SakMag édition 005

SakMag est un magazine qui se consacre à l'art comorien et à sa culture tout en restant ouvert sur le monde extérieur et au tendance du moment. c'est un magazine 100% gratuit à télécharger en ligne. Pour ce 5eme numéro SakMag rencontre de l'auteur Aboubacar Said Salim et vous fait découvrir d'autres artistes comoriens et bien d'autres choses... SakMag est un magazine qui se consacre à l'art comorien et à sa culture tout en restant ouvert sur le monde extérieur et au tendance du moment. c'est un magazine 100% gratuit à télécharger en ligne. Pour ce 5eme numéro SakMag rencontre de l'auteur Aboubacar Said Salim et vous fait découvrir d'autres artistes comoriens et bien d'autres choses...

07.06.2017 Views

édition 005 Magazine d’Art et Culture On peut creuser dans son jardin pour planter l’universel Juin Sakmag 2017 SAKARA Magazine Page facebook : Sakara Mail : sakaraevent@gmail.com Un autre Regard I n t e r v i e w Aboubacar.S.S 01

<strong>édition</strong> <strong>005</strong><br />

Magazine d’Art et Culture<br />

On peut creuser dans son jardin pour<br />

planter l’universel<br />

Juin<br />

Sakmag<br />

2017<br />

SAKARA Magazine<br />

Page facebook : Sakara<br />

Mail : sakaraevent@gmail.com<br />

Un autre Regard<br />

I n t e r v i e w<br />

Aboubacar.S.S<br />

01


03<br />

Talent du mois<br />

Iles de la lune<br />

06<br />

10<br />

Interview du mois<br />

UN AUTRE REGARD<br />

16<br />

20<br />

Instant Geek<br />

Na Hassi constat<br />

25<br />

28<br />

Espace pub<br />

BD «Idah» J.A.D.A.C<br />

31<br />

02


Talent du<br />

ois<br />

MEl Kape<br />

El Kape né a Moroni, danseur de<br />

de Hip-Hop, plus particulièrement<br />

de danse New Style il commence la<br />

danse aux environs de l’année 2008.<br />

Voici un focus sur ce jeune danseur comorien<br />

dont le désir reste de voir son pays embrasser et<br />

reconnaître un peu plus cette discipline. Actuellement<br />

danseur et membre permanent de la Cie<br />

Tche-Za, il vit son rêve de faire de la danse une<br />

part intégrante de sa vie. « Je ne danse pas pour<br />

rien, je danse car c’est ma vie. » Nous livre-t-il 10<br />

jours après sa victoire au Battle du festival Mbariki<br />

de Mitsoudje.<br />

03


Jonglant entre spectacle, création et Battle, El<br />

kape sillonne les iles de la lune à coup de wives. «<br />

J’ai gagné deux battles en solo, 3 battles en groupe<br />

et dansé pour 3 spectacles dont 1 en cours de création.<br />

Le truc, c’est que quand tu commences un<br />

Battle tu te sens dominer par le trac. il faut contrôler<br />

ton inspiration. Le trac, tu dois le combattre<br />

parce que à ce moment précis tu ne connais plus<br />

personne, que tu combattes tes frères ou pas. Mais<br />

Le premier adversaire reste toi-même. Si tu te bats<br />

et que tu te débats alors tu réussi.<br />

04


Mais dans un spectacle, tu transmets un message<br />

pour toucher les gens, tu t’exprimes par ton<br />

corps et les sentiments sont plus réels et moins<br />

animal. La difficulté, c’est de toujours retrouver ce<br />

renouveau, se replonger dans un nouveau monde.<br />

Aujourd’hui, je mise tout sur la danse malgré sa<br />

fragilité car c’est cette urgence de la danse qui<br />

pousse la jeunesse.<br />

Peut être que je suis un Gavroche, d’après certain,<br />

pourtant la danse à de la valeur. On ne danse<br />

pas pour rien, mais pour montrer aux autres qu’il<br />

faut la respecter car la danse apporte une certaine<br />

vérité sans mensonges verbales. Il y a cette notion<br />

de respect et de bataille pour, l’art contre les préjugés.<br />

Car on se trompe souvent sur la danse, ce n’est<br />

pas juste le hobby d’un enfant déscolarisé mais c’est<br />

aussi le changement d’une vie pour une personne,<br />

je veux être responsable de la danse, la chorégraphier,<br />

la danser, la partager.<br />

La danse sera ma vie. »<br />

05


Iles de<br />

a lune<br />

LPhotos Sakara «Ino»<br />

Ino jeune photographe en devenir capture l’instant et nous fait une<br />

découverte du pays à sa façon.<br />

06


Les mosquées, mausolées de paix de l’âme souvent désertées durant l’année.<br />

07


Elles reviennent à la mode durant le mois de ramadan.<br />

Les haut-parleurs prêchent les sermons, ausssi bien l’après-midi que la<br />

nuit.<br />

08


Pour rappeler aux fidèles, que le respect et le pardon d’Allah sont les plus<br />

importants, surtout en ce mois de Ramadan.<br />

09


Interview<br />

u mois<br />

DAboubacar S . S<br />

Aujourd’hui dans Sakmag,<br />

nous changeons un peu notre<br />

registre d’interviewer. Nous<br />

avons côtoyé un théâtreux, un<br />

danseur, des musiciens, bref<br />

nous avons fait un petit tour<br />

sur les arts scéniques. Nous<br />

allons, aujourd’hui, parler avec<br />

un représentant de l’origine<br />

première de tout cela «l’écriture».<br />

Vous le connaissez tous en<br />

tant que professeur de lettres<br />

modernes, de conseiller général,<br />

de bénévoles dans les associations,<br />

mais aujourd’hui, c’est<br />

avec l’écrivain que nous allons<br />

discuter.<br />

10


Je m’appelle Aboubacar Said Salim. Je suis<br />

né à Moroni, je me suis marié à Iconi. J’ai un<br />

garçon et plusieurs filles. J’ai fait une formation<br />

en lettres modernes par correspondance dans<br />

des universités comme celle de Bordeaux ou à la<br />

Réunion. Et comme vous l’avez dit plus haut, je<br />

suis l’initiateur d’une association appelée « Amis<br />

des enfants malades » qui consiste à apporter un<br />

peu de joie aux enfants qui sont hospitalisés, mais<br />

aussi aider les parents au faible moyen à payer les<br />

ordonnances, remplir des papiers administratifs.<br />

11


Avez- vous un style particulier d’écriture ?<br />

Lorsqu’on écrit, on ne cherche pas vraiment un style d’écriture. Je<br />

suis très spontané dans mon écriture. Je ne réfléchis pas à la virgule près<br />

aux mots que je vais utiliser. Cela sort et si cela me plait, je garde ou je<br />

change si besoin est. Je n’ai pas de style particulier. Et le plus souvent, j’écris<br />

sur des choses que j’observe sur la vie quotidienne.<br />

Qu’elle a été votre premier roman et qu’est-qui vous l’a inspiré ?<br />

C’est un récit de témoignage sur la grève des jeunes lycéens à Moroni<br />

en 1968 « Et la graine… ». Bien sûr, à l’époque le système du lycée<br />

n’était pas le même que celui de maintenant. Le lycée que nous connaissions<br />

était le lycée des îles Comores. On y retrouvait des jeunes des îles.<br />

Mais revenons au livre. A la suite d’un accident d’avion, un journaliste<br />

français avait dit à la radio, qui s’appelait à l’époque l’ORTF (office de radio<br />

et télévision française), que les comoriens, au lieu d’aider les victimes<br />

de l’accident, ont préféré leurs faire les poches. Cela avait scandalisé les<br />

lycéens, qui avaient été les premiers sur les lieux, mais aussi les habitants<br />

de Moroni. Et ils avaient donc commencé à manifester autour de la ville.<br />

Je pense que c’est à partir de cela que les idées d’indépendances<br />

ont pris plus d’ampleur au niveau national, surtout que plusieurs partis<br />

politique avaient vu le jour depuis cette manifestation.<br />

12


Avez-vous écrit d’autres romans qui s’inspirent<br />

de faits de votre vie ?<br />

Oui, mon deuxième roman, par<br />

exemple, je l’ai écrit lorsque j’étais en prison, en<br />

1983. Bien sûr, c’est aussi un roman d’engagement<br />

car à l’époque on nous avait accusés d’avoir sorti<br />

un journal appelé « UCHE » et qui dénonçait<br />

un détournement de plusieurs millions de francs<br />

comoriens alloués pour la construction d’une<br />

grande mosquée. Ensuite, j’ai écrit « Le bal des<br />

mercenaires » en 1985, qui était plus anti-mercenaire<br />

mais avec quand même un brin de romance.<br />

Partez-vous au-delà de l’influence comorienne<br />

pour écrire ?<br />

Je ne pense pas qu’il y ait une littérature<br />

d’un pays. La littérature est un ensemble de<br />

valeurs que l’on transmet et qui peut être universel,<br />

même en se cantonnant sur un pays. Comme<br />

j’aime à le dire, « on peut creuser dans son jardin<br />

pour planter l’universel ». Je peux aller plus loin<br />

tout en restant chez moi.<br />

13


Vivez-vous de votre écriture ?<br />

Non, mais je me réjouis de mon écriture.<br />

Je vis de mon écriture dans la mesure où<br />

c’est une activité qui me permet de faire une espèce<br />

de thérapie aussi bien personnel que social.<br />

Cela me permet de me comprendre mais aussi de<br />

comprendre la société. L’écriture est la base d’une<br />

connaissance, soit à garder, soit à transmettre.<br />

Quel conseil donnerez-vous à la socièté comorienne?<br />

D’écrire car je suis convaincu que les<br />

pays qui ont émergé, ont écrit leurs connaissances<br />

et que leurs enfants sont venus et les ont lu pour<br />

pouvoir continuer le développement.<br />

14


Quel est l’avenir de l’écriture aux Comores ?<br />

L’avenir, c’est les jeunes. L’avenir, c’est les<br />

slameurs car ils prônent une forme d’écriture plus<br />

scénique, plus vivant. Les gens écoutent ce qu’ils<br />

disent. Mais n’oublions pas qu’avant de déclamer<br />

sur scène, ils écrivent.<br />

Un dernier mot?<br />

J’aimerai vivre assez longtemps pour voir des<br />

évènements culturels sur les livres aux Comores,<br />

genre festival de Cannes ; voir un film sur un<br />

roman comorien réalisé pour nous intégrer dans<br />

l’oralité dans la mesure où nous avons une société<br />

orale et que nos grands-mères qui vivent à Jimlimé<br />

et ailleurs ne lisent pas. Et un film, comme<br />

celui qu’a réalisé Sembène Ousmane, permet de<br />

voir l’aspect de la vie comorienne tel que les écrivains<br />

l’ont vu et de pouvoir permettre à tous de<br />

participer à la réflexion sur leur société.<br />

15


UN AUTRE<br />

EGARD<br />

RPhoto Sakara «YSSF»<br />

YOUSSOUF Athoumani Amal<br />

Photographe, Producteur et Réalisateur de Film documentaire<br />

16


17


18


19


INSTANT<br />

EEK<br />

GPlants vs Zombies<br />

Salut tout le monde!! Tout d’abord merci à tous ceux qui prendront la<br />

peine de lire cette rubrique. J’adore les films, les mangas et les jeux vidéo<br />

et j’adore aussi parler et je me suis dit « si je parlais aux gens de ce que<br />

j’aime » ? Donc voila !! Je vous parlerais de films, mais aussi mangas et jeux<br />

vidéo. Mais avant de commencer, sachez que tout ce que vous pourrez lire<br />

ici ne représente que mon humble avis ; SI JE DIS QUE JE N’APPRECIE<br />

PAS UN FILM, MANGA OU JEU VIDEO, CELA NE VEUT PAS DIRE<br />

QU’IL EST NUL. Je veux juste faire part de mon ressenti et j’espère que<br />

vous me ferez part des vôtres.<br />

Bienvenus dans mon monde<br />

20


Apres l’introduction sur le jeu vidéo le mois dernier, je vais vous<br />

parler de jeu aujourd’hui, donc sortez vos tablettes, smartphones, iphones<br />

car je vais vous parler de…Plants vs Zombies 2, un jeu super accessible.<br />

On appelle ce type de jeu « tower defense », le principe est simple : des<br />

zombies veulent entrer dans votre maison en passant par votre jardin, et<br />

vous devez vous défendre en utilisant des plantes. Chaque plante possède<br />

ses capacités, et vous devez les utiliser efficacement pour repousser les<br />

assauts des zombies.<br />

Quand j’ai téléchargé le premier<br />

jeu, j’ai accroché direct, je l’ai fini le<br />

jour même (c’était un dimanche). Le<br />

jeu est super simple à comprendre, les<br />

graphismes sont drôles et la jouabilité<br />

est vraiment agréable, car très facile à<br />

prendre en main.<br />

21


Et lorsque j’ai trouvé Plants vs Zombies 2, je ne l’ai pas lâché. Absolument<br />

TOUT a été amélioré dans le second jeu, et surtout la durée de vie,<br />

notamment grâce aux nombreuses mises à jour régulières. Le jeu est un «<br />

free-to-play » c’est-à-dire qu’il est téléchargeable gratuitement, il faut juste<br />

avoir un compte Google Play. L’aventure se déroule sur plusieurs périodes<br />

de l’histoire, de l’époque préhistorique jusqu’au futur lointain, en passant<br />

par l’Egypte antique, le monde pirate, le Far West ou encore les années<br />

disco, mais ici il n’est pas question de scénario mais de sensations de jeu.<br />

Chaque monde se présente sous la forme d’une carte que l’on parcourt<br />

niveau par niveau en combattant inlassablement des vagues de zombies.<br />

Les affrontements sont de plusieurs types mais dans les grandes lignes,<br />

il s’agit de choisir ses troupes avant chaque niveau, c’est-à-dire décider<br />

quelles plantes seront utilisées pour repousser l’invasion de zombies.<br />

22


En plus des plantes vous avez<br />

aussi accès à des « pouvoirs » à utiliser<br />

en cas d’ultime recours car ces<br />

derniers ne sont pas gratuits (vous<br />

devez utiliser l’argent gagné en jeu),<br />

et puis il est aussi possible de « booster<br />

» temporairement les plantes en<br />

pleine bataille à l’aide d’engrais que<br />

vous pourrez ramasser en tuant des<br />

zombies spécifiques ; les plantes<br />

réagissent différemment, chacune<br />

possède un pouvoir qui lui est<br />

propre, donc il faut faire attention à<br />

ne pas les utiliser aléatoirement, ou<br />

cela peut vous coûter la victoire (ou<br />

dans ce jeu, votre cerveau).<br />

23


Il n’y a qu’une seule chose qui me déplait dans ce jeu : vous débloquerez<br />

des plantes au fur et à mesure que vous progresserez dans les niveaux,<br />

mais malheureusement certaines plantes ne peuvent être obtenues qu’en<br />

dépensant des sous et je ne parle pas d’argent virtuel. Ce n’est pas obligatoire<br />

de les acheter, mais par moment la difficulté peut sembler tellement<br />

élevée qu’on a envie de passer à la caisse. Heureusement les possibilités<br />

sont grandes et variées dans ce jeu et vous pouvez très bien le finir sans<br />

dépenser le moindre centime.<br />

En conclusion, Plants vs Zombies 2 est un jeu accessible à tous grâce<br />

à ses graphismes très cartoonesques, sa jouabilité simple et instinctive,<br />

et aussi son contenu très riche. Un bon petit jeu à savourer lors de vos<br />

séances de détente.<br />

24


Na Hassi<br />

Difficile de se dire artiste quand la<br />

définition de l’art est floue. Ce mot est peutêtre<br />

le plus polysémique au monde, embarquant<br />

avec lui le sens des termes « beauté » et « esthétique».<br />

Après maintes tentatives de définition,<br />

cette « chose », à défaut de ne pouvoir la définir,<br />

reste toujours assez vague et particulièrement<br />

subjective. Qu’on ne se méprenne, ce ne sont<br />

pas les définitions qui manquent, mais elles ont<br />

évolué et changé d’époque en époque. La « chose<br />

» a suscité tellement de réflexions, que chacun<br />

peut désormais se prononcer. Elle aurait peutêtre<br />

échappé à l’universalité, dans le sens où<br />

aucun compromis n’a été établi pour la désigner<br />

proprement. Vous en doutez ? Dites qu’une<br />

chose est artistique et vous remarquerez que<br />

d’autres vous diront que «non, elle ne l’est pas.»<br />

L’unanimité n’existe peut-être pas… ou presque.<br />

onstat<br />

CL’art est féminin<br />

« Es-tu artiste ? », m<br />

demande la petite voix, alor<br />

que mes yeux fixent cett<br />

feuille blanche qu’il faut abso<br />

lument remplir. La réponse l<br />

plus facile reste : ça dépend<br />

Pourtant, il faut choisir entr<br />

« oui » et « non », surtou<br />

pas « peut-être ». Sinon, l<br />

jeu n’aurait pas été marrant<br />

Avant de se proclamer artiste<br />

il faudrait peut-être savoir c<br />

qu’est l’art ?<br />

25


Puisque chaque artiste sera un jour<br />

confronté à la question, prêtons-nous au jeu. La<br />

définition la plus lointaine est peut-être celle où<br />

l’art désigne « tout ce qui n’aurait pas existé sans<br />

l’action de l’homme. », par opposition à tout ce<br />

que la nature a pu créer. Autrefois donc, une<br />

maison est un art parce que c’est l’homme qui l’a<br />

fabriquée. Ici, la question d’esthétique ni du beau<br />

n’est pas encore soulevée. Plus tard, l’art signifie<br />

un « ensemble de procédés permettant d’obtenir<br />

un résultat déterminé », par opposition au<br />

hasard. Il y a dans cette définition une connotation<br />

de résultat et de qualité à partir d’une<br />

technique bien précise. Un art n’existe pas par<br />

hasard, mais par une technique, et il y a autant<br />

d’arts qu’il y a de techniques. Bien plus tard,<br />

avec la notion de beaux-arts, le sens se veut plus<br />

esthétique. Le terme désigne à la fois « un ensemble<br />

d’œuvres et des disciplines spécialisées ».<br />

Alors, cela signifierait que toute œuvre dans une<br />

discipline est art ? Encore une autre question.<br />

Avec autant de définitions, aussi complexes les<br />

unes que les autres, qui ne sont pas non plus<br />

exhaustives ni définitives, le plus grand risque<br />

d’un artiste c’est de se perdre.<br />

26


Parce qu’il est assez difficile à définir,<br />

à<br />

satisfaire et à comprendre (avonsnous<br />

besoin de comprendre d’ailleurs ?), l’art est<br />

peut-être féminin… Je vois d’ici les autres questions<br />

que soulève cette conclusion, un débat sur<br />

la femme et la féminité. On en parlera peut-être<br />

une autre fois ? Mais pour finir, qu’en pensent<br />

les femmes-artistes ?<br />

«Mmh… L’art ?<br />

C’est toute la beauté d’une liberté partagée. »<br />

Saywer Ralaiarisolo, illustratrice.<br />

« L’art ? C’est une forme d’expression de l’état<br />

d’âme ? » Mianoka Andriamandroso, photographe.<br />

« L’art, pour moi, c’est ce petit éclat de couleur<br />

qui donne un visage agréable ou tout au moins<br />

soutenable à la vie» Johana Rasoanindrainy,<br />

graphiste et réalisatrice.<br />

« Pour ma part, il est associé à la créativité et nous<br />

pouvons partager nos émotions aux autres…<br />

toucher leur cœur à travers notre art. » Farah,<br />

rappeuse.<br />

« Pour moi… l’art c’est la création d’un rêve, de<br />

l’imagination. Et aussi la pureté et la vérité de<br />

l’homme », Sylvia Rakotonahary, danseuse.<br />

« L’art, c’est la chose », Na Hassi, chroniqueuse<br />

de <strong>SakMag</strong>.<br />

27


Affiche<br />

Dépliant<br />

Prospectus<br />

Cartes de Visites<br />

Carte de vœux<br />

Web design<br />

Template<br />

Logo<br />

Fresque numérique<br />

Espace<br />

ub<br />

PSakara Pub<br />

Banderole<br />

Tag illustré<br />

Scénographie<br />

Site Web<br />

Montages Vidéos<br />

Couverture Vidéos<br />

Couverture Photos<br />

Scéance Photos<br />

Pour vos conceptions visuelles (Affiche,<br />

Logo, fresque murale, flyers...)<br />

Faites appel à Sakara SARL<br />

sakaraevent@gmail.com<br />

Quand vos idées deviennent conception.<br />

28


Désormais, vous pouvez vous procurer<br />

votre carte d’adhésion du<br />

Ccac-Mavuna 2017.<br />

Et bien sûr, pour ceux qui<br />

souhaitent faire un don, il y a la carte<br />

d’adhésion donateur.<br />

Merci de soutenir le Ccac-Mavuna<br />

et aussi la Culture en vous adhérant.<br />

Nous vous accueillerons comme il se doit.<br />

1000fc : Élèves et étudiants<br />

5000fc : Particulier / Artistes<br />

25000fc : Associations / compagnies<br />

structures<br />

500Fc si plastification<br />

29


Atelier de formation lecture - écriture<br />

La lecture plaisir avec des enfants :<br />

à la rencontre de soi et des autres<br />

Lundi 3 et mardi 4 juillet 2017<br />

20 participants maximum<br />

Réunion d’information :<br />

Dimanche 2 juillet de 16h à 17h00<br />

Animé par<br />

Pascale GATINEAU, Conseillère d’éducation populaire et de<br />

jeunesse, spécialisée sur le développement de la lecture et de l’écriture.<br />

Atelier création de marionnettes<br />

et manipulation<br />

Du 21 au 28 juillet 2017, venez<br />

participer à un atelier marionnettes<br />

qui sera animé par Catherine Krémer,<br />

co-fondatrice de la compagnie de théâtre de<br />

marionnettes « Coatimundi » et spécialiste en<br />

conception et manipulation des<br />

marionnettes.<br />

30


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