GP Racing

DEPUIS L’OUVERTURE DU CHAMPIONNAT,
LA HONDA NSR 250 R IMPOSE SA LOI
confirme en tout cas qu’il faudra compter sur
lui pour le titre de champion du monde. Il y
a deux ans, du haut de ses dix-huit printemps,
Joan participait à son premier Grand Prix sur
le circuit de Phillip Island. Invité par le team
Leopard pour remplacer Hiroki Ono, blessé,
le pilote espagnol n’avait pas franchi la
ligne d’arrivée. Dix-huitième sur la grille, il
s’était accroché en début de course avec John
McPhee. Ironie du sort, les deux hommes se
retrouvent au coude à coude depuis le début
de la saison. En Argentine comme à Doha,
Mir a pris le dessus sur l’Écossais. À Termas
de Rio Hondo, l’Espagnol a même dû
pour cela remonter de la seizième place
qu’il occupait sur la grille de départ. « On
s’est fait piéger par la pluie en qualification,
mais je savais que j’avais un bon rythme
pour la course », confiait-il avant le départ.
En difficulté au Texas sur un circuit qu’il
n’apprécie guère, l’ancien coéquipier de
Fabio Quartararo pensait pouvoir renouer
avec la victoire à Jerez alors qu’il bagarrait
avec Fenati, vainqueur deux semaines
plus tôt sur le circuit des Amériques.
Un freinage d’anthologie d’Aron Canet
à l’entrée du dernier virage l’en a privé. Déjà
impressionnant aux États-Unis où il avait
signé la pole position, le pilote de l’équipe
Monlau, qui n’avait encore jamais gagné
3 4
de Grand Prix, semble lui aussi cette année
en mesure de viser très haut. Après sa pole
position à Austin, Canet confirme en tout
cas sa progression. Meilleur rookie en 2016,
le jeune Espagnol pointait à la cinquième
place du classement général au soir de la
première course européenne de la saison.
Coincés au classement général entre Joan
Mir et Aron Canet, Romano Fenati, Jorge
Martin et John McPhee peuvent aussi
croire en leur chance. Nul doute en tout
cas que le plus régulier de ces cinq pilotes
devrait pouvoir succéder en fin d’année
à Brad Binder. En revanche, pour KTM,
l’affaire semble d’ores et déjà pliée.
Juin-Juillet-Août 2017 - GP RACING /095