Éditorial - Protestants en Belgique

À la différence
de la consommation qui détruit les choses,
de la connaissance qui les objective,
de la science qui les classe et les explique,
de l’action qui les transforme et les utilise,
la contemplation de la beauté laisse être
les choses, telles qu’elles sont, telles
qu’elles sortent des mains du créateur
avec leur réalité pleine, sensible qui,
par sa surabondance, témoigne de l’être
surabondant de Dieu, de sa gratuité et,
par conséquent, de son amour.
Jean-Marie Tézé
Jésuite, sculpteur,
professeur d’Esthétique au Centre Sèvres (Paris)
Photo: Michel de Jonge