Short Film project | Apres l'Hiver
Report University of my short film project " Après l'Hiver " | Post apocalyptic theme | University of Auvergne
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PR JET<br />
Tuteuré<br />
COURT-MÉTRAGE<br />
RAPPORT<br />
BILLOT - BAUDEQUIN - JAFFEUX - MOREL<br />
2ème Année / 2014-2015<br />
Métiers du Multimédia et de l’Internet
REMERCIEMENTS<br />
Notre projet n’aurait pas pu aboutir sans les synergies de nombreux partenaires et amis. Nous tenions à les en remercier.<br />
• L’IUT du Puy-en-Velay, Manuel Grand Brochier pour son soutien matériel, financier et moral.<br />
• Les professeurs qui nous ont témoignés leur intérêt: Yann Lehnof pour ses conseils et le prêt de matériel, Owen Appadoo et Jean<br />
Delsaux pour leur soutien moral et technique (SFX), Jonathan Courbon pour la publicité faite sur notre film, Maxime Arnaud pour<br />
avoir cru en nous.<br />
• Patricia Issartel pour sa disponibilité.<br />
• Les étudiants qui ont donné de leur temps: Gaël Benaïm, Romain Petit, Dimitri Charron pour la figuration, Alexis Brot pour les essais<br />
de bande originale.<br />
• Catherine Léonardi pour son soutien moral, sa patience, l’organisation, le gîte et le couvert.<br />
• Nina Jaffeux pour son aide sur le plateau.<br />
• Madeleine Jaffeux pour les premiers croquis des costumes.<br />
• Valérie Pouzache pour la création des costumes.<br />
• Alexandre Revire pour le prêt des armes.<br />
• Régis Moulin et l’entreprise Moulin pour le tournage à la carrière.<br />
• Alex Peyrard et le groupe Turn Off Your Brain pour le prêt de la cabane.<br />
• Laurence Malosse, Thierry, Lison et Bastien Aurelle pour la mise à disposition de leur maison.<br />
• L’imprimerie Déposé par Éole, Mireille et Jean Paul Geoffroy, pour tous les documents imprimés.<br />
• Merci à tous les coproducteurs qui se sont engagés dans notre financement participatif.<br />
• Tous nos amis et notre famille qui nous ont soutenu dans cette grande aventure et sans qui rien n’aurait été possible.<br />
Et un grand merci à Zoé Jaffeux qui du haut de ses 8 ans a su s’adapter aux contraintes imposées par le tournage, mais aussi aux<br />
exigences de son père.
INTRODUCTION<br />
4<br />
PARTIE<br />
la genèse du film<br />
CONTEXTE CULTUREL<br />
LE POST-<br />
APOCALYPTIQUE<br />
CIBLES<br />
GROUPE<br />
MÉTHODE DE TRAVAIL<br />
MATÉRIEL<br />
PLANIFICATION<br />
ANTÉRIORITÉ - RÔLE<br />
PERT<br />
GANTT<br />
CROWDFUNDING<br />
BILAN<br />
6<br />
6<br />
7<br />
7<br />
8<br />
8<br />
9-12<br />
13<br />
14<br />
15<br />
16<br />
16<br />
UNE<br />
5<br />
PARTIE<br />
au cœur du film<br />
SYNOPSIS<br />
INTENTION NARRATIVE<br />
TRAITEMENT VISUEL<br />
DÉCORS<br />
COSTUMES<br />
EFFETS SPÉCIAUX<br />
PERSONNAGES<br />
MUSIQUE - SONS<br />
MONTAGE<br />
ÉTALONNAGE<br />
BILAN<br />
20<br />
20<br />
21<br />
21<br />
22<br />
22<br />
23<br />
23<br />
24<br />
24<br />
24<br />
DEUX<br />
19<br />
STUDIO<br />
LAC BLEU<br />
FORÊT<br />
ÉOLIENNES<br />
BARRAGE<br />
CABANE<br />
CARRIÈRE<br />
MAISON 1<br />
MAISON 2<br />
CARTE<br />
BILAN<br />
PARTIE<br />
voyage en hiver<br />
28<br />
29<br />
30<br />
31<br />
32<br />
33<br />
34<br />
35<br />
36<br />
37<br />
38<br />
TROIS<br />
39 à 41<br />
CONCLUSIONS<br />
27<br />
42 à 44<br />
ANNEXES
INTRODUCTION<br />
Après l’Hiver est notre projet tuteuré de deuxième année de DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet. Il se déroule sur les semestres<br />
trois et quatre. Le laps de temps pour sa conception et sa réalisation est assez court, le stage long empiétant sur la fin de l’année.<br />
Notre groupe, qui avait déjà réalisé le film Demain je serai grande, se reforme pour ce court, avec un membre de moins en la<br />
personne de Gaël Benaïm.<br />
Nous avons proposé un premier scénario qui n’a pas été approuvé par le corps enseignant. Ce dernier avait la crainte que nous<br />
réitérions simplement notre premier opus. La consigne était de réaliser une œuvre plus importante, avec plus de contraintes. L’histoire<br />
de Après l’Hiver s’est donc calquée sur un cahier des charges plus ambitieux, ce qui nous a permis d’avoir l’aval pour continuer.<br />
Les principaux ajouts sont nombreux: interaction de deux comédiens (enfant et adulte), emploi de figurants, tournage en décors<br />
naturels et en studio, prise de sons pour les dialogues, intégration d’effets spéciaux numériques, création de costumes sur mesure,<br />
inscription à un financement participatif (crowdfunding).<br />
Après une présentation du synopsis, et de l’intention narrative et philosophique, nous allons aborder la genèse de notre court<br />
métrage, avec un contexte qui nous a fait prendre certaines orientations. Nous évoquerons notre public cible. Nous listerons l’ensemble<br />
des nouveautés par rapport à notre premier film. Nous détaillerons la fonction de chacun dans le groupe ainsi que notre méthode de<br />
travail. Puis, nous expliquerons notre démarche de crowdfunding.<br />
Enfin, par une découverte chronologique des lieux, nous mettrons en avant toutes les caractéristiques communes des scènes. Du<br />
repérage, à la place dans l’histoire, en passant par les intentions narratives et visuelles, les aspects techniques et les contraintes, nous<br />
vous ferons voyager au fil du film.<br />
04
PARTIE<br />
UNE<br />
la genèse<br />
du film<br />
05
CONTEXTE CULTUREL<br />
L’image est omniprésente dans notre quotidien. Le XXIème siècle marque l’avènement de la culture audiovisuelle de masse. Il n’a<br />
jamais été aussi facile de produire des contenus, que ce soit avec la photographie, les films ou les sons. La démocratisation de ces<br />
outils et les moyens de diffusion plongent parfois le public dans un état d’overdose épileptique.<br />
Les chaînes internet, telles que YouTube, les réseaux sociaux, permettent à tout un chacun de partager la moindre vidéo de vacances.<br />
De premier abord, cette démocratisation est bénéfique car un large public a accès, à moindre coût, à des technologies qui étaient<br />
élitistes il y a encore peu.<br />
Mais il est difficile de se frayer un chemin dans l’abondance des images. Cette banalisation noie les productions indépendantes de<br />
qualité. Le public s’habitue peu à peu à des visuels qui manquent de créativité et d’originalité.<br />
Étant de cette génération, ce constat est facile à faire. Notre objectif premier est de sortir de la masse, faire en sorte de se démarquer<br />
dans le visuel et dans le narratif. Nous avons fait en sorte de construire notre court métrage en ce sens. Le travail des plans, de l’image,<br />
le rythme, la narration sont autant d’éléments qui sont au centre de notre démarche de création.<br />
De plus, nous avons déjà impulsé notre signature avec Demain je serai grande. Nous continuons donc dans cette voix, mais en<br />
modifiant la forme.<br />
LE POST-APOCALYPTIQUE SORT DES CENDRES<br />
Le genre post-apocalyptique est présent au cinéma depuis longtemps. Surfant sur la peur qu’un jour l’homme pourrait se faire<br />
décimer par une catastrophe d’origine naturelle, nucléaire ou extra-terrestre, les réalisateurs et scénaristes nous plongent dans des<br />
mondes crédibles.<br />
De La guerre des Mondes (Byron Haskin et Steven Spielberg), Malevil (Christian de Chalonge), Le dernier combat (Luc Besson),<br />
L’armée des 12 singes (Terry Gilliam), au fils de l’homme (Alfonso Cuarón), Wall-E (Andrew Stanton), Oblivion (Joseph Kosinski) tous<br />
ces films ont marqué le genre.<br />
Le très mauvais Waterworld (Kevin Reynolds) avait un peu coulé (sans mauvais jeu de mot) le genre dans les abysses.<br />
Mais de grands titres arrivent, comme le prochain opus de la série MadMax ou le futur Battle Angel de James Cameron.<br />
De nombreux court métrage s’emparent aussi du sujet, comme Afya (Ben Martin), prouvant que le genre a le vent en poupe.<br />
Lors de l’écriture du scénario, Pierre avait en tête comme référence visuelle et d’atmosphère, The road de John Hillcoat. La relation<br />
de deux personnages, ici un père et son fils, formait cette dualité, l’un aussi cherchant à «ré-humaniser» l’autre. De plus Pierre a fait les<br />
photos de plateau d’un trailer pour un film en cours de production, Nina de Sergio Bossatra avec Lambert Wilson. Le sujet était similaire.<br />
Après l’Hiver n’est donc pas unique dans son genre, mais nous espérons qu’il réussisse à faire une bonne synthèse du genre tout en<br />
déployant un rendu propre à notre philosophie.<br />
06
CIBLES<br />
GROUPE<br />
Après l’Hiver possède, comme beaucoup d’autres œuvres, plusieurs niveaux de lecture, ce qui permet d’avoir un public plus large.<br />
Néanmoins, quelques catégories ressortent:<br />
• Les cinéphiles adeptes de cinéma indépendant.<br />
• Les amateurs de films et séries de science-fiction, d’anticipation.<br />
• Un public de plus de 12 ans.<br />
• Les organisateurs de festivals de court-métrage.<br />
• Les internautes utilisant les plateformes telles que youtube et viméo.<br />
• Les participants des crowdfunding.<br />
Antonin, Clément, Pierre et Ruddy se sont retrouvés autour de ce film. Depuis leur collaboration dans Bleu(e) (pour deux d’entre eux),<br />
puis dans Demain je serai grande, les quatre compères ont multiplié les travaux de groupe.<br />
Notre quatuor est assez autonome.<br />
Le fait d’avoir déjà partagé de nombreux projets nous a permis d’acquérir certains automatismes. Chacun connaît son rôle et sait<br />
comment fonctionne l’autre. Nous sommes une vraie équipe et nous entretenons aussi le mystère autour de notre réalisation.<br />
Pour nous, l’entité de travail est le groupe. Le fait de garder beaucoup de choses «secrètes» nous nourrit et nous aide aussi dans<br />
notre fonctionnement. Cela permet d’avoir quelque chose d’unique, de propre, un cœur qui nous alimente tous. Nous restons donc<br />
soudés et ceci permet de canaliser nos émotions. Tout se gère et se régule au sein du groupe puisque la recherche de solutions émane<br />
de lui.<br />
• Pierre Jaffeux: Réalisation, scénario, coordination, renfort.<br />
• Antonin Billot: Assistant réalisateur, effets numériques.<br />
• Clément Baudequin: Prise de son, responsable accessoires, lumière, relations extérieures.<br />
• Ruddy Morel: Acteur, coach figurants, monteur, responsable costumes, site internet.<br />
Tous: adaptation du scénario, plan de tournage, recherche des lieux, décors, tournage.<br />
07
MÉTHODE DE TRAVAIL<br />
Le scénario est le point de départ. À partir de là, nous avons exploré les environs afin de trouver des lieux de tournage appropriés.<br />
Sur chaque endroit visité, nous avons noté les emplacements de caméra potentiels afin de gagner du temps le jour des prises de<br />
vue. Nous avons cherché des angles de vue correspondant au scénario.<br />
Les jours de tournage, nous nous sommes appuyés sur ces deux documents, en veillant à éviter les faux raccords temporels, mais<br />
aussi entre les scènes. Nous n’avons pas produit, à proprement parler, un story-board détaillé bien que celui-ci puisse rester utile dans<br />
des réalisations où l’équipe peut être amenée à changer. Nos documents étaient suffisants et nous offraient aussi une plus grande<br />
liberté quant aux rajouts possibles (ce qui a été le cas fréquemment). Nous avions déjà fonctionné sur le même principe dans Demain<br />
je serai grande.<br />
Le fait que notre équipe se connaisse et puisse anticiper les réactions des uns et des autres, nous a certainement permis de<br />
fonctionner ainsi et de ne pas avoir de problèmes qui auraient pu nuire au film.<br />
Au niveau des jours de tournage, nous devions faire coïncider la météo, notre emploi du temps à l’IUT, l’emploi du temps de Zoé, les<br />
disponibilités des lieux, comme la carrière. Nous avons effectué 14 jours de tournage pendant les vacances, le week-end, les soirs, la<br />
journée, la nuit.<br />
Le dérushage se faisait au fur et à mesure des prises avec un écran de contrôle.<br />
Antonin a travaillé sur les effets numériques au rythme du montage. Ruddy a commencé le montage dès que le stock d’images et de<br />
séquences a été suffisant. Clément a préparé toutes les pistes audio en les renommant pour faciliter leur exploitation.<br />
MATÉRIEL<br />
Matériel perso:<br />
• Caméra: Sony A7S pour le tournage, Panasonic GH4 pour le making-off.<br />
• Objectif: 55mm 1.8.<br />
• Écran de contrôle enregistreur Atomos Shogun.<br />
• Slider + tête fluide, crossee.<br />
• Logiciel de montage Final Cut Pro X, effet spéciaux Blender, After Effects.<br />
Matériel de l’IUT<br />
• Pied vidéo + tête fluide<br />
• Pied lumière<br />
• 2 leds sur batteries<br />
• Perche + micro + h4<br />
• Micro HF<br />
HF et batteries de Yann Lehnof<br />
08
PLANIFICATION<br />
Court terme<br />
ANTÉ RÉALISATION<br />
Histoire<br />
• Trouver un titre<br />
• Ecriture du synopsis<br />
• Ecriture du scénario<br />
• Ecriture des dialogues<br />
• Reprise du scénario en groupe<br />
• Traduire les dialogues<br />
Moyens Humains<br />
• Répartition des rôles en fonction des compétences<br />
• Casting des acteurs<br />
• Engager des figurants<br />
• Coaching des figurants/acteurs<br />
• Mémorisation des rôles pour les acteurs<br />
Lieux/plans<br />
• Trouver les lieux<br />
• Visiter les lieux en équipe<br />
• Réfléchir aux plans à faire<br />
• Demander les autorisations de filmer<br />
Supports techniques<br />
• Produire la note d’intention<br />
• Effectuer le découpage technique<br />
• Dessiner le story-board<br />
09
Costumes<br />
Chercher des idées de costumes<br />
• Étude de la concurrence<br />
• Décider du nombre à produire<br />
• Dessiner les costumes<br />
• Faire des devis<br />
• Prise des mesures<br />
• Production des costumes<br />
• Trouver des répliques d’armes<br />
• Trouver les accessoires<br />
Crowdfunding<br />
• Réaliser un dossier de crowdfunding<br />
• Prévoir un budget à atteindre<br />
• Établir le temps nécessaire pour la récolte<br />
• Promouvoir la demande de fond pour trouver des donateurs<br />
• Mettre en place la liste des goodies<br />
• Faire les devis pour les goodies<br />
• Commander les goodies<br />
• Associer un prix à chaque goodies<br />
• Production des goodies<br />
• Envoi des goodies<br />
Matériels<br />
• Devis matériel<br />
• Achat/location du matériel<br />
• Test du matériel<br />
• Préparation du matériel<br />
10
PLANIFICATION<br />
Moyen terme<br />
RÉALISATION<br />
Tournage<br />
• <strong>Film</strong>er<br />
• Prise de son<br />
• Ajustement de la lumière<br />
• Réglage photographie<br />
• Coaching acteurs/ figurants<br />
• Maquillage<br />
• Prendre des photos du tournage + filmer pour making-off<br />
Postproduction<br />
• Dérusher<br />
• Essais effets spéciaux<br />
• Tests effets spéciaux<br />
• Produire les effets spéciaux<br />
• Faire la colorimétrie<br />
• Montage<br />
• Faire une bande annonce<br />
• Démarcher des groupes de musique<br />
• Devis pour la musique<br />
• Choix des musiques<br />
• Mixer l’audio<br />
11
PLANIFICATION<br />
Long terme<br />
COMMUNICATION<br />
Réseaux sociaux<br />
• Créer une page facebook<br />
• Publier les photos du tournage<br />
• Communiquer quotidiennement<br />
• Diffuser la page<br />
• Prendre contact avec des pages influentes<br />
• Attirer des personnes sur la page<br />
• Assurer un suivi des activités du tournage<br />
Site web<br />
• Créer une maquette du site en adéquation avec l’ambiance du court-métrage<br />
• Intégrer la maquette du site web<br />
• Mise en ligne sur une adresse propre<br />
• Devis pour l’hébergeur<br />
• Choisir un hébergeur<br />
• Publication des photos<br />
• Publication des actualités<br />
Affiche/print<br />
• Créer une affiche du court-métrage aux formats : 4x2m cinéma- A4 web + presse + Flyer 21x10cm<br />
• Promotion<br />
• Distribution<br />
Contact média<br />
• Produire un dossier presse, avec la genèse du projet + info technique + photos<br />
• Prise de contact avec différents médias<br />
• Rencontre avec les médias<br />
Diffusion<br />
• Mettre en ligne le court-métrage sur les différentes plateformes vidéos<br />
Compétition<br />
• Inscription du film à des festivals<br />
12
ANTÉRIORITÉ - RÔLES<br />
TÂCHE DESCRIPTION ANTÉRIORITÉ DURÉE REGROUPEMENT ATTRIBUTION<br />
TÂCHE DESCRIPTION ANTÉRIORITÉ DURÉE REGROUPEMENT ATTRIBUTION<br />
A Écriture du scénario dialogué / 2<br />
Pierre<br />
B Reprise en groupe du scénario A 0,5 Histoire<br />
Tous<br />
Q Tournage K-J-E-P 6 Tournage Tous<br />
C Traduction B 0,5 Ruddy<br />
R Dérusher Q 1<br />
Tous<br />
D Recrutement des personnages B 0,5<br />
Moyens <br />
humains<br />
Ruddy<br />
E Travail sur les rôles D 2 Ruddy<br />
S Produire les effets spéciaux R 4 Antonin<br />
Postproduction<br />
F<br />
Trouver les lieux et faire les demandes<br />
et adaptation par rapport au scénario<br />
B 4 Lieux/plans Tous<br />
T Montage/colorimétrie S 5 Pierre/Ruddy<br />
G Réalisation du plan de tournage F 1,5<br />
Supports<br />
techniques<br />
Tous<br />
U Produire la musique/ la synchroniser T 4 Pierre/Ruddy<br />
H<br />
Recherche de coupes de costume et<br />
nombre<br />
D-G 0,5<br />
Ruddy<br />
V Réseaux sociaux B 0,5 Réseaux sociaux Ruddy<br />
I Esquisse des costumes H 0,5 Intervenant<br />
Costumes<br />
J Fabrication des costumes I 3 Intervenant<br />
W Création du site web B 1 Site web Ruddy<br />
K Sélection d’accessoires I 0,5 Clément<br />
X Création/Diusion T 2 Aches/print Ruddy<br />
L Monter un dossier «crowfunding» B 1<br />
Tous<br />
M Devis goodies L 0,5 crowfunding Clément/Antonin<br />
Y Contact médias U 2,5 Contact médias Clément<br />
N Commande et envoi des goodies M 1 Clément/Antonin<br />
Z Mise en ligne U 0,5 Diusion Ruddy<br />
O Devis/achat/loc materiel G-L 0,5<br />
Pierre<br />
P<br />
Préparation du matériel pour le<br />
tournage <br />
Matériel<br />
O 0,5 Pierre/Antonin<br />
& Inscription aux festivals U 0,5 Compétition Pierre<br />
13
PERT<br />
Au niveau de notre planning, tous les éléments aléatoires (météo ...) ne nous ont pas empêchés d’avoir du retard dans les <strong>project</strong>ions<br />
prévues.<br />
Le temps de tournage, la conception des effets numériques nous ont demandés plus de temps que prévu mais nous avons compensé<br />
en abandonnant la réalisation d’un site web. En effet, la page facebook est suffisante.<br />
À l’heure actuelle, le montage est en cours et nous devrions pouvoir rendre public notre film le 27 mars au plus tard.<br />
3<br />
E<br />
D<br />
3<br />
10<br />
,<br />
D<br />
J<br />
X<br />
0<br />
0 0<br />
A<br />
1<br />
B<br />
2<br />
F<br />
2 2<br />
2,5 2,5<br />
L<br />
V<br />
4 G 5 H 6 I 7 K 8 Q 9 R 10 S 11 T 12 U 13<br />
6,5 6,5<br />
8 8<br />
8,5 8,5<br />
9 9<br />
12 12<br />
18 18<br />
19 19<br />
23 23<br />
28 28<br />
32 32<br />
,<br />
G<br />
O<br />
16 17<br />
P<br />
8 11<br />
8,5 11,5<br />
,<br />
L<br />
&<br />
Z<br />
Y<br />
18<br />
34,5 34,5<br />
C<br />
W<br />
14 M 15<br />
3,5 33<br />
4 33,5<br />
N<br />
14
GANTT<br />
TÂCHES<br />
A<br />
B<br />
C<br />
D<br />
E<br />
F<br />
G<br />
H<br />
I<br />
J<br />
K<br />
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M<br />
N<br />
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P<br />
Q<br />
R<br />
S<br />
T<br />
U<br />
V<br />
W<br />
X<br />
Y<br />
Z<br />
&<br />
1 10 20 30 35<br />
JOURS<br />
CHEMIN CRITIQUE (DEAD LINE)<br />
15
CROWDFUNDING<br />
Le crowdfunding, appelé également financement participatif, est une technique de financement de projets utilisant internet comme<br />
canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes qui souhaitent investir dans ces projets.<br />
Pratique ancienne, elle fait l’objet actuellement d’un large engouement en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés<br />
que rencontrent certains créateurs à trouver des financements.<br />
Le principe est simple: l’internaute intéressé par notre projet donne de l’argent et reçoit en retour un objet en rapport avec le film.<br />
Suivant l’importance des objets, le don sera plus ou moins important.<br />
Nous définissons au départ une somme globale et pour pouvoir la percevoir, il faut que les dons atteignent cette valeur.<br />
Cette méthode nous donne un triple avantage:<br />
• Pouvoir financer une partie de nos frais.<br />
• Faire participer le public en devenant acteur de notre projet.<br />
• Faire la promotion de notre film.<br />
Voici les goodies que nous avons attribués:<br />
Nom au générique (10€), visionnage HD en avant-première (20€), poster<br />
dédicacé (30€), photos du tournage (50€), le dvd du film (60€), le dvd du film<br />
avec bonus (70€) rencontre avec l’équipe + <strong>project</strong>ion (100€), Croquis des<br />
costumes (120€), costume du film (500€). Les goodies s’additionnent.<br />
BILAN<br />
Après l’Hiver a gardé la même équipe que la première production, Demain je serai grande. Pour ce nouveau film, chacun a su retrouver<br />
les automatismes, avec l’expérience en plus.<br />
Au fur et à mesure des 15 jours de tournage, les membres de l’équipe ont gagné en confiance, et ont acquis des connaissances utiles,<br />
tant pour se propulser dans le monde du travail que pour continuer des études.<br />
16
9
PARTIE<br />
DEUX<br />
au cœur du film<br />
19
SYNOPSIS<br />
Une lueur traverse le ciel et dans un grand bruit, s’abat sur terre. Trois semaines plus tard, un présentateur TV émet les dernières infos<br />
depuis les sous-sols du studio. Des êtres ont envahi notre planète.<br />
Qui sont-ils? Des rumeurs prétendent qu’ils ne sont pas humains, d’autres que se sont des hommes venus du futur. La confusion est<br />
totale, le chaos règne ... fin de transmission...<br />
Un être (Sept) sort d’un lac. Il n’est pas de notre monde mais ne semble pas hostile. Déambulant, il trouve un abri, une bâtisse<br />
abandonnée. Là, il rencontre une petite fille seule (Anna), une survivante de l’holocauste. Mais il doit repartir, en quête d’une mystérieuse<br />
boule d’énergie.<br />
À travers leur rencontre, l’Alien et l’enfant vont s’apprivoiser, apprendre l’un de l’autre,<br />
retrouver cette humanité qui semble avoir disparue.<br />
Mais qui des deux sauvera l’autre?<br />
INTENTION NARRATIVE<br />
L’histoire est centrée sur la rencontre de deux personnages: un extra-terrestre et une<br />
petite fille de 7 ans, survivante solitaire de cette apocalypse. Les mots sont utilisés avec<br />
parcimonie. Ce sont les regards et les gestes qui traduisent la condition et l’état d’esprit<br />
des personnages.<br />
La société est détruite et avec elle, les éléments qui fondent le quotidien. L’isolement<br />
entraîne une absence de communication. La rencontre de l’enfant et de l’humanoïde a une double fonction: elle permet de retrouver un<br />
lien social pour Anna et elle éveille Sept à l’humanité, aux sentiments.<br />
Le peuple extra-terrestre qui a envahi la terre a exterminé ses habitants. Ils exploitent les ressources naturelles de notre planète (<br />
l’eau du barrage, les minerais pour la carrière). Sept est un dissident qui est chassé. La cause de cette traque n’est pas connue, ce qui<br />
permet au spectateur d’imaginer les raisons (différence physique, d’opinion ...).<br />
Le post-apocalyptique pose en filigrane des questions sur les rapports humains face aux catastrophes, des interrogations sur le<br />
traitement des différences. Chacun peut s’approprier la partie non visible du film mais qui reste, cependant, la plus importante.<br />
20
TRAITEMENT VISUEL<br />
Les plans larges des paysages et ceux serrés des personnages alternent pour permettre au spectateur de s’inscrire dans le film. Ainsi<br />
deux axes se feront écho en permanence, l’immensité et l’intime.<br />
De même, la caméra épaule donne un mouvement organique à l’image, presque charnel. Le public peut ainsi sentir la progression<br />
dans le parcours de l’humanoïde. Nous étions d’abord partis sur une gimbal stabilisée 3 axes pour effacer le mouvement. Mais l’appareil<br />
nous est parvenu tard et le réglage s’est avéré plus complexe que prévu. La crosse d’épaule nous a permis de varier les points de vue<br />
et elle est devenue véritablement un outil polyvalent qui nous a apporté les effets escomptés.<br />
Parallèlement, nous avons utilisé la caméra sur pied, en panoramique ou en tilt puis sur un slider. Cette stabilité répond ainsi au<br />
mouvement plus «brusque» de la caméra portée.<br />
Nous avons réussi à mettre en corrélation la signification des plans et la technique utilisée. Bien sûr, à première vue cela passe<br />
inaperçu pour le spectateur mais dans le fond cela donne aux images toute leur force.<br />
Les vues subjectives intègrent le HUD (interface extraterrestre présente dans le masque réalisé en 3D par Antonin) de Sept.<br />
Nous avons aussi porté une attention particulière sur «le rendu cinéma» en jouant sur<br />
la focale. Les paysages ont été tourné en focale de f3 à f5 et les plans rapprochés à f1.8<br />
à f2. Cela intensifie aussi visuellement la dualité des plans et renforce les points évoqués<br />
DÉCORS - LUMIÈRE<br />
L’ambiance de notre film est post-apocalyptique. Nous avons donc pris soin de<br />
sélectionner des lieux adéquates pour satisfaire cette sensation, tout en restant dans des<br />
lieux naturels. Ces derniers sont en grande partie un atout visuel et participent au sentiment<br />
de désolation.<br />
Les éléments du réel ne sont pas présents sauf pour les lieux où les Aliens exploitent<br />
la terre (barrage et carrière). Nous avons choisi ces derniers pour accentuer l’effet<br />
monumentale de la quête de Sept.<br />
La maison abandonnée est le seul lieu concret d’une trace de vie humaine. Elle apparaît en toute fin de film, quand le rêve est<br />
confondu avec la réalité.<br />
21<br />
En extérieur la lumière est naturelle, nous avons juste utilisé un réflecteur pour apporter un peu plus de profondeur. En intérieur et<br />
studio, nous avons utilisé des leds sur batteries et des mandarines. Nous tournions parfois a la nuit (cabane), les leds nous ont permis<br />
de recréer une ambiance lumière de bougie, tout en nous donnant assez d’éclairage pour filmer.
COSTUMES<br />
Afin que notre production sorte des sentiers battus, nous avons créé les costumes de l’Alien.<br />
Objets uniques confectionnés sur mesure, ils donneront vie à notre personnage venu d’ailleurs.<br />
Au préalable, nous avons cherché sur internet à acheter des modèles existants. Puis, sous nos<br />
directives et nos modèles, Madeleine Jaffeux a réalisé les premiers croquis.<br />
C’est auprès de Valérie Pouzache, couturière à Monistrol-sur-Loire, que nous nous sommes<br />
tournés pour la création des costumes. Malgré la représentation que nous en avions, nous lui<br />
avons laissé une certaine part de liberté dans l’exécution des patrons.<br />
Six costumes ont été taillés sur mesure, deux pour notre acteur principal et quatre pour nos figurants.<br />
Les Rangers viennent d’un surplus de l’armée du Panama et les masques sont issus de l’armée polonaise.<br />
L’IUT du Puy-en-Velay a pris en charge l’achat des costumes, et nous tenons une nouvelle fois à remercier Manuel Grand Brochier<br />
pour sa persévérance auprès des services administratifs de Clermont. (Annexe1 page 45)<br />
EFFETS SPÉCIAUX<br />
Nous avons décidé d’intégrer des effets numériques 3D pour rendre notre extra-terrestre<br />
plus réaliste. Antonin Billot, de par ses compétences, a réussi à modéliser les SFX que nous<br />
souhaitions.<br />
Les logiciels Blender et After Effects ont été utilisés.<br />
Le HUD est une interface virtuelle qui vient s’intégrer à la vue subjective de Sept. Cet<br />
élément est très important car il donne des clefs au public. Son interface délivre en effet des<br />
informations vitales pour notre Alien, mais aussi pour le spectateur.<br />
L’hologramme arrive un peu plus tard dans l’histoire. Il représente une carte en 3D. Il est<br />
superposé à l’image et reste très réaliste, de même pour la boule d’énergie ainsi que les boules de feu du début du film.<br />
Les rayons laser de l’arme sont assez efficaces et communs à tous les films de science-fiction.<br />
Certaines idées, comme utiliser le tracking, ont été abandonnées après des essais. Elles demandaient le temps et les<br />
moyens d’un studio spécialisé.<br />
22
PERSONNAGES<br />
Ruddy Morel joue le rôle de Sept. Débarquant sur la terre, il porte un masque pour pouvoir respirer. Sa rencontre avec la petite fille<br />
va être l’occasion pour lui de se transformer. Il prend alors l’apparence d’un être humain. Il y a très peu de dialogues car il naît dans<br />
notre monde et le découvre. Son interaction avec l’enfant va lui procurer des sentiments, il abandonne physiquement et mentalement<br />
sa condition d’extra-terrestre.<br />
Pour ce personnage, beaucoup de choses passent par la gestuelle et le regard. Ruddy faisant du théâtre, il s’est donc appliqué à<br />
faire passer une émotion en s’appuyant uniquement sur le jeu des regards et du corps. La contrainte se situait au niveau du masque,<br />
véritable objet de guerre qui l’empêchait de respirer et de voir correctement.<br />
Zoé Jaffeux joue le rôle d’Anna. Après l’holocauste, quand les gens se sont réfugiés dans les bois, elle se retrouve seule. Sa maman<br />
est partie pour chercher à manger. Le spectateur est ainsi libre de s’imaginer les circonstances de sa solitude. Anna parle plus que Sept.<br />
Elle n’est pas effrayée par cette rencontre car au fond d’elle, elle perçoit sa gentillesse.<br />
Zoé, malgré ses huit ans, a réussi à délivrer un jeu qui ne semble pas trop artificiel. Ces mots du début sont un peu hésitants, mais<br />
c’est facilement compréhensible dans la mesure où cela correspond à sa rencontre avec Sept. Cela semble donc normal. Cette scène<br />
a été tournée dans les premiers jours. Ses autres interventions ont été filmées plus tard, ce qui lui a permis d’avoir un phrasé plus<br />
spontané. La difficulté pour elle a été d’avoir l’air triste. Petite fille très enjouée, son sourire fait partie d’elle. Il a fallu un peu plus travailler<br />
la tristesse.<br />
Quant aux figurants, ils ont tenu leur rôle. Nous les avons employés sur les lieux où les humanoïdes exploitent notre planète,souvent<br />
par binôme.<br />
MUSIQUE - SONS<br />
Les pistes musicales proviennent de musiques libres de droit. L’ambiance créée colle parfaitement<br />
au thème du film, ni trop excentrique, ni trop plat mais plutôt une bonne synthèse.<br />
Alexis Brot, collègue de promo, nous a proposé des musiques qu’il avait réalisé, mais l’ensemble<br />
du groupe ne les a pas retenu. Il manquait un petit quelque chose pour nous satisfaire. De plus, nous<br />
ne pouvions lui demander de prendre un temps conséquent pour les réaliser.<br />
Nous avons le projet de faire intervenir le groupe local Turn Off Your Brain pour réaliser notre BO.<br />
Actuellement le groupe est en tournée et ne peut pas prendre le temps. Mais l’idée les a intéressé<br />
et nous mettrons cela en place à partir du mois d’Avril.<br />
23<br />
Les sons se sont concentrés sur les objets extra-terrestres pour apporter du réalisme. Tous les autres sons, bruits de pas, vent ... ont<br />
été pris sur place lors du tournage, par Clément.
MONTAGE<br />
Point clef du film, le montage réalisé par Ruddy, donne le rythme à l’histoire. Il prend en compte toutes nos<br />
intentions visuelles pour arriver à un résultat qui en fait une synthèse idéale. Les effets numériques se sont intégrés<br />
dans cette postproduction. Une partie de l’histoire est montée en parallèle: d’un côté, le parcours de l’Alien et de<br />
l’autre, la vie d’ Anna dans la cabane. Ceci nous permet de faire rejoindre les personnages et de comprendre leur<br />
rencontre. Cela prépare le spectateur.<br />
Deux teaser ont été diffusés. Le premier présente les lieux alors que le deuxième est réalisé avec le début des<br />
images tournées.<br />
ÉTALONNAGE<br />
BILAN<br />
Malgré une attention toute particulière donnée à la balance des blancs et nos efforts pour disposer d’une lumière<br />
semblable sur tous les jours de tournage, la retouche colorimétrique s’avère indispensable pour donner à l’ensemble<br />
du film une cohérence visuelle.<br />
Ce travail s’est effectué après le montage du film, pour que tous les plans puissent correspondre.<br />
Nous avons donné une teinte «fin du monde» avec des couleurs peu saturées.<br />
Après l’Hiver marque un tournant dans la façon d’aborder la production audiovisuelle.<br />
En effet, ce film était plus complexe dans sa réalisation, de part les contraintes de tournage, les ajouts d’effets<br />
numériques, le jeu d’acteur. Ne l’oublions pas, nous n’étions que quatre pour l’ensemble du projet. Au début de<br />
l’aventure, nous n’imaginions pas la charge de travail qu’allait être ce film. Désormais, nous sommes aptes à<br />
relever d’autres défis.<br />
Fort heureusement, nous avons pu compter sur l’aide et le soutien de nos amis et enseignants.
9
PARTIE<br />
TROIS<br />
voyage<br />
en hiver<br />
27
STUDIO<br />
Repérage<br />
L’IUT du Puy-en-Velay dispose d’un studio d’enregistrement. Nous avons donc<br />
utilisé ce lieu pour notre tout début de film.<br />
Dans le film<br />
Première scène avec comédien de Après l’Hiver, nous retrouvons un journaliste<br />
dans les sous-sols d’un local d’enregistrement, avec son cameraman. Il est face à<br />
la caméra et s’apprête à donner le dernier bulletin d’info. Il distille les nouvelles avec émotion et reçoit en direct, une dépêche de son<br />
correspondant, juste avant qu’il ne perde le contact avec lui.<br />
Quand soudain, un bruit retentit. Le journaliste se dirige vers la porte, un Alien surgit et le braque. Coup de laser, la cervelle du<br />
malheureux s’écrase sur la vitre du studio. Dans l’affolement, la caméra tombe et la transmission s’arrête.<br />
Contraintes<br />
La difficulté de cette séquence réside dans le discours, assez long du journaliste. Les prises ont été nombreuses<br />
(exactement 57 !) avant de parvenir à notre résultat final. La concentration était perturbée par des éclats de rires nerveux...<br />
Pour le SFX de la tête qui explose contre la vitre, nous avons dû, là encore, nous y reprendre à plusieurs fois. Le réalisme devait être<br />
parfait et toutes les <strong>project</strong>ions n’étaient malheureusement pas bonnes. Nous avions, au préalable, étendu du plastique autour de la<br />
vitre et au sol, pour minimiser les salissures.<br />
Tournage<br />
La caméra est en plan fixe. Un suivi latéral accompagne la sortie du journaliste. L’arrivée de l’Alien (qui n’est pas notre personnage<br />
principal mais bien un envahisseur belliqueux) est filmée de sorte qu’il ne soit pas identifiable. Pour ne pas être obligé de travailler<br />
en postproduction un crâne qui explose sous l’effet d’une arme, nous avons imaginé un stratagème. Dans l’agitation, l’opérateur fait<br />
tomber la caméra au sol. Juste avant de s’éteindre, nous apercevons l’Alien tenir en joue le journaliste. L’appareil tombe au sol et se<br />
rallume. Là, un plan fixe, préalablement cadré sur la vitre et ensuite, le jaillissement du cerveau.<br />
Nous avons disposé d’un éclairage studio.<br />
28
LAC BLEU<br />
Repérage<br />
Nous cherchions un lac en Haute-Loire. Après des recherches sur internet, nous avons<br />
sélectionné deux sites potentiels: le lac bleu et le lac du Boucher. Après une visite à ce<br />
dernier, nous n’étions pas enchantés. Il était trop grand et malgré les forêts adjacentes, il<br />
nous manquait un petit quelque chose.<br />
Motivés, nous prenons la direction du lac bleu vers Champclause, à 30 minutes du Puy.<br />
Et là, BINGO ! Situé dans la montagne, au creux de falaises de lauze, son eau est<br />
transparente et bleutée. Cadre idéal, magique, hors du temps. Nous avons passé une après-midi à prévoir les emplacements de la caméra pour<br />
profiter au mieux de l’ambiance. Un passage exigu, à travers deux falaises étroites, allait marquer parfaitement la sortie de notre personnage.<br />
Dans le film<br />
Notre héros apparaît ici, échoué sur le rivage. Au départ, il devait sortir de l’eau. Nous verrons plus tard pourquoi il s’est juste échoué<br />
sur le rivage. À son réveil, il découvre qu’il est seul, il ne sait pas pourquoi. Désorienté, il se met rapidement debout et commence sa<br />
quête.<br />
Contraintes<br />
Oui mais voilà, en hiver, ce petit paradis se recouvre d’une couche de neige et de glace. Nous avons eu d’abord beaucoup<br />
de difficultés à atteindre le lac, la route étant verglacée. Mais ce n’était rien comparé à ce qui nous attendait là-haut... Une couche<br />
de neige de plus d’un mètre recouvrait le site. Certes, tout était immaculé, et la métaphore de la naissance n’avait besoin d’aucun<br />
subterfuge pour étaler sa réalité. Ajoutez à cela un vent frais et des bourrasques de neige ...<br />
Ruddy a survécu au froid, nous étions tous trempés et le chauffage du Berlingot, 5ème homme, nous a sauvé de l’amputation.<br />
Tournage<br />
Avec beaucoup de volonté, nous avons filmé dans des conditions dantesques. La lumière et la neige rendaient indispensable<br />
l’utilisation de notre filtre ND. Nous avons essentiellement travaillé à la crossee, car nos déplacements restaient difficiles. De plus, il<br />
fallait faire attention aux traces de pas. La visibilité pour faire le point était mauvaise et nous avons du refaire des prises, pour le plus<br />
grand malheur de nos pieds. Ce tournage s’est déroulé en fin de session.<br />
29
ÉOLIENNES<br />
Repérage<br />
Plusieurs parcs d’éoliennes se trouvent en Haute-Loire. Celui-ci n’est qu’à<br />
seulement 30 minutes du Puy. En bord de route, elles sont visibles des kilomètres à<br />
la ronde. Mais nous avions besoin d’être proche. Nous avons visité deux points de<br />
vue. Le premier partait d’un lieu-dit mais le chemin pour accéder au parc était trop<br />
éloigné. Il nous fallait être au plus près. Nous décidons alors de prendre le chemin en<br />
terre. Après quelques kilomètres de routes défoncées, les monumentales structures<br />
métalliques nous ont dévoilés leurs ailes. Grandiose. Elles étaient implantées au beau<br />
milieu de la forêt. Très vite, des idées de plans nous sont apparues.<br />
Dans le film<br />
Les éoliennes représentent la première étape dans la quête de Sept à trouver l’énergie nécessaire afin qu’il se «recharge» mais aussi,<br />
et nous ne le savons pas encore, qu’il reparte dans l’espace. C’est aussi dans ce passage que l’on comprend que ses semblables sont<br />
aussi des êtres hostiles pour lui, puisqu’il va supprimer deux gardes.<br />
Contraintes<br />
Qui dit éolienne dit vent ! Des petites pointes à 80 km/h nous ont transportés en Sibérie. Certains courageux sont restés dans la voiture<br />
pendant que d’autres tentaient de faire les prises de vue dans le blizzard. Le costume de Sept n’est pas vraiment isotherme. Dix minutes<br />
de plus et Ruddy nous jouait le remake d’Hibernatus ! Nous saluons aussi le courage des figurants pour leur première apparition.<br />
Le chemin de repérage était recouvert de tant de neige que nous l’avons manqué au premier passage. Pour la suite, c’était en<br />
quelque sorte le trophée Andros ! Mais, non sans mal, nous sommes arrivés à destination.<br />
Cette journée fût la plus éprouvante (ex aequo avec le lac bleu) car le matin nous avons tourné à 1H30 de là, dans la cabane.<br />
Tournage<br />
Dans un premier temps, un plan de coupe sert de transition avec la scène précédente. Sept court en direction des éoliennes, avec<br />
une alternance de caméra épaule et vue subjective, avec en toile de fond les 3 branches de métal tourbillonnantes.<br />
Nous avons ensuite alterné avec des plans de demi-ensemble pour situer la grandeur des structures, et des plans suivis/ rapprochés/<br />
subjectifs pour l’action.<br />
30
FORÊT<br />
Repérage<br />
En quête d’une forêt qui avait brûlé près de Saint-Paulien, que jamais nous ne<br />
trouvâmes, nous avons traversé un sous- bois. En le longeant, nous avons aperçu,<br />
au dernier moment, un chemin pour y accéder. Coup de frein, marche arrière, et on<br />
se gare. Du bord de la route, nous apercevons déjà le spectacle: des arbres en cours<br />
d’abattage, ou ayant subi une tempête, jonchent le sol ou menacent de tomber. Très<br />
Dans le film<br />
Sept passe la nuit dans cette forêt. Il trouve le repos au milieu de ce chaos végétal. C’est une scène de transition dans l’histoire. Au<br />
départ, ce n’était qu’un lieu de passage, de progression, mais finalement nous avons décidé de lui faire passer la nuit pour augmenter<br />
la perception diégétique du parcours.<br />
Contraintes<br />
Nous n’avons pas eu de contraintes particulières sur ce lieu. Le tournage s’est fait en fin de session. La température était devenue<br />
plus clémente. Seule surprise à notre arrivée, le chemin était jonché de bouts de plastique servant d’ordinaire à faire barrage contre les<br />
maladies sexuellement transmissibles.<br />
Tournage<br />
Nous avons pu jouer avec les éléments naturels, comme les souches d’arbre, les troncs en travers du chemin. Ces plans<br />
ont apporté une profondeur à l’image et immerge le spectateur. Un plan dynamique montre Sept à travers les arbres. Nous avons<br />
aussi utilisé le slider à 2 reprises sur les arbres, en travers du chemin: une fois en travelling classique et l’autre, en contre plongée. Pour<br />
ce dernier plan, en plus d’utiliser le mouvement du slider, en travelling verticale, nous avons fait effectuer à la caméra (sur tête fluide)<br />
une rotation sur son axe de 180°.<br />
31
CABANE<br />
Repérage<br />
Après un appel à quelques amis, notre lieux de tournage principal était trouvé. Une<br />
cabane en bois, adossée aux rochers, au milieu des genêts et des pins, dominant la<br />
Loire. De plus, elle disposait déjà d’un mobilier rudimentaire. L’impression d’un refuge<br />
construit par des survivants d’un holocauste était saisissante.<br />
Dans le film<br />
La cabane est le lieu de vie d’Anna. Elle est seule. Le cadre est dépouillé: un canapé, une table en bois. C’est aussi le lieu de rencontre<br />
avec Sept. La découverte de l’enfant se passe de nuit lorsque l’Alien poursuit sa progression et cherche un endroit pour passer la nuit.<br />
Au réveil, Anna n’est pas effrayée.<br />
La petite fille communique rapidement avec l’extra-terrestre. D’une part parce qu’elle n’a sûrement pas parlé depuis longtemps, mais<br />
aussi parce qu’elle ne le sent pas hostile. S’il devait lui faire du mal, il l’aurait déjà fait. Elle reste d’abord à l’écart et très vite, elle se<br />
rapproche. C’est à ce moment qu’elle le baptise et que Sept prend apparence humaine.<br />
Sept doit partir trouver de l’énergie. Il la visualise sur l’hologramme et va laisser Anna seule, qui va alors espérer son retour.<br />
Lorsqu’il revient, il faut déjà repartir... on sent la menace arriver ...<br />
Contraintes<br />
Une belle cabane en bois dans la forêt, pour qu’elle reste à l’écart des squatteurs potentiels, il faut qu’elle soit isolée ... très isolée: 30<br />
minutes de marche à travers un chemin, mi-ruisseau, mi-boue avec un dénivelé digne d’un parcours de trial. Puis le chemin «praticable»<br />
se réduit en un sentier, à travers les ronces et les genêts. Et cela bien sûr avec tout notre matériel sur le dos (pieds, leds, slider,<br />
accessoires ...). Les raccords lumière et les prises de vue de nuit nous ont obligés à faire ce parcours deux fois de nuit, pour un total de<br />
quatre aller-retour. Zoé n’en veut pas trop à son père mais ne souhaite plus y retourner...<br />
Une fois tout le matériel déployé, l’espace était limité et nous avons déployé toute notre imagination pour varier les plans.<br />
Tournage<br />
Une partie s’est déroulé la nuit. Nous avions les leds pour nous apporter de quoi ne pas trop souffrir de l’obscurité et pour ne pas<br />
trop monter en iso. Les plans entre les personnages ont alternés, les champs, contre champs rythmé les échanges. Nous avons aussi<br />
travaillé la profondeur de champs pour détacher Anna et Sept. L’objectif étant un 55mm, il nous rendait la tâche aisée pour les gros<br />
plans. Ce fût un peu plus difficile de trouver le recul nécessaire pour les ensembles. Le slider a procuré le mouvement. Nous avons aussi<br />
joué avec la cabane, en trouvant des angles à travers les trous, le plancher. Nous étions en recherche de perspective pour donner du<br />
relief à nos plans.<br />
32
BARRAGE<br />
Repérage<br />
Le barrage de la Valette, près d’Yssingeaux, est une structure que nous avons<br />
répertorié dès le début de nos investigations. Lors de notre première visite, nous<br />
avons repéré le haut du barrage, idéal pour un poste de guet, et le bas, où notre Alien<br />
pouvait chercher son énergie. Le cadre boisé convenait aussi à nos raccords.<br />
Nous avons aussi jeté un oeil sur le lac, pour le début, mais cette retenue artificielle<br />
ne faisait pas le poids face au lac bleu.<br />
Dans le film<br />
Deuxième lieu d’exploitation de ressources naturelles, le barrage arrive au milieu de la quête de Sept. Il ne trouve pas ce qu’il cherche,<br />
mais, sans le savoir, il est repéré par des gardes qui détectent au loin sa trace. Ils le poursuivent alors. Cet événement ne sera, par la<br />
suite, que suggéré.<br />
Contraintes<br />
Le tournage s’est fait un dimanche, jour de balade familiale. Les promeneurs étaient très surpris de nous voir, surtout les figurants<br />
en costumes et armés. En pleine phobie des attentats, le plan vigie pirate s’étendait à ce site. Nous avions peur de voir débarquer la<br />
gendarmerie, ou que passent des patrouilles. La stratégie était de laisser Clément avec les Aliens, son micro perche bien visible, car un<br />
moment Pierre a dû se rendre en bas du barrage, sur un promontoire, pour faire un plan d’ensemble. Là, les figurants n’avaient plus de<br />
cadreur «alibi» pour faire comprendre que c’était un tournage. Un grand moment.<br />
Tournage<br />
Nous avons inauguré le travelling Berlingot par la porte arrière. Cet utilitaire civilisé réserve bien des surprises.<br />
Nous avons multiplié les plans et les angles pour l’amorce de la poursuite afin de faciliter le rythme du montage.<br />
33
CARRIÈRE<br />
Repérage<br />
La carrière Moulin est une exploitation à ciel ouvert. Pierre passe devant deux fois<br />
par jour. En écrivant le scénario, c’est à cet endroit qu’il pensait. De plus, il avait<br />
travaillé avec la fille du patron. Le contact a donc été facile et rapide. La visite (1 heure<br />
en 4x4) était au-delà de ses espérances: des machines, de la poussière, des tapis<br />
Dans le film<br />
Sept est parti de la cabane avec Anna, pour la ramener chez elle. La carrière est sur leur route car c’est là que l’énergie dont il a besoin<br />
se trouve. Il cache Anna près de l’entrée et s’engouffre dans le tunnel principal. Ces semblables l’exploitent pour leur besoin. Après avoir<br />
éliminé deux gardes, il arrive enfin à s’emparer de sa boule en fusion. Il retourne chercher Anna et ils s’en vont.<br />
Contraintes<br />
Nous avons pris contact quelques jours avant le tournage. Mais en arrivant, les machines étaient éteintes. Le responsable avait oublié<br />
de nous signaler ce détail. Nous avons donc repoussé notre venue. La poussière, le froid et le bruit ont fait souffrir les hommes et le<br />
matériel. Chaque grain s’immisçait dans chaque pli de vêtements et dans le matériel. La progression dans le tunnel était délicate car un<br />
tapis roulant le surplombait et des pierres en tombaient régulièrement. L’appareil photo était constamment recouvert de poussière. Bien<br />
que tous les ouvriers soient prévenus de notre présence, il fallait faire attention aux camions monumentaux.<br />
Nous avons tourné 2,5 jours là-bas mais ce fût un réel plaisir d’évoluer dans ce décor hors-norme. Le berlingot de Pierre porte<br />
encore les stigmates de ce tournage.<br />
Tournage<br />
Le pied a été très peu utilisé car la poussière omniprésente a fait que nous ne restions pas immobile trop longtemps. Nous avons<br />
privilégié la crossee pour des plans épaule qui font bien ressentir l’activité du lieu et la tension. Les structures métalliques ont permis<br />
de filmer en hauteur et de surplomber le personnage. La crossee était quelque fois posée à terre, pour plus de stabilité. Le berlingot a<br />
servi de voiture travelling, comme pour le barrage.<br />
34
MAISON RÊVE<br />
Repérage<br />
La maison de Pierre était la seule qui puisse répondre à une exigence du scénario :<br />
une grande pièce principale, avec la cuisine en fond, située dans un village.<br />
Dans le film<br />
Anna et Sept se rendent dans l’ancienne maison d’Anna. Elle espère retrouver sa<br />
famille. À leur arrivée, nous comprenons sans problème qu’elle est abandonnée: des<br />
parpaings obstruent les fenêtres et la façade est marquée par des signes extra-terrestres. Mais Anna, quand elle rentre, est persuadée<br />
de voir sa maman et elle lui saute au coup. Hélas, ce n’est qu’un rêve et la triste réalité fait face: le sol est jonché de feuilles, de<br />
détritus. Plus personne n’est là. Sept la prend par la main et lorsqu’ils sortent par la porte de derrière, ils disparaissent dans une lumière<br />
Contraintes<br />
La maison devait avoir deux aspects: normale et propre pour marquer le rêve, sale et abandonnée pour la réalité. Nous avons donc<br />
mis des feuilles, du bois brûlé, un évier cassé, drapé les murs de plastique, vidé les poubelles dans la pièce. Ce spectacle de désolation<br />
a rendu les chats de Pierre un peu hystériques (ainsi que ce dernier) face au spectacle. Le plus long a été de tout nettoyer. Nous avons<br />
fini à 1h20 du matin.<br />
Tournage<br />
Une partie s’est déroulée la nuit. Nous avons mis un peu de temps à donner cette sensation éblouissante de la fin. Étant en intérieur,<br />
nous avons utilisé tout le matériel à notre disposition. Le slider a été utilisé plus que les fois précédentes, pour donner du réalisme à ce<br />
glissement d’un monde à l’autre. Pour donner une sensation parfaite de ce passage du rêve à la réalité, nous sommes partis du regard<br />
d’Anna. Nous avons marqué au feutre les positions des personnages pour éviter les faux raccords. La scène s’est faite sur deux jours.<br />
35
MAISON RÉVEIL<br />
Repérage<br />
La maison de la réalité devait être, théoriquement, la même que celle d’Anna, du<br />
moins tout devait le laisser croire. Mais il y avait une condition qu’elle ne remplissait<br />
pas: avoir une chambre au rez-de-chaussée car c’est par là que Sept récupère Anna.<br />
La marraine de Zoé a une fille et sa chambre répond à cette nécessité. C’est donc<br />
vers elle que nous nous sommes tournés (sans jeu de mots).<br />
Dans le film<br />
Dehors, des sirènes hurlent, les mêmes qu’au début du film. Anna se réveille, sa mère hurle dans le couloir. Anna se dirige vers la<br />
fenêtre car elle y voit une ombre. Là, dans la lumière aveuglante, sous une tempête de neige, un bras se tend et l’attrape. C’est Sept<br />
qui vient la chercher.<br />
Anna a t-elle rêvé tout ce qui s’est passé précédemment? Etait ce une prémonition? Revit-elle les mêmes événements? Nous<br />
laissons le spectateur imaginer la suite et se remémorer le début pour tenter de trouver sa solution.<br />
Contraintes<br />
Les leds ont été placées dehors pour faire face à la fenêtre. Mais nous n’avions pas prévu une tempête de neige qui a tout recouvert<br />
en quelques minutes. Antonin a tenu la lumière sous un parapluie pendant que Ruddy était plié en deux sur le bord de la fenêtre.<br />
Tournage<br />
Le tournage s’est fait la nuit mais la scène correspondait au matin. Les leds ont joué le rôle de soleil. Nous avons installé le slider face<br />
à Zoé qui était couchée dans le lit afin que nous soyons au plus près de son regard. Cela devait correspondre à la séquence précédente.<br />
Le plan devait être parfait. Quant aux autres, ils étaient rapprochés. Cela nous a donné l’impression souhaitée, à savoir, une sensation<br />
de bien-être, comme un cocon mais qui vole en éclat face à la réalité.<br />
36
CARTE<br />
37
BILAN<br />
Ce voyage en hiver relate notre réalité de tournage, des moments, notamment avec les conditions météo ou les lieux, qui ne nous<br />
ont pas épargnés.<br />
15 jours (non consécutifs) qui nous ont plongés dans la réalité et l’exigence d’un tournage.<br />
Cette histoire, nous la voulions différente. Néanmoins, cette deuxième réalisation commune a permis d’enfoncer les jalons déjà<br />
posés avec notre premier court. Cette collaboration s’est tournée vers un professionnalisme qui a su s’exprimer par les individualités<br />
au service du groupe.<br />
«J’étais, je suis, je serai»<br />
38
CONCLUSION<br />
Le scénario de Après l’Hiver n’était pas le premier auquel nous pensions pour notre projet tuteuré de deuxième année MMI.<br />
Les attentes légitimes des enseignants allaient au-delà de notre premier jet. Avec du recul, nous comprenons aisément leur demande<br />
et nous les remercions de nous avoir poussé dans cette aventure unique.<br />
Après l’Hiver a mobilisé les ressources de notre groupe. Ayant par le passé déjà collaboré ensemble, notamment sur des courtsmétrages,<br />
la connaissance que chacun avait de l’autre a facilité la mise en place, l’amorce. Dès le départ, les rôles se sont distribués<br />
naturellement.<br />
Une fois le scénario achevé, les lieux repérés, les angles déterminés, nous nous sommes plongés, corps et âme, dans la réalisation<br />
du projet. À mesure des séquences, nous gagnions tous en assurance. Chacun apportait une pierre et nous avancions dans une sérénité<br />
certaine, dans une même direction. Très vite, nous avons compris que ce film là était différent. Les challenges techniques, artistiques,<br />
le jeu d’acteur, le tournage en hiver, à l’extérieur, les lieux de tournage grandioses, tout cela contribuait à une autre dimension: la<br />
professionnalisation. Nous avions l’envie de donner à ce court un visuel et une empreinte unique.<br />
Alors oui, à tour de rôle, des moments de doute ont fait surface. Les week-end, les vacances, les soirées amputées et la fatigue<br />
pouvaient donner du vague à l’âme. Mais la force de notre groupe est aussi de faire face à ces moments, pour puiser en chacun,<br />
l’énergie de continuer.<br />
Après l’Hiver nous a rassemblé autour d’un but commun. Chaque jour, en tournage ou lors de notre (court) temps libre, nous<br />
défendions une seule idée: amener ce projet au bout.<br />
Aujourd’hui, le film va sortir et quel que soit la réaction du public, une chose est sûre : Après l’Hiver reste notre joyau car il vient de<br />
notre cœur et de nos tripes. Et même si la neige finit par fondre, il restera toujours un peu d’hiver, quelque part, enfoui au fond de chacun<br />
de nous.<br />
39
ANTONIN<br />
Dans le projet de court-métrage qu’est « Après l’Hiver », la quantité de travail<br />
et de temps nécessaires sont de taille. Tous les nouveaux éléments apportés, en<br />
comparaison avec Demain je serai grande, en font une production nettement plus<br />
poussée!<br />
En premier, nous avons été contraints de produire un court-métrage de cette<br />
envergure pour montrer une progression par rapport à nos productions passées.<br />
Motivés et confiants, nous avons imaginé un scénario qui en mettrait plein la vue!<br />
Et nous ne nous sommes pas retenus, nous avions vu un peu trop grand au départ!<br />
Nous comptions ajouter beaucoup d’effets spéciaux pour nous offrir plus de libertés, voir des possibilités.... Nous comptions par<br />
exemple modéliser un bracelet pour Sept, qui lui permettrait d’afficher un hologramme, et de l’intégrer sur son avant-bras en motiontracking.<br />
Mais cela n’aurait pas pu être assez réaliste s’il n’avait pas déjà un objet sur l’avant-bras sur lequel on aurait intégré le bracelet.<br />
Et la surcharge de travail aurait été monstrueuse en terme de tracking ! Nous avons donc abandonné cette idée et avons adapté notre<br />
scénario en conséquence, ce qui fut le cas avec d’autres petits projets que nous avions dans ce court- métrage.<br />
La longueur du film ayant grandi, il nous fallait plus de lieux. Et en avant pour le repérage ! Nous avions notre scénario en tête, des<br />
idées de plans à faire, d’ambiance, des visuels imaginés... nous avons donc recherché en fonction de nos idées. C’était une partie assez<br />
agréable de ce projet, il faut l’admettre.<br />
Sur le tournage, en tant qu’assistant réalisateur, il me fallait penser à tout pour ne pas avoir de faux raccords, et cela s’est avéré<br />
nécessaire. Nous voulions rendre notre film dynamique, et donc prendre un maximum de plans, mais une fois sur place, le temps de tout<br />
installer, répéter les dialogues,disposer la caméra, les accessoires... Cela nous prenait un certain temps! De plus, notre jeune actrice<br />
Zoé, quelques fois un peu dissipée, ne comprenait pas toujours ce qu’on lui demandait, et cela nous a fait refaire certaines scènes.<br />
En additionnant tout cela à une attention de cohérence de lumière, il nous a fallu parfois revenir sur des lieux de tournage et tout<br />
remettre en place pour ne pas avoir de faux raccords.<br />
Il me fallait aussi briefer l’équipe sur le contenu de la scène que nous filmions, aux acteurs leurs textes et mouvements... Naturellement<br />
organisé, c’est un rôle qui me convient tout à fait.<br />
Le tournage en plein hiver est une rude épreuve, pour l’équipe de techniciens mais surtout pour les acteurs et figurants qui doivent<br />
parfois rester immobiles longtemps dans des costumes très peu isolants.<br />
En tant que responsable des effets spéciaux, numériques ou non, j’ai dû, en fonction de mes capacités, proposer des idées, recevoir<br />
celles des autres et les rejeter si elles n’étaient pas productibles.<br />
La plupart de nos effets spéciaux ont été basés, inspirés, puis modifiés selon des tutoriels que nous avons pu trouver sur Internet<br />
(HUD, boule de feu, boule d’énergie). Certains d’entre eux ont été faits totalement en autonomie (Hologramme, feu d’intérieur, cervelle<br />
éclatée).<br />
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RUDDY<br />
Dans ce projet tut’, j’ai dans un premier temps joué le rôle de Sept, le personnage<br />
Alien principal. Je me suis également occupé de la communication du film à travers la<br />
page fb, du montage du film en passant par le dérushage et la colorimétrie.<br />
Ce projet tut’ aura été pour moi une très bonne expérience. J’ai vraiment pris ce<br />
projet très à cœur car il représente pour moi l’aboutissement de ces 2 années d’études.<br />
J’ai beaucoup appris durant ce DUT et ce projet me permet de mettre en avant l’ensemble des compétences que j’ai acquis. C’est<br />
donc avec une grande envie que je me suis lancé dans le montage, la communication digitale et l’actorat. 3 domaines que j’affectionne<br />
particulièrement.<br />
Malgré tout, la tâche n’a pas été facile. Pour ce qui est de mon rôle dans le film, je vous avouerai que j’ai souvent regretté de m’être<br />
proposé: il faisait non seulement très froid mais le costume n’arrangeait rien, aussi chaud qu’un maillot de bain! Je n’ai pas cessé de me<br />
plaindre tant le froid était intense... L’attente entre les scènes paraissait si longue… Pour ce qui est du rôle en lui-même, je n’ai pas eu<br />
de difficulté particulière, et ça ne me plaît pas. J’aurais aimé rencontrer des moments difficiles pour améliorer mon jeu d’acteur.<br />
En revanche, concernant la partie communication, j’ai rencontré un énorme problème: le crowdfunding. N’en n’ayant jamais fait, je<br />
partais confiant en me disant qu’un large réseau suffirait. Malheureusement, ce n’est pas si simple. Regarder une vidéo est une chose<br />
bien aisée à demander à une personne, mais lui demander un don pour votre film, c’est une autre histoire! J’ai envoyé environ 500<br />
messages privés sur Facebook, tout ça pour trouver à peine 3 donateurs. C’est assez décourageant comme statistique.<br />
Pour finir le montage, je n’ai pas rencontré de difficulté particulière. La seule chose embêtante est le temps que j’ai passé dessus.<br />
Mais comme toujours, c’est une tâche bien fastidieuse à laquelle on se doit d’être précis.<br />
Sur un plan plus général, il faut avouer que la charge de travail était énorme. Deux personnes de plus sur ce projet n’auraient pas été<br />
de trop.<br />
Au final, je suis très heureux d’avoir participé à ce projet. Nous sommes définitivement une équipe solide qui sait travailler<br />
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CLÉMENT<br />
Pour le projet tuteuré de cette année, nous avions premièrement en tête une idée<br />
tout autre de court-métrage. Après l’avoir exposé aux enseignants, on a dû tout<br />
repenser et repartir sur un projet plus complexe. Nous devions fournir un travail beaucoup plus conséquent que celui de l’année passée.<br />
En effet, en terme de quantité de boulot, nous avons mis la barre très haute (SFX, acteurs, figurants, beaucoup de lieux de tournage),<br />
j’ajouterai même, le fait de tourner en hiver, des températures qui parfois agissent sur les nerfs de l’équipe…<br />
Pour ce projet, je me suis occupé du son et de la gestion de la lumière. Mais tout au long du tournage, j’ai pu prendre en charge<br />
diverses tâches qui m’étaient confiées en plus des rôles prédéfinis. J’ai parfois (souvent) étais chargé de remettre en place le costume.<br />
J’ai aussi parfois proposé des idées de plan. Pour ce qui est du son, nous avons emprunté un micro, une perche et un Zoom H4 (Boitier<br />
enregistreur). J’ai pu constater que le micro ne convenait pas à l’usage qu’on lui réservait (enregistrement de dialogue). Nous avons<br />
donc eu, grâce à monsieur Lenhof, des micros cravates qui nous ont permis d’avoir un meilleur rendu au niveau des dialogues. Pour<br />
la gestion de la lumière, nous avons utilisé des LED empruntées à l’IUT et les batteries de monsieur Lenhof qui nous ont permis d’avoir<br />
une bonne source de lumière, même loin de toutes prises électriques.<br />
Pour conclure, je pense que chacun a pu et a façonné ce projet. Nous avons eu tout au long de l’année un esprit le plus professionnel<br />
possible dans le but d’apprendre, se former et d’avoir un rendu de qualité.<br />
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PIERRE<br />
Ce projet de deuxième année a une saveur particulière. C’est le dernier de ma<br />
(seconde) vie d’étudiant. C’est donc avec une grande attention et une motivation<br />
décuplée que je l’ai mené. Ou devrais-je dire, que je les ai mené ! Car ce courtmétrage<br />
fait partie d’un triptyque, trois projets simultanés avec le même groupe, trois<br />
histoires différentes, mais avec au fond, la même finalité: se démarquer et imposer<br />
une signature, un style.<br />
Après l’Hiver est notre projet le plus important de ce DUT. Lors de sa préparation,<br />
nous n’avions pas forcément conscience de la somme de travail qu’il allait demander. Mais quand on veut faire les choses bien, pour<br />
les mener au bout, il faut de l’énergie, concéder des sacrifices, mais surtout prendre beaucoup de plaisir.<br />
Et pendant ce projet, je pense avoir été comblé. D’une part, l’écriture du scénario, bien moins onirique que des textes passés, m’a<br />
permis de finir en cliffhanger (conclure un épisode par une situation de suspens) et d’inviter le spectateur à réfléchir, se rejouer le film<br />
dans la tête. La caméra est ma nouvelle amie depuis le début de mes études. Étant auparavant essentiellement photographe, j’ai<br />
découvert cet outil et ses possibilités illimitées. Sur le tournage, j’ai donc pu m’exprimer en toute liberté par des recherches de plans et<br />
de points de vue qui, je pense, participent à mon identité en tant que futur professionnel. Lors des prises de vue, les choses viennent<br />
naturellement, l’objet caméra est juste un prolongement de mon œil, qui nourrit l’expression visuelle de mes pensées.<br />
De part mon âge quasi canonique, ma place était centrale dans le groupe, mon rôle étant de garder un œil sur tout mais sans<br />
forcement intervenir. Cette équipe, je l’ai vu se construire au fil des mois. Au fil des années serait plus juste, tant nos collaborations sont<br />
nées tôt dans le DUT. Chacun a su prendre sa place, j’ai pu observer des attitudes évoluer vers des réflexes professionnels.<br />
J’ai toujours eu la volonté d’inclure ma famille dans mes projets d’étudiant. D’une part, sans elle je n’aurais pas pu être là, et d’autre<br />
part, pour lui faire partager cette expérience unique. Actrice, coach, cuisinière, relectrice, ..., Catherine, Nina et Zoé ont aussi joué un<br />
rôle actif dans Après l’Hiver.<br />
Je sais que tout cela va bientôt s’arrêter. D’autres challenges m’attendent. Tout ce que j’ai vécu pendant ces quelques semestres<br />
feront partie de moi à jamais. Cette histoire s’ajoute à d’autres et attend les suivantes.<br />
Au-delà des nouvelles compétences acquises, je sais que «l’essentiel est invisible pour les yeux ». Merci à Antonin, Clément et<br />
Ruddy, merci à vous.<br />
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ANNEXES<br />
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ANNEXE1<br />
recherche<br />
45<br />
croquis
ANNEXE2<br />
arme de<br />
Sept<br />
armes<br />
figurants<br />
46