GP Racing

INTERVIEW
SOPHIE CASASNOVAS
PRÉSIDENTE DE LARIVIÈRE
ORGANISATION
Sophie, quelles sont les nouveautés
du Bol d’Or version 2017 ?
Nous avons réorganisé l’accueil du public
en supprimant le camping Pinède qui était
le plus excentré. Nous avons réouvert toute
la zone nord du circuit qui devient une aire
d’accueil encadrée par le MC TBO et du
coup, tous les spectateurs pourront marcher
le long de la ligne droite du Mistral. Seule la partie de l’aéroport
sera fermée. Mais ils peuvent parcourir 80 % du circuit à pied.
Côté sportif, nous nous recentrons sur nos trois courses maison
(Bol d’Or, Bol d’Argent et Bol d’Or Classic). Il n’y a plus de courses
annexes, ce qui nous permet d’avoir la 2 e manche du Bol Classic le
samedi de 10 h à 12 h, entre le warm up et la course du Bol d’Or.
Nous allons aussi doubler le nombre de clubs dans le Village Club.
Quel est le bilan du retour du Bol sur le circuit Paul-Ricard ?
Très positif ! Nous avons vécu une très belle première édition,
même si nous avions eu des retours mitigés de spectateurs
concernant l’accueil du public : nous avons conscience que
nous avons été un peu dépassés par un site qui n’était
pas forcément adapté à une telle affl uence. Nous avons
énormément travaillé sur ce point l’année dernière et les retours
sont excellents. On espère également répondre à une autre
demande du public : celle de lui permettre de faire le tour
complet du circuit. Les pilotes sont aussi satisfaits et ont
su s’adapter aux conditions d’accueil, un peu plus à l’étroit
qu’à Magny-Cours. Les spectateurs que nous avons aujourd’hui
sont des passionnés, respectueux, qui viennent en famille.
Et le Bol d’Or en ouverture du championnat en septembre ?
C’est une bonne chose. En 2011, nous étions passés au mois
d’avril en tant que première épreuve du championnat, mais
ça n’avait pas eu de retombées positives sur la fréquentation.
Quand nous sommes revenus à nos dates, l’impact a été réel pour
nous et pour les 24 Heures du Mans. Nous ouvrons de nouveau
le championnat suite à la volonté d’Eurosport Events d’en
faire un championnat d’hiver, et nous en sommes très fi ers.
Le championnat est dans une excellente dynamique
depuis l’arrivée du promoteur Eurosport Events :
comment travaillez-vous avec eux ?
Je les félicite parce qu’ils ont fait un très beau travail en
écoutant les pilotes, les fédérations et les organisateurs pour
tirer ce championnat vers le haut. Aujourd’hui, nous entretenons
de très bonnes relations avec Eurosport qui a tout fait pour
nous faciliter les choses par rapport à la réglementation
sportive, aux droits, aux besoins techniques nécessaires...
J’espère qu’ils vont continuer à développer le championnat
de cette manière-là. Nous, notre travail, c’est d’assurer la
fréquentation des épreuves du championnat du monde pour
l’embellir davantage. Mais il est vrai que sportivement ou sur
le plan de la communication, Eurosport fait un excellent travail.
SUPERSPORT 300 : DEROUE DÉMARRE FORT
Scott Deroue sera à jamais le premier vainqueur d’une course de la nouvelle
catégorie Supersport 300. Le Néerlandais a même rapidement enchaîné
sur un deuxième succès avant de rendre quelque peu la main en Italie.
Le pilote Kawasaki tient tout de même solidement les rênes du championnat
devant un Alfonso Coppola qui monte en puissance et Borja Sanchez
qui a, lui, échoué par trois fois au pied du podium. Marc Garcia
s’offrait de son côté sa première victoire au niveau mondial à Imola.
NOUS N’ALLONS PAS ACCORDER
PLUS DE LICENCES EN MOTOGP, SAUF
SI VALENTINO NOUS LE DEMANDE.
S’IL VEUT UNE ÉQUIPE, IL L’AURA
Carmelo Ezpeleta, motorsport.com
MOTOAMERICA
DEBISE DANS LE COUP
Troisième du championnat des États-
Unis Supersport en 2016, Valentin
Debise (n° 53) est reparti cette année
à l’assaut du titre avec une précieuse
année d’expérience dans les jambes.
De quoi débuter 2017 en trombe puisque
le Français pointait même en tête du
championnat après deux courses et
Kevin Schwantz et Wayne Gardner
réunis dans un même box ? Il aura
fallu attendre la retraite des deux
hommes et le Grand Prix d’Espagne
pour capturer cette image de
deux anciens rivaux devenus amis.
Schwantz venait rendre visite à
Gardner dont le fils Remy évolue
au sein du team Tech3 en Moto2.
notamment une victoire à Road Atlanta.
Le troisième rendez-vous en Virginie s’est
malheureusement moins bien passé pour
le pilote Suzuki M4 Sportbike qui a chuté
par deux fois et cède de gros points au duo
Yamaha Garrett Gerloff et JD Beach. Mais
avec encore sept week-ends au programme,
rien n’est perdu pour Valentin !
COMME AU BON VIEUX TEMPS
Juin-Juillet-Août 2017 - GP RACING /017