JOURNAL ASMAC - No 4 août 2017

PUBLIREPORTAGE
Le sommeil en point de mire
Nous dormons près d’un tiers de notre vie. Nous passons la plupart de notre temps à dormir, et non
pas au travail ou avec notre famille. Pendant cette phase, notre corps n’est pas au repos, il est très
actif et accomplit différents processus importants afin que nous puissions passer sans encombre la
journée suivante.
Pendant notre sommeil, notre corps passe en
quelque sort en mode veille. Le système cardiovasculaire
réduit son régime, l’activité musculaire
et la respiration ralentissent. Grâce à la
recherche moderne sur le sommeil, nous savons
qu’il ne s’agit pas d’un état de repos, mais
d’une phase active de notre vie. Certaines parties
de l’organisme tournent même à plein régime:
le système immunitaire combat les
agents pathogènes et endigue les inflammations,
les muscles sont régénérés et renforcés.
Les conséquences d’un manque de sommeil
Souvent, ce n’est que lorsque l’on souffre de
troubles du sommeil que l’on réalise à quel
point celui-ci est important. En effet, notre
organisme réagit de façon très sensible aux
troubles de son rythme du sommeil «normal».
Capacité de concentration réduite, mauvaise
humeur, maux de tête: un manque de sommeil
ou un sommeil de mauvaise qualité influencent
donc fortement notre quotidien. Le manque
de sommeil se répercute aussi sur le métabolisme.
L’équilibre naturel entre les hormones
qui commandent la sensation de faim et de
satiété est troublé. Celui qui dort moins à plus
la fringale. De plus, le manque de sommeil réduit
fortement la réaction du corps à l’excrétion
d’insuline, ce qui peut à long terme provoquer
une résistance à l’insuline ou, dans le
pire des cas, un diabète de type 2. D’après
l’Office fédéral de la statistique, une personne
sur quatre en Suisse souffre de troubles du
sommeil ou d’un manque de sommeil.
La sieste fait des miracles
Le travail quotidien peut être fatiguant et
stressant – notamment l’après-midi, beaucoup
ressentent une baisse des performances. Une
courte sieste peut contribuer à améliorer la
situation. Le Bureau de prévention des accidents
(bpa) recommande d’effectuer une
sieste en cas de fatigue. Pendant la sieste, on
dort au maximum 15 à 30 minutes. On se
trouve dans un sommeil léger – ce n’est
qu’après une durée prolongée que le corps
passe dans des stades du sommeil plus profonds
qui rendent le réveil plus difficile. Le
mieux est donc de faire sonner son réveil. Le
sommeil de courte durée augmente les performances,
réduit le stress et met de bonne humeur.
L’attention augmente et la mémoire
travaille mieux. La microsieste se répercute
aussi positivement sur la santé et protège notamment
le système cardiovasculaire. Attention:
la sieste ne remplace pas le sommeil nocturne.
Il ne faut donc pas réduire la durée du
sommeil pendant la nuit.
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N o 4 Août 2017
VSAO JOURNAL ASMAC
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