Modelle und Architektur Les Maquettes d ... - Aktuell - TUM

Zusammenfassungen - Résumés - Abstracts
Ces objets présentent ainsi des parallèles avec l’architecture funéraire antique, qui,
dans toutes les civilisations citées ci-avant, s’inspirait largement de l’architecture de
l’habitat ou de l’architecture sacrée, afin d’offrir au défunt une demeure adéquate pour
sa vie après la mort. L’architecture à l’échelle des modèles réduits n’était bien entendu
pas en mesure de remplir de telles fonctions, pourtant cette congruence, ainsi que
le caractère généralement sépulcral ou sacré de ces objets, suggèrent également
l’existence d’une signification plus profonde, d’autant plus que sur bon nombre de ces
objets, l’utilisation d’un niveau d’abstraction élevé laisse supposer qu’il s’agissait ici de
représenter des archétypes architecturaux plutôt que des formes réalistes.
Après avoir brièvement passé en revue les différentes traditions en matière de
représentations architecturales sous forme de modèles réduits ou maquettes dans
l’Antiquité, nous débattrons, à l’aide d’exemples sélectionnés, des questions suivantes:
dans quelle mesure convient-il de recourir à ces représentations à échelle réduite pour
reproduire des ouvrages architecturaux réels ? Et pourquoi telle forme de
représentation a-t-elle été choisie dans tel cas individuel ? A qui ces représentations
sont-elles destinées et où se situent les limites de leur interprétabilité ?
Semantics and self-conception of architectural models in the
Ancient World
Miscellaneous objects representing architecture three-dimensionally in various ways
and levels of abstraction are known from antiquity, generally in sacral (e.g. votive objects)
and sepulchral (e.g. urns or sarcophagi) contexts. While some wooden models,
dating from the times of the pharaonic Egypt, show the interior of contemporary houses
in great detail, the frequently quoted geometric clay models restrain to the exterior
appearance of small sacral architecture or houses. Etruscan urns, originating from
similar times, represent wooden buildings with complex constructions in a strongly
alienated way. Lateron, greek and roman sarcophagi borrowed several elements from
monumental architecture, such as columns, entablatures and roof forms.
These objects exhibit parallels to antique sepulchral architecture, where in all cultural
groups mentioned above, vernacular or sacral architecture had been imitated to
warrant an adequate residence for life after death to the owner.
Architecture in the sense of models reduced in scale could not serve such functions, of
course, but nonetheless the congruence as well as the, in general, sepulchral or sacral
context, suggest a profound account. Moreover, many objects seem to receive rather
architectural `topoi´ than realistic forms in employing a high level of abstraction.
Having offered a brief overview on the miscellaneous traditions of size-reduced,
exemplary architectural representations in the Ancient World, the contribution will
continue with discussing questions on whether actually built architecture had been
represented and why these forms had been chosen in the singular cases on the basis
of selected examples. Who is to be addressed by the representations and where lie the
limits of their interpretation?
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