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BON ET SAIN<br />
culture biologique », précise Christine Bouguet-<br />
Joyeux. Attention, l’eau qui a servi à la cuisson<br />
des végétaux non bio peut bel et bien contenir des<br />
molécules indésirables, on évitera donc de la réutiliser<br />
en cuisine. Dernier petit atout qui a son importance,<br />
les légumes ressortent avec une couleur vivre et<br />
éclatante, une odeur et une texture alléchantes. Même<br />
résultat avec des fruits que l’on peut cuire à la vapeur<br />
pour les besoins d’un plat sucré-salé ou une compote.<br />
2-LES VIANDES, LES POISSONS<br />
Pour ce type d’aliments, également délicats, la<br />
cuisson vapeur est intéressante par sa douceur.<br />
La chaleur se diffuse à cœur dans la viande et dans<br />
le poisson sans l’agresser. Jamais une viande ne<br />
ressortira toute sèche ou légèrement rétrécie de<br />
votre cuit-vapeur. Après, il faut être honnête, ce sont<br />
les viandes de volaille, de porc et d’agneau qui se<br />
prêtent le mieux au jeu de la vapeur. Pour le poisson,<br />
en revanche, aucune contre-indication, n’importe<br />
quelle espèce peut passer au cuit-vapeur, pour en<br />
ressortir nettement plus fondante. Et, surprise, il<br />
est également possible de cuire des œufs durs ou<br />
mollets à la vapeur. Important également, l’ajout<br />
de matière grasse est inutile. De plus, on est sûr<br />
de ne pas absorber de « composés chimiques<br />
néoformés », substances qui résultent de cuissons<br />
à haute température (four traditionnel à plus de<br />
100 °C, poêle, micro-ondes) et qui pourraient<br />
potentiellement augmenter les risques de cancer.<br />
ULYASHKA_GETTYIMAGES<br />
3-LES CÉRÉALES<br />
ET LES LÉGUMINEUSES<br />
La cuisson vapeur fonctionne particulièrement<br />
bien avec le riz, mais aussi le quinoa, le boulgour, la<br />
semoule, les lentilles, les haricots blancs ou encore<br />
les pois chiches. Certains appareils permettent<br />
également de cuire les pâtes, mais le résultat n’est pas<br />
toujours fantastique. « Pour moi, c’est le seul aliment<br />
qui est incompatible avec ce mode de cuisson et<br />
qui a véritablement besoin de tremper dans l’eau »,<br />
tranche Christine Bouguet-Joyeux.<br />
KAB-VISION_ADOBESTOCK<br />
LES AMIS ET FAUX AMIS DE LA VAPEUR<br />
Beaucoup pensent que la Cocotte-Minute<br />
(ou autocuiseur) permet cette cuisson douce<br />
précédemment évoquée. En réalité, il n’en est<br />
rien. Cet appareil cuit en effet les aliments à une<br />
température supérieure à 120 °C. Bref, il ne cuit<br />
pas, il stérilise, ce qui entraîne une violente<br />
dégradation des aliments. À éviter donc.<br />
« Une solution toute simple, qui reste ma<br />
préférée : le couscoussier en Inox, avec un tamis<br />
comportant des trous assez larges et un couvercle<br />
bombé permettant une bonne circulation de<br />
la vapeur, évitant ainsi que la condensation<br />
ne délave les aliments », précise Christine<br />
Bouguet-Joyeux.<br />
Plus high-tech : le four vapeur. Il est doté d’un<br />
réservoir d’eau, chauffé par une résistance.<br />
Ainsi, il cuit tout type d’aliment par diffusion de<br />
la vapeur à basse température. Certains modèles<br />
combinent cuisson traditionnelle et vapeur.<br />
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