien Tripard, signe les accords de partenariat avec les<br />
fabricants (tous francs-comtois). Sporthopeo envisage une commercialisation<br />
auprès des grossistes (matériel orthopédique et équipements sportifs). En cet<br />
automne 2017, elle participe à son premier salon professionnel, Rééduca, à Paris.<br />
sur www.sporthopeo.fr<br />
L’horloge poétique de<br />
Prêtre et Fils<br />
Réalisée par l’entreprise Prêtre et Fils de Mamirolle<br />
(25), cette drôle de création est une horloge installée<br />
dans la cour du tout nouveau groupe scolaire du<br />
Rouet, à Marseille. S’appelant Les Couleurs du Temps,<br />
elle indique l’heure d’une façon originale qui stimule<br />
la réflexion des enfants. Jouant avec le soleil, elle<br />
donne à voir, sur le sol, le reflet perpétuellement<br />
changeant de ses trois disques colorés qui tournent<br />
au rythme des heures, des minutes et des secondes.<br />
Cette œuvre poétique est une création de l’artiste<br />
Gilles Desplanques. Dirigée par Nicolas Prêtre, la PME<br />
- spécialisée depuis sept générations dans l’horlogerie<br />
monumentale - possède depuis<br />
2014 le prestigieux<br />
label Entreprise du<br />
Patrimoine Vivant,<br />
distinction<br />
acquise pour<br />
son savoir-faire<br />
exemplaire<br />
dans la<br />
restauration<br />
d’horloges<br />
d’édifice.<br />
sur www.<br />
pretre-et-fils.fr<br />
<br />
7
Chambre de Commerce<br />
et d’Industrie du Doubs<br />
46 avenue Villarceau - Besançon<br />
Horaires d’ouverture :<br />
• du lundi au jeudi > 8h30-12h15 / 13h30-18h00<br />
• le vendredi > 8h30–12h15 / 13h30-17h00<br />
Création & conception : Communication CCI du Doubs - septembre 2017 - © photos Laurent Cheviet<br />
8<br />
www.doubs.cci.fr<br />
FAIRE AVANCER TOUTES LES ENVIES D’ENTREPRENDRE
cci en actions<br />
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infos<br />
de la CCI du Doubs<br />
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La CCI du Doubs, partenaire<br />
clé du Trophée des<br />
entreprises de Franche-<br />
Comté<br />
Depuis 2013, le<br />
cabinet ORCOM<br />
fédère les acteurs<br />
du développement<br />
économique<br />
régional<br />
pour organiser<br />
le Trophée des<br />
Entreprises de<br />
Franche-Comté.<br />
La CCI du Doubs,<br />
avec l’appui de la CCI régionale,<br />
en est, dès l’origine, l’un des<br />
partenaires essentiels. Fort du<br />
succès d’un format de plus en plus<br />
reconnu par les entreprises et leur<br />
environnement, cet événement<br />
désormais majeur se renouvelle<br />
cette année pour une 5 ème édition.<br />
Neuf lauréats ont été distingués<br />
dans huit catégories différentes,<br />
ainsi qu'un trophée spécial du<br />
jury* :<br />
AFUludine (Besançon); Les Bateaux du<br />
Lac Saint-Point (Malbuisson); Le Golf<br />
des Étraches (Pontarlier); JTD (Perrigny<br />
- 39 ; Mabi SARL (Botans - 90) ; Mag<br />
Lunch (Montlebon); Mécadécoupe (Chemaudin)<br />
; No’Madd (Sermange – 39)* et<br />
SARL Ideabois (Les Auxons).<br />
Neuf lauréats comme autant<br />
de témoins de la richesse et du<br />
dynamisme du tissu productif<br />
franc-comtois. La cérémonie de<br />
remise des Trophées s’est déroulée<br />
le mercredi 27 septembre 2017, à<br />
17h, dans l’enceinte de Micropolis,<br />
à Besançon.<br />
La CCI et la Saline Royale font équipe<br />
Devenir mécène de votre patrimoine, c'était le thème de la soirée<br />
organisée le 20 juillet à la Saline royale d'Arc-et-Senans par la CCI<br />
du Doubs et la Saline. Une convention de partenariat a été signée<br />
avant de laisser place à la Soirée d'ouverture - Lux Salina#2. Il<br />
s’agit pour la CCI d’apporter un appui à la Saline Royale d’Arc<br />
et Senans en l’accompagnant dans son rapprochement avec le<br />
monde économique local.<br />
Un partenariat CCI du Doubs et EDF pour développer<br />
l’activité hydraulique des entreprises locales<br />
Do<strong>mini</strong>que Roy, président de la Chambre de<br />
Commerce et d’Industrie du Doubs et Pascale<br />
Lyaudet - Sarron, directrice de l’Agence EDF<br />
« Une rivière, un territoire », massif du Jura, ont<br />
signé une convention de partenariat le 25 août<br />
2017 à l’usine de la Pretière de l’Isle sur le Doubs.<br />
Il s’agit pour les deux organisations de contribuer<br />
au développement économique local.<br />
3 axes ont été identifiés pour un plan d’action<br />
d’une durée d’un an :<br />
> Aider les entreprises du Doubs à accéder aux<br />
marchés de la production hydraulique.<br />
> Permettre un financement EDF pour les<br />
entreprises ayant des projets innovants<br />
dans le domaine de l’eau, de l’énergie et de<br />
l’environnement.<br />
> Informer, lors d’événements organisés par<br />
la CCI du Doubs, les entreprises locales des<br />
opportunités d’affaires avec EDF.<br />
Le 06 décembre 2017, à l’Unité de Montbéliard de<br />
la CCI , une convention d‘affaires sera organisée<br />
pour permettre aux PME et TPE locales de mieux<br />
connaître les besoins en sous-traitance d’EDF et<br />
de pouvoir ainsi proposer leurs prestations.<br />
EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017 9
cci en actions<br />
INTERVIEW<br />
OLIVIER RAZEMON<br />
JOURNALISTE<br />
"" Ce qui est en jeu,<br />
c’est la survie de la ville ""<br />
Le journaliste s’est penché sur la question de la<br />
dévitalisation des centres villes. Il en a tiré un livre<br />
qui vient d’être réédité. Pour lui, la problématique<br />
dépasse la question des commerces vides.<br />
Auteur de « Comment la France a tué ses villes »<br />
(éditions Rue de l’Echiquier, 2016), Olivier Razemon<br />
sera l’invité des « Rendez-vous de l’économie »,<br />
le 26 octobre à Besançon au Petit Kursaal.<br />
Expression Active Comment<br />
s’est manifesté votre intérêt pour la<br />
problématique de la dévitalisation des<br />
centres villes ?<br />
O.R Les villes de France traversent<br />
une crise grave, les villes moyennes en<br />
particulier, et cela se matérialise par ce qui<br />
est le plus visible : des commerces vides.<br />
Mais la question est plus large que cela, il<br />
s’agit en fait de problèmes de revenus, de<br />
transport, d’habitants qui s’en vont. J’ai<br />
d’abord pensé que c’était une problématique<br />
locale, mais je me suis aperçu que le<br />
phénomène était évoqué soit seulement<br />
sous l’angle du commerce, soit comme un<br />
argument dont s’emparaient les candidats du<br />
Front national, au moment des municipales<br />
de 2014. Un argument évoqué pour des<br />
villes prêtes à basculer à l’extrême-droite.<br />
En réalité, c’est beaucoup plus complexe<br />
que ça, mais le phénomène ne concerne pas<br />
les grandes villes et n’est donc pas connu<br />
des décideurs. Il y a une incrédulité, une<br />
confusion avec les problèmes de ruralité.<br />
C’est pour ces raisons que j’ai voulu écrire<br />
ce livre.<br />
EA Comment avez-vous travaillé à ce<br />
diagnostic ?<br />
O.R J’ai passé du temps dans les villes et<br />
j’ai observé. J’ai regardé les statistiques<br />
dont on disposait : elles dépassaient de<br />
loin la situation du commerce, mais il y<br />
avait assez peu de travaux universitaires<br />
sur cette problématique. Il est question<br />
d’urbanisme, de géographie, de commerce,<br />
c’est assez pluridisciplinaire et un peu<br />
casse-gueule… Mon livre est un livre<br />
de journaliste, j’en assume la méthode,<br />
empirique plutôt qu’universitaire. Pendant<br />
deux ans et demi, j’ai essayé de raconter<br />
ce que je voyais sur le terrain national.<br />
J’ai rencontré des élus, des spécialistes du<br />
transport, du commerce, des consultants,<br />
des associations de commerçants, des<br />
commissions d’aménagement commercial.<br />
Dans mon livre, je commence par le constat.<br />
Puis j’explique que c’est plus compliqué<br />
qu’il n’y paraît, et que le phénomène<br />
s’aggrave, que c’est l’affaire des métropoles.<br />
Je parle beaucoup de déplacement et de<br />
stationnement et je creuse ces questions.<br />
Remettre la voiture en ville, c’est asphyxier<br />
les centres villes. Le dernier chapitre<br />
raconte les stratégies de certaines villes et<br />
comment de petites choses peuvent aller<br />
dans le bon sens. Et dans l’actualisation<br />
du livre, qui vient de paraître, j’ajoute deux<br />
éléments : la récente séquence électorale<br />
et comment le sujet y a été abordé ; et des<br />
recommandations d’actions à mettre en<br />
place, des idées repérées dans mon tour de<br />
France permanent.<br />
EA Dans quelle mesure pensez-vous<br />
que Besançon soit concernée par ces<br />
problématiques ?<br />
O.R Les villes concernées sont celles dont<br />
la densité n’est pas assez forte pour résister.<br />
Celles qui continuent à éclater à cause des<br />
zones commerciales mais pas seulement : les<br />
hôpitaux, les services publics… tout se fait<br />
en dehors de la ville d’origine, où il est plus<br />
simple de se déplacer en voiture. Le moteur<br />
individuel permet d’aller plus loin. Dans les<br />
grandes villes, la capacité de résistance est<br />
plus forte, on va moins loin. Le 26 octobre, je<br />
ferai l’analyse de la situation bisontine.<br />
10 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
cci en actions<br />
EA La sensibilisation est-elle urgente ?<br />
Le tableau est-il si noir ?<br />
O.R Je pense que la sensibilisation doit<br />
concerner tout le monde. Les intercos, les villes,<br />
l’État, les hôpitaux… mais aussi les citoyens<br />
en colère contre les centres commerciaux, les<br />
acteurs culturels, les associations, les artistes...<br />
Je crois plus à la politique qu’à la loi. Si les<br />
acteurs politiques et locaux ne sont pas<br />
eux-mêmes conscients de l’intérêt<br />
d’agir, ils n’auront pas la capacité<br />
de répondre aux lobbys. Ce qui est<br />
en jeu, c’est vraiment la survie de<br />
la ville, l’endroit où on se croise,<br />
un endroit qui a une histoire, ici<br />
une boucle du Doubs. Un endroit<br />
où on sait pourquoi on est là. Si<br />
on oublie la ville, je crois qu’il<br />
y a un problème pour toute la<br />
société, cela va au-delà du sort<br />
des seuls commerces. Nous<br />
sommes en train de payer le<br />
prix de l’étalement urbain, qui<br />
était la pente la plus douce.<br />
On réfléchit parfois en termes<br />
stupides, uniquement en temps<br />
de transport, à l’exemple des<br />
gares TGV à l’extérieur des<br />
villes. Ce type de décision a des<br />
conséquences énormes : on éloigne<br />
un service public important, le personnel, les<br />
usagers, les services qui l’accompagnent. Mais<br />
le tableau n’est pas si noir. A Besançon, je vais<br />
récapituler tous les éléments positifs que j’ai<br />
recensés en France.<br />
Tourismeeting<br />
Lundi 2 octobre 2017, plus de 90 participants étaient réunis à la<br />
Saline royale d'Arc-et-Senans pour le Tourismeeting : une rencontre<br />
entre des comités d'entreprises et des prestataires touristiques de<br />
la région Franche-Comté. Un événement inédit porté par la CCI du<br />
Doubs en partenariat avec la Saline royale d'Arc-et-Senans dans le<br />
cadre d’une convention de partenariat initiée en début d’année.<br />
Au programme : des rendez-vous d’affaires sur mesure, un<br />
déjeuner convivial, un temps d'échanges libre et une visite guidée<br />
de la Saline.<br />
Le Club des Entreprises<br />
Pays de Montbéliard & Nord Franche-Comté<br />
Dans le cadre d'une soirée organisée par le club<br />
de chefs d'entreprise Appel d'aire de la CCI du<br />
Doubs le 26 septembre, les<br />
adhérents ont eu le plaisir<br />
de découvrir l'histoire<br />
et l'atelier de la Maison<br />
VERGNE, à Montbéliard.<br />
> Au programme :<br />
démonstration, cocktail et<br />
dégustation de chocolats !<br />
Françoise Sanchez, une nouvelle directrice pour IMEA<br />
Françoise Sanchez est la nouvelle directrice d’Imea, l’école<br />
de Commerce des CCI du Doubs et de Haute-Saône depuis le<br />
16 août dernier. Après 10 ans d’activité comme consultante<br />
en entreprise (en communication, accompagnement des<br />
personnes, des équipes et des organisations), elle a décidé de<br />
tenter un nouveau challenge.<br />
« Mes objectifs à court et moyen terme sont de renforcer<br />
davantage le lien entre l’école et les entreprises et d’engager<br />
une réflexion sur des méthodes pédagogiques innovantes et le<br />
développement de nouvelles formations Bac+ »<br />
Pour l’heure, la rentrée d’Iméa s’annonce déjà bien avec<br />
180 étudiants déjà inscrits dans les programmes Negoventis<br />
bac + 2 et bac + 3 en commerce et distribution.<br />
11
INDUSTRIE<br />
Patrice Minotti (à droite) : « Je veux participer à la revitalisation de Besançon, dans un domaine<br />
historique, celui de l’horlogerie, mais avec un changement de paradigme »<br />
Avec Timex, Silmach révolutionne<br />
le moteur horloger<br />
innovation Spécialisé dans la motorisation des systèmes nomades,<br />
l’entreprise bisontine s’est associée au groupe horloger américain<br />
Timex pour industrialiser, à Besançon, un moteur horloger de<br />
nouvelle génération. Une innovation mondiale.<br />
La coentreprise créée à Besançon<br />
par Silmach et Timex avait été<br />
annoncée en juin, à Paris. Depuis,<br />
la pépite bisontine spécialisée<br />
dans les Mems (« micro-electromechanical<br />
systems », des dispositifs<br />
micromécaniques hybrides à base<br />
de silicium) et le groupe horloger<br />
américain travaillent ensemble au plan<br />
d’investissement qui permettra d’ici<br />
quelques mois de lancer la production<br />
des nouveaux moteurs horlogers dans<br />
les locaux de Fralsen-Timex, où sera<br />
positionné ce joint-venture (JV). La<br />
filiale bisontine de l’horloger américain,<br />
qui emploie 85 personnes, fournit tous<br />
les composants de mouvements quartz<br />
du groupe américain et développe ici<br />
une partie des innovations du groupe.<br />
Chercheur au CNRS, spécialiste des<br />
Mems et fondateur de Silmach, en<br />
2003, Patrice Minotti veut contribuer<br />
avec ce partenariat à la création<br />
d’emplois locaux. Le chiffre de 100<br />
à 200 est évoqué, à terme. « Je<br />
veux participer à la revitalisation de<br />
Besançon, dans un domaine historique,<br />
celui de l’horlogerie, mais avec un<br />
changement de paradigme », expliquet-il.<br />
Le PDG de Timex, Tobias Reiss-<br />
Schmidt, se félicite lui aussi. « Grâce<br />
à Silmach, pionnier et leader dans le<br />
domaine des Mems, en partenariat<br />
avec nos ingénieurs horlogers, nous<br />
créons une fois de plus une première<br />
dans le secteur horloger. Ensemble,<br />
nous sommes engagés à transformer<br />
l’industrie », assure-t-il.<br />
Le JV a été baptisé TIMach, et<br />
fabriquera un moteur de montre<br />
révolutionnaire, né de la technologie<br />
de rupture de Silmach qui va ainsi<br />
concrétiser son projet de diffuser<br />
sa technologie dans l’industrie.<br />
L’entreprise, qui emploie 22 personnes,<br />
travaillait jusque-là en toute discrétion<br />
pour la DGA, son client historique<br />
– pour laquelle elle développe des<br />
micro-drones libellules –, mais aussi<br />
pour le CEA, des donneurs d’ordre<br />
aéronautiques pour son activité dans<br />
les capteurs, les agences de défense<br />
allemande et suisse…<br />
Plus petit, plus compact, moins<br />
énergivore et offrant davantage de<br />
fonctionnalités que le moteur Lavet<br />
qui équipe les montres à quartz depuis<br />
leur apparition, le nouveau moteur<br />
est parfaitement adapté aux montres<br />
connectées. Baptisé PowerMems, il<br />
équipera d’abord les montres Timex.<br />
Mais les deux partenaires espèrent<br />
bien, ensuite, intéresser d’autres<br />
acteurs de l’horlogerie. Et pourquoi<br />
pas d’autres secteurs industriels…<br />
www.silmach.com<br />
12 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
INDUSTRIE<br />
La trajectoire exemplaire de Mécanique<br />
Baumoise de Précision (MBP)<br />
stratégie Lorsqu’il créé son entreprise en 1991, Bernard Cour possède déjà une solide expérience en<br />
usinage sur machines à commandes numériques. Les débuts sont modestes. Son premier local lui est<br />
prêté par la ville de Baume-les-Dames. Il crée 4 emplois la première année.<br />
Vingt-six ans plus tard, MBP réalise un chiffre d’affaires de<br />
15 millions d’euros pour un effectif de 145 salariés. Son taux de<br />
croissance a connu une progression continue, une belle diagonale<br />
seulement marquée d’une encoche sur les années 2009 et 2010, au<br />
plus fort de la crise. Ses ateliers s’étendent sur 6.500 m 2 et son parc<br />
machine intègre le meilleur de la technologie dans toutes les formes<br />
d’usinage. L’entreprise est référencée auprès des donneurs d’ordres les<br />
plus exigeants, principalement dans<br />
les secteurs du matériel agricole, du<br />
ferroviaire, de la construction et du<br />
transport de fluides. Une diversification<br />
réfléchie et maîtrisée. La clientèle<br />
est nationale à 80 % mais la part de<br />
l’export augmente année après année<br />
(Italie, Belgique, Allemagne…).<br />
Cette trajectoire exemplaire ne doit<br />
rien au hasard. Bernard Cour a su<br />
très tôt s’écarter des grandes séries à<br />
faible valeur ajoutée pour lesquelles<br />
la concurrence étrangère devenait<br />
irrésistible. Pour durer, il fallait hausser<br />
les compétences et développer les<br />
services. Dès lors, le dirigeant a pratiqué<br />
une politique d’investissement sans<br />
faille. « Nous avons toujours adopté les<br />
équipements de dernière génération »,<br />
souligne Bernard Cour. « Cette année<br />
encore, après avoir agrandi nos<br />
ateliers, nous implantons 3 machines<br />
(centres d’usinage 5 axes de grandes<br />
capacités). Mais cette technologie n’est<br />
rien sans les hommes. Nous produisons<br />
des pièces de haute précision et des<br />
assemblages complexes, et très souvent les demandes qui nous sont<br />
faites représentent de véritables défis. J’ai donc besoin d’équipes<br />
expertes, au meilleur niveau, dans tous les secteurs de l’entreprise. Lors<br />
de la crise de 2008, j’ai mis à profit la baisse de charge pour lancer un<br />
large programme de formation, pendant deux années. De ce fait, ce qui<br />
aurait pu être une période morose fut chez nous une phase de renouveau.<br />
Cet état d’esprit a dynamisé la reprise ». La croissance se poursuit et<br />
MBP développe sa présence sur de nouveaux marchés, dans les secteurs<br />
de la défense et de l’énergie. « Notre objectif est de passer de 15 à<br />
19 millions d'euros de chiffre d’affaires d’ici 2019 ». Sur une vidéo de<br />
présentation de l’entreprise, on remarque la présence fé<strong>mini</strong>ne dans<br />
les ateliers, aux commandes des machines. C’est une autre volonté<br />
Bernard Cour : « Notre objectif est de passer de 15 à 19 millions € de chiffre d’affaires d’ici 2019. »<br />
affirmée du dirigeant. « Dans un monde industriel qui exige rigueur et<br />
méticulosité, c’est un choix qui s’impose naturellement. À mes yeux, il<br />
n’y a pas de modernité sans cette mixité ».<br />
www.mbp-usinage.fr<br />
13
INDUSTRIE<br />
Avec la HD4, Reparalux affirme<br />
sa marque horlogère<br />
Julien Humbert-Droz, son grand-père et son père<br />
nouveauté En juin 2016, l’atelier de réparation de montres de luxe<br />
avait lancé sa propre marque horlogère, Humbert-Droz. De belles<br />
automatiques équipées de mouvements anciens sortis de ses<br />
stocks. Les amateurs en redemandent.<br />
Quinze mois après le lancement de<br />
son premier modèle, la montre HD1,<br />
qui avait dû être réédité rapidement,<br />
et après les succès des modèles HD2 et HD3,<br />
l’atelier bisontin de réparation et service aprèsvente<br />
de montres de luxe persiste et signe. Sa<br />
marque propre, Humbert-Droz, du nom de la<br />
famille fondatrice de cette discrète entreprise<br />
travaillant pour la plupart des grandes<br />
maisons de la place Vendôme,<br />
semble avoir trouvé son public : des<br />
amateurs de belles mécaniques<br />
et de mouvements anciens,<br />
iconiques pour certains,<br />
mais à prix abordables.<br />
C’est la cible visée<br />
par Julien Humbert-Droz,<br />
le représentant de la<br />
cinquième génération,<br />
qui a lancé l’initiative.<br />
Diplômé des métiers<br />
d’art et travaillant<br />
depuis dix ans dans<br />
l’entreprise – il n’avait<br />
alors que quinze ans et,<br />
à quatorze ans, fut le plus<br />
jeune horloger de France – il a<br />
convaincu son père, Frédéric, qui gère l’entreprise,<br />
et son grand-père, Jean, toujours à l’atelier, de<br />
sortir la discrète société de l’anonymat. Pour<br />
la distribution - Réparalux n’ayant pas les<br />
moyens de s’offrir de coûteuses campagnes<br />
de communication - un site de vente en ligne<br />
a été créé, relayé par une page Facebook, où<br />
les amateurs attendent les nouveaux modèles<br />
avec impatience… « Quelques jours avant le<br />
lancement de la HD4, début septembre, elle<br />
faisait déjà le buzz », raconte-t-il.<br />
En cette rentrée de septembre,<br />
à la veille de l’ouverture de la<br />
vente, plus de 500 montres<br />
Humbert-Droz avaient déjà<br />
été vendues. Le modèle<br />
HD1 avait été réédité<br />
en une version quartz,<br />
mais dans sa première<br />
version, il était équipé<br />
d’un mouvement ETA<br />
28-34 sorti du stock de<br />
l’atelier. Car c’est là le<br />
trésor de Réparalux : en<br />
60 ans d’activité, cette<br />
entreprise a accumulé un<br />
petit trésor. Pour le reste,<br />
c’est Julien Humbert-Droz<br />
qui imagine la montre, en<br />
collaboration avec un fournisseur de boîtiers de<br />
Hong-Kong, qui les réalise. Le reconditionnement<br />
du mouvement et l’assemblage sont réalisés à<br />
l’atelier, à Besançon, qui emploie 15 horlogers.<br />
Le modèle HD2, lui, était équipé d’un mouvement<br />
suisse à quartz, le ETA 955-112, et décliné en une<br />
version femme. Pour la HD3, c’est un mouvement<br />
France Ebauches FE 5611, une rareté, qui avait<br />
été choisi. « Pour la HD4, l’histoire est un peu<br />
la même », explique Julien Humbert-Droz. « Cela<br />
fait longtemps que j’entendais parler de ce<br />
mouvement allemand à quatre disques, que mon<br />
grand-père gardait précieusement au coffre et<br />
qui a la particularité d’offrir un affichage digital.<br />
Il nécessitait un calage de grande précision, et<br />
sans plan il a fallu cogiter. Nous avons travaillé<br />
un an et demi sur ce modèle mais ce fut une<br />
belle aventure. »<br />
Frédéric Humbert-Droz, son père, a travaillé<br />
sur le dessin et la mécanique du bracelet<br />
avec la manufacture Jean Rousseau, dans le<br />
Grand Besançon. Le logo est gravé sur le cuir<br />
du bracelet à boucle déployante, les amateurs<br />
apprécieront. « On a encore des trésors dans les<br />
tiroirs et déjà quatre ou cinq projets en route »,<br />
ajoute le jeune horloger qui n’avait pas imaginé<br />
un tel succès. S’il se confirme, il pourrait bien<br />
justifier le recrutement d’un nouvel horloger.<br />
www.reparalux.com<br />
14
INDUSTRIE<br />
“L’horloger” de l’objet design séduit le Louvre, le MoMA, l’émir du Qatar…<br />
inspiration À Morteau, l’entreprise “Tout simplement” dirigée par le designer Philippe Ferreux alimente<br />
les boutiques des plus grands musées au monde. Faits main, les marque-pages,<br />
magnets ou cartes de vœux… reflètent la rigueur du Haut-Doubs.<br />
De la fenêtre de son bureau, à Morteau, Philippe<br />
Ferreux entrevoit au loin un troupeau de<br />
montbéliardes pâturant dans l’herbe verte. C’est<br />
ici, au cœur du berceau de l’horlogerie, que le designer<br />
a installé en 1996 sa société de création d’objets de<br />
décoration. Ici qu’il puise son inspiration et trouve les<br />
compétences. Formé à l’école du bois de Mouchard,<br />
il a créé par exemple la Tour Eiffel en modèle réduit<br />
sur de l’inox, la porte du château de Versailles, la<br />
pyramide du Louvre… Il a également inventé le crayon<br />
de papier renfermant un aimant qui peut s’accrocher<br />
sur les surfaces métalliques ou des packagings pour<br />
des marques, des présentoirs. Les réalisations, fines et<br />
raffinées, sont vendues dans les boutiques officielles<br />
des musées entre 8 et 20 euros, voire davantage. “L’an<br />
dernier, suite aux attentats, nous avons connu une forte<br />
baisse d’activité. Aujourd’hui, ça repart. Depuis un an,<br />
nous travaillons avec la Tour Eiffel. Nous déclinons<br />
l’édifice en marque-pages, porte-photos. Nous<br />
travaillons aussi avec le MoMA. (musée d’art moderne<br />
de New-York), le musée Van Gogh (Amsterdam),<br />
l’Atomium (Bruxelles), le musée Rodin (Paris),<br />
Versailles…” témoigne Philippe Ferreux. Ce marché,<br />
il l’a conquis grâce à sa notoriété. Le <strong>mini</strong>stère de<br />
la Culture lui a rendu service en demandant aux<br />
sites français des produits “Made in France” et<br />
non “Made in China”.<br />
“Tout simplement” – qui n’a pas de boutique de<br />
vente – remplit son carnet de commandes lors<br />
de salons spécialisés et sur Internet. “La force<br />
de Philippe, c’est d’avoir un carnet d’adresses<br />
large pour trouver toutes les compétences<br />
et sous-traitants nécessaires” témoigne<br />
Agnès, son épouse, qui gère la partie<br />
ad<strong>mini</strong>strative. Les rubans des marquepages<br />
sont par exemple noués par les<br />
travailleurs en situation de handicap de<br />
l’E.S.A.T. de Maîche. Des entreprises ou<br />
particuliers sont aussi clients de “Tout<br />
simplement”.<br />
En début d’année il<br />
a ainsi réalisé de<br />
magnifiques cartons<br />
d’invitations<br />
expédiés dans le<br />
monde entier, pour<br />
un prince Qatari<br />
qui inaugurait une<br />
exposition de bijoux<br />
au Grand Palais à<br />
Paris. Le Ritz à Paris<br />
et le groupe Edmond<br />
de Rothschild en ont fait<br />
de même. Le savoir-faire<br />
mortuacien s’exporte !<br />
www.design-objet.fr<br />
Les réalisations fines et raffinées sont vendues dans les boutiques<br />
officielles des musées […]<br />
EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017<br />
15
TERRITOIRE<br />
La friche de la Rhodia,<br />
renaissance L’usine Rhodiacéta a fermé ses portes en 1982 mais c’est en 2015 seulement que la ville<br />
de Besançon a pu acquérir les terrains, suite à d’âpres péripéties juridiques. Les travaux de conversion<br />
du site vont pouvoir commencer. Un nouveau parc urbain va naître sur la boucle du Doubs.<br />
La collectivité n’a pas attendu<br />
ce titre de propriété pour réfléchir<br />
à l’avenir de ce site qui jouit<br />
d’une position exceptionnelle, au pied<br />
de la Citadelle, à deux pas du centre<br />
ville. Les services de l’urbanisme ont<br />
commencé à plancher sur sa reconversion<br />
dès les années quatre-vingts.<br />
Faute de faisabilité immédiate, le<br />
projet a eu le temps de mûrir. La<br />
réflexion a évolué mais dans tous<br />
ces scénarios envisagés, une volonté<br />
© photo : N.Waltefaugle<br />
s’est constamment affirmée : préserver<br />
une part du récit historique, bâtir<br />
l’avenir en se souvenant du passé.<br />
Car l’histoire de la Rhodia est emblématique<br />
d’une époque, celle de la fin<br />
des « Trente Glorieuses » dans une<br />
région industrielle bousculée par la<br />
mondialisation.<br />
Présente dès le XIX ème siècle<br />
L’histoire commence avec un personnage,<br />
le comte Hilaire de<br />
Chardonnet, né à Besançon<br />
en 1839. Chargé d’une<br />
étude sur la maladie<br />
du ver à soie, il parvient<br />
à reproduire<br />
en laboratoire<br />
ce petit miracle<br />
de la nature : le<br />
fil de soie. Une<br />
soie artificielle<br />
qui se révèle<br />
aussi fine, légère<br />
et brillante que<br />
la soie naturelle.<br />
www.carnetdevoyage.eu<br />
L’industrialisation du procédé vaudra<br />
fortune et célébrité à son inventeur.<br />
En 1892, il fonde la Société de la Soie<br />
Chardonnet qui sera rachetée en<br />
1952 par Rhodiacéta, une société du<br />
groupe Rhône-Poulenc qui spécialise<br />
l’usine bisontine dans la fabrication<br />
des fils Nylon et Tergal.<br />
La Rhodia, comme on l’appelle familièrement,<br />
est une belle et grande<br />
usine qui incarne la modernité. Le<br />
bourdonnement incessant de milliers<br />
de bobines de fil emplit ses immenses<br />
ateliers. On est fier de travailler dans<br />
cette entreprise qui pratique des<br />
salaires plus élevés que ceux de<br />
l’horlogerie. Les équipes tournent en<br />
quatre/huit. Au milieu des années 60,<br />
la Rhodia compte 3.800 salariés. Mais<br />
la France n’est pas la seule à produire<br />
ces fibres textiles à la mode. Le<br />
marché se mondialise. L’employeur<br />
réduit les effectifs, durcit les conditions<br />
de travail. C’est le début du<br />
chômage technique. Les ouvriers<br />
16 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
TERRITOIRE<br />
une page va enfin se tourner…<br />
se mobilisent. Des figures syndicalistes<br />
émergent. Aiguillonnées par<br />
l’exemple bisontin, toutes les usines<br />
Rhodiacéta de France se mettent en<br />
grève. Mais l’issue est inéluctable. Les<br />
ateliers se dépeuplent petit à petit.<br />
L’activité s’arrête en décembre 1982<br />
et les machines sont transférées en<br />
Thaïlande. A Besançon, on pose des<br />
cadenas sur les grilles. C’est la fin.<br />
Quelques saisons plus tard, la végétation<br />
commence à fissurer le béton.<br />
La nuit, les riverains aperçoivent des<br />
lueurs de lampes torches derrière<br />
les vitres brisées. Des silhouettes<br />
fantomatiques apparaissent parfois<br />
sur les toits. Chaque matin révèle de<br />
nouveaux tags sur les façades. La<br />
vieille usine fascine les grapheurs.<br />
Tout est impressionnant ici, même le<br />
silence. Le plus grand atelier du site,<br />
« La Cathédrale », pourrait contenir<br />
un paquebot. Comment un artiste<br />
ne serait-il pas fasciné par la brutalité<br />
et la poésie de cet univers<br />
post-apocalyptique ? En trente-cinq<br />
ans, plusieurs générations d’artistes<br />
ont exploré cette planète oubliée. Ils<br />
ont laissé derrière eux des milliers de<br />
graphes, sur les murs, les plafonds,<br />
les piliers, dans les caves…<br />
Tout cela disparaîtra au milieu des<br />
gravats lorsque les engins de démolition<br />
entreront en scène.<br />
La Ville de Besançon a<br />
donc décidé d’inventorier<br />
ce patrimoine artistique. Ce<br />
travail a été réalisé en 2016<br />
par un photographe et un<br />
sociologue. Une grande<br />
exposition sera dévoilée<br />
en 2019 au moment où le<br />
nouveau parc urbain sera<br />
ouvert au public.<br />
Un grand projet urbain<br />
pour l'avenir<br />
En attendant, les travaux viennent<br />
de commencer, en ce début d’automne.<br />
Cette première phase de<br />
démolition est un chantier lourd et<br />
complexe. L’ensemble de l’opération<br />
va durer 18 mois. Son coût est évalué<br />
à 2.5 millions d’euros. Des portions<br />
de l’ancienne usine seront conservées<br />
: un vénérable bâtiment de 1905<br />
(l’ancien familistère des soieries de<br />
Chardonnet), le grand atelier baptisé<br />
« La cathédrale », le château d’eau<br />
et le quai de déchargement des<br />
péniches.<br />
C’est sur cette emprise de 5 hectares<br />
que les bisontins vont voir naître<br />
le parc urbain dessiné par Patrick<br />
Duguet, géographe urbaniste lauréat<br />
du concours de projets organisé par<br />
la Ville de Besançon. Ce nouveau<br />
quartier fera la part belle aux espaces<br />
verts et rendra la rivière aux habitants.<br />
Tout le bâti se déploiera « en<br />
peigne », depuis la rue, laissant de<br />
larges perspectives et des cheminements<br />
piétons le long du Doubs.<br />
De larges espaces de loisirs urbains<br />
permettront d’accueillir des événements<br />
culturels, sportifs ou<br />
populaires. La culture sera également<br />
présente à travers la « fabrique<br />
artistique », qui hébergera des<br />
structures associatives dans un bâtiment<br />
réhabilité. À terme, un quartier<br />
résidentiel de « haute qualité environnementale<br />
» verra le jour. Les espaces<br />
publics seront livrés en 2019. De la<br />
vieille usine il ne restera donc que<br />
quelques vestiges habillés de neuf.<br />
Pour les Bisontins<br />
qui veulent se souvenir<br />
de la Rhodia,<br />
de son histoire<br />
industrielle et<br />
post-industrielle, il<br />
existe un captivant<br />
documentaire de<br />
52 minutes, intitulé<br />
« Tant que les<br />
murs tiennent »,<br />
réalisé par Marc<br />
Perroud. On peut<br />
en voir la bande<br />
annonce et commander<br />
le DVD sur le site<br />
de la maison de production<br />
:<br />
www.vie-des-hauts-production.com<br />
17<br />
© photo : N.Waltefaugle<br />
© photo : N.Waltefaugle
COMMERCE<br />
développement<br />
La Maison Vergne<br />
voit l’avenir avec<br />
gourmandise<br />
Éric Vergne : "Je préfère approfondir notre présence locale.…"<br />
En juillet 2016, le maître pâtissier-chocolatier Éric Vergne inaugurait,<br />
à Montbéliard, un tout nouveau site de vente et de fabrication.<br />
La Chocolaterie résultait d’un investissement de 900.000 euros.<br />
Le pari était audacieux. Jouissant d’une renommée exceptionnelle<br />
en région – et au-delà – la Maison Vergne, labellisée Entreprise du<br />
Patrimoine Vivant, avait besoin d’un outil de fabrication plus conforme<br />
à ses besoins. Depuis toujours, chocolats et pâtisseries étaient élaborés<br />
sur le site d’origine à Audincourt. Les murs en avaient déjà été repoussés<br />
à plusieurs reprises mais la solution avait trouvé ses limites. Et à<br />
Belfort, la boutique du centre-ville n’offrait pas d’extension possible.<br />
Une implantation à Montbéliard présentait de nombreux avantages et<br />
notamment celui de partir d’une page blanche. S’entourant des meilleurs<br />
partenaires locaux (architecte et artisans), Éric Vergne pu concevoir,<br />
en un lieu unique, une élégante boutique et un atelier de fabrication<br />
superbement équipé dont les clients peuvent admirer le spectacle<br />
à travers de larges baies vitrées. La mise<br />
financière était osée mais la<br />
Chocolaterie connaît un succès immédiat. En un an le chiffre d’affaires<br />
a connu une progression de 27 % pour atteindre 1,9 millions d'euros.<br />
Dans le même temps l’effectif est passé de 19 à 27 salariés.<br />
Et l’avenir ? Si le développement en franchise tente certains grands<br />
chocolatiers, Éric Vergne se défend d’une telle tentation. « Je préfère<br />
approfondir notre présence locale. Il reste beaucoup à faire sur notre<br />
territoire. J’étudie en ce moment le marché de l’entreprise où l’on<br />
constate une demande pour des chocolats très fins en coffrets personnalisés.<br />
Je suis également attaché à l’idée de bâtir un environnement<br />
de travail de haute qualité pour mes équipes, sur le concept Great Place<br />
to Work. Car je suis persuadé que la cohésion et l’engagement sont la<br />
plus sûre façon d’inscrire notre marque dans la durée. » Fruit de cette<br />
ambition collective, la Maison Vergne va créer, à l’automne de chaque<br />
année, un nouveau chocolat destiné à constituer une collection « historique<br />
». Chacun sera baptisé d’un numéro. Le « 1 » vient de paraître.<br />
C’est un bonbon de chocolat qui marie le praliné noisette et la ganache<br />
au yuzu. Le début d’une alléchante série.<br />
www.patisserie-vergne.fr<br />
18
La mobilité pour tous selon Colibrius<br />
COMMERCE<br />
reconversion Créée par un ancien ingénieur de PSA, la petite société d’Étupes s’est spécialisée<br />
dans les vélos et solutions informatiques adaptés aux personnes handicapées. Mais pas<br />
seulement...<br />
Ingénieur formé à l’INSA de Lyon,<br />
Jean-Louis Saugier a fait toute<br />
sa carrière<br />
dans le groupe<br />
PSA, à Sochaux.<br />
D’abord dans<br />
l’emboutissage,<br />
puis au centre<br />
d’essai de<br />
Belchamp, où<br />
il était chargé<br />
de tester des<br />
prototypes. En<br />
2009, il a profité<br />
d’un plan<br />
de reconversion<br />
professionnelle<br />
pour quitter le<br />
groupe et, deux<br />
ans plus tard,<br />
créer Colibrius<br />
avec son fils,<br />
Julien Saugier.<br />
Jean-Louis Saugier : "…J’ai démarré l’activité<br />
en achetant quatre vélos que j’ai mis en<br />
location.…"<br />
Celui-ci était déjà sensibilisé aux<br />
problématiques du handicap. Il<br />
avait été formé aux outils informatiques<br />
et logiciels pour les<br />
paralysés, malvoyants ou dyslexiques<br />
par l’ONG Handicap<br />
International. Son père avait pris<br />
un an pour réfléchir à une création<br />
d’entreprise et, au hasard d’un<br />
voyage en Hollande, où la culture<br />
du vélo est forte, avait croisé des<br />
personnes à mobilité réduite équipées<br />
de vélos adaptés. Le déclic<br />
vient de là. Il était encore question<br />
de mobilité et de mécanique,<br />
comme chez PSA. Et c’est ainsi<br />
qu’est né Colibrius, en 2011, sur la<br />
zone d’activité de Technoland, à<br />
Etupes.<br />
« J’ai d’abord contacté des fournisseurs,<br />
dont un Allemand basé près<br />
de Strasbourg<br />
qui fabriquait<br />
des vélos adaptés,<br />
robustes<br />
et de bonne<br />
mécanique. J’ai<br />
démarré l’activité<br />
en achetant<br />
quatre vélos que<br />
j’ai mis en location<br />
à la base<br />
de loisirs de<br />
Brognard. Puis<br />
je les ai vendus<br />
d’occasion<br />
pour renouveler<br />
le parc, et c’est<br />
alors que le fabricant<br />
allemand<br />
m’a proposé de<br />
les distribuer », raconte Jean-Louis<br />
Saugier.<br />
Un commerce unique<br />
Avec Colibrius, les Saugier père et<br />
fils ont créé un commerce unique<br />
en France. La location de vélos<br />
adaptés au handicap est<br />
généralement assurée<br />
par des associations.<br />
Eux apportent<br />
un regard et des<br />
pratiques professionnels<br />
et<br />
explorent de<br />
nombreuses<br />
pistes pour<br />
développer<br />
l ’ a c t i v i t é .<br />
Colibrius<br />
est aujourd’hui le distributeur exclusif<br />
du Petra, un dispositif pour la<br />
pratique du handisport développé<br />
par Connie Hansen - kinésithérapeute<br />
championne paralympique<br />
- que l’on peut utiliser pour la rééducation<br />
d’enfants ou de personnes<br />
accidentées. Jean-Louis Saugier,<br />
qui a laissé la partie informatique à<br />
son fils (20 % de l’activité), travaille<br />
aussi avec un fournisseur allemand<br />
pour développer un triporteur pour<br />
livrer les centres villes. Il s’apprête<br />
également à lancer la commercialisation<br />
d’un vélo avec siège enfant<br />
qui se transforme en poussette et<br />
pense même créer une franchise.<br />
Ses clients viennent de tout l’Est<br />
de la France et il y a un vrai potentiel,<br />
estime-t-il.<br />
www.colibrius.fr<br />
EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017 19
Les bons petits plats<br />
de Cocotte<br />
cuisine Véronique Demoly, alias Cocotte, mitonne des<br />
menus du jour à destination des salariés des entreprises<br />
de Damprichard où elle promène son food-truck, ainsi que<br />
pour les frontaliers qui partent en Suisse. Le concept plaît.<br />
COMMERCE<br />
Véronique Demoly, alias Cocotte, prépare ses petites barquettes<br />
pour les salariés locaux ou ceux qui partent le matin en Suisse.<br />
Plutôt que le menu parfois répétitif des cantines d’entreprise ou le<br />
sempiternel jambon-beurre, les clients de Véronique Demoly, ont<br />
vite fait leur choix. Il faut dire que son bœuf bourguignon maison,<br />
ses lasagnes ou sa blanquette de veau à l’ancienne font envie. Véronique<br />
Demoly a longtemps travaillé dans la restauration, mais côté service, et a<br />
toujours aimé faire plaisir à ses proches en leur concoctant de bons petits<br />
plats.<br />
Ce talent, elle le met désormais au service des clients du food-truck<br />
qu’elle installe depuis la rentrée de septembre devant des entreprises<br />
de Damprichard, la commune où elle vit. Et quand il n’est pas sur le parking<br />
des entreprises, son camion est posté sur la route de Trévillers, là<br />
où passent tous les travailleurs frontaliers qui se dirigent vers la Suisse.<br />
"L’accueil est plutôt favorable" se réjouit la jeune trentenaire. "Les frontaliers<br />
notamment ont pris leurs habitudes, certains d’entre eux veulent<br />
déjà m’acheter un menu tous les jours. C’est encourageant.” Il faut dire<br />
qu’à 6,50 euros la barquette pour un plat 100 % maison élaboré avec des<br />
produits frais, c’est plutôt alléchant.<br />
Afin de peaufiner ses connaissances culinaires et asseoir sa notoriété sur<br />
le plateau de Maîche, Véronique Demoly s’est engagée pour une formation<br />
de 12 semaines au sein de l’école de cuisine créée par Thierry Marx à<br />
Besançon. “Histoire de me donner des techniques que je n’ai pas encore et<br />
qui me permettront d’être plus efficace dans l’élaboration de mes menus.”<br />
Cocotte met également à disposition ses menus aux personnes âgées de<br />
Damprichard et de ses environs à qui elle rend aussi un service apprécié.<br />
chez cocotte damprichard<br />
40 nouveaux programmes<br />
Le nouveau catalogue de formation<br />
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20 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
L’Amérique en un clic avec<br />
la Maison de l’oncle Sam<br />
voyage Passionnés par les États-Unis, Anne et Vincent Charles<br />
ont créé une boutique en ligne où l’on trouve des produits<br />
made in USA inédits.<br />
COMMERCE<br />
C’est l’histoire d’une passion.<br />
Celle qu’Anne et Vincent Charles<br />
ont depuis toujours pour les<br />
États-Unis. Ils y ont de la famille et<br />
y sont allés plusieurs fois. La dernière<br />
remonte à mi-2016 pour un<br />
roadmovie de deux mois, avec leur<br />
fille. « On a rencontré du monde,<br />
vu des produits, visité des usines<br />
et des manufactures », raconte<br />
Anne Charles. « A notre retour, en<br />
octobre, nous avons eu l’idée d’un<br />
site Internet où l’on pourrait trouver<br />
des produits artisanaux et manufacturés<br />
typiquement américains. Notre<br />
souhait était aussi de faire travailler<br />
les artisans. »<br />
Anne et son mari tenaient auparavant<br />
une franchise de restauration<br />
rapide américaine à Besançon qu’ils<br />
venaient de vendre. Ils ont lancé leur<br />
projet en novembre et, début juin<br />
2017, le site était en ligne. Baptisé<br />
« La maison de l’oncle Sam », il<br />
s’étoffe peu à peu de nouveaux produits.<br />
Un séquoia géant de Californie<br />
en kit, du savon à la bière, de la cire<br />
à moustache ou encore des chaussettes<br />
en laine de bison se sont<br />
ajoutés aux pagaies peintes à la<br />
main, aux ballons en cuir et aux couteaux<br />
vintage à manches en bois.<br />
Réalisé par Koredge, une agence<br />
digitale bisontine, le site fleure bon<br />
l’Amérique profonde. Coloré et ergonomique,<br />
il accompagne l’acheteur<br />
en ligne selon son profil : le barbu, le<br />
campeur, le designer, le littéraire, le<br />
voyageur, le zen, le barman, le sportif,<br />
le pitmaster BBQ… Bricoleurs,<br />
chasseurs de tendances et hipsters<br />
peuvent dénicher là des produits<br />
insolites et, pour certains,<br />
inédits en<br />
France. Anne<br />
Charles a un<br />
p e t i t<br />
Anne et Vincent Charles : " On a rencontré du<br />
monde, vu des produits, visité des usines et des<br />
manufactures "<br />
faible pour l’un des nombreux<br />
décapsuleurs proposés et pour les<br />
bougies aux senteurs des parcs<br />
nationaux, dont le verre à whisky,<br />
gravé, est réutilisable. « J’ai l’impression<br />
de voyager encore », dit-elle.<br />
La boutique en ligne, d’ailleurs,<br />
prolonge le voyage et raconte la<br />
marque, le fabricant, des anecdotes.<br />
La vente en ligne « a bien démarré »,<br />
assurent ses fondateurs. Elle est animée<br />
depuis Chemaudin, où vivent<br />
les Charles et où ils entreposent les<br />
produits. Car après avoir trouvé les<br />
fournisseurs, il faut importer, gérer<br />
des droits de douane, organiser<br />
les stocks de façon à livrer dans<br />
les 48 ou 72 heures. Et trouver<br />
les fournisseurs de<br />
demain. Pour leur prochain<br />
voyage, les Charles<br />
sillonneront, cette fois, le<br />
nord des États-Unis. Et<br />
ramèneront sans doute<br />
de belles trouvailles.<br />
www.lamaisondelonclesam.<br />
com<br />
21
SERVICES<br />
Deedo : une plateforme de streaming<br />
dédiée à la musique panafricaine<br />
Sylvie Jeannin a lancé son activité de visites à domicile il y a un an.<br />
L’opticienne mobile<br />
et solidaire<br />
inédit Sylvie Jeannin, opticienne à<br />
Besançon, a lancé un service original de<br />
consultation et vente au domicile de ses<br />
clients. Une façon de se différencier de la<br />
concurrence.<br />
Comment se démarquer au milieu de dizaines de magasins<br />
d’optique ? Sylvie Jeannin est à la tête de l’enseigne<br />
Syl’Optic, rue Moncey, au centre-ville de Besançon. Elle a<br />
repris en 2012 une enseigne bien connue sur la place, l’optique<br />
Chevassus. Pour trouver un créneau original, elle mise non seulement<br />
sur ses collections de lunettes artisanales qui sortent<br />
du commun, mais aussi sur la notion de service qu’elle a développée<br />
à travers une prestation inédite qu’elle propose à ses<br />
clients : l’optique à domicile. Ainsi, tous les lundis, l’opticienne<br />
bisontine bloque sa journée pour aller rendre visite à ses<br />
clients qui ne peuvent pas de se déplacer. “ Je prends ma petite<br />
valise contenant une centaine de modèles, mes appareils, et je<br />
me déplace jusqu’à 35 kilomètres à la ronde. Je me rends également<br />
à l’hôpital ou dans les maisons de retraite ” commente<br />
l’opticienne qui ne fait même pas payer de coût supplémentaire<br />
pour ce service en plus. Le lundi, elle est sur les routes,<br />
puis du mardi au samedi dans son magasin. “ Le rythme est un<br />
peu compliqué, mais quand on est indépendant, on sait qu’on<br />
aura des horaires un peu élastiques ” sourit-elle. Sa satisfaction<br />
: un contact beaucoup plus détendu au domicile des<br />
clients que dans le magasin. “ Les gens nous attendent, ils sont<br />
détendus, nous proposent à boire. Le contact est différent. ”<br />
Toujours à la recherche du facteur différenciant, Sylvie Jeannin<br />
donne également dans l’optique solidaire. Elle récupère des<br />
montures de seconde main et fournit gratuitement des élèves<br />
sénégalais en lunettes de vue suite à un partenariat qu’elle a<br />
noué avec une école de la banlieue de Dakar. Cette autre initiative<br />
a valu à l’opticienne solidaire de décrocher le trophée de<br />
la création d’entreprise au Forum de la diversité l’an dernier.<br />
www.syl-optic.fr<br />
* Source : Ifpi (Fédération internationale de l’industrie phonographique)<br />
initiative La crise de l’industrie musicale s’est traduite<br />
par une chute de 70 % de ses recettes en 15 ans.<br />
L’inversion de cette courbe a commencé en 2014, et<br />
l’année 2016 a connu une progression de 5,9 %.<br />
Ce réveil, le marché le doit au numérique qui représente désormais 50 %<br />
des ventes au niveau mondial (un peu moins en France). Et plus spécifiquement<br />
au streaming, en croissance continue, et qui atteint aujourd’hui<br />
59 % des revenus du numérique*. Ces chiffres, Awa Girard les connaît bien.<br />
Originaire du Sénégal, cette franc-comtoise d’adoption a longuement muri son<br />
projet. La musique a été une passion d’adolescence lorsqu’elle vivait à Dakar.<br />
Le besoin de rester en contact avec cette production musicale africaine, elle<br />
l’a éprouvé lorsqu’elle est partie étudier le management aux États-Unis. Elle<br />
l’a ressenti encore lorsque son travail l’a conduite à Paris. Désormais installée<br />
en famille à Montbéliard, elle a décidé de combler un manque en créant Deedo,<br />
une plateforme de streaming exclusivement dédiée aux musiques d’Afrique.<br />
Les grandes plateformes existantes hébergent de nombreux artistes africains,<br />
mais leur production est quelque peu atomisée dans l‘immense concert planétaire.<br />
Quant aux initiatives africaines, elles sont le plus souvent centrées sur la<br />
musique du pays. Deedo ambitionne de réunir toutes les musiques d’Afrique,<br />
accessibles par genre et par pays, des majors aux petits labels, des grands<br />
aînés aux artistes émergents. Toute l’Afrique musicale, instantanément, du<br />
bout des doigts. Et Deedo sera une plateforme responsable. Une fraction de<br />
chaque abonnement sera reversée à des projets de développement dont les<br />
deedoers pourront suivre l’évolution au fil des mois. Le projet de Awa Girard a<br />
été soutenu par l’Agence de Développement Économique et par BPI France, et<br />
il a été lauréat 2017 du réseau Entreprendre. Deedo a<br />
ouvert les vannes de l’Afrique musicale le<br />
6 octobre.<br />
Deedo sera une plateforme responsable<br />
www.deedo.io<br />
22 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
sur-mesure<br />
POPHAIR, une boutiquesalon<br />
qui innove<br />
Avec 83.200 salons, la coiffure occupe le deuxième rang des activités<br />
artisanales. Le secteur est un formidable gisement d’emplois<br />
(188.000 actifs), mais il doit faire face à de sévères enjeux de<br />
rentabilité économique. Car les comportements de consommation<br />
évoluent. On va chez son coiffeur moins souvent, avec des exigences<br />
accrues, en termes de style, mais aussi en termes de soin. Hommes<br />
et femmes deviennent très attentifs à la santé et la beauté de leurs<br />
cheveux. Ces nouvelles attentes bousculent l’économie et l’organisation<br />
traditionnelle du salon. Cette mutation est un défi, et celui-ci ne pouvait<br />
laisser indifférent Jean-Christophe Robelot, coiffeur et créateur inspiré de<br />
7 salons en Bourgogne Franche-Comté (48 collaborateurs). En avril 2017,<br />
il créé POPHAIR, au centre-ville de Besançon. Le concept est audacieux, il<br />
renverse la proposition classique. PopHair c’est tout d’abord une élégante<br />
boutique qui offre un large éventail de marques (Kerastase, Shu Uemura,<br />
Redken, Biolage…), et c’est ensuite un salon de coiffure, de capacité plus<br />
modeste. Mais POPHAIR, c’est avant tout un personnel expert, de l’écoute<br />
et du conseil. Le diagnostic est offert, tous les produits peuvent être testés<br />
et échantillonnés. Une application pour écrans mobiles permet l’achat<br />
SERVICES<br />
POPHAIR, c’est avant tout un personnel expert, de l’écoute et du conseil.<br />
en ligne et facilite la prise de rendez-vous. Les clientes sont averties en<br />
exclusivité des nouveautés ou des produits pilote. Une carte POPHAIR VIP<br />
(19,90 € par an) offre une cascade d’avantages et de remises. Et le concept<br />
plaît. L’entreprise a très vite dépassé son point d’équilibre. Jean-Christophe<br />
Robelot, de toute évidence, a su répondre à un besoin qui se révèle dans le<br />
succès de POPHAIR. Preuve de sa pertinence : le développement du concept<br />
en franchise est déjà à l’étude.<br />
www.pop-hair.com<br />
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Titre de niveau II à partir de mars 2018 à Besançon : 245 h<br />
Développement commercial<br />
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90000 Belfort<br />
Tél. : 03 84 54 54 84<br />
Fax : 03 84 54 54 90<br />
• Attaché commercial, Titre de niveau III, à partir de mars 2018 à Besançon : 291 h<br />
• Vendeur conseiller commercial, Titre de niveau IV<br />
à partir de mars 2018 à Besançon : 362 h<br />
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à partir d’ octobre 2018 à Besançon : 499 h<br />
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Besançon - Entrée libre<br />
26 OCTOBRE<br />
« Comment la France a tué ses villes »<br />
Conférence-débat avec Olivier Razemon,<br />
journaliste, dans le cadre des " Rendez-vous<br />
de l'économie ".<br />
Au Petit Kursaal à Besançon. Inscription<br />
jusqu'au 25 octobre sur www.doubs.cci.fr<br />
7 NOVEMBRE<br />
Big data, les petites entreprises aussi !<br />
Sera le thème du prochain Open Business.<br />
Le sujet sera examiné , partagé, débattu par<br />
des experts et des témoins.<br />
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17 NOVEMBRE<br />
Remise de diplômes Imea inter campus<br />
Besançon-Montbéliard-Vesoul EGC-GUCS<br />
(Bac+2) - Responsable de la distribution<br />
(Bac+3).<br />
20h à la CCI du Doubs<br />
DU 20 AU 24 NOVEMBRE<br />
Dans le cadre de la semaine régionale<br />
de la création-reprise d’entreprise,<br />
La CCI du Doubs propose aux porteurs de<br />
projets ou aux repreneurs une journée<br />
d’ateliers, de conférences et de rencontres<br />
avec des experts. Un pitch de 15’ vous sera<br />
proposé afin de tester votre projet auprès de<br />
professionnels.<br />
AGENDA<br />
• LE 23 NOVEMBRE à la CCI du Doubs,<br />
46 avenue Villarceau, Besançon<br />
• LE 24 NOVEMBRE au théâtre<br />
Bernard Blier, rue du Bastion, Pontarlier<br />
S’inscrire : www.creation-entreprise-bfc.fr<br />
6 DÉCEMBRE<br />
Convention d'affaires<br />
Organisée par la CCI du Doubs et EDF pour<br />
permettre aux PME et TPE locales de mieux<br />
connaître les besoins en sous-traitance d'EDF<br />
et de pouvoir proposer leurs prestations.<br />
Musée de l'aventure Peugeot - Sochaux<br />
INFO'PRATIQUE<br />
" Outils de soutien aux entreprises " :<br />
le vade-mecum de l’Agence de<br />
Développement économique Nord<br />
Franche-Comté (ADN-FC)<br />
Afin de guider et d’orienter les créateurs, les porteurs de projets voire les<br />
acteurs économiques, l’ADN–FC a réalisé un vade-mecum des principaux<br />
dispositifs de soutien disponibles sur ce territoire. Ce guide interactif<br />
présente plus de 60 dispositifs d’aides sous 8 thématiques :<br />
• aides à l’emploi et à la formation ;<br />
• aides à l’internationalisation et à l’exportation ;<br />
• aides à l’innovation ; aides aux entreprises en difficulté ;<br />
• aides à la création et reprise d’entreprise ;<br />
• aides au développement ;<br />
• aides à l’immobilier ;<br />
• aides à objectifs multiples.<br />
A retrouver dans la rubrique > Publications sur www.adnfc.fr/.<br />
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GUIDE PRATIQUE<br />
Franchissez le cap,<br />
créez votre entreprise !<br />
Pour vous accompagner dans<br />
tout type de projet de création<br />
et en favoriser la réussite, les<br />
CCI de Franche-Comté ont créé<br />
un guide pratique dédié à la<br />
création d’entreprise. Il s’agit<br />
d’un véritable fil conducteur de<br />
la réflexion à la préparation d’un plan d’affaires.<br />
Le parcours de la création d’entreprise y est décrit<br />
de manière détaillée, précisant, pour chaque<br />
étape, les services des CCI qu’il est possible<br />
de solliciter et les actions qu’il faut engager.<br />
www.doubs.cci.fr<br />
24 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
EUROPE<br />
Rubrique réalisée en collaboration avec la CCIR Franche-Comté service Europe Entreprise Europe Network<br />
Les brèves de l'Europe<br />
L’Europe renouvelle son soutien à l’action<br />
des CCI pour la création d’entreprise<br />
Un soutien financier des fonds européens (FEDER) a été accordé à la<br />
candidature commune des CCI et des chambres de métiers de<br />
Franche-Comté pour soutenir l’accompagnement à la création<br />
d’entreprise en 2017.<br />
En 2016 ce sont plus de 3.300 porteurs de projets qui ont été reçus et<br />
conseillés par les deux réseaux consulaires qui offrent une gamme de<br />
services complète et ont mis en place un portail internet CREACTION et<br />
un numéro de téléphone unique (0 972 585 133) pour simplifier le<br />
1 er contact et l’orientation des créateurs. Un accompagnement<br />
personnalisé à distance est également proposé pour travailler à son<br />
rythme avec des outils adaptés à partir d’une plateforme web sécurisée<br />
(https://business-builder.cci.fr/)<br />
A noter également qu’une semaine régionale de la création d’entreprise<br />
sera organisée du 20 au 24 novembre prochain en Bourgogne Franche-<br />
Comté. Un concentré de RDV à ne pas manquer !<br />
Bilan à mi-parcours des fonds<br />
européens en Franche-Comté<br />
2017 est une année charnière car à mi-parcours pour les<br />
fonds européens qui couvrent la période 2014-2020.<br />
Après un démarrage tardif, la mise en œuvre des fonds européens<br />
en région semble avoir trouvé un rythme plutôt satisfaisant<br />
même si une vigilance sera de mise à l’avenir pour ne pas perdre<br />
le bénéfice des crédits mis à notre disposition par l’Europe.<br />
Fin juin 2017 ce sont 148 projets qui ont été soutenus par le<br />
FEDER. Près de 42 Millions d’euros de FEDER ont ainsi été<br />
programmés sur un total de 150, soit 28 % de l’enveloppe totale.<br />
Pour le FSE, ce sont 72 dossiers et 54 % des crédits européens<br />
(18 millions d’euros) qui sont d’ores et déjà consommés.<br />
Coté entreprises, un certain nombre d’investissements productifs<br />
bénéficient de ces fonds européens même si le volet immobilier<br />
d’entreprises n’est pas éligible auprès de l’Europe. Le soutien à la<br />
création et à la rénovation d’hébergements touristiques (hôtels…) est<br />
également une ligne budgétaire qui connaît une forte demande.<br />
En savoir :<br />
Jean-Michel CHAUVIN - jm.chauvin@bfc.cci.fr - T. 03 81 47 42 13<br />
Matières plastiques : l’UE<br />
prépare une stratégie<br />
La question de l’impact environnemental<br />
du plastique est un sujet qui alimente les<br />
débats au niveau européen depuis un<br />
certain temps. Dans sa stratégie industrielle<br />
publiée en septembre 2017, la Commission<br />
européenne annonce une nouvelle proposition<br />
sur l’économie circulaire et une stratégie<br />
européenne sur les matières plastiques.<br />
Dans le même temps une consultation<br />
publique est ouverte jusqu’au 16 octobre<br />
2017 pour recueillir l’avis de toutes les parties<br />
intéressées sur le thème des solutions à<br />
mettre en place pour réduire la présence de<br />
microplastiques dans l’environnement marin.<br />
https://ec.europa.eu/info/consultations/publicconsultation-investigating-options-reducingreleases-environment-microplastics_fr<br />
Stratégie revisitée pour une<br />
politique industrielle de l'UE<br />
Cette stratégie publiée en septembre 2017<br />
présente les orientations et priorités de l’UE<br />
eu égard à la nouvelle ère industrielle que<br />
nous connaissons, ère qui se caractérise par<br />
l'accélération du rythme des transformations<br />
économiques, sociétales et environnementales,<br />
par des percées technologiques majeures<br />
dans des domaines tels que la robotique,<br />
l’internet des objets, l’intelligence artificielle,<br />
les systèmes énergétiques et la bioéconomie.<br />
L’automatisation, rendue possible par les<br />
technologies de l’information, transforme les<br />
processus de fabrication traditionnels ainsi<br />
que la nature du travail. L’innovation et la<br />
création de valeur connaissent elles-mêmes de<br />
profonds changements avec un estompement<br />
de la distinction entre le processus de<br />
fabrication et les services. Les données sont<br />
en passe de devenir le nouveau facteur de<br />
compétitivité dans un monde connecté. Et<br />
dans un contexte de raréfaction des ressources<br />
naturelles et de changement climatique sans<br />
cesse plus tangible, la demande en produits<br />
durables et la consommation circulaire sont<br />
amenés à s’accroître de manière exponentielle.<br />
En savoir : http://eur-lex.europa.eu/legalcontent/FR/TXT/PDF/?uri=COM:2017:47<br />
9:FIN&qid=1505368317002&from=FR<br />
Surveillance du marché des<br />
produits vendus en ligne<br />
L’Europe souhaite qu’un meilleur contrôle<br />
soit opéré sur la conformité et la sécurité<br />
des produits vendus sur internet. Elle a<br />
publié récemment une communication avec<br />
des lignes directrices à l’attention des Etats<br />
membres pour aider les autorités à opérer<br />
une meilleure surveillance du marché.<br />
En 2017, 55 % des européens ont<br />
acheté des produits en ligne.<br />
Un renforcement des contrôles sur la<br />
conformité et la sécurité des produits vendus<br />
en ligne est donc souhaitable et attendu<br />
par l’Europe et les consommateurs.<br />
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TX<br />
T/?uri=CELEX%3A52017XC0801%2801%29<br />
La CCI Bourgogne-Franche-Comté, membre<br />
du réseau Enterprise Europe Network,<br />
de la Commission européenne, aide les<br />
entreprises franc-comtoises à trouver des<br />
partenaires d'affaires en Europe et pays<br />
tiers. Contact pour obtenir les coordonnées<br />
relatives à toutes ces affaires européennes :<br />
http://franche-comte.cci.fr/sites/default/<br />
files/documents/CCIR/newsletters/bofc/<br />
bofc_annonces_europeennes_162.pdf<br />
Elle organise des conventions d’affaires en<br />
France et à l’étranger :<br />
http://franche-comte.cci.fr/developpementde-votre-entreprise/developper-etdiversifier-mon-chiffre-daffaires/rechercherdes-partenaires-letranger#onglet-4<br />
En savoir :<br />
Martine CHARVET -<br />
03 81 47 42 12<br />
m.charvet@bfc.cci.fr<br />
25
vu lu<br />
LIVRE<br />
Voyageur et écrivain... hors normes<br />
A quarante-cinq ans, Sylvain Tesson a déjà publié plus de<br />
vingt ouvrages et parcouru la planète hors des sentiers battus<br />
le plus souvent à pied ou en vélo. Doué d'un sens de quasi<br />
ubiquité il est un jour à Bakou,<br />
le lendemain dans les Aravis<br />
puis à Erevan. C'est ainsi qu'il<br />
rend compte dans : « Éloges<br />
de l'énergie vagabonde » d'un<br />
parcours à vélo, en solitaire,<br />
d'Ankara à Khartoum, en<br />
Azerbaïdjan. Un de ses exploits :<br />
avec un ami, il refait à pied, la<br />
route des évadés du goulag de<br />
la Sibérie jusqu'en lnde. On se<br />
souvient de son récit rapportant<br />
son hiver dans une cabane au<br />
bord du lac Baïkal, par moins<br />
trente degrés.<br />
Il est aussi passionné<br />
d'escalade qu'il pratique avec<br />
son confrère J.C. Ruffin. C'est<br />
ainsi qu'une nuit d'été 2014,<br />
en pleine euphorie alcoolisée,<br />
il tente de grimper le long de la façade d'un chalet à Chamonix.<br />
il chute, se retrouve à l'hôpital dans un long coma puis alité pour<br />
plusieurs mois. A sa sortie le médecin recommande une rééducation<br />
très lente et donc ... il se lance dans une traversée à pied de la France<br />
du Mercantour au Cotentin racontée dans : « Sur les chemins noirs ».<br />
Il vient de publier : « Une très légère oscillation ». Journal de deux<br />
années, dont le repos post traumatique qui ne lui fait pas perdre son<br />
humour : « J'adore les aides-soignantes, ce sont les seules femmes<br />
qui accourent quand on les sonne ». C'est pour lui l'occasion d'une<br />
longue méditation sur le monde contemporain avec des positions aussi<br />
hardies que pertinentes. Il nous livre aussi dans cet esprit une longue<br />
série d'aphorismes : « Chaque pilote de drone sera surveillé par un<br />
drone ». Performances physiques exceptionnelles, humour, réflexion de<br />
haut niveau : un homme décalé aussi. Comme disait Michel Audiard :<br />
« Heureux sont les fêlés, car ils laissent passer la lumière ».<br />
Sylvain Tesson " Une très légère oscillation " - Ed. des Équateurs<br />
INEDIT<br />
Fêtes de fin d’année :<br />
une patinoire à la Saline<br />
Du 24 novembre 2017 au 08 janvier 2018, dans le cadre<br />
de la manifestation « C’est l’hiver à la Saline », une<br />
patinoire de 300 m² sera installée à l’intérieur de la grande<br />
berne, le plus grand bâtiment de la Saline Royale. On<br />
pourra donc, à cette occasion, glisser dans du patrimoine<br />
classé Unesco. A noter par ailleurs, la tenue d’un marché<br />
de Noël au sein de l’œuvre de Claude-Nicolas Ledoux,<br />
du vendredi 24 au dimanche 26 novembre 2017.<br />
EXPO<br />
www.salineroyale.com<br />
Biennale<br />
des arts<br />
plastiques<br />
La Biennale des Arts Plastiques se déroulera à<br />
Besançon Micropolis du 27 au 29 octobre 2017.<br />
Sur cet espace de 9 000 m², elle présentera une<br />
sélection de 150 artistes et plus de 2 000 œuvres. La Biennale<br />
proposera ainsi durant 3 jours une gigantesque galerie<br />
d’art. Cet évènement a pour objectif de faire découvrir l’art<br />
contemporain à un large public. La création artistique y sera<br />
représentée via la peinture, sculpture, gravure, photographie<br />
et les arts plastiques. L’association Pictura, qui en assure<br />
la direction artistique, innove pour cette édition 2017. Le<br />
visiteur y trouvera des galeristes locaux, mais aussi des<br />
nouveaux talents et des artistes déjà exposés.<br />
www.biennale-arts.com<br />
© Gilbert PAINBLANC<br />
Bernard Sertout<br />
26 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 71 | OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017
Marketing<br />
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Directrice adjointe<br />
d’une enseigne de prêt-à-porter<br />
Diplômée Bac +2<br />
Mickaël,<br />
Directeur<br />
d’un supermarché<br />
Diplômé Bac +3<br />
Communication CCI octobre 2017 - © photos : Laurent Chevier<br />
3 CAMPUS<br />
BESANCON • 46,avenue Villarceau - Tél : 03 81 25 26 43<br />
MONTBELIARD • 4, rue Jean Bauhin - Tél : 03 81 31 25 06<br />
VESOUL • 1 rue Victor Dollé - Zone Technologia - Tél : 03 84 96 71 21<br />
www.imea.info / FB : Iméa École de Commerce<br />
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46, avenue Villarceau<br />
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Communication CCID - janvier 2017 - photos : Laurent Cheviet<br />
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