Corala

Le
courage
Corala
de
Ce conte a été écrit par les élèves de la classe double niveau 6 e /5 e SEGPA du collège de Koné
Enseignante : Véronique Ciesielski

Le
courage
Corala
de

L’ouvrage a été réalisé sous la coordination de Gilles Reiss,
référent pédagogique au service des actions éducatives
de la province Nord.
Tél. : 42 72 27 - E-mail : g.reiss@province-nord.nc

Voici enfin l’aboutissement de notre projet.
En classe, avec Madame Ciesielski, notre enseignante
spécialisée, nous avons travaillé sur le conte. Nous avions
envie d’en écrire un nous-même, afin de le conter à
d’autres élèves et peut-être le publier.
Nous sommes très fiers, aujourd’hui, d’avoir atteint notre
objectif. Cela nous a demandé beaucoup de travail et
d’imagination pour la création de ce conte et ce, malgré nos
difficultés et nos différences. Notre professeur a cru
en nous et elle a su nous montrer que nous étions capables
de beaucoup : Merci Madame Ciesielski.
Bonne lecture !
Classe double niveau 6 e /5 e SEGPA du collège de Koné

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Il était une fois, une petite fille prénommée Corala.
Elle vivait dans la tribu de Nalili, sur une petite île du Pacifique.

Corala était très différente des autres enfants. Elle avait une maladie très rare.
Son corps avait oublié de grandir. Elle avait bien compris depuis longtemps sa différence
et n’acceptait pas ce handicap. Elle vivait avec sa mère et ses deux grands frères
dans la case que son père avait construite avant de mourir.
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Un jour qu’elle jouait sous le faré, un énorme
Notou s’approcha d’elle et lui dit :
— Corala, si tu veux devenir une grande fille,
tu dois me suivre jusqu’à la grotte de la fée
Roussetta. C’est elle qui m’envoie.
Elle connaît ton courage et ta bienveillance
envers les tiens. Elle a préparé une potion
magique pour toi.
— La grotte de la fée Roussetta ? demanda
l’enfant. C’est très loin et je ne peux pas
marcher. Mes jambes sont si petites.
— Ne t’inquiète pas, répondit le pigeon géant.
Monte sur mon dos et je t’accompagnerai.
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Malgré son handicap, Corala était une petite fille
très courageuse. Elle était décidée par tous les
moyens, à devenir une enfant comme les autres
et surtout elle souhaitait de tout son cœur, aller à
l’école sans avoir honte du regard indifférent des
autres élèves.
Corala regarda une dernière fois autour d’elle.
Juste pour s’imprégner de son environnement
habituel et ne pas l’oublier. Elle ne savait pas
quand elle reviendrait parmi les siens.
Tout était calme dans la tribu. Une légère brise
faisait frissonner les feuilles de bananiers.
La petite fille monta sur le dos du Notou, non
sans inquiétude. Le carpophage géant déploya ses
larges ailes et s’envola. Corala s’accrocha au cou
argenté de l’oiseau et posa ses petits pieds sur
ses ailes rouges.
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Le paysage était splendide. Le lagon dégageait
ses plus belles couleurs aux nuancées de bleus.
Les plaines étaient vertes et orangées et la
chaîne déployait ses merveilleux secrets avec
ses cavernes abritant les roussettes du Pacifique
qui offraient à Corala un superbe balai aérien.
Corala était heureuse et se sentait grande sur le
dos de l’oiseau.
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Ils arrivèrent aux abords de la grotte de Roussetta,
quand tout à coup, un bruit assourdissant se fit
entendre dans toute la chaîne.
Une créature géante, bloquait l’entrée de la grotte.
C’était un chien rouge à trois têtes. Ses crocs
étaient énormes et ressemblaient à des sabres.
C’était très effrayant pour Corala.
— Que va-t-on faire ? demanda la petite fille
apeurée au Notou.
— Attends Corala, je réfléchis un instant,
lui répondit l’oiseau.
— Il faut absolument que tu rentres dans la grotte
pour que Roussetta te donne la potion magique
qui te rendra grande.
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Soudain, la petite fille aperçut une minuscule faille sur la paroi de la grotte.
— Je pourrais passer par là, moi qui suis si petite, expliqua t-elle au pigeon impérial.
— Mais bien sûr, quelle bonne idée, lui répondit ce dernier.
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L’oiseau s’approcha au plus près des parois pour déposer Corala mais le chien à trois têtes
manqua de dévorer une aile au pauvre Notou.
— Je ne peux pas m’approcher, lança t-il. Mes ailes sont bien trop grandes.
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Tout à coup, il lui vint une idée. L’oiseau prit son plus grand cri
et appela les roussettes restées en dehors de la grotte.

En entendant le Notou, les chauves-souris géantes apparurent et s’approchèrent de
Corala et de L’oiseau.
— Nous allons vous aider, dirent-elles. Que doit-on faire ?
— Allez vous mettre sur le dos du chien et essayez de le faire tomber de la falaise,
ordonna le Notou.
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Les roussettes s’exécutèrent et se mirent
à virevolter dans tous les sens au dessus du
chien qui ne savait plus où donner de la tête.
Enfin des têtes !
Les souris vampires n’eurent pas besoin
de se poser sur le dos du chien car à force
d’essayer de les chasser, il perdit l’équilibre,
tomba de la montagne et se tua.
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Les roussettes entrèrent dans la grotte et le
Notou déposa délicatement Corala à l’entrée
de celle-ci.
La fée Roussetta remercia tout le monde de
l’avoir délivrée du cerbère rouge. Elle se pencha
sur Corala en lui tendant un petit flacon.
— Corala, lui dit- elle, tu es une petite fille très
courageuse. Quand tu seras de retour dans
ta tribu, bois ce breuvage qui te fera grandir.
Tu le mérites. Sois heureuse et surtout
travaille bien à l’école.
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La petite fille, remercia mille fois la bonne fée,
monta à nouveau sur le dos argenté de son nouvel ami.

Une fois de retour à la tribu, l’enfant but la potion et se sentit grandir.
Son corps ne changea pas mais son cœur se remplit d’énormément d’amour,
de courage et de compassion envers ses semblables.
Le monde lui sembla différent en tous points. Jamais elle n’avait senti autant de joie
malgré son handicap. Son sourire illuminait son visage. Ses craintes avaient disparu.
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Sa famille ainsi que les habitants de la
tribu s’aperçurent très vite du changement
intérieur de la petite fille.
Tous, firent une grande fête pour honorer
le courage de Corala.
Bien entendu, le Notou et les roussettes
furent invités.
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Après quelques temps, Corala devint le symbole
de la paix dans la tribu et sur toute l’île de Nalili.
Elle accomplissait tant de choses bénéfiques
pour tous.
Les tribus ennemies depuis très longtemps,
étaient à présent respectueuses les unes envers
les autres, grâce à la petite fille.
La violence n’existait plus. Les habitants de l’île
vivaient en harmonie.
Les hommes des tribus, sur les conseils de
Corala, bâtirent une nouvelle école, plus grande
pour accueillir tous les enfants des alentours.
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Et bien évidemment, c’est dans cette nouvelle école, qu’elle s’aperçut
qu’elle n’était pas seule à être une enfant différente des autres.
Corala avait bien remarqué Karel, le fils du petit chef de la tribu voisine. Lui aussi avait
la même maladie que la petite fille. Elle passa toute sa scolarité dans un bonheur absolu.
C’était une enfant heureuse et épanouie auprès de son ami Karel.

Quelques années plus tard, Corala devint la maîtresse d’école de la tribu.
Tous les enfants l’adoraient.
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Elle se maria avec Karel, le fils du petit chef
de la tribu voisine.
Corala fut heureuse toute sa vie, entourée,
aimée de son époux et de ses nombreux enfants
tous différents les uns des autres.
Le Notou passa le reste de son existence auprès
de Corala et sa famille.
Fin.
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Piste de débats pour les enseignants et leurs élèves
• Sommes-nous tous différents ?
• Peut-on être heureux malgré un handicap ?
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Liste des élèves
Collège de Koné
Professeur référent : Véronique Ciesielski
6 e SEGPA
• KATEA Lolohéa
• MARLIER Hendrick
• MEUREUREU-GOIN Roxane
• ROESMAN Marvin
• YAMAMOTO Franciane
• TAGAWA Diego-Arentes
• TIDJITE-TIMBE Evans
• TOEMINOME Mathieu
• WAHOU Nathaêl
5 e SEGPA
• MARLIER Maxence
• MONTO Boris
• MOUSSE Jean-René
• OUNEMOA Jonathan
• POARACAGU Singrid 33

Traduction en Paicî
l cé ba wâdé kë Corala
Page 4 :
E mwââ tâ, jè närî ilëri nä nê Corala. E pi tâ näpô Nalili, görö jè närî pô kärä i
Pacifique.
Page 5 :
E nyê po dau ité ji përë èpo. Nyê pé ité i mââgé kêê. Caa mäinä i nä î-é. E nyê
tämôgööri l pai tââ kêê äconä ca nyi wâdé të I mââgé kêê. E tââ mâ nyââ kêê mâ
tupédu ciè-é nä I wââo nâé pwa wë caa kêê béaa-ri nä é bë.
Page 6 :
Jè töötù nä é géré köcö wë tööni nâ i pëoo, â é inä i jè dé mäinä mâ « nä nüma gë
nä gë tôô ilëri mäinä coo Corala gë mê wiâ-ô tia goro nâ pwärä atü kärä i tôô u
Roussetta. Wë é nä cùrù-o. E tämôgööri i cé ba wâdé gë të tépa béé gë. E të pwa
bwëti jè wêi mâ kêê gë.
E tawèèri mâ : I pwara atu kärä l tôô u Roussetta ? Po dau wâ iti â ca pärî mâ go
pârâ. Ru kîrî i du â-ö.
E inä i märü mâ, pi ticè mûûrû nââ go. Too nä görö cèu-ö â go mwa cia-gë.
Page 9 :
Corala nä nyê tua gö pwara numä. E nyê pi tuâ mâ nä é tôô èpo wërë diri përë
pwiri â pwara numä nâ é cämû ca é kamû goro tépa bée-é. E nîä-rî bèèpi-é wë
Corala kärä au tââ kë diri töötu â ca é ipwa nä pwiri. Ca é tämôgööri cè töötu nâ
é mâ mê côwâ dari tépa jènê-rê. Nyê po tü-nânâ nâ i näpô. E u diri dëré â té baa
pwùkùrù i paa doro-pwädu. E too nä görö i cëù i déa wë töö närî ilëri, é pocoro
goronye â é töpwö i paa närî-ê nä gö i itoro mîî kërë i märu.
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Page 10 :
Nyê po dau wâdé i nä mötö. I nä wië nä nyê po bwùcùrù bwëti. l nä-mëré nä nyê
po bwùcùrù mâ â I nä ûrû. Nyê po wâdé I pwara numä wë Corala â nyê tôô âboro
mäinä nä görö cëù l märu.
Page 12 :
Ru tèèpaa nä goro l nä pwara atu kêê Roussetta, wii nä ru têrê jè ai-ri mûrû nä nä
diri I nä ûrû. E coo nau tö kärä i nä pwara atu jè pé mûûrû. Pé akënâ mîî nä êrêcié
pûrû-ê. Nyê dau mäinä I paa poropwâ nä wë rë tara göri. Nyê dau agotêê wë
Corala. E inä wë Corala të wë déa mâ: Ju pwa dë ?
E inä déa mâ: Tépo coo Corala go jè nîîmî-rî bwëti cai. Wâdé nä gë töö nä näi nä
pwara atu mâ é nä të gë I wâi wë Roussetta kärä nä gër mäinä go.
Page 14 :
Jè përë i närî ilëri nä é côô ji pwê nä goro pûnûâ kärä i nä pwara atu. « E inä të rë i
märu mâ : go mwâ töö ni, wëgo ba go kîrî.
E inä pwini mâ « Üü wâdé aou nîmîrî gë ».
Page 15 :
E dau pi géé goro i nä ru pûnûâ kärä töpwö wë Corala unä é uti i paa itooro i déa i
akënä nä êrêcié pûrû-ê. « Caa päri mâ go dau gé ba po dau mäinä i paa itö-ö ».
Page 16 :
E nîmîrî mââ. E nyê têmâdö i jè pwara u â é to dë paa mëêrê nä të tââ nä i pwara
atu.
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Page 17 :
Rë têrê i déa wë tépa. Dë nä nä mëêrê â rë téépaa â rë mê nä goro wë Corala mâ i
märu. Â rë inä paa : « Bë pi-tu të u. Dë nä nä bë pwa ? »
E inä i déa mâ : Guwë too nä tââ görö i cëù I akënâ â guwë numêê é tuu gé görö i
atu.
Page 19 :
Rë pwa i tépa mëêrê â rë tâ dö iti kärä i akënâ nä jè ca é tu pûrû-ê. Ca rë bë rë caa
görö i cëù i akënâ ba ca é pi coo bwëti â é tu gé görö i jaa â é bë.
Page 21 :
Rë too nä nä pwara atu i paa mëêrê â i déa nâ é töpwö wë Corala â nau tô kärä i nä
pwara atu.
E pwa olé të rë diri âboro wë u ba rë jè pi tu të goro nä pë i pwia wéari nau to kärä i
nä pwara atu nâ é mîî. E cîngä nä goro wë Corala â é nä të jè närî butëi. « Corala gë
töö ilëri nä dau pwa pwara numä gë. Unâ gë wâjué cowâ nä näpö gë, wâdo i wâi
bèèni ba näo gë mäinä. Ba cé ba wâdé gë. Gë cämû Bwëti nä nä wârâ cämû ».
Page 22 :
E pwa olé i närî ilêri të i tö u, â é to cowâ nä görö i cëù I pwi béé.
Page 23 :
Una é wâjué cowâ nä näpö, é wâdo i wâi i èpo â é nyê mäinâ kaa. Caa pi tötiri i nä
î-é âcönâ pwa pwara nümä nä goro teepaa bé-é. Ba kêê nä pwa âboro nä rë nyê ité.
Nyê po pi éa nâ poromê. Jè tièù i pai âgotë (craintes). Paa
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Page 24 :
Wë paa jênêrê mâ i paa âboro näpö kêê nä rë côô i pai pi tötiri-é i töö èpo ilëri.
Rë pwa gé kärä goro nîî mâ gö (courage) kë Corala. Rë to dë wë déa mâ tépa mëêrê.

Page 27 :
Gë wê nä wë Corala nä é cämû kärä pi méai nä näpö.
I paa näpö géé nä wi dë nä rë nyê pi ëpëri rë nä nâbë ni nä rë jè pi wâdé nä go rë wë
rë pwiri go i tôô närî ilëri.
Jè nyê tièù â pi êpê (violence). Rë jè pi ca wäro näimä i paa âboro.
I tèèpaa âboro nä rë tëmâri I pwinä inä wë Corala mâ nâ rë pwa cè wâra cämû
Kärä diri i paa èpo.
Page 28 :
E mwa côô nä nä i wârâ cämû mâ ca të wëé co èpo ité ji përë pwi. Wë Corala nä
é nyê të côô bwëti wë Karel, pwi èbèrèpo kärä i pwi nârî ukai gé nä jè näpö. Wë é
mwârâ nä i pai wê mââgé kë ru.
Nyê wâdé pai cämû kêê. Nyê töö èpo wâdé nä go Karel pwi bé-é.
Page 29 :
Jè nä-ja géé paé cöwâ, nä wë Corala nä jè töö nyââ kärä cämû nä i näpö. Rë nyê
dau wâdéari-é i paa èpo.
Page 31 :
E pi éa mä Karel i pwi èbèrèpo kärä i pwi närî ukai gé nä i näpö gé paé cöwâ wë
tööni.
Nyê dau wâdé i wâro kê Corala mâ pwi éa-é mâ i paa èpo kë ru nä rë nyê ité ji përë
èpo. I déa änä é wâro wiâ Corala mä paénäi kêê.
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Remerciements
Nous souhaiterions remercier tous les élèves des différentes écoles ainsi que leurs
enseignants, qui ont pris le temps de nous écouter dans la lecture de notre projet.
Merci au personnel du service des actions éducatives de la DEFIJ Province Nord
qui nous permet de publier notre travail.
Merci à Madame Nicaise, en arts plastiques pour nous avoir permis de réaliser
les illustrations de l’album.
Merci à Madame Lauria Pouyé, professeur de Paicî, pour la traduction du texte.
Merci à Monsieur Ludovic Foussard, Principal du collège,
ainsi qu’à Madame Catherine D’Onofrio, directrice de segpa, pour leur soutien
dans la mise en place du projet.
Merci également à Monsieur Jean-Yves Kartono (Inspecteur de l’Education
nationale, Adjoint au vice-recteur et à Monsieur Kamali Folituu, Chargé
de mission auprès de l’Inspecteur Adjoint au vice-recteur, pour tous leurs
encouragements.
Merci à Madame Claudine Quéré, correspondante de presse en Province Nord,
pour la médiatisation et la promotion de notre conte.
Classe double niveau 6 e /5 e SEGPA du collège de Koné
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Achevé d’imprimer sur les presses d’Artypo, novembre 2016
© Province Nord - BP 41 - 98860 Koohnê - Nouvelle-Calédonie
Maquette : Eteek

ISBN : 978-2-919510-26-9