JOURNAL ASMAC No 5 - Octobre 2015

POINT DE MIRE ▶ JEU
sur nous n’est pas une bonne idée. Autant
l’idée de participer à la création de son
propre film est tentante, autant il est
confortable de ne tout simplement rien
faire. C’est sur cette attitude que l’industrie
des jeux vidéo mise grâce à son influence
croissante. Les éditeurs renommés
comme Ubisoft, Electronic Arts et
Microsoft mettent à l’écran leurs best-sellers
tels que «Assassin’s Creed», «Need for
Speed» ou «Halo» ou en font des séries
télévisées. Il s’agit alors non seulement de
réaliser une mise en scène cinématographique
d’un contenu de jeu, mais aussi
d’éléments complémentaires qui font
partie de l’histoire. Ainsi, la série télévisée
«Halo: Nightfall» du réalisateur de «Gladiator»,
Ridley Scott, établit un pont narratif
entre la partie 4 et 5 de la série de jeu
et contribue ainsi à l’expérience de l’épopée
«Halo».
L’approche décrite ci-dessus est résumée
par le terme «transmédia», où différents
contenus médiatiques d’un grand ensemble
s’imbriquent comme les pièces
d’un puzzle, mais continuent d’exister
individuellement. Qu’il s’agisse d’un livre,
d’un film, d’un jeu ou d’une bande dessinée,
les histoires qui y sont racontées font
partie d’un univers narratif dont les frontières
deviennent de plus en plus floues.
Mais le noyau du divertissement et ses
formes d’expression demeurent intactes.
Le point décisif est de trouver le média le
mieux adapté au contenu respectif. Si
l’histoire et les personnages sont au centre
de l’attention, le livre sera le premier
choix. Alors que le long métrage se démarque
en tant que média narratif audio-visuel.
Bien sûr que lorsqu’il s’agit
d’interaction, les jeux sont gagnants. Ils
transforment une histoire en aventure et
font du joueur un héros, voire un superhéros
comme Batman.
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N o 5 Octobre 2015
VSAO JOURNAL ASMAC
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