JOURNAL ASMAC No 5 - Octobre 2015

Jeu - Gynécologie/Douleur 24 000 signatures Jeu - Gynécologie/Douleur 24 000 signatures

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FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL A B C D E F ... a b c d e f ... APPRENDRE À LIRE Une question de confiance Lukas Staub, membre de la rédaction du Journal ASMAC Le principal résultat des études cliniques est normalement l’estimation ponctuelle de l’effet, p. ex. de l’effet thérapeutique dans une étude clinique. Il s’agit de la meilleure estimation possible, fondée sur les données de l’étude, de la véritable ampleur de l’effet. Mais comme il ne s’agit que d’une estimation, il est peu probable que l’estimation ponctuelle corresponde exactement à la vraie valeur de l’effet. Si nous pouvions nous permettre le luxe de répéter plusieurs fois la même étude, nous obtiendrions chaque fois un résultat un peu différent en raison des variations aléatoires. Vu que nous ne pouvons généralement réaliser une étude qu’une seule fois, nous avons besoin d’une valeur supplémentaire nous indiquant la précision statistique de l’estimation ponctuelle. La précision de l’estimation ponctuelle observée est exprimée par l’intervalle de confiance. Généralement, il s’agit d’un intervalle de confiance de 95% qui est interprété comme suit: si l’étude est non biaisée, la probabilité que l’intervalle inclue la vraie valeur de l’effet s’élève à 95%. Plus l’intervalle de confiance est étroit, plus nous sommes sûrs en ce qui concerne la vraie valeur de l’effet. La vraie valeur se situe très probablement à proximité de l’estimation ponctuelle. Il est moins probable qu’elle se situe aux bords de l’intervalle. Dans seulement 5 cas sur 100, il faudrait s’attendre à un vrai effet en dehors de l’intervalle de confiance. ■ 14 VSAO JOURNAL ASMAC N o 5 Octobre 2015

FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL Une Rose pour Genève L’ASMAC récompense le Service de médecine de premier recours des Hôpitaux Universitaires de Genève avec la Rose d’hôpital 2014. Les délégués du Comité central en avaient décidé ainsi le printemps dernier. Fin août, la remise solennelle s’est déroulée en présence du Prof. Jean-Michel Gaspoz. Lisa Loretan Krummen, assistante de projets politiques et communication ASMAC. Photos: Michel Perret, Perret Photos en cas de temps partiel (et inscrit dans l’horaire de service). • Le travail à temps partiel est également possible avant l’obtention du titre FMH, avec garantie de formation postgraduée pour obtenir le titre FMH. • Les médecins peuvent faire appel à un coaching pour éviter le burnout: cette consultation confidentielle est proposée par un psychiatre qui se rend régulièrement dans le service, sur demande du médecin-chef. • Le calendrier des consultations prévoit des pauses avec pour objectif de structurer et d’alléger les journées de travail. • Il existe un groupe de travail «esprit du service» dont le but est de renforcer le sentiment d’appartenance au service et la bonne ambiance. • Un autre groupe de travail composé de médecins-assistant(e)s, chef(fe)s de clinique et médecins adjoints travaille sur les points critiqués dans le cadre de l’évaluation de l’ISFM. • Pour que les employés puissent participer à des projets internes dans les domaines de la recherche, de l’enseignement, de la qualité, etc., des heures additionnelles sont mises à leur disposition et il existe un fonds interne au service pour motiver les médecins-assistant(e)s, chef(fe)s de clinique et médecins adjoints à développer des projets de recherche. • Un groupe de travail interdisciplinaire travaille à l’amélioration des problèmes identifiés lors de l’enquête de satisfaction interne, en y incluant les ressources humaines. (de gauche à droite) Christophe Fehlmann, président de l’ASMAC Genève, Prof. Jean-Michel Gaspoz (Hôpitaux Universitaires de Genève), Nico van der Heiden, directeur adjoint de l’ASMAC/responsable politique et communication Déjà pour la deuxième fois, l’ASMAC a pu récompenser un hôpital ou une clinique pour des initiatives exceptionnelles. Après la remise du prix de l’année dernière à l’Hôpital cantonal de St-Gall pour son engagement dans le domaine de la formation médicale postgraduée, le Comité central a décidé, lors de sa séance de printemps, de récompenser le Service de médecine de premier recours des Hôpitaux Universitaires de Genève avec la Rose d’hôpital pour ses initiatives dans le domaine des conditions de travail. La clinique a initié et mis en œuvre, sous la conduite du Prof. Jean-Michel Gaspoz, de nombreux projets pour améliorer les conditions de travail des médecins-assistant(e)s et chef(e)s de clinique. • Un engagement à temps partiel est explicitement soutenu, les employés choisissent un taux d’occupation entre 50 et 100%. • Le temps hebdomadaire réservé pour la formation postgraduée n’est pas réduit Christophe Fehlmann, président de l’AS- MAC Genève, a fait l’éloge de ces points dans son discours. L’ASMAC espère que ces exemples feront école ailleurs. Dans son allocution, Jean-Michel Gaspoz a chaleureusement remercié l’ASMAC pour la récompense. On a bien senti qu’il attache une grande importance aux revendications et besoins des jeunes médecins. L’augmentation du nombre de burnouts chez les médecins-assistant(e)s lui cause actuellement de grands soucis. De plus, il s’est dit convaincu qu’une bonne formation postgraduée était aussi possible avec un engagement à temps partiel. ■ Nomination pour la Rose d’hôpital ASMAC La Rose d’hôpital est normalement décernée une fois par année à un hôpital, une clinique ou un établissement de formation postgraduée qui contribue, par un projet ou des initiatives particulières, à l’amélioration des conditions de travail des médecins ou de leur formation postgraduée. Les sections de l’ASMAC peuvent nominer les projets qu’ils considèrent comme dignes de récompense. Le Comité central décide ensuite au printemps de la remise de la Rose d’hôpital. N o 5 Octobre 2015 VSAO JOURNAL ASMAC 15

FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

Une Rose pour Genève<br />

L’<strong>ASMAC</strong> récompense le Service de médecine de premier recours des Hôpitaux Universitaires de<br />

Genève avec la Rose d’hôpital 2014. Les délégués du Comité central en avaient décidé ainsi le printemps<br />

dernier. Fin août, la remise solennelle s’est déroulée en présence du Prof. Jean-Michel Gaspoz.<br />

Lisa Loretan Krummen, assistante de projets politiques et communication <strong>ASMAC</strong>. Photos: Michel Perret, Perret Photos<br />

en cas de temps partiel (et inscrit dans<br />

l’horaire de service).<br />

• Le travail à temps partiel est également<br />

possible avant l’obtention du titre FMH,<br />

avec garantie de formation postgraduée<br />

pour obtenir le titre FMH.<br />

• Les médecins peuvent faire appel à un<br />

coaching pour éviter le burnout: cette<br />

consultation confidentielle est proposée<br />

par un psychiatre qui se rend régulièrement<br />

dans le service, sur demande du<br />

médecin-chef.<br />

• Le calendrier des consultations prévoit<br />

des pauses avec pour objectif de structurer<br />

et d’alléger les journées de travail.<br />

• Il existe un groupe de travail «esprit du<br />

service» dont le but est de renforcer le<br />

sentiment d’appartenance au service et<br />

la bonne ambiance.<br />

• Un autre groupe de travail composé de<br />

médecins-assistant(e)s, chef(fe)s de<br />

clinique et médecins adjoints travaille<br />

sur les points critiqués dans le cadre de<br />

l’évaluation de l’ISFM.<br />

• Pour que les employés puissent participer<br />

à des projets internes dans les domaines<br />

de la recherche, de l’enseignement,<br />

de la qualité, etc., des heures<br />

additionnelles sont mises à leur disposition<br />

et il existe un fonds interne au<br />

service pour motiver les médecins-assistant(e)s,<br />

chef(fe)s de clinique et médecins<br />

adjoints à développer des projets<br />

de recherche.<br />

• Un groupe de travail interdisciplinaire<br />

travaille à l’amélioration des problèmes<br />

identifiés lors de l’enquête de satisfaction<br />

interne, en y incluant les ressources<br />

humaines.<br />

(de gauche à droite) Christophe Fehlmann, président de l’<strong>ASMAC</strong> Genève,<br />

Prof. Jean-Michel Gaspoz (Hôpitaux Universitaires de Genève), Nico van der Heiden,<br />

directeur adjoint de l’<strong>ASMAC</strong>/responsable politique et communication<br />

Déjà pour la deuxième fois, l’<strong>ASMAC</strong> a<br />

pu récompenser un hôpital ou une clinique<br />

pour des initiatives exceptionnelles.<br />

Après la remise du prix de l’année<br />

dernière à l’Hôpital cantonal de St-Gall<br />

pour son engagement dans le domaine<br />

de la formation médicale postgraduée,<br />

le Comité central a décidé, lors de sa<br />

séance de printemps, de récompenser le<br />

Service de médecine de premier recours<br />

des Hôpitaux Universitaires de Genève<br />

avec la Rose d’hôpital pour ses initiatives<br />

dans le domaine des conditions de travail.<br />

La clinique a initié et mis en œuvre, sous<br />

la conduite du Prof. Jean-Michel Gaspoz,<br />

de nombreux projets pour améliorer les<br />

conditions de travail des médecins-assistant(e)s<br />

et chef(e)s de clinique.<br />

• Un engagement à temps partiel est explicitement<br />

soutenu, les employés choisissent<br />

un taux d’occupation entre 50 et<br />

100%.<br />

• Le temps hebdomadaire réservé pour la<br />

formation postgraduée n’est pas réduit<br />

Christophe Fehlmann, président de l’AS-<br />

MAC Genève, a fait l’éloge de ces points<br />

dans son discours. L’<strong>ASMAC</strong> espère que ces<br />

exemples feront école ailleurs. Dans son<br />

allocution, Jean-Michel Gaspoz a chaleureusement<br />

remercié l’<strong>ASMAC</strong> pour la récompense.<br />

On a bien senti qu’il attache<br />

une grande importance aux revendications<br />

et besoins des jeunes médecins.<br />

L’augmentation du nombre de burnouts<br />

chez les médecins-assistant(e)s lui cause<br />

actuellement de grands soucis. De plus, il<br />

s’est dit convaincu qu’une bonne formation<br />

postgraduée était aussi possible avec<br />

un engagement à temps partiel. ■<br />

<strong>No</strong>mination pour<br />

la Rose d’hôpital<br />

<strong>ASMAC</strong><br />

La Rose d’hôpital est normalement<br />

décernée une fois par année à un hôpital,<br />

une clinique ou un établissement<br />

de formation postgraduée qui contribue,<br />

par un projet ou des initiatives<br />

particulières, à l’amélioration des<br />

conditions de travail des médecins ou<br />

de leur formation postgraduée. Les<br />

sections de l’<strong>ASMAC</strong> peuvent nominer<br />

les projets qu’ils considèrent comme<br />

dignes de récompense. Le Comité central<br />

décide ensuite au printemps de la<br />

remise de la Rose d’hôpital.<br />

N o 5 <strong>Octobre</strong> <strong>2015</strong><br />

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