m6n29vfw

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Pas de Modification 2.0 France (CC BY-NC-ND 2.0) 

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PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

UNIVERSITE CLAUDE BERNARD – LYON1 

FACULTE DE MEDECINE LYON EST 

Année 2016 THESE 2016 / n° 182 

THESE 

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE 

DOCTEUR EN MEDECINE 

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE 29 septembre 2016 

Par 

Nicolas PENNEQUIN 

Né le 28 juin 1984 à LILLE (Nord) 

EVALUATION DE LA FORMATION D’UNE POPULATION DE MEDECINS GENERALISTES 

AU DEPISTAGE D’UN TROUBLE VENTILATOIRE OBSTRUCTIF 

Jury : 

Monsieur le Docteur Jean-Pierre DUBOIS 

Monsieur le Professeur Yves PACHECO 

Monsieur le Docteur Patrick LEGER 

Monsieur le Professeur Gilles DEVOUASSOUX 

Président du jury 

Directeur de thèse 

Juge 

Juge 

1 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

UNIVERSITE CLAUDE BERNARD – LYON 1 

Président 

Président du Comité de 

Coordination des Etudes Médicales 

Directrice Générale des Services 

Frédéric FLEURY 

Pierre COCHAT 

Dominique MARCHAND 

Secteur Santé 

UFR de Médecine Lyon Est 

UFR de Médecine Lyon Sud- 

Charles Mérieux 

Institut des Sciences Pharmaceutiques 

Et Biologiques (ISPB) 

UFR d’Odontologie 

Institut des Sciences et Techniques 

De Réadaptation (ISTR) 

Département de Biologie Humaine 

Doyen : Gilles RODE 

Doyen : Carole BURILLON 

Directrice : Christine VINCIGUERRA 

Directeur : Denis BOURGEOIS 

Directeur : Xavier PERROT 

Directrice : Anne-Marie SCHOTT 

Secteur Sciences et Technologie 

UFR de Sciences et Technologies 

UFR de Sciences et Techniques des 

Activités Physiques et Sportives (STAPS) 

Polytech Lyon 

I.U.T. 

Institut des Sciences Financières 

Et Assurances (ISFA) 

Observatoire de Lyon 

Ecole Supérieure du Professorat 

Et de l’Education (ESPE) 

Directeur : Fabien de MARCHI 

Directeur : Yannick VANPOULLE 

Directeur : Emmanuel PERRIN 

Directeur : Christophe VITON 

Directeur : Nicolas LEBOISNE 

Directrice : Isabelle DANIEL 

Directeur : Alain MOUGNIOTTE 

2 

PENNEQUIN 

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Faculté de Médecine Lyon Est 

Liste des enseignants 2015/2016 

Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers 

Classe exceptionnelle Echelon 2 

Cochat Pierre Pédiatrie 

Cordier Jean-François Pneumologie ; addictologie 

Etienne Jérôme Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière 

Gouillat Christian Chirurgie digestive 

Guérin Jean-François Biologie et médecine du développement 

et de la reproduction ; gynécologie médicale 

Mauguière François Neurologie 

Ninet Jacques Médecine interne ; gériatrie et biologie du 

vieillissement ; médecine générale ; addictologie 

Philip Thierry Cancérologie ; radiothérapie 

Rivoire Michel Cancérologie ; radiothérapie 

Rudigoz René-Charles Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale 


Classe exceptionnelle Echelon 1 

Blay Jean-Yves Cancérologie ; radiothérapie 

Borson-Chazot Françoise Endocrinologie, diabète et maladies 

métaboliques ; gynécologie médicale 

Claris Olivier Pédiatrie 

Denis Philippe Ophtalmologie 

Disant François Oto-rhino-laryngologie 

Douek Philippe Radiologie et imagerie médicale 

Finet Gérard Cardiologie 

Gaucherand Pascal Gynécologie-obstétrique ; gynécologie 

médicale 

Guérin Claude Réanimation ; médecine d’urgence 

Lehot Jean-Jacques Anesthésiologie-réanimation ; médecine 

d’urgence 

Lermusiaux Patrick Chirurgie thoracique et cardiovasculaire 

Martin Xavier Urologie 

Mellier Georges Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale 

Michallet Mauricette Hématologie ; transfusion 

Miossec Pierre Immunologie 

Morel Yves Biochimie et biologie moléculaire 

Mornex Jean-François Pneumologie ; addictologie 

Moulin Philippe Nutrition 

Neyret Philippe Chirurgie orthopédique et traumatologique 

Nighoghossian Norbert Neurologie 

Ninet Jean Chirurgie thoracique et cardiovasculaire 

Obadia Jean-François Chirurgie thoracique et cardiovasculaire 

Ovize Michel Physiologie 

Ponchon Thierry Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie 

Pugeat Michel Endocrinologie, diabète et maladies 


Revel Didier Radiologie et imagerie médicale 

Rode Gilles Médecine physique et de réadaptation 

Terra Jean-Louis Psychiatrie d’adultes ; addictologie 

3 

PENNEQUIN 

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Thivolet-Bejui Françoise Anatomie et cytologie pathologiques 

Vandenesch François Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière 

Zoulim Fabien Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie 


Première classe 

André-Fouet Xavier Cardiologie 

Barth Xavier Chirurgie générale 

Berthezene Yves Radiologie et imagerie médicale 

Bertrand Yves Pédiatrie 

Beziat Jean-Luc Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie 

Boillot Olivier Chirurgie digestive 

Braye Fabienne Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique 

brûlologie 

Breton Pierre Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie 

Chassard Dominique Anesthésiologie-réanimation ; médecine 

d’urgence 

Chevalier Philippe Cardiologie 

Colin Cyrille Epidémiologie, économie de la santé et 

prévention 

Colombel Marc Urologie 

Cottin Vincent Pneumologie ; addictologie 

D’Amato Thierry Psychiatrie d’adultes ; addictologie 

Delahaye François Cardiologie 

Devouassoux Mojgan Anatomie et cytologie pathologiques 

Di Fillipo Sylvie Cardiologie 

Ducerf Christian Chirurgie digestive 

Dumontet Charles Hématologie ; transfusion 

Durieu Isabelle Médecine interne ; gériatrie et biologie du 


Edery Charles Patrick Génétique 

Fauvel Jean-Pierre Thérapeutique ; médecine d’urgence ; 

addictologie 

Guenot Marc Neurochirurgie 

Gueyffier François Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie 

clinique ; addictologie 

Guibaud Laurent Radiologie et imagerie médicale 

Herzberg Guillaume Chirurgie orthopédique et traumatologique 

Honnorat Jérôme Neurologie 

Kodjikian Laurent Ophtalmologie 

Krolak Salmon Pierre Médecine interne ; gériatrie et biologie du 


Lachaux Alain Pédiatrie 

Lina Bruno Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière 

Mabrut Jean-Yves Chirurgie générale 

Mertens Patrick Anatomie 

Mion François Physiologie 

Morelon Emmanuel Néphrologie 

Mure Pierre-Yves Chirurgie infantile 

Négrier Claude Hématologie ; transfusion 

Négrier Marie-Sylvie Cancérologie ; radiothérapie 

Nicolino Marc Pédiatrie 

Picot Stéphane Parasitologie et mycologie 

Roy Pascal Biostatistiques, informatique médicale et 

4 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

technologies de communication 

Ruffion Alain Urologie 

Ryvlin Philippe Neurologie 

Schaeffer Laurent Biologie cellulaire 

Scheiber Christian Biophysique et médecine nucléaire 

Schott-Pethelaz Anne-Marie Epidémiologie, économie de la santé et 

prévention 

Tilikete Caroline Physiologie 

Truy Eric Oto-rhino-laryngologie 

Turjman Francis Radiologie et imagerie médicale 

Vallée Bernard Anatomie 

Vanhems Philippe Epidémiologie, économie de la santé et 

prévention 

Vukusic Sandra Neurologie 


Seconde Classe 

Allaouchiche Bernard Anesthésiologie-réanimation ; médecine 

d’urgence 

Argaud Laurent Réanimation ; médecine d’urgence 

Aubrun Frédéric Anesthésiologie-réanimation ; médecine 

d’urgence 

Badet Lionel Urologie 

Bessereau Jean-Louis Biologie cellulaire 

Boussel Loïc Radiologie et imagerie médicale 

Calender Alain Génétique 

Chapurlat Roland Rhumatologie 

Charbotel Barbara Médecine et santé au travail 

Chêne Gautier Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale 

Cotton François Radiologie et imagerie médicale 

Dargaud Yesim Hématologie ; transfusion 

Dubernard Gil Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale 

Ducray François Neurologie 

Dumortier Jérome Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie 

Fanton Laurent Médecine légale 

Faure Michel Dermato-vénéréologie 

Fellahi Jean-Luc Anesthésiologie-réanimation ; médecine 

d’urgence 

Ferry Tristan Maladie infectieuses ; maladies tropicales 

Fourneret Pierre Pédopsychiatrie ; addictologie 

Gillet Yves Pédiatrie 

Girard Nicolas Pneumologie 

Gleizal Arnaud Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie 

Guyen Olivier Chirurgie orthopédique et traumatologique 

Henaine Roland Chirurgie thoracique et cardiovasculaire 

Hot Arnaud Médecine interne 

Huissoud Cyril Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale 

Jacquin-Courtois Sophie Médecine physique et de réadaptation 

Janier Marc Biophysique et médecine nucléaire 

Javouhey Etienne Pédiatrie 

Juillard Laurent Néphrologie 

Jullien Denis Dermato-vénéréologie 

Lejeune Hervé Biologie et médecine du développement et de la 

reproduction ; gynécologie médicale 

5 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Merle Philippe Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie 

Michel Philippe Epidémiologie, économie de la santé et 

prévention 

Monneuse Olivier Chirurgie générale 

Nataf Serge Cytologie et histologie 

Peretti Noël Nutrition 

Pignat Jean-Christian Oto-rhino-laryngologie 

Poncet Gilles Chirurgie générale 

Raverot Gérald Endocrinologie, diabète et maladies 


Ray-Coquard Isabelle Cancérologie ; radiothérapie 

Richard Jean-Christophe Réanimation ; médecine d’urgence 

Rossetti Yves Physiologie 

Rouvière Olivier Radiologie et imagerie médicale 

Saoud Mohamed Psychiatrie d’adultes 

Souquet Jean-Christophe Gastroentérologie ; hépatologie 

Thaunat Olivier Néphrologie 

Thibault Hélène Physiologie 

Wattel Eric Hématologie ; transfusion 

Professeur des Universités - Médecine Générale 

Letrilliart Laurent 

Moreau Alain 

Professeurs associés de Médecine Générale 

Flori Marie 

Lainé Xavier 

Zerbib Yves 

Professeurs émérites 

Baverel Gabriel Physiologie 

Bozio André Cardiologie 

Chayvialle Jean-Alain Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie 

Daligand Liliane Médecine légale et droit de la santé 

Descotes Jacques Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie 

Droz Jean-Pierre Cancérologie ; radiothérapie 

Floret Daniel Pédiatrie 

Gharib Claude Physiologie 

Neidhardt Jean-Pierre Anatomie 

Petit Paul Anesthésiologie-réanimation 

Sindou Marc Neurochirurgie 

Touraine Jean-Louis Néphrologie 

Trepo Christian Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie 

Trouillas Jacqueline Cytologie et histologie 

Viale Jean-Paul Réanimation ; médecine d’urgence 

Maîtres de Conférence – Praticiens Hospitaliers 

Hors classe 

Benchaib Mehdi Biologie et médecine du développement et de la 

reproduction ; gynécologie médicale 

Bringuier Pierre-Paul Cytologie et histologie 

6 

PENNEQUIN 

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Dubourg Laurence Physiologie 

Germain Michèle Physiologie 

Jarraud Sophie Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière 

Jouvet Anne Anatomie et cytologie pathologiques 

Le Bars Didier Biophysique et médecine nucléaire 

Normand Jean-Claude Médecine et santé au travail 

Persat Florence Parasitologie et mycologie 

Pharaboz-Joly Marie-Odile Biochimie et biologie moléculaire 

Piaton Eric Cytologie et histologie 

Rigal Dominique Hématologie ; transfusion 

Sappey-Marinier Dominique Biophysique et médecine nucléaire 

Streichenberger Nathalie Anatomie et cytologie pathologiques 

Timour-Chah Quadiri Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie 

clinique ; addictologie 

Voiglio Eric Anatomie 

Maîtres de Conférence – Praticiens Hospitaliers 

Première classe 

Ader Florence Maladies infectieuses ; maladies tropicales 

Barnoud Raphaëlle Anatomie et cytologie pathologiques 

Bontemps Laurence Biophysique et médecine nucléaire 

Chalabreysse Lara Anatomie et cytologie pathologiques 

Charrière Sybil Nutrition 

Collardeau Frachon Sophie Anatomie et cytologie pathologiques 

Cozon Grégoire Immunologie 

Escuret Vanessa Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière 

Hervieu Valérie Anatomie et cytologie pathologiques 

Kolopp-Sarda Marie Nathalie Immunologie 

Lesca Gaëtan Génétique 

Lukaszewicz Anne-Claire Anesthésiologie-réanimation 

MaucortBoulch Delphine Biostatistiques, informatique médicale et 


Meyronet David Anatomie et cytologie pathologiques 

Pina-Jomir Géraldine Biophysique et médecine nucléaire 

Plotton Ingrid Biochimie et biologie moléculaire 

Rabilloud Muriel Biostatistiques, informatique médicale et 


Ritter Jacques Epidémiologie, économie de la santé et 

prévention 

Roman Sabine Physiologie 

TardyGuidollet Véronique Biochimie et biologie moléculaire 

Tristan Anne Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière 

Vlaeminck-Guillem Virginie Biochimie et biologie moléculaire 

Maîtres de Conférences – Praticiens Hospitaliers 

Seconde classe 

Casalegno Jean-Sébastien Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière 

Confavreux Cyrille Rhumatologie 

Curie Aurore Pédiatrie 

Duclos Antoine Epidémiologie, économie de la santé 

Phan Alice Dermato-vénéréologie 

Rheims Sylvain Neurologie 

Rimmele Thomas Anesthésiologie-réanimation ; 

7 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

médecine d’urgence 

Schluth-Bolard Caroline Génétique 

Simonet Thomas Biologie cellulaire 

Vasiljevic Alexandre Anatomie et cytologie pathologiques 

Venet Fabienne Immunologie 

Maîtres de Conférences associés de Médecine Générale 

Farge Thierry 

Figon Sophie 

U.F.R. FACULTE DE MEDECINE ET DE MAIEUTIQUE LYON SUD-CHARLES MERIEUX 

PROFESSEURS DES UNIVERSITES -PRATICIENS HOSPITALIERS (Classe exceptionnelle) 

BERGERET Alain 

BROUSSOLLE Emmanuel 

BURILLON-LEYNAUD Carole 

CHIDIAC Christian 

COIFFIER Bertrand 

DUBREUIL Christian 

FLOURIE Bernard 

FOUQUE Denis 

GILLY François-Noël 

GOLFIER François 

GUEUGNIAUD Pierre-Yves 

LAVILLE Martine 

LAVILLE Maurice 

MALICIER Daniel 

MATILLON Yves 

MORNEX Françoise 

MOURIQUAND Pierre 

NICOLAS Jean-François 

PEIX Jean-Louis 

SALLES Gilles 

SAMARUT Jacques 

SIMON Chantal 

THIVOLET Charles 

VALETTE Pierre Jean 

VIGHETTO Alain 

Médecine et Santé du Travail 

Neurologie 

Ophtalmologie 

Maladies infectieuses; Tropicales 

Hématologie; Transfusion 

O.R.L. 

Gastroentérologie; Hépatologie 

Néphrologie 

Chirurgie générale 

Gynécologie Obstétrique ; gynécologie médicale 

Anesthésiologie et Réanimation urgence 

Nutrition 

Thérapeutique 

Médecine Légale et Droit de la santé 

Epidémiologie, Economie Santé et Prévention 

Cancérologie; Radiothérapie 

Chirurgie infantile 

Immunologie 

Chirurgie Générale 


Biochimie et Biologie moléculaire 

Nutrition 

Endocrinologie et Maladies métaboliques 

Radiologie et imagerie médicale 

Neurologie 

PROFESSEURS DES UNIVERSITES- PRATICIENS HOSPITALIERS (1ère Classe) 

ADHAM Mustapha 

ANDRE Patrice 

BERARD Frédéric 

BONNEFOY Marc 

Chirurgie Digestive 

Bactériologie – Virologie 

Immunologie 

Médecine Interne, option Gériatrie 

8 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

BONNEFOY- CUDRAZ Eric 

BROUSSOLLE Christiane 

CAILLOT Jean Louis 

CERUSE Philippe 

DES PORTES DE LA FOSSE Vincent 

ECOCHARD René 

FESSY Michel-Henri 

FLANDROIS Jean-Pierre 

FRANCK Nicolas 

FREYER Gilles 

GEORGIEFF Nicolas 

GIAMMARILE Francesco 

GLEHEN Olivier 

JOUANNEAU Emmanuel 

KIRKORIAN Gilbert 

LANTELME Pierre 

LEBECQUE Serge 

LINA Gérard 

LLORCA Guy 

LONG Anne 

LUAUTE Jacques 

MAGAUD Jean-Pierre 

PEYRON François 

PICAUD Jean-Charles 

PIRIOU Vincent 

POUTEIL-NOBLE Claire 

PRACROS J. Pierre 

RODRIGUEZ-LAFRASSE Claire 

SAURIN Jean-Christophe 

TEBIB Jacques 

THOMAS Luc 

TRILLET-LENOIR Véronique 

Cardiologie 

Médecine interne ; Gériatrie et biologie 


O.R.L 

Pédiatrie 

Bio-statistiques 

Anatomie 

Bactériologie – Virologie ; Hygiène hospitalière 

Psychiatrie Adultes 

Cancérologie; Radiothérapie 

Pédopsychiatrie 

Biophysique et Médecine nucléaire 


Neurochirurgie 

Cardiologie 

Cardiologie 

Biologie Cellulaire 

Bactériologie 


Chirurgie vasculaire 

Médecine physique et Réadaptation 


Parasitologie et Mycologie 

Pédiatrie 

Anesthésiologie et réanimation chirurgicale 

Néphrologie 

Radiologie et Imagerie médicale 


Hépato gastroentérologie 

Rhumatologie 

Dermato -Vénérologie 

Cancérologie ; Radiothérapie 

PROFESSEURS DES UNIVERSITES- PRATICIENS HOSPITALIERS (2ème Classe) 

BARREY Cédric 

BOHE Julien 

BOULETREAU Pierre 

CHAPET Olivier 

CHOTEL Franck 

COTTE Eddy 

DAVID Jean Stéphane 

DEVOUASSOUX Gilles 

DISSE Emmanuel 

DORET Muriel 

DUPUIS Olivier 

FARHAT Fadi 

Neurochirurgie 

Réanimation urgence 

Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie 

Cancérologie, radiothérapie 

ChirurgieInfantile 


Anesthésiologie et Réanimationurgence 

Pneumologie 

Endocrinologie diabète et maladie métaboliques 

Gynécologie-Obstétrique ; gynécologie médicale 

Gynécologie-Obstétrique; gynécologie médicale 

Chirurgie thoracique et cardiovasculaire 

9 

PENNEQUIN 

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FEUGIER Patrick 

FRANCO Patricia 

GHESQUIERES Hervé 

KASSAI KOUPAI Berhouz 

LASSET Christine 

LEGER FALANDRY Claire 

LIFANTE Jean-Christophe 

LUSTIG Sébastien 

MOJALLAL Alain-Ali 

NANCEY Stéphane 

PAPAREL Philippe 

PIALAT Jean-Baptiste 

POULET Emmanuel 

REIX Philippe 

RIOUFFOL Gilles 

SALLE Bruno 

SANLAVILLE Damien 

SERVIEN Elvire 

SEVE Pascal 

TAZAROURTE Karim 

THAI-VAN Hung 

THOBOIS Stéphane 

TRAVERSE-GLEHEN Alexandra 

TRINGALI Stéphane 

TRONC François 

WALLON Martine 

WALTER Thomas 

Chirurgie Vasculaire 

Physiologie 

Hématologie 

Pharmacologie Fondamentale, Clinique 

Epidémiologie., éco. santé 

Médecine interne, gériatrie 


Chirurgie. Orthopédique, 

Chirurgie. Plastique., 

Gastro Entérologie 

Urologie 

Radiologie et Imagerie médicale 


Pédiatrie 

Cardiologie 

Biologie et Médecine du développement 

Génétique 

Chirurgie Orthopédique 

Médecine Interne, Gériatrique 


Physiologie 

Neurologie 

Anatomie etcytologie pathologiques 

O.R.L. 

Chirurgie thoraciqueet cardio. 

Parasitologie mycologie 

Gastroentérologie –Hépatologie 

PROFESSEURSASSOCIES 

FILBET Marilène 

LESURTEL Mickaël 

SOUQUET Pierre-Jean 



Pneumologie 

PROFESSEUR DES UNIVERSITES- MEDECINE GENERALE 

DUBOIS Jean-Pierre 

PROFESSEURSASSOCIES - MEDECINE GENERALE 

DUPRAZ Christian 

ERPELDINGER Sylvie 

PROFESSEURS ASSOCIES SCIENCES ET TECHNOLOGIES -MEDECINE GENERALE 

BONIN Olivier 

10 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES- PRATICIENS HOSPITALIERS (Hors Classe) 

ARDAIL Dominique 

BOUVAGNET Patrice 

CHARRIE Anne 

DELAUNAY-HOUZARD Claire 

LORNAGE-SANTAMARIA Jacqueline 

MASSIGNON Denis 

RABODONIRINA Méja 

VAN GANSE Eric 

VIART-FERBER Chantal 


Génétique 




Hématologie – Transfusion 

Parasitologie et Mycologie 

Pharmacologie Fondamentale, Clinique 

Physiologie 

MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES– PRATICIENS HOSPITALIERS (1ère Classe) 

BELOT Alexandre 

BREVET Marie 

CALLET-BAUCHU Evelyne 

COURAUD Sébastien 

DECAUSSIN-PETRUCCI Myriam 

DIJOUD Frédérique 

DUMITRESCU BORNE Oana 

GISCARD D’ESTAING Sandrine 

MILLAT Gilles 

PERROT Xavier 

PONCET Delphine 

RASIGADE Jean-Philippe 

Pédiatrie 

Anatomie et Cytologie pathologiques 


Pneumologie 

Anatomie et cytologie pathologiques 

Anatomie et Cytologie pathologiques 

Bactériologie Virologie 



Physiologie 

Biochimie, Biologie moléculaire 

Bactériologie –Virologie ; Hygiène hospitalière 

MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES- PRATICIENS HOSPITALIERS (2ème Classe) 

BRUNEL SCHOLTES Caroline 

COURY LUCAS Fabienne 

DESESTRET Virginie 

FRIGGERI Arnaud 

LEGA Jean-Christophe 

LOPEZ Jonathan 

MAUDUIT Claire 

MEWTON Nathan 

NOSBAUM Audrey 

VUILLEROT Carole 

Bactériologie virologie; Hyg.hosp. 

Rhumatologie 

Cytologie – Histologie 

Anesthésiologie 


Biochimie Biologie Moléculaire 

Cytologie – Histologie 

Cardiologie 

Immunologie 

Médecine Physique Réadaptation 

MAITRES DE CONFERENCES ASSOCIES – MEDECINE GENERALE 

CHANELIERE Marc 

PERDRIX Corinne 

PROFESSEURS EMERITES 

11 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Les Professeur émérites peuvent participer à des jurys de thèse ou d’habilitation.Ils ne peuvent pas être président 

du jury. 

ANNAT Guy 

Physiologie 

BELLON Gabriel 

Pédiatrie 

BERLAND Michel 

Gynécologie-Obstétrique; gynécologie médicale 

CARRET Jean-Paul 

Anatomie- Chirurgie orthopédique 

DALERY Jean 


FABRY Jacques 

Epidémiologie 

MOYEN Bernard 

Chirurgie Orthopédique 

PACHECO Yves 

Pneumologie 

PERRIN Paul 

Urologie 

12 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Le Serment d'Hippocrate 

Je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans 

l'exercice de la Médecine. 

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans 

discrimination. 

J'interviendrai pour les protéger si elles sont vulnérables ou menacées dans leur 

intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes 

connaissances contre les lois de l'humanité. 

J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs 

conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance. 

Je donnerai mes soins à l'indigent et je n'exigerai pas un salaire au dessus de mon 

travail. 

Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés et ma 

conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. 

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement la vie 

ni ne provoquerai délibérément la mort. 

Je préserverai l'indépendance nécessaire et je n'entreprendrai rien qui dépasse mes 

compétences. Je perfectionnerai mes connaissances pour assurer au mieux ma 

mission. 

Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je 

sois couvert d'opprobre et méprisé si j'y manque. 

13 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

REMERCIEMENT : 

A notre Maître et Président de thèse, 

Monsieur le Professeur Jean Pierre DUBOIS, 

Nous vous sommes reconnaissant d’avoir accepté la présidence de cette thèse et nous vous 

en remercions vivement. Je suis très honoré d’avoir pu bénéficier de votre 

accompagnement. 

Veuillez recevoir l’expression de ma respectueuse considération. 

A notre Maître et Directeur de thèse, 

Monsieur le Professeur Yves Pacheco, 

Recevez l’expression de mes sincères remerciements et mon plus profond respect. Merci de 

m’avoir soutenu tout au long de ce travail, sans relâche malgré les nombreuses difficultés 

rencontrées. Merci pour votre précieux temps passé à mes cotés. 

Soyez assuré de mon profond respect. 

A notre Maitre et Juge, 

Monsieur le Professeur Gilles DEVOUASSOUX, 

Vous me faites l’honneur d’accepter de juger mon travail sans me connaitre. Soyez assuré 

de mes sincères remerciements et de ma reconnaissance. 

A notre Maitre et Juge, 

Monsieur le Docteur Patrick Léger, 

Merci de votre aide et de votre disponibilité, de m’avoir reçu à plusieurs reprises au sein du 

réseau S.P.I.R.O., soyez assuré de mes sincères remerciements et de ma reconnaissance. 

Merci au réseau S.P.I.R.O. (nouvellement CORESO) ainsi qu’à tout son personnel et son 

financement par l’ARS. 

Merci à tous les médecins généralistes, du travail, aux pharmaciens et infirmiers ayant 

participés à la soirée. 

Merci à Madame PONCHON ingénieure de recherche qui avait préparé une partie des 

calculs. 

14 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

A ma famille : 

A mes parents 

Vous qui m’avez soutenu tout au long de ces années, malgré les nombreuses difficultés que je vous 

ai imposées. 

Papa merci d’avoir été un modèle pour moi depuis mon enfance, mon admiration m’a permis de 

poursuivre ce but enfin atteint, j’espère un jour avoir la même considération que tes patients te 

portent. 

Maman merci pour cette éducation, sans celle-ci je n’aurai pu atteindre ce but de devenir un jour 

docteur. 

Je suis très heureux de pouvoir partager ce moment avec vous. 

A ma sœur malgré toutes les bagarres de jeunesse, tu es une ainée admirable, merci pour ce 

soutien au cours de toutes ces années d’études difficiles. 

A mon frère qui m’a soutenu au cours de ce travail, merci d’avoir relu cette thèse, je te souhaite de 

trouver ta voie et de te battre pour ça. 

A mes grands parents chaque instants à vos cotés est précieux, j’espère avoir fait votre fierté. 

A ma belle famille Edith, Romain, je remercie votre fille pour avoir fais votre rencontre et de 

m’avoir accueilli à bras ouverts. 

A mon beau frère, à ces bons moments passés ensemble au cours de l’externat, des moments plus 

difficiles pendant les longues révisions de l’internat, je te souhaite pleins de bonheur à toi, à Stassy 

et à Sacha. Revenez vite en France… 

A ma belle sœur, je te souhaite pleins de bonheur et de réussite. 

A mes amis : 

A toi Peiff, mon plus vieux pote, pour toutes ces années de médecine passées à tes cotés, tu as été 

un soutien plus qu’inespéré. 

A toi Gaga, pour cette rencontre de P2 qui restera marquée à jamais, j’espère te donner l’envie de 

passer ce cap difficile de la thèse. 

A toi Charles, pour ton soutien durant toutes ces années de médecine et à Florence sans qui je 

n’aurais jamais eu le P1. Pleins de bonheur à vous 3. 

A toi Gillou, pour ton accueil sur les pistes, ton soutien sur Lille, tu as aussi participé à ce projet. 

A toi Pauline, présente depuis longtemps à mes cotés également, ta joie de vivre communicative, 

fais du bien, reste comme ça et revient en France. 

A vous Julien et Pauline de vous être rapproché, c’est toujours un bonheur de partager votre 

présence, pleins de bonheur avec Raphael, vous êtes au top. 

15 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

A Marco, pote de Lille, pleins de bons moments passés ensemble, encore beaucoup à venir. 

Aux pistaches Valérie, Julien, Thibaud, Greg, Elise que de bonnes années de lycée ensemble, vous 

m’avez également soutenu toutes ces années et je vous en remercie. 

A vous Vincent et Anne Lise, quelle joie d’avoir fait votre rencontre en arrivant sur Lyon. Merci de 

m’avoir présenté à Matthieu un ami fidèle. 

A vous Olivier et Agathe, pour tous ces weekends partagés, à toi Olivier tu es le premier à nous 

avoir accueilli sur Lyon, je t’en remercie et aussi pour tous ces moments difficiles passés en course 

mais que de bons souvenirs… 

A vous mes potes Lyonnais d’adoption, Adri, Tim, Max, Matthieu, Cyril, Chloé, Franky, Alex, Capu, 

PA, Marion et Charles. 

A mes potes de running : Benoit, Seb, Ellie, David, Amelie 

A toi qui m’as soutenu durant toutes ces années, toi qui m’as permis de passer cette thèse, qui 

m’as stimulé dans les moments où j’en avais besoin. 

Nous avons maintenant beaucoup de rêves à accomplir, entre voyage, course à pieds, famille… 

Tu vois mon tour est arrivé… ;) 

Merci d’être là et de m’aimer depuis plus de 7 ans. 

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Résumé : 

Introduction : La Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est une maladie qui touche 

actuellement 3.5 millions de personnes en France. Mais cette pathologie est largement sous 

diagnostiquée ou trop tardivement. Notre objectif était d’évaluer la structure du réseau S.P.I.R.O. 

dans la formation des médecins généralistes au dépistage de ce Trouble Ventilatoire Obstructif 

(TVO) grâce à l’utilisation d’outils de mesure. 

Matériels et Méthodes : Etude d’analyse descriptive de pratique, rétrospective chez 73 

professionnels de santé par des questionnaires pré et post tests lors de la formation dans la 

structure du réseau S.P.I.R.O. entre Avril 2013 et décembre 2015. Puis par un questionnaire à 

distance chez 49 d’entre eux. 

Résultats : A distance de la formation, 42% possèdent un appareil de mesure du souffle permettant 

de dépister un TVO. Sur les questionnaires pré tests, la moitié des médecins affirment que la BPCO 

s’accompagne d’un trouble ventilatoire restrictif, le taux de bonnes réponses après la formation 

passe à 75%. 44% des participants ne savent pas que le Néo 6 mesure un coefficient de Tiffeneau et 

le VEMS, seul 33% savent qu’un VEMS à 1 litre correspond à la possibilité de monter 1 étage. 90% 

savent que la vaccination anti-pneumoccocique et la vaccination annuelle anti-grippale sont 

recommandées. A distance les médecins affirment avoir changé leurs manières de présenter la 

maladie aux patients, leurs attitudes vis-à-vis du tabac, vis-à-vis de la vaccination préventive et visà-vis 

de la thérapeutique générale. Malgré tout 67% continuent de prescrire des bronchodilatateurs 

et des corticoïdes sans que le diagnostic de BPCO ne soit posé. 

Conclusion : La mise de place de cette formation dans le cadre du réseau S.P.I.R.O. a permis de 

confirmer que les médecins ont amélioré leurs pratiques, commencent à acquérir les équipements 

nécessaires et modifient leurs prises en charge en termes de prévention et de traitement de la 

maladie. Le développement de ces programmes théoriques et pratiques en formation médicale 

initiale mais aussi continue permettrait une meilleure prise en charge de la BPCO. 

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LEXIQUE 

AcLDA: Anticholinergiques de Longue Durée d’Action 

AMM: Autorisation de Mise sur le Marché 

B2CDA : Bronchodilatateurs de Courte Durée d’Action 

B2LDA : Bronchodilatateurs de Longue Durée d’Action 

BPCO: Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive 

CPAM : Caisse Primaire d’Assurance maladie 

CSI: Corticoïdes Stéroïdes Inhalés 

ECG: Electrocardiogramme 

EFR : Explorations Fonctionnelles Respiratoires 

EPU : Enseignement Post Universitaire 

GOLD : Global Initiative on Obstructive Lung 

HTAP: Hypertension Artérielle Pulmonaire 

IPAG: International Primary Care Airways Guidelines 

OLD: Oxygénothérapie Longue Durée 

OMS : Organisation mondiale de la santé 

MG : médecins généralistes 

MRC: Medical Research Council 

PA : Paquets - Années 

SAS : Syndrome d’Apnées du Sommeil 

S.P.I.R.O. : Structure de Prise en charge des Insuffisants Respiratoires Chroniques Obstructifs 

TVO : Trouble Ventilatoire Obstructif 

USPSTF: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement 

VEM6 : Volume Expiré Maximum à la sixième seconde 

VEMS : Volume Expiratoire Maximal Seconde 

VR: Volume Résiduel 

VRE : Volume Résiduel Expiratoire 

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Table des matières 

I) Introduction .................................................................................................................................. 23 

II) Etat des lieux de la BPCO .............................................................................................................. 25 

A) Définition .................................................................................................................................. 25 

B) Evolution naturelle de la BPCO ................................................................................................. 25 

C) Etiologie et facteur de risque .................................................................................................... 26 

D) Les recommandations ........................................................................................................... 27 

1. Evoquer le diagnostic ............................................................................................................ 27 

2. Place des EFR dans le diagnostic de BPCO ............................................................................ 28 

3. Classification Gold ................................................................................................................. 28 

E) Parcours de soins ...................................................................................................................... 29 

F) Diagnostic et dépistage. ............................................................................................................ 29 

1. Pourquoi ne fait on pas de dépistage de masse ? ................................................................ 29 

2. Une maladie sous diagnostiquée .......................................................................................... 30 

3. Les outils à notre disposition en médecine de ville .............................................................. 32 

G) Prise en charge ...................................................................................................................... 36 

1. Sevrage tabagique ................................................................................................................. 36 

2. Vaccinations .......................................................................................................................... 37 

3. Réhabilitation Respiratoire ................................................................................................... 37 

4. Traitement médicamenteux.................................................................................................. 38 

5. Oxygénothérapie au long cours ............................................................................................ 39 

H) Le réseau S.P.I.R.O ................................................................................................................. 39 

III) MATERIELS ET METHODES ........................................................................................................ 40 

A) Description de l’étude ............................................................................................................... 40 

B) Description de la structure permettant cette formation ......................................................... 40 

1. Le personnel formant ............................................................................................................ 40 

2. Déroulement de la séance .................................................................................................... 41 

C) Population et méthodes ........................................................................................................... 45 

D) Critères d’inclusion et d’exclusion ........................................................................................ 45 

1. Critères d’inclusion ................................................................................................................ 45 

2. Critères d’exclusion ............................................................................................................... 45 

E) Impact à court terme ................................................................................................................ 46 

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1. Questionnaire Pré-test .......................................................................................................... 46 

2. Questionnaire Post-test ........................................................................................................ 46 

F) Impact à distance ...................................................................................................................... 47 

1. Elaboration du questionnaire................................................................................................ 47 

2. Contact avec les médecins .................................................................................................... 47 

3. Contenu du questionnaire .................................................................................................... 47 

G) Analyse statistique ................................................................................................................ 48 

IV) Résultats .................................................................................................................................... 48 

A) Sur l’évaluation de la structure ................................................................................................. 48 

B) Sur la population des participants à la formation .................................................................... 48 

1. Caractéristique de la population incluse ............................................................................... 48 

2. Mesure de la tension artérielle et du souffle ........................................................................ 49 

3. Correspondants habituels ..................................................................................................... 49 

4. Correspondance avec le Réseau S.P.I.R.O. et les centres d’éducation thérapeutiques ....... 50 

B) Analyse de l’impact immédiat : Evolution entre résultats pré-tests et post-tests (Annexe) ... 50 

1. Résultats globaux entre pré-tests et post-tests .................................................................... 50 

2. Résultats sur le thème de la connaissance de la BPCO ......................................................... 50 

3. Résultats sur le thème des connaissances des outils de dépistage et de diagnostic ........... 50 

4. Résultats sur le thème du rôle des outils de mesure du souffle........................................... 51 

5. Résultats sur le thème : « Aspects thérapeutiques »........................................................... 51 

6. Résultats sur le thème de la prévention des infections bronchiques dans les BPCO ........... 52 

7. Résultats sur le thème de la réhabilitation respiratoire ....................................................... 52 

8. Comparaison des résultats thème par thème en pré et post test ........................................ 52 

9. Analyse des résultats par spécialité en pré-test ................................................................... 53 

C) Résultats à distance .................................................................................................................. 54 

1. Acquisition d’un appareil de mesure du souffle ................................................................... 54 

2. Possession antérieure d’un appareil de mesure du souffle .................................................. 55 

3. Diagnostic de nouveaux cas de TVO ..................................................................................... 55 

4. Changement dans les modalités de présentation de la maladie aux patients ..................... 56 

5. Sur le plan thérapeutique ..................................................................................................... 56 

6. Orientation vers différentes structures ................................................................................ 58 

7. Remarques ou difficultés rencontrées .................................................................................. 59 

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8. Résultats par spécialité ......................................................................................................... 59 

V) Discussion ..................................................................................................................................... 59 

A) Discussion autour de la structure ............................................................................................. 59 

1. Rôle du personnel réalisant la formation. ............................................................................ 59 

2. Rôle du lieu d’accueil ............................................................................................................ 60 

3. Discussion autour de la globalité de la structure .................................................................. 60 

B) Discussion autour de la population recrutée............................................................................ 60 

1. Les pharmaciens .................................................................................................................... 60 

2. Les médecins du travail ......................................................................................................... 61 

3. Médecins généralistes ........................................................................................................... 61 

C) Discussion autour des résultats ................................................................................................ 61 

1. Autour de la mesure du souffle ............................................................................................ 61 

2. Autour des connaissances de la BPCO .................................................................................. 62 

3. Autour de la maîtrise des outils de dépistages et de diagnostic. ......................................... 62 

4. Sur le plan thérapeutique ..................................................................................................... 63 

5. Autour de la prévention des surinfections bronchiques dans la BPCO ................................ 64 

6. Autour des résultats globaux ................................................................................................ 64 

7. Autour de la Réhabilitation respiratoire ............................................................................... 65 

8. Autour des remarques et difficultés rencontrées ................................................................. 66 

9. Propositions concrètes déroulant de cette expérience ........................................................ 67 

D) Forces et limites du travail .................................................................................................... 67 

1. Forces .................................................................................................................................... 67 

2. Limites du travail ................................................................................................................... 67 

VII) Annexes ..................................................................................................................................... 70 

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I) Introduction 

La BPCO est un enjeu de santé publique pour plusieurs raisons : 

- En France, 3,5 millions de personnes (soit 6 à 8 % de la population adulte) sont atteintes de 

BPCO ; 100 000 malades présentent des formes sévères nécessitant une oxygénothérapie et 

/ ou une ventilation à domicile. 

- Selon l'OMS (organisation mondiale de la santé), la BPCO deviendra la 4ème cause de décès 

dans le monde en 2030 1 , après l'infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, 

les infections respiratoires communautaires et la tuberculose. 

- La mortalité en France augmente régulièrement depuis 20 ans, avec 16 000 décès par an. 

- Le coût lié à la maladie est important comme le montre ce tableau : 

Coût annuel moyen de prise en charge selon le stade de sévérité de la 

maladie 

– Stade II : 3697 euros 

– Stade III: 3813 euros 

– Stade IV: 7502 euros 

Le coût moyen d’une oxygénothérapie à domicile est de 10 000 euros/an 

- Et surtout moins de 25% des patients BPCO sont correctement diagnostiqués. Une étude de 

N. ROCHE publiée en 2008 2 a montré que chez 4764 sujets de plus de 45 ans se présentant 

dans 31 différents centres de CPAM (caisse primaire d’assurance maladie), la BPCO a été 

dépisté chez 325 sujets et 94% ignoraient le diagnostic. 

Le plan BPCO 2005-2010 du ministère de la santé et de la Société de Pneumologie de Langue 

Française 3 avait pour but notamment de permettre une généralisation de la mesure du souffle chez 

le médecin généraliste ou le médecin du travail, notamment chez les personnes de plus de 45 ans 

se plaignant d’une gène respiratoire, chez les fumeurs et chez des professionnels particulièrement 

exposés. Quelques années après ce plan BPCO, il reste beaucoup de travail à faire et notamment 

auprès des médecins généralistes. On trouve plusieurs études cliniques en France qui soutiennent 

l’idée de la faisabilité d’un dépistage par mini spiromètre en cabinet de médecine générale voire en 

ambulatoire : 

- L’étude Zephyr 4 , conduite entre 2007 et 2008, permettait d’évaluer le Piko-6, associé ou non 

à un logiciel d’aide au diagnostic de dépistage de la BPCO. Cette étude a inclus des patients 

âgés de plus de 45 ans, tabagique depuis plus de 15 ans et n’ayant jamais été diagnostiqué 

« BPCO ». Au total 1103 patients ont été inclus par 248 médecins généralistes, les 

conclusions ont permis de montrer que 71,2% des patients présentaient des anomalies et 

nécessitaient d’être adressé au pneumologue. On note aussi dans cette étude que dans 44 

% des cas, les EFR n’étaient pas réalisés du fait du refus du patient. 

23 

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- Cette autre étude récente réalisée par P Vorilhon en 2012 5 montre l’intérêt des mini 

spiromètres en cabinet de médecine générale de ville, en effet chez 273 patients répondant 

aux critères d’inclusion, la prévalence de la BPCO était de 13,9% soit 38 sujets. L’étude ne dit 

pas combien d’EFR confirmait le diagnostic. 

- En ambulatoire, une étude pilote réalisée en Grande Bretagne 6 , les mini spiromètres étaient 

directement amenés aux domiciles d’agriculteurs. Sur 147 personnes évaluées, 45 étaient 

suspects de bronchite chronique et le diagnostic a été confirmé chez 9,5% d’entre eux. 

Ces différentes études nous montrent l’intérêt de ces outils notamment pour le médecin 

généraliste. Mais l’organisation du système de soins, la réticence de certains médecins à utiliser ces 

appareils qui nécessite un temps de formation même court, l’absence de remboursement par 

l’assurance maladie, la réticence de certains patient à effectuer ce test et surtout l’absence 

d’évaluation de l’impact médical et économique d’une éventuelle stratégie de dépistage de masse 

rendent celui-ci difficile. 

Des progrès restent à faire, non seulement sur le plan du diagnostic, mais aussi sur la connaissance 

des outils de dépistage, sur l’aspect thérapeutique notamment sur la réhabilitation respiratoire. 

Dans une étude américaine récente multicentrique regroupant 899 patients 7 , les auteurs ont 

comparé chez ces patients avec un diagnostic d’obstruction chronique : l’impression des médecins 

généralistes sur la gravité de leurs maladies avec les résultats objectifs de la spirométrie. Ainsi le 

niveau de gravité avant la spirométrie était exact pour seulement 30% des patients et était sous 

estimé dans 41% des cas. Ainsi un changement de traitement a été apporté dans 37% des cas. 

Il existe de nombreux progrès à apporter dans le dépistage et le diagnostic précoce de la BPCO en 

médecine générale, pour enrayer ce problème de santé publique qui s’annonce comme étant la 

4éme cause de mortalité par maladie en 2030. Il existe pourtant des structures mises en place afin 

de former les médecins généralistes et de prendre en charge les patients. 

L’association S.P.I.R.O. a pour mission de favoriser l’accès aux soins, la coordination, la continuité 

ou l’interdisciplinarité des prises en charge dans le domaine de la B.P.C.O. Son objectif est de 

permettre une prise en charge adaptée aux besoins de la personne, tant sur le plan de l’éducation à 

la santé, de la prévention, du diagnostic, que des soins. Et notamment par l’intermédiaire de 

formation auprès des professionnels de santé : médecins, pharmaciens, paramédicaux. 

Dans ce contexte difficile notre travail de thèse s’est fixé comme objectifs : 

- D’analyser l’efficacité d’une structure se proposant de former les MG à l’utilisation des 

outils de mesure objective du souffle dans le dépistage d’un trouble ventilatoire obstructif 

- d’en évaluer l’impact immédiat et à distance 

24 

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- d’évaluer les connaissances des médecins généralistes sur la BPCO, sur les outils de 

dépistage, sur les thérapeutiques et sur la réhabilitation respiratoire, ceci par l’intermédiaire 

d’un questionnaire pré test et post test et d’un questionnaire à distance. 

II) Etat des lieux de la BPCO 

A) Définition 

La BPCO est une maladie inflammatoire chronique entraînant un rétrécissement des voies 

respiratoires. 

Elle se caractérise par une obstruction chronique des voies aériennes, non complètement 

réversible, habituellement progressive, avec une réaction inflammatoire anormale. 

Elle nécessite la réalisation d’une spirométrie avec la mesure d’un VEMS ainsi que d’une CVF avec 

administration de bronchodilatateur. Avec la mise en évidence d’un rapport VEMS/CVF < 70% 

(Tiffeneau). 

Elle fait suite à une période plus ou moins longue de : 

Bronchite chronique : Celle-ci se définit par une toux à recrudescence matinale, par les sécrétions 

qui se sont accumulées la nuit, présente pendant plus de 3 mois par an pendant 2 ans consécutifs. 

Elle n’est pas au stade d’obstruction bronchique. La bronchite chronique est présente dans 85% des 

BPCO, elle n’est qu’une des manifestations clinique de celle-ci, mais il est possible de développer 

une BPCO sans présenter de symptômes de la bronchite chronique. 

Elle est plus ou moins associée à des lésions d’emphysème : Il correspond à la destruction 

progressive et irréversible des alvéoles pulmonaires induite par l’inflammation chronique. 

Elle doit être distinguée de l’asthme qui est une autre pathologie inflammatoire chronique, avec 

syndrome obstructif, réversible après administration de bronchodilatateurs. 

B) Evolution naturelle de la BPCO 

La BPCO est caractérisée par un déclin progressif et inéluctable de la fonction respiratoire en 

particulier du VEMS, que seul l’arrêt du tabac peut retarder (figure 1). Une évolution vers 

l’insuffisance respiratoire chronique peut se compliquer d’une insuffisance cardiaque droite et 

l’association fréquente à différentes co-morbidités font considérer la BPCO comme une véritable 

pathologie systémique. 

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Des exacerbations peuvent mettre en jeu le pronostic vital et majorer le déclin 

de la fonction 

respiratoire : 

-Lorsque le VEMS s’abaisse en dessous de 50% de la valeur théorique, la dyspnée d’effort est 

invalidante et le risque d’insuffisance respiratoire est réel : c’est le stade du handicap 

respiratoire qui altère la qualité de vie et contribue à isoler le patient, avec des conséquences 

sociales, financières et psychologiques qui, chacune aggrave la situation clinique. 

-Au dessous de 30%, il existe un risque de décès lié à la BPCO, lors d’une exacerbation avec 

détresse respiratoire aiguë. 

Figure 1 : Déclin du VEMS avec l'âge 

C) Etiologie et facteur de risque 

Elle atteint particulièrement les hommes de plus de 40 ans. Elle est en constante évolution chez la 

femme depuis de nombreuses années. En effet le taux de mortalité chez la femme est en 

augmentation depuis 1979 et stable chez l’homme, les taux d’hospitalisation ont augmenté entre 

1998 et 2006 avec une augmentation plus marquée chez la femme 8 . 

26 

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(CC BY-NC-ND 2.0)

Le tabagisme est la principale cause de la BPCO, retrouvé dans 80% des cas. Le risque s’accroit avec 

l’ancienneté et l’intensité de l’addiction. 

L’HAS a mis en place en 2014 un guide de parcours de soins du BPCO 9 et recommande de 

rechercher les facteurs de risques suivants : 

- chez l’homme, plus de 20 paquets/années, 

- chez la femme plus de 15 paquets/années, 

- associé ou non à l’inhalation de cannabis, 

- incluant le tabagisme passif 

Dans 20% des cas les expositions professionnelles sont mises en cause. Les pollutions domestiques 

et urbaines sont à la fois des facteurs de risque de la maladie et des facteurs déclenchant des 

complications aigues chez les malades. 10 

Cette pathologie est multifactorielle et fait intervenir des facteurs environnementaux déclenchant 

ou aggravants intriqués avec des facteurs prédisposant génétiques 11 . La structure bronchique 

lorsqu’elle est perturbée par l’ensemble de ces facteurs s’accompagne d’une inflammation 

chronique de la muqueuse à l’origine des symptômes. 

La BPCO touche principalement une population adulte au-delà de 50 ans. Néanmoins cette 

pathologie peut débuter précocement dans la vie. Une étude réalisée chez 169 enfants suivis de la 

naissance à l’âge de 22 ans 12 a montré qu’une faible fonction respiratoire à la naissance est un 

facteur de risque d’obstruction bronchique à l’âge adulte. Les maladies bronchiques trainantes de 

la petite enfance peuvent faire le lit de la BPCO. Ainsi les facteurs inflammatoires sont susceptibles 

d’apparaitre in utero et en post natal, stimulées par le tabagisme maternel, les infections virales, les 

perturbations nutritionnelles, la pollution et la prématurité. Le tabagisme de plus en plus précoce 

favorise cette situation. 

D) Les recommandations 

1. Evoquer le diagnostic 

L’HAS a mis au point un guide de parcours de soins 13 qui précise que la BPCO doit être évoquée : 

- Devant l’apparition d’un seul des signes suivants : toux et expectoration chronique (>2 – 3 

mois), dyspnée persistante progressive, apparaissant ou s’aggravant à l’exercice ou au 

décours d’une bronchite. 

- Un adulte exposé à un des facteurs de risque décrit ci-dessus 

- Une diminution du débit expiratoire de pointe ou du VEMS. 

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2. Place des EFR dans le diagnostic de BPCO 

L’obstruction bronchique fait partie de la définition de la BPCO. Une mise en évidence de manière 

objective est nécessaire pour poser le diagnostic de BPCO.L’examen physique permet de suspecter 

un trouble ventilatoire obstructif mais ne permet pas d’évaluer le degré d’obstruction bronchique 

ni son caractère réversible ou non. 

3. Classification Gold 

Bien que la classification GOLD ait permis des progrès dans l’adaptation du traitement de la BPCO, 

la complexité de celle-ci fait qu’elle est difficilement utilisable en pratique quotidienne. 

Cette classification GOLD se base en partie sur le VEMS afin d’apporter une solution thérapeutique 

mieux adaptée. Une mise à jour de cette classification prend en compte les exacerbations. 

L'obstruction bronchique n'est que peu liée à la dyspnée, à l'état de santé, au test de marche de 6 

minutes et au nombre d'exacerbations rapportées sur un an. Les co-morbidités apparaissent 

indépendantes du degré d'obstruction bronchique. 

Cela souligne sans doute que le VEMS ne reflète pas la complexité de la maladie et que la prise en 

charge ne doit pas prendre en compte uniquement les critères spirométriques. 

En effet, l'étude ECLIPSE 14 (Evaluation of COPD Longitudinally to identify Predictive Surrogate 

Endpoints) a montré sur une cohorte de plus de 2000 patients que les exacerbations sont plus 

fréquentes et plus sévères lorsque la sévérité de la maladie augmente mais aussi la vitesse à 

laquelle elles se produisent semble refléter un phénotype de sensibilité indépendante quelque soit 

le stade de la BPCO. Il semblait intéressant d’introduire les exacerbations dans la classification de la 

maladie. 

C’est pourquoi un nouveau Guide Line Gold en 2011 15 a été mis en place, qui en plus de la sévérité 

de l’obstruction bronchique (par le VEMS), prend en compte la symptomatologie : la sévérité de la 

dyspnée par échelle Medical Research Council MRC (Annexe 1), l’impact général notamment sur la 

qualité de vie par l’échelle CAT (Annexe 2) et la fréquence des exacerbations. 

Groupes de risque d'exacerbation selon GOLD décembre 2011 intégrant symptômes, spirométrie 

et exacerbations 

- groupe A : risque bas, peu de symptômes : GOLD I ou II et/ou 0-1 exacerbation/an et mMRC 

grade 0-1 ou CAT< 10 

- groupe B : risque bas, plus de symptômes : GOLD I ou II et/ou 0-1 exacerbation/an et mMRC 

grade ≥ 2 ou CAT ≥ 10 

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- groupe C : risque élevé, peu de symptômes : GOLD III ou IV et/ou ≥ 2 exacerbations/an et 

mMRC grade 0-1 ou CAT < 10 

- groupe D : risque élevé, plus de symptômes : GOLD III ou IV et/ou ≥ 2 exacerbations/an et 

mMRC grade ≥ 2 ou CAT ≥ 10 

Le paramètre le plus défavorable fixe le niveau de sévérité. 

Malgré tout la classification Gold reste d’utilisation difficile, de plus l’utilisation des échelles CAT, 

MRC ne reposent pas sur des preuves scientifiques fortes. Cette classification ne prend pas en 

compte non plus les co-morbidités, notamment cardiovasculaire. 

Malgré ces difficultés d’utilisation, la SPLF recommande une prise en charge thérapeutique à 

adapter en fonction de cette classification. 

On peut établir un parallèle avec la classification Gina dans l’asthme qui a été remplacée par la 

notion de contrôle ou non contrôle de l’asthme beaucoup plus simple à utiliser et notamment en 

médecine générale. 

E) Parcours de soins 

Une étude menée par l’ARS en 2011 concernant les professionnels de santé et les patients atteints 

de BPCO 16 , a mise en évidence les difficultés dans le parcours de soins. Depuis sa création en 2006, 

le réseau S.P.I.R.O. participe à l’amélioration du parcours de soins du patient BPCO. 

Cette étude a mis en évidence plusieurs éléments forts : 

- Un sous diagnostic de la BPCO et une prise en charge tardive auprès du pneumologue 

- La prescription de programme de réhabilitation respiratoire reste faible. 

- L’entrée dans un programme de réhabilitation respiratoire reste difficile 

- Le manque de coordination entre les professionnels de santé 

F) Diagnostic et dépistage. 

1. Pourquoi ne fait on pas de dépistage de masse ? 

Nous avons vu que de nombreuses études montrent l’utilité du Piko- 6 dans l’étude Zephyr 17 , de 

l’apport d’un mini spiromètre directement au domicile du patient 18 ou l’utilisation d’un mini 

spiromètre au cabinet de médecine générale 19 . 

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PENNEQUIN 

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Dans le plan BPCO 20 (en accord avec le ministère de la santé et la SPLF), il est préconisé chez les 

sujets de plus de 40 ans symptomatiques ou non. Dans le document de l’HAS 21 , le rôle du médecin 

traitant est précisé. Il se doit « d’évaluer le VEMS » et « sera particulièrement vigilant […] sur 

l’aggravation du VEMS ». 

Mais une étude publiée aux Etats-Unis en 2008 22 , a démontré que l’US Preventive Services Task 

Force Recommendation Statement (USPSTF) n’a pas mis en évidence d’arguments significatifs dans 

le dépistage de patient asymptomatique quant à l’amélioration de la qualité de vie, la morbidité ou 

la mortalité. Le niveau de recommandation est évalué à D (soit un très faible niveau de preuve). 

Il existe de nombreux freins à l’utilisation de la spirométrie soit par mini spiromètre soit par 

spiromètre chez le médecin généraliste. En effet le simple fait d’évoquer la question « êtes-vous 

essoufflé ? » permet de stimuler le patient qui peut négliger ce symptôme. Une étude menée en 

2005 23 sur des patients de plus de 40 ans fumant plus de 15 PA, montre sur l’ensemble des patients 

recrutés, que 33% des patients se plaignent d’une dyspnée spontanément alors qu’à la réponse 

« Etes-vous habituellement essoufflé ? » 68% des patients répondent positivement à cette 

question. De plus cette même étude révèle que seulement la moitié des résultats de mini 

spirométrie satisfaisait les critères minimaux de validité et de reproductibilité. 

Bien que les Guidelines recommandent la confirmation de la BPCO par une spirométrie, on sait que 

ces recommandations ne sont pas toujours suivies. En 2007 une étude d’envergure menée sur 5039 

patients identifiés comme BPCO, seul 32% des patients avec un diagnostic de BPCO ont réalisé une 

spirométrie dans les 2 ans précédant le diagnostic allant jusqu’à 6 mois après 24 . 

Enfin, il n’existe pas d’étude reflétant l’impact médical et économique d’un dépistage de masse. 

2. Une maladie sous diagnostiquée 

i. Etudes à l’appui 

De nombreuses études montrent que nombreux sont les patients qui ignorent leur maladie. 

Cette étude réalisée en 2015 25 grâce à un programme de dépistage ciblé réalisé au Canada, dans 

une clinique universitaire, 449 patients fumeurs ou anciens fumeurs ont subi une spirométrie et 

celle-ci était anormale chez 184 d’entre eux, parmi lesquels 118 nouveaux cas dont la moitié avait 

une obstruction modérée ou grave. 

Une étude publiée en 2008 26 a montré que chez 4764 sujets de plus de 45 ans se présentant dans 31 

différents centres de CPAM, la BPCO a été dépisté chez 325 sujets et 94% ignoraient le diagnostic. 

Non seulement nous sommes face à une pathologie sous diagnostiquée, mais aussi diagnostiquée 

tardivement, ainsi chez 103 pneumologues ayant reçu 486 patients envoyés par le médecin 

généraliste pour confirmer la suspicion de BPCO 27 , celle-ci a été confirmé 433 fois soit dans 89% des 

30 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

cas. De plus 82% présentaient au moins 3 signes cliniques et dans plus de 60% des cas les patients 

étaient diagnostiqués aux stades 3 ou 4. 

ii. Du coté des patients 

L’impact de la BPCO reste sous estimé malgré un retentissement important dans la vie quotidienne 

des sujets touchés. Les données française de l’enquête C2C ( Continuing to confront COPD) datant 

de 2013 et menée dans 12 pays, ont permis de montrer que la proportion de répondant BPCO 

(diagnostiqué ou présentant des symptômes compatibles de bronchite chronique, ou de toux 

chronique, ou d’expectoration) était évaluée à 7,5 %, soit 300 personnes dont 48 % sont des 

hommes, 44% âgés de plus de 70 ans et 72 % avaient des antécédents de tabagisme. Plus de 80 % 

considéraient leur maladie comme modérément sévère alors que 70 % rapportaient une dyspnée et 

65 % une limitation dans plus de 20 % de leurs activités quotidiennes et que 16 % avaient été 

hospitalisés pour motif respiratoire dans l’année écoulée. 

L’enquête américaine NHANES III 28 a montré que seuls 25 % à 35 % des patients qui ont pourtant eu 

une spirométrie avaient connaissance qu’ils présentaient une BPCO. 

iii. Du coté des professionnels de santé 

De nombreuses études montrent que la BPCO est une maladie sous diagnostiquée, en effet il existe 

de nombreux freins rapportés par les médecins généralistes dans l’utilisation de la spirométrie : 

- Absence de formation à la faculté de médecine 

- Absence de spiromètre dans le cabinet 

- Absence de spiromètres à proximité. 

- Manque de temps 

- Remboursement insuffisant pour réaliser et/ou interpréter une spirométrie 

- Réticence de patient 

- Coût de la spirométrie 

De plus la formation des internes à l’utilisation de la spirométrie parait insuffisante, en effet une 

étude 29 évaluant les connaissances théoriques et pratiques de 1261 internes en fin de 3éme cycle 

en 2012, montait que 4,3% avaient des connaissances théoriques et pratiques satisfaisantes, 35,2% 

avaient des connaissances théoriques satisfaisantes, 5,4% avaient des connaissances pratiques 

satisfaisantes et 63,7% avaient des connaissances théoriques et pratiques non satisfaisantes. 

31 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

3. Les outils à notre disposition en médecine de ville 

i. La clinique 

Les signes cliniques de BPCO sont peu présents aux premiers stades de la maladie. En effet à 

chaque stade, on peut retrouver une toux mais celle-ci est inconstante et très peu spécifique. De 

même que la dyspnée peut être présente dans les 2 premiers stades de la BPCO, mais sera présente 

éventuellement à l’effort et l’impact sur la qualité de vie du patient sera faible et ce dernier 

consultera peu souvent pour ce symptôme. 

Il existe une discordance importante entre la sévérité de la maladie et les symptômes cliniques. 

La BPCO est sous diagnostiquée en raison de la mauvaise connaissance de la maladie et de la 

banalisation des symptômes. Une enquête, information sur la BPCO pour un impact sanitaire 30 , 

menée chez plus de 2758 patient de plus de 40 ans représentatif de la population française afin 

d’évaluer les symptômes respiratoires et le niveau de connaissance de la maladie chez les sujets à 

risque ou présentant une BPCO (soit 861 patients). Dans cet échantillon, 40 % des sujets 

présentaient une dyspnée de grade MRC ≥ 1 mais seuls 9 % rapportaient spontanément une gêne 

respiratoire. Chez ces derniers, 72 % rapportaient une limitation de leurs activités quotidiennes 

mais seulement 14 % considéraient être sévèrement atteints. Une très faible proportion de sujets 

(N = 220, 8 %) connaissait le terme BPCO et seuls 66 % d entre-eux associaient la BPCO à une 

maladie respiratoire. 

Une autre étude pour déterminer si la spirométrie est essentielle pour la détection précoce de la 

BPCO par rapport à la valeur prédictive d’un questionnaire 31 , a montré que la VPP du questionnaire 

est faible (Sensibilité 58%, Spécificité 78%, odds-ratio2.6). Sur les 3408 patients de l’étude, 126 non 

connus BPCO ont été diagnostiqué BPCO, et 42% de nouveaux cas ne l’auraient pas été sans 

spirométrie. 

ii. Les questionnaires de dépistage 

L’HAS a établi un questionnaire (Annexe 3), destiné à la population générale, qui permet d’orienter 

certains malades vers le médecin généraliste. Il comporte 5 questions, mais sa sensibilité et 

spécificité n’ont pas été évaluées. Le but de ce questionnaire est d’orienter les patients vers la 

spirométrie et en aucun cas de poser un diagnostic étant donné que celui-ci est posé par des 

mesures objectives de la spiromètrie. 

Un questionnaire établi en 2008 (Annexe 4) a été établi dans le but d’identifier les patients qui 

présentent un risque accru de développer une BPCO. Ce questionnaire a été étudié 32 en Hollande et 

Belgique incluant 673 patients fumeurs qui présentent une faible capacité de discrimination entre 

les sujets avec et sans BPCO. Cette étude met en avant l’importance de la validation externe par un 

instrument de diagnostic. 

32 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Ce dernier questionnaire a figuré dans une recommandation de prise en charge de la BPCO par le 

médecin généraliste établi par l’International Primary Care Airways Guidelines (IPAG) en 2005. 

Une étude plus récente datant de 2015 33 réalisée sur 186 patients adressés pour la mesure de leur 

fonction respiratoire confirme la faible valeur diagnostique des questionnaires, quelque soit le 

questionnaire étudié. Il faut remarquer que la valeur diagnostique des questionnaires ne s’améliore 

pas avec la sévérité de l’obstruction. 

iii. Les mini spiromètres 

Le plan d’action de 2005 a largement été focalisé sur le dépistage de la BPCO, ainsi les mini 

spiromètres électroniques ont été plébiscités : 

- Selon le Primary Case Report 34 , le mini spiromètre BPCO-6 a une sensibilité de l’ordre de 

80% avec une VPN de 90%, une VPP de 57%, ces résultats sont similaires avec le Piko-6 

- L’étude de Peter Frith de 2011 35 : Montre que l'utilisation du Piko 6 en médecine général 

permet un diagnostic plus précoce de la maladie et de traiter plus rapidement la maladie 

- On a vu aussi que la combinaison du questionnaire IPAG associé au Piko-6 36 permettait un 

diagnostic plus précoce de la BPCO. 

Globalement ces appareils donnent tous les mêmes résultats, 

Les caractéristiques communes de ces appareils : 

- Tous donnent sur leur écran digital une mesure du VEMS, un VEMS 6 qui est le volume 

expiré maximal en 6 secondes et qui correspond à la CVF, le rapport VEMS/VEM6 qui est 

une mesure très proche du Tiffeneau. 

- Il propose un dépistage qualitatif immédiat par des zones de couleurs (vert, jaune et rouge) 

permettant d’apprécier rapidement le degré d’obstruction 

- Ils sont d’utilisation simple 

- Ces appareils ne donnent pas de courbe Débit-Volume 

- Ils sont tous en format Pocket 

33 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

- Leur hygiène est à chaque fois préservée par le changement d’embout 

Les particularités de chaque : 

- Le Néo 6 a une application en français, il possède une alarme de qualité des mesures selon 

les critères de l’American Thoracic Society (ATS), sélectionnant automatiquement la 

meilleure mesure réalisée. 

- Le BPCO 6 permet aussi une utilisation en français, les résultats obtenus apparaissent 

alternativement à l’écran après chaque test mais avec comparaison simultanée aux valeurs 

théoriques du patient. Il indique l’âge estimé des poumons, indicateur pour lequel les 

patients sont sensibles, il répond aux critères ATS et ERS 

- Le Piko-6 : a une utilisation en anglais ainsi le VEMS apparait sous le vocable anglais FEV1 

(Force Expiratory Volume à 1 seconde) et le VEM6 est la FVC (Forced Vital Capacity) 

- Le Vitalograph : est en anglais, enregistre automatiquement la meilleure valeur, est adapté à 

la pédiatrie, enregistre 600 valeurs. 

Ces appareils sont utiles pour un dépistage de masse. 

iv. Les spiromètres électroniques plus élaborés 

Ils sont plus sensibles, ils permettent en plus des paramètres précédents de tracer une courbe débit 

Volume et de faire apparaitre différents débits proximaux et distaux. Cette courbe permet, à la 

différence avec les mini spiromètres de repérer plus précocement un TVO et en particulier 

d’étudier les bronches distales. En effet grâce à ces appareils, il est possible d’obtenir les débits à 

25%, 50% et 75% de la CVF. 

On sait que de 40% à 56% 37 des patients à qui ont prescrit une EFR ne font pas pratiquer cet 

examen. Le fait de disposer d’un spiromètre au cabinet permet également aux patients d’être 

suivis, ainsi dans les zones reculées ou quand le délai de rendez vous en EFR est trop éloigné, la 

spirométrie au cabinet apporte un réel plus. 

Il faut savoir qu’il n’est pas anodin de réaliser une spirométrie en cabinet de médecine générale, 

ainsi l’ATS et ERS ont établi des recommandations 38 reprenant les étapes standards d’une 

spirométrie et permettant le bon déroulement de celle-ci. 

Dans certains pays comme la Belgique, il existe des programmes de formation de médecins 

généralistes pour qu’ils puissent réaliser et coter l’examen spirométrique. 

Un minimum de 3 mesures acceptables et reproductibles est nécessaire pour la validité de 

l’examen, avec des critères très stricts proposés par l’ATS/ERS en 2005. 

L’étalonnage de l’appareil est important. Dans mon mémoire de DES, l’interrogatoire de 15 

médecins généralistes possédant un spiromètre a montré que la moitié d’entre eux n’étalonnaient 

34 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

pas cet appareil et pour l’autre moitié, l’étalonnage se réalisait de 1 fois par mois à une fois de 

temps en temps. 

 

 

Critères d’acceptabilité de la CVF 

Absence de toux ou de fermeture de glotte 

Effort suffisant et reproductible 

Expiration complète 

- Durée expiration > 6 secondes 

- Ou plateau sur la courbe temps-volume 

- Ou « temps raisonnable » 

- Ou Sujet incapable de poursuivre l’expiration 

- 

Bon départ 

- Débit de pointe précoce, délai < 120 ms 

- Ou extrapolation arrière du VEMS < 5 % de la CVF ou < 100 ml 

Critères de reproductibilité de la CVF 

Après 3 manœuvres techniquement satisfaisantes 

Pour le VEMS et la CVF: 

Écart < 150 ml pour les deux paramètres 

Sinon poursuivre jusqu’à: 

Obtention de ces critères 

Maximum de 8 tests 

Ou sujet incapable de poursuivre 

Sauvegarder les trois meilleurs tests 

Il existe différents types de spiromètres : 

 

 

 

 

le pneumotachographe est l’un des plus ancien systèmes, efficace mais contraignant par sa 

sensibilité aux conditions ambiantes : t°, Pa …. Nécessite un étalonnage quotidien. Environ 

100 euros d’entrée de gamme et consommable entre 3 et 4 euros. 

A Turbines ont pour principal inconvénient qu’il nécessite une calibration quotidienne et un 

nettoyage régulier. Environ 600 euros le prix d’entrée de gamme et le consommable de 1 

euro à 2 euros. 

A ultrasons qui ne nécessitent pas de calibration mais les consommables sont chers. Environ 

1000 euros l’appareil de base et 1,5 euros à 2 euros le consommable. 

A filaments thermiques peu sensibles aux conditions ambiantes, mais fragiles et durée de 

vie faible. Ces spiromètres sont les moins fiables. 

35 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Figure 2 : Descriptif des différents modèles de spiromètres disponibles pour le 

médecin généraliste 

Difficultés rencontrées à la réalisation d’une spirométrie : 

- Difficultés de maintenir le temps expiratoire, 

- Difficultés engendrées par la toux 

G) Prise en charge 

1. Sevrage tabagique 

On sait maintenant que le simple fait de demander aux patients s’ils fument et de donner une 

information minimale aux fumeurs permet un arrêt plus important du tabac et plus prolongé dans 

le temps 39 . 

Le sevrage tabagique est la pierre angulaire de la stratégie thérapeutique. L’arrêt du tabac à un 

stade précoce est le seul traitement qui permet de normaliser le déclin annuel du VEMS. Cela 

permet de retarder voire d’éviter l’apparition d’une BPCO. 

Une méta analyse de 15 études 40 a montré que le fait de donner l’âge pulmonaire physiologique au 

patient a significativement un impact positif sur l’arrêt du tabac. 

36 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

2. Vaccinations 

Le dépistage d’un TVO au cabinet de médecine générale est l’occasion de renforcer les 

prescriptions de vaccins préventifs. 

Une grande partie des exacerbations sont dues aux virus de la grippe et au pneumocoque. Les 

vaccinations préventives permettent d’éviter des pneumonies liées à ces agents infectieux ou des 

exacerbations. 

Les patients doivent être vaccinés contre le pneumocoque compte tenu de la grande fréquence des 

infections pneumococciques. Dans le nouveau calendrier vaccinal 41 , les recommandations chez les 

adultes à risque ou immunodéprimés sont une injection de vaccin 13-valent suivi 8 semaines plus 

tard d’une injection d’un vaccin polyosidique 23-valent. Il n’est pas recommandé de faire de rappel 

à 5 ans mais celui –ci permet d’éviter des pneumonies à pneumocoque et des exacerbations. 

De plus il reste nécessaire de pratiquer la vaccination antigrippale tous les ans. Celle-ci peut être 

concomitante à la première injection du vaccin 13 valent. 

L’étude réalisée en 2013 regroupant 340 patients 42 montre que les couvertures vaccinales contre la 

grippe et le pneumocoque sont inférieures au niveau attendu chez les patients souffrant de 

maladies respiratoires chroniques. Les taux de couverture vaccinale étaient de 71% de contre le 

pneumocoque et 81% contre la grippe dans le groupe BPCO. 

Une autre étude réalisée en 2010 43 , intitulé : « les recommandations de prise en charge ne sont pas 

suivies dans la vraie vie » montre que la vaccination antigrippale est réalisée chez 50% des patients, 

quelle que soit la sévérité de la BPCO. 

3. Réhabilitation Respiratoire 

La réhabilitation respiratoire fait partie intégrante du traitement de la BPCO, elle se définit comme 

l’ensemble des moyens proposés au patient atteint d’une maladie respiratoire chronique pour 

réduire le handicap et améliorer la qualité de vie. Elle fait partie des recommandations établies par 

la SPLF pour la pratique clinique de la prise en charge de la BPCO. 

Les patients atteints de maladies pulmonaires chroniques obstructives sont handicapés dans les 

activités de la vie quotidiennes 44 . 

Parmi 2386 patients atteints de BPCO, suivis pendant 20 ans, ceux qui effectuent une activité 

physique même faible sont moins hospitalisés et ont un taux de mortalité plus faible 45 . 

Elle a comme intérêt de diminuer significativement la dyspnée, d’améliorer la tolérance à l’effort, 

de diminuer le nombre d’exacerbations et d’améliorer la qualité de vie sans modifier les EFR ni les 

gaz du sang. 

37 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

En 2010 une étude 46 a montré que seulement 10.3% des patients BPCO, tout stade confondu, 

bénéficient de réhabilitation respiratoire, dont 20,6% au stade IV. 

4. Traitement médicamenteux 

Les traitements médicamenteux sont à adapter en fonction de la classification GOLD 47 , néanmoins 

comme nous l’avons dit précédemment, les médecins généralistes n’ont pas accès à cette 

classification, puisqu’ils n‘ont pas en première intention une mesure objective du souffle, cela 

explique la situation actuelle d’erreurs de prescriptions qui pèsent lourdement sur le budget de la 

BPCO. En effet il existe un abus de prescription d’association de corticoïdes inhalés et Béta 2 

mimétiques dès le stade précoce de BPCO. 

Les bronchodilatateurs sont les médicaments les plus prescrits, mais 11% des BPCO sévères dans 

une étude de 2010 48 n’en recevaient pas. Toujours dans cette même étude, les corticoïdes inhalés 

sont prescrits chez 55,2 et 59,4% des stades I et II (non indiqué), et chez 77,4% et 85,3% des stades 

III et IV. 

Figure 3 : Prise en charge thérapeutique selon le stade de gravité de la BPCO 

Ainsi les bronchodilatateurs de courte durée d’action (B2CDA) sont indiqués en première intention 

à la demande. 

Les bronchodilatateurs de longue durée d’action (B2LDA) ou anti cholinergiques, sont indiqués dès 

que le patient est dyspnéique. Les B2LDA sont indiqués en traitement de fond lorsque le VEMS 

est compris entre 50 et 80%. Le choix de la classe dépend de la réponse individuelle. Les 

38 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

anticholinergiques de longue durée d’action (AcLDA) ont une action sur le déclin du VEMS, mais 

également sur la distension thoracique. 

L’association des 2 classes de bronchodilatateurs peut améliorer d’avantage la sensation de 

dyspnée. 

Les corticoïdes stéroïdes inhalés(CSI) ne doivent être employés qu’en association aux B2LA ou avec 

des traitements atropiniques. Ces associations corticoïdes + B2LDA sont à réserver aux patients qui 

ont une BPCO sévère (stade III) (VEMS

Crée en 2006, le réseau S.P.I.R.O fait actuellement partie de l’association de réseaux intitulée 

CORESO. Il a pour mission de favoriser l’accès aux soins, la coordination, la continuité ou 

l’interdisciplinarité des prises en charge dans le domaine de la B.P.C.O. 

Ses objectifs sont : 

- Favoriser le dépistage précoce des BPCO. 

- Contribuer à la formation des professionnels en contact avec les BPCO. 

- Coordonner le suivi des patients insuffisants respiratoires chroniques obstructifs. 

- Prévenir l'aggravation et les récidives d'exacerbation en concertation avec le pneumologue 

et le médecin généraliste. 

- Proposer un programme d'éducation thérapeutique, et une orientation vers les structures 

adaptées au réentrainement physique et respiratoire. 

- Favoriser la mise en contact avec les associations de patients. 

III) MATERIELS ET METHODES 

A) Description de l’étude 

L’objectif de cette étude a pour but d’évaluer la possibilité de former les médecins généralistes ou 

des paramédicaux au dépistage de la mesure du trouble ventilatoire obstructif par une formation 

spécifique adaptée. 

Il s’agit d’une analyse descriptive de pratique, rétrospective par analyse de questionnaire pré et 

post formation et par un questionnaire à distance de la formation. 

B) Description de la structure permettant cette formation 

1. Le personnel formant 

Les participants de la soirée sont accueillis dans les locaux du réseau S.P.I.R.O. situé au 33 cours 

Albert Thomas à Lyon. Ils sont reçus par le professeur Pacheco Yves, le docteur Léger Patrick 

responsable médical du réseau S.P.I.R.O., une infirmière Madame Coullandaye Nancy travaillant 

pour le réseau S.P.I.R.O., une technicienne Madame Tranchard Eliane travaillant pour le laboratoire 

d’exploration fonctionnelle respiratoire du centre hospitalier Lyon Sud. 

40 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Les infirmières de cette équipe sont formées à l’éducation thérapeutique des malades BPCO et 

asthme et ont plusieurs années d’expérience. En effet il impossible de s’improviser formateur sans 

être soi même formé. 

La présence de la technicienne d’exploration respiratoire est précieuse pour son savoir faire quant 

à la façon de faire souffler les patients. 

La présence d’un médecin généraliste possédant lui-même dans son cabinet un spiromètre, lors de 

plusieurs séances a permis des échanges concrets avec les autres médecins généralistes présents. 

Les participants sont partagés en plusieurs groupes de deux ou trois afin de pouvoir tourner sur 

chaque atelier : l’un sur le DEP, un second sur les mini-spiromètres, un troisième sur le spiromètre 

électronique. Les tables et chaises sont disposées en forme de U dans la salle, ainsi les participants 

se font face, permettant un bon niveau d’interaction et cette disposition est également adaptée 

aux présentations en permettant une visibilité maximale. 

Les participants sont au nombre de 7 à 10 par soirée. Il s’agit de médecins généralistes pour la 

plupart, de médecins du travail, d’infirmières ou de pharmaciens. 

2. Déroulement de la séance 

Une fois les participants disposés et le questionnaire pré-test rempli, celui-ci est ramassé et la 

séance débute par une prise de parole, interactive avec les participants, par le docteur Pacheco et 

le docteur Léger qui rappellent quelques généralités sur la fréquence de la BPCO et le sous 

diagnostic de cette maladie. Ils se servent de la projection de trois diapositives pour illustrer leurs 

propos sur la façon d’analyser un TVO. Un document est distribué à chaque participant (Annexe 5) 

intitulé « Dépistage et diagnostic de la BPCO ». 

Cet exposé insiste sur le fait que pratiquement tous les médecins généralistes prennent le temps de 

mesurer la TA mais très peu mesurent objectivement le souffle. Cette mesure du souffle devrait 

être systématique chez tout fumeur de plus de 40 ans ayant une consommation tabagique de plus 

de 10 PA ou après exposition professionnelle avec ou sans symptômes. La mesure du souffle en 

cabinet présente plusieurs justifications : 

- En effet nombreux sont les patients qui refusent de se rendre chez le pneumologue afin de 

réaliser une EFR. Or on ne peut forcer les patients à se rendre chez le pneumologue mais le 

médecin se doit tout de même de traiter la pathologie constatée. 

- En plus de mesures hygiéniques dispensées comme l’arrêt du tabac, le fait de présenter aux 

patients un résultat objectif qui lui montre qu’il rentre dans une maladie chronique aide à 

l’arrêt du tabac 

- Le docteur Pacheco et Léger insistent sur le fait qu’il faut vacciner (contre la grippe et le 

pneumocoque) tout patient présentant un TVO. 

41 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Puis les méthodes d’utilisation des différents outils à la disposition du médecin généraliste pour 

mesurer le souffle sont exposées : 

Il débute par le débit mètre de pointe qui mesure le DEP Celui-ci est comparé au « thermomètre de 

l’asthmatique ». Il est insuffisant pour permettre un diagnostic précoce d’asthme. Par ailleurs ce 

n’est pas un outil de dépistage de la BPCO. Dans ce dernier cas pour les petits volumes, les 

corrélations entre VEMS et DEP sont mauvaises. Dans le cadre de l‘asthme cet appareil doit être 

prescrit pour la surveillance des exacerbations et du bon contrôle de la maladie. 

Les participants sont invités à réaliser eux-mêmes une mesure du DEP en insistant sur sa bonne 

utilisation en évitant les biais (« effet sarbacane », « effet trompette »). 

La présentation des mini-spiromètres électroniques, Piko-6 et BPCO-6 ou vitalograph est ensuite 

réalisé. Ces appareils sont des outils de dépistage qui donnent une mesure du VEMS que le mini 

spiromètre affiche en nombre de litre sur la première seconde et le VEMS6 qui est calculé en 

nombre de litre expirés au bout de 6 secondes qui sera très proche de la CVF, ceci permet le calcul 

du VEMS/VEMS6 qui est proche du Tiffeneau. Ces appareils circulent dans les mains des 

participants et l’exposé est concrétisé par leur manipulation. Les participants peuvent constater 

que les valeurs mesurées sont très reproductibles. Sur le Vitalograph, les mesures sont plus 

précises, on peut rajouter le sexe, l’âge et le poids. 

Par la suite une analyse plus fine des courbes Débit-Volume est présentée. Celle-ci comporte 2 

parties, l’inspiration et l’expiration, avec les débits en ordonnées et les volumes en abscisse. Un 

exemple est présenté ci-dessous avec une normale en rouge et une pathologique en vert avec 

diminution du débit maximal et des différents débits à 75%, 50% et 25% de la CVF. 

42 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Figure 4 : Courbe Débit Volume 

Les conditions de bonne réalisation. Il faut au moins 3 tests, seul le meilleur est gardé. Les 

différentes erreurs les plus fréquentes sont exposées c'est-à-dire une inspiration précédente non 

maximale, une toux lors du test, un arrêt brutal du test, un embout buccal obstrué ou un DEP non 

maximal. 

Cet appareil permet de mesurer VEMS, CVF, coefficient de Tiffeneau et les débits intermédiaires (à 

25%, 50% et 75%). Ces dernières mesures permettent un diagnostic plus précoce par l’étude des 

petites bronches. De plus la courbe de l’inspiration est utile notamment dans les maladies laryngotrachéale 

par exemple dans la laryngo-malacie, on va retrouver une cassure de cette courbe 

inspiratoire. Dans le cas de l’asthme, il est important d’avoir une spirométrie de référence car celleci 

risque d’évoluer avec la maladie. 

A la sortie de chaque séance, les professionnels de santé présents repartent avec plusieurs 

messages clairs, parmi lesquels les repères du VEMS, VEMS6 ou CVF et du Tiffeneau. 

43 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Aussi le fait de découvrir un TVO n’est pas la finalité du médecin généraliste, il faut garder en 

mémoire certaines notions qui évaluent la sévérité : un rapport de Tiffeneau en dessous de 50% 

rapporte une sévérité importante, que 1L de VEMS correspond à la capacité de monter un étage, et 

que la découverte d’un TVO amène à explorer le VR (Volume résiduel). 

Les autres messages clairs à retenir pour le médecin généraliste sont : 

- La mesure du souffle peut, comme la tension artérielle, être mesurée à chaque consultation. 

- Que le débitmètre de pointe est le thermomètre de l’asthmatique, 

- Le Néo6 est un outil de dépistage 

44 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

- Si le médecin souhaite aller plus loin et dépister plus précocement les TVO, le spiromètre est 

idéal. 

- Ces appareils permettent de dépister et donc d’orienter vers le pneumologue si une 

anomalie est perçue. 

- La Vaccination est utile et nécessaire chez chaque patient présentant un TVO. 

- Les centres de réhabilitation respiratoire sont une aide précieuse aux médecins et patients. 

C) Population et méthodes 

Un panel de médecins et de professionnels de santé (73 au total) s’est volontairement rendu à la 

formation du groupe S.P.I.R.O et a répondu à un questionnaire pré test, post test et un 

questionnaire à distance leur a été envoyé par mail. 

Les formations ont eu lieu du 16 Avril 2013 au 15 décembre 2015, 5 ont eu lieu en 2013, 4 en 2014 

et 4 en 2015, soit 13 au total. 

Les participants à cette formation se répartissent comme ceci : 

 

 

 

 

57 médecins généralistes, dont un ayant assisté 2 fois à la soirée. 

5 médecins du travail 

6 pharmaciens 

5 infirmières 

Les questionnaires pré et post test ont été analysés par EXCEL 2007. 

D) Critères d’inclusion et d’exclusion 

1. Critères d’inclusion 

Avoir participé à la formation du réseau S.P.I.R.O. entre Avril 2013 et décembre 2015 

Avoir répondu aux questionnaires pré formation, post formation et à distance de la 

formation 

2. Critères d’exclusion 

 

 

 

Ne pas avoir répondu aux questionnaires 

Ne pas avoir participé à une soirée 

Les questionnaires non totalement remplis 

45 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

E) Impact à court terme 

1. Questionnaire Pré-test 

Ce questionnaire est distribué à chaque participant à son arrivée, il est anonyme et comporte 

plusieurs parties (Annexe 5) : 

 

 

 

 

 

 

 

Ma pratique actuelle, définissant la qualification de la personne présente et ses 

pratiques d’exercice notamment de savoir si elle dispose de correspondant 

(Pneumologue, Kinésithérapeute et Infirmier), de savoir si elle connaît le réseau SPIRO et 

des centres d’éducation thérapeutique et de savoir si la tension artérielle et le souffle 

sont mesurés à chaque consultation. 

Connaissances sur la BPCO et sur le lien avec le tabac, le nombre de personnes touchés 

en France, l’accompagnement avec un syndrome restrictif et des co-morbidités 

cardiovasculaires. 

Connaissance des outils de dépistage et de diagnostic : sur le débitmètre de pointe, le 

Néo6 et le spiromètre, de savoir à quoi correspond un VEMS à 1L. 

Rôle de ces outils : savoir si ces outils remplacent un pneumologue, s’ils sont utiles dans 

l’asthme, s’ils sont un outil de dépistage de la BPCO et s’ils sont une aide pour des 

conseils à l’arrêt du tabac et la prévention par vaccination 

Aspects thérapeutiques : notamment sur les corticoïdes et les bronchodilatateurs de 

longue durée d’action. 

Pour prévenir les surinfections bronchiques dans les BPCO : à travers les vaccinations et 

les traitements antibiotiques. 

La Réhabilitation respiratoire par les connaissances sur son contenu. 

2. Questionnaire Post-test 

Ce module (Annexe 6) toujours anonyme reprend les questions précédentes sur : 

 

 

 

 

 

 

Connaissances sur la BPCO 

Connaissances des outils de dépistage et de diagnostic 

Rôle de ces outils 

Aspects thérapeutiques 

La prévention des surinfections bronchiques dans la BPCO 

La Réhabilitation respiratoire 

46 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

F) Impact à distance 

1. Elaboration du questionnaire 

Ce questionnaire (Annexe 7) comporte 12 questions, avec une partie libre à la fin sur les éventuelles 

difficultés rencontrées par les médecins. Ce questionnaire leur a été adressé par mail. 

Le recueil des données s’est fait du 25 mai 2016 au 3 Août 2016. 

2. Contact avec les médecins 

Une partie du travail fut d’adresser aux participants ce questionnaire et de récupérer les réponses. 

Le mail des participants a été récupéré sur les feuilles d’émargement des soirées, mais souvent 

celles-ci étaient soit manquants soit illisibles. Ainsi sur les 56médecins généralistes et 5 médecins 

du travail, il a donc fallu que je contacte 23 médecins ayant participé à ces soirées. Je les ai donc 

contacté par téléphone, ce recueil de données s’est révélé être très chronophage, car après avoir 

passé la barrière du secrétariat qui la plupart du temps refusait de me donner l’adresse mail du 

médecin, il a fallu que j’explique aux médecins mon travail et lui renvoyer le questionnaire par mail. 

Certains d’entre eux ont dû être relancés pour répondre à ce questionnaire. Au total, j’ai récupéré 

49 réponses aux questionnaires sur 61, ce qui représente plus de 80% de réponses. 

3. Contenu du questionnaire 

A distance contacté par E mail, les participants ont été invités à répondre à un questionnaire à choix 

multiples (Annexe 7) et une question plus ouverte à la fin, afin de réévaluer leurs pratiques, celui-ci 

n’étant pas anonyme : 

 

 

 

 

 

 

 

 

Profession du participant 

Avez-vous fait l’acquisition d’un appareil de mesure s’il s’agit d’un Débitmètre de pointe, 

Néo 6, BPCO 6, d’un spiromètre, autre ou s’il en avait déjà un ? 

S’il en avait déjà un, quel est-il ? : Débitmètre de pointe, Néo 6, BPCO 6, spiromètre ou 

autre. 

Nombre de nouveaux TVO dépistés depuis l’acquisition du spiromètre. 

Changement d’attitude vis-à-vis de la façon de présenter la maladie au patient, de 

proposer le sevrage tabagique, les vaccinations ou les différentes thérapeutiques 

Difficultés rencontrées. 

Orientation vers le Réseau S.P.I.R.O. : si les participants envoient plus de patients vers ce 

Réseau ou s’ils en envoyaient déjà. 

Ou vers des centres de Réhabilitation respiratoire 

47 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

G) Analyse statistique 

Les questionnaires ont été adressés et récupérés via la plateforme googleForm. 

IV) Résultats 

A) Sur l’évaluation de la structure 

La mise de place de cette structure dans le cadre du réseau S.P.I.R.O. a permis de confirmer la 

faisabilité, les lacunes du médecin généraliste dans ce domaine et l’utilité de ces séances. 

La diversité du personnel a permis de répondre à différents niveaux de questions, l’ensemble de 

cette structure et son organisation a permis d’être proche du médecin. 

Ce type de formation est irréalisable par un médecin isolé. 

B) Sur la population des participants à la formation 

1. Caractéristique de la population incluse 

La population incluse est composée de 73 personnes composé de : 57 médecins généralistes, 5 

médecins du travail, 6 pharmaciens et 5 infirmières. 

90% 

80% 

77% 

70% 

60% 

50% 

40% 

30% 

Population 

20% 

10% 

7% 

9% 7% 

0% 

Médecins 

généralistes 

Médecins du 

travail 

Pharmaciens 

Infirmières 

48 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Figure 5 : Répartition de la pratique du nombre des participants aux 

formations 

2. Mesure de la tension artérielle et du souffle 

Sur notre population de médecins généralistes, médecins du travail, infirmières et pharmaciens, la 

mesure de la tension artérielle est réalisée dans 80% des cas, ce taux est de 86% chez les médecins 

généralistes mais la mesure du souffle n’est effectuée que dans 18% des cas. 

3. Correspondants habituels 

Sur ces participants, 33% ont répondu avoir au moins 1 correspondant pneumologue, 4% un 

correspondant pneumologue et kiné, 8 % un correspondant pneumologue, kinésithérapeute et 

infirmier, 3% uniquement un correspondant infirmier, 51% aucun des 3. Ceci pose le problème très 

pratique du parcours de soin dans la BPCO. 

60% 

50% 

51% 

40% 

33% 

30% 

Répartition des 

correspondants 

20% 

10% 

8% 

4% 

3% 

0% 

Aucun des 3 Pneumologue + 

Kinésithérapeuthe + 

Infirmière 

Pneumologue + 

Kinésithérapeuthe 

Pneumologue 

Infirmière 

Figure 6 : Répartition en % des correspondants avec lesquels les participants 

travaillent régulièrement 

49 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

4. Correspondance avec le Réseau S.P.I.R.O. et les centres d’éducation 

thérapeutiques 

Sur tous les participants interrogés, 28 connaissent le réseau S.P.I.R.O et seul 5 connaissent les 

centres d’éducation thérapeutique. 

B) Analyse de l’impact immédiat : Evolution entre résultats pré-tests 

et post-tests (Annexe) 

1. Résultats globaux entre pré-tests et post-tests 

Les résultats globaux entre les pré-tests et les post-tests retrouvent des moyennes passant de 81% 

à 90% de bonnes réponses. 

2. Résultats sur le thème de la connaissance de la BPCO 

Le taux de bonnes réponses bas à la question « La BPCO s’accompagne d’un trouble ventilatoire 

restrictif ? » à 54% en pré-tests montrent la méconnaissance des aspects objectifs de mesure du 

TVO par le médecin généraliste. La valeur de 73% du post-test montre que le message n’est pas 

facile à transmettre. 

Sur les autres questions abordant le thème des connaissances sur la BPCO, les résultats sont plutôt 

bons car aux questions « Cette maladie concerne uniquement le fumeur ? », « La BPCO concerne 

plus de 3 millions de personnes en France ? » et « La BPCO s’accompagne dans 30% des cas de comorbidités 

cardio-vasculaires ? » les taux de bonnes réponses sont élevés en pré-tests à 94%, 90% 

et 92%. 

Selon la spécialité, le taux de bonnes réponses est de 85% chez les médecins généralistes, 87% chez 

les médecins du travail, 75% pour les pharmaciens et les infirmières. 

3. Résultats sur le thème des connaissances des outils de dépistage et de 

diagnostic 

Sur la connaissance des outils de dépistage et de diagnostic, la moyenne de bonnes réponses sur les 

5 questions passe de 69% en pré-tests à 92% en post-tests. 

50 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

On note une nette progression à toutes les questions de ce thème, mais la progression est nette 

pour 2 d’entre elles. A la question le « Néo-6 mesure le coefficient de Tiffeneau et le VEMS ? » le 

taux de bonnes réponses passe de 56% à 92% et à la question « Un VEMS à1 litre correspond à la 

possibilité de monter 1 étage ? » de 33% à 91%. 

Les résultats sont résumés dans ce tableau : 

Pré-tests 

Posttests 

Le débitmètre de pointe, le Néo6 et le spiromètre apportent les mêmes 

78% 89% 

informations ? 

Le débitmètre de pointe est utile dans l’asthme ? 89% 98% 

Le Néo 6 mesure le VEMS et le coefficient de Tiffeneau ? 56% 92% 

Le spiromètre mesure des débits ? 90% 91% 

Un VEMS à1 litre correspond à la possibilité de monter 1 étage ? 33% 91% 

Tableau reprenant les réponses Pré-test et Post-test sur les connaissances de la 

BPCO 

4. Résultats sur le thème du rôle des outils de mesure du souffle 

Aux questions « le DEP permet de suivre un asthme ? » et « Le Néo6 est un outil de dépistage d’un 

TVO ? » retrouvent un taux de bonnes réponses passant respectivement de 79% à 89% et de 82% à 

95%. 

Il est à noter que les taux de bonnes réponses sont différents selon les spécialités en pré-tests : 

- Médecins généralistes : 92% de bonnes réponses en pré-tests 

- Médecins du travail : 94% de bonnes réponses en pré-tests 

- Pharmaciens : 71% de bonnes réponses en pré-tests 

- Infirmières : 70% de bonnes réponses en pré-tests 

5. Résultats sur le thème : « Aspects thérapeutiques » 

Sur l’aspect thérapeutique, « L’association corticoïde et bronchodilatateur de longue durée d’action 

par voie inhalée n’est prescrite qu’aux BPCO de stade 3 ou 4 ? » la réponse à cette question est 

correcte dans 58% des cas en pré-tests à 78% en post-tests. 

Il est à noter qu’en pré-tests chez les médecins généralistes, le taux est de 70% ainsi que pour les 

médecins du travail, mais les taux sont beaucoup plus faibles pour les pharmaciens (33%) et pour 

les infirmières 20%. 

51 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

6. Résultats sur le thème de la prévention des infections bronchiques 

dans les BPCO 

Les 3 questions sur la prévention des surinfections bronchiques dans les BPCO montrent des 

bonnes réponses dans 87% des cas et les résultats sont similaires en post-test. 

Aux questions « la vaccination anti-pneumoccocique est recommandée ? » et « la vaccination antigrippale 

est recommandée ? » les taux en pré et post-tests sont sensiblement identiques autour de 

90%. 

7. Résultats sur le thème de la réhabilitation respiratoire 

Sur ce thème on note surtout une progression sur la notion de suivi nutritionnel passant de 83% à 

88%. 

Les autres bonnes réponses se trouvent autour de 90%. 

La Réhabilitation respiratoire comporte : Pré-Test Post-Test 

Le réentrainement à l’exercice 94.5% 92.5% 

Le suivi nutritionnel 83.6% 88.1% 

L’éducation thérapeutique du patient 94.5% 92.5% 

La prise en charge psychosociale 89% 89.6% 

L’aide à l’arrêt du tabac 94.5% 91% 

Tableau reportant les résultats Pré-test et Post-test à la question « La 

Réhabilitation respiratoire comporte ? » 

8. Comparaison des résultats thème par thème en pré et post test 

On note une augmentation de toutes les moyennes entre la phase pré test et la phase post test 

excepté sur la prévention des surinfections bronchiques : 

- 82,9 à 85,8% pour la partie sur les connaissances, 

- de 69,4% à 92,5% sur la partie dépistage et diagnostic, 

- de 85,3% à 92,2% sur le rôle des outils, 

- de 58,9% à 77,6% sur la partie aspect thérapeutique, 

- de 87% à 86,5% sur la prévention des surinfections bronchiques 

52 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

- de 91,2% à 90,7% sur la partie réhabilitation respiratoire 

La réhabilitation 

90,7 

91,2 

Les surinfections 

86,5 

87 

Aspect therapeutique 

Role des outils dépistage et diagnostic 

58,9 

77,6 

92,2 

85,3 

post test 

pré test 

Dépistage et diagnostic 

Connaissance 

69,4 

85,8 

82,9 

92,5 

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0100,0 

Figure 7 : Différentes moyennes en % sur la comparaison des résultats pré tests 

et post tests des différents thèmes abordés 

9. Analyse des résultats par spécialité en pré-test 

Les résultats par spécialités sont résumés dans le tableau suivant : 

% 

Connaissance 

sur la BPCO 

outils de 

dépistage 

et de 

diagnostic 

Rôle des 

outils 

Aspects 


Les 

surinfections 

bronchiques 

La 

réhabilitation 

Généraliste 85,7 72,3 92,2 70,6 91,1 94,5 

Médecin du travail 87,5 80 93,8 70 83,3 75 

Pharmacien 75,0 66,7 70,8 33,3 81,1 93,3 

Infirmière 75 68 70 20 73,3 80 

Tableau : Moyenne de bonnes réponses par spécialité 

53 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

100 

90 

80 

70 

60 

50 

40 

30 

20 

10 

0 

Connaissance sur la 

BPCO 

outils de dépistage 

et de diagnostic 

Rôle des outils 

Aspects 


Les surinfections 

bronchiques 

La réhabilitation 

Généraliste Médecin du travail Pharmacien Infirmière 

Figure 8 : Moyenne des % de réponses correctes obtenues avant la formation 

(pré-test) en fonction des thématiques abordées et par spécialité des 

participants 

C) Résultats à distance 

Le questionnaire a donc été récupéré pour 49 médecins, 46 médecins généralistes et 3 médecins du 

travail. 

1. Acquisition d’un appareil de mesure du souffle 

Sur l’ensemble de ces praticiens, l’acquisition d’un appareil de mesure du souffle est la suivante. 

Figure 9 : Acquisition d'un appareil de mesure du souffle à la suite de la 

formation 

23 praticiens ont donc déclaré ne pas avoir acquis d’appareil de mesure du souffle. 

54 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Au total 13 personnes ont acquis un appareil de mesure du souffle hors débitmètre de pointe, 6 un 

Néo-6, 1 un BPCO-6, 6 un spiromètre Sur l’ensemble des praticiens, 8 ont déclaré en avoir déjà un. 

Dans les résultats pré-tests 18% des participants mesuraient le souffle. Sur l’ensemble des 

participants qui ne possédaient pas d’appareil de mesure : 31% en ont fait l’acquisition à distance. 

On trouve, 42% de médecin possèdent un appareil de mesure du souffle permettant de dépister 

un TVO, parmi ceux qui ont fait l’acquisition d’un appareil et ceux qui en possédaient déjà un. 

2. Possession antérieure d’un appareil de mesure du souffle 

Lorsqu’on les interroge sur la possession antérieure d’un appareil de mesure du souffle, on 

retrouve les résultats suivants : 

Figure 10 : Acquisition antérieure à la soirée d'un appareil de mesure du 

souffle 

18 avaient donc un débitmètre de pointe avant la soirée, 2 un Néo-6, 8 un Piko-6, 3 un spiromètre 

et 1 un autre sans préciser lequel. 

3. Diagnostic de nouveaux cas de TVO 

Le nombre de nouveaux TVO dépistés se trouve dans les fourchettes hautes, plus de 10 pour 12des 

médecins, de 7 à 9 pour 26 d’entre eux, de 4 à 6 pour 9 d’entre eux, 1 à 3 pour 1 d’entre eux et 0 

pour un d’entre eux. On retrouve la répartition sur l’histogramme suivant. 

55 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Figure 11 : Répartition du nombre de nouveaux TVO dépistés 

4. Changement dans les modalités de présentation de la maladie aux 

patients 

Sur la façon de présenter la maladie auprès des patients, 33 ont répondu que la formation a permis 

de changer la présentation de la maladie auprès des patients et 16 ont répondu non. La répartition 

se fait comme suit. 

80 

70 

60 

50 

40 

30 

20 

10 

0 

67,2 

32,8 

Changement de presentation de la maladie 

OUI 67,2% 

NON 32,8% 

Figure 12 : Répartition des réponses de changement de présentation de la 

maladie 

5. Sur le plan thérapeutique 

i. Sevrage Tabagique 

Sur la modification de l’attitude des médecins vis-à-vis du sevrage tabagique : 32 ont répondu qu’ils 

l’avaient modifié et 17 ont répondu non. 

56 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

70 

65,3 

60 

50 

40 

30 

20 

10 

0 

34,7 

Sevrage tabagique 

OUI 65,3% 

NON 34,7% 

Figure 13 : Répartition des réponses sur la modification de l'attitude vis à vis 

du sevrage tabagique 

ii. Vaccinations 

Sur l’attitude vis-à-vis des vaccinations préventives, 38 ont répondu avoir modifié leur attitude visà-vis 

de la vaccination et 11 non. 

90,00% 

80,00% 

70,00% 

60,00% 

50,00% 

40,00% 

30,00% 

20,00% 

10,00% 

0,00% 

79,60% 

20,40% 

Modification de l'attitude vaccinale 

OUI 79,6% 

NON 20,4% 

Figure 14 : Répartition des médecins sur le changement d'attitude des 

vaccinations préventives 

iii. Attitude thérapeutique générale 

43 médecins ont répondu avoir modifié leur attitude thérapeutique vis-à-vis de la BPCO et 6 ont 

répondu non. 

57 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

100,00% 

90,00% 

80,00% 

70,00% 

60,00% 

50,00% 

40,00% 

30,00% 

20,00% 

10,00% 

0,00% 

88,90% 

11,10% 

Moification de l'attitude thérapeutique 

OUI 88,9% 

NON 11,1% 

Figure 15 : Répartition des médecins sur la modification de leur attitude 

thérapeutique vis-à-vis de la BPCO 

iv. Traitement médicamenteux 

A la question : « Vous arrive t’il de prescrire des traitements bronchodilatateurs et des corticoïdes 

inhalées sans que le diagnostic de BPCO soit posé » : 33 (soit 67%) ont répondu oui, 13 (soit 26%) 

ont répondu non et 3 (soit 7%) ont répondu autres en précisant : « Je ne suis pas médecin 

prescripteur », « Dans le cadre de toux chronique », « sur des toux trainantes ». 

6. Orientation vers différentes structures 

i. Vers le réseau S.P.I.R.O. 

A la question « Avez-vous adressé des patients vers la structure SPIRO ? », 3 ont répondu 

positivement, 45 négativement et 2 en adressaient déjà. 

ii. Vers des structures d’éducation thérapeutique ou de 

réhabilitation respiratoire 

Lorsqu’on les interroge de savoir s’ils ont adressé plus de patients vers des structures proposant un 

programme d’éducation thérapeutique ou de réhabilitation respiratoire, 27 ont répondu oui et 22 

non. 

58 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

7. Remarques ou difficultés rencontrées 

A la dernière question « Avez-vous rencontré des difficultés ou avez-vous des remarques ? », chez 5 

médecins qui ont acquis le spiromètre ou avaient déjà un spiromètre, ceux-ci rapportent: « Spiro 

pas toujours facile à réaliser », « Début d’utilisation avec le spiromètre difficile », « Spiro parfois 

difficile », « Difficulté d’utilisation au début », « Difficile de faire souffler certains patients». 

On retrouve comme autres remarques : « Difficultés à voir les patients en dehors des épisodes de 

décompensation », « Néo-6 très utile pour l’arrêt du tabac », « difficile de confirmer le diagnostic 

par une EFR », « difficile ou délai trop long pour obtenir un rdv avec un pneumologue », « après le 

Néo-6 les EFR sont peu souvent réalisées ». 

8. Résultats par spécialité 

Nous avons eu sur les 49 réponses uniquement 2 réponses de médecins du travail, les autres 

réponses étant toutes par des médecins généralistes. 

Un médecin du travail nous a rapporté posséder un Néo-6 avant la formation, l’autre n’en possédait 

pas et n’en a pas fait l’acquisition, les 2 ont dépisté plus de 10 TVO depuis la formation, n’ont pas 

adressé au réseau S.P.I.R.O, n’ont pas plus adressé vers des centres d’éducation thérapeutiques. Ils 

ont en revanche changé leur attitude vis-à-vis de la présentation de la maladie et du sevrage 

tabagique, un a changé son attitude vis-à-vis des vaccinations préventives, l’autre non et les 2 ont 

modifié leurs propositions thérapeutiques vis-à-vis de la maladie. 

V) Discussion 

A) Discussion autour de la structure 

1. Rôle du personnel réalisant la formation. 

La diversité du personnel entourant les formations du réseau S.P.I.R.O. permet de répondre à de 

nombreuses interrogations des participants. En effet la présence d’une infirmière et d’une 

technicienne travaillant pour le réseau et réalisant quotidiennement des explorations 

fonctionnelles permet, notamment sur le coté pratique de la séance, de présenter les techniques 

d’explorations. On l’a vu, réaliser une spirométrie n’est pas chose aisée, même dans un cabinet de 

médecine générale. L’utilisation de cet appareil nécessite un temps d’adaptation et de formation 

afin de réaliser des examens de qualité. Les connaissances de ces personnes sont indispensables 

afin de former les médecins à l’utilisation d’un appareil de mesure du souffle. 

Ainsi lors des séances, certains médecins qui avaient fait l’acquisition d’un spiromètre ont pu 

bénéficier de conseils pratiques. 

59 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

La partie théorique développée et adaptée à la médecine de ville permet d’insister sur les points 

forts de la mesure du souffle. A travers 3 diapositives, les bases de la BPCO et de l’interprétation 

des courbes débit-volumes sont reprises. On observe à travers les résultats que la connaissance de 

certains appareils de la mesure du souffle et que leurs rôles n’étaient connus que par un tout petit 

nombre de médecins. Il en est de même pour les connaissances de la BPCO pour lesquelles on note 

une progression des résultats entre le pré-test et post-test. 

2. Rôle du lieu d’accueil 

Afin de permettre l’accueil des participants, il est nécessaire de posséder un lieu adéquat qui 

permet d’accueillir tous les participants, de réaliser des ateliers de groupe. Les séances se déroulent 

dans le centre S.P.I.R.O. qui possède une salle dédiée à ce type d’événement. Celle-ci est adaptée, 

comprend tout le matériel nécessaire. Sa taille permet de recevoir jusqu’à 15 participants à la fois. 

Le réseau S.P.I.R.O. dispose des différents outils permettant cet enseignement. 

3. Discussion autour de la globalité de la structure 

L’évaluation de la structure paraît avoir tout son sens, notamment à travers le personnel réalisant 

la formation, le lieu de la formation, le matériel à disposition. En effet, on peut s’interroger sur 

l’intérêt de reproduire cette formation médicale continue dans ce type de structure et que ce 

modèle soit transposable dans d’autres lieux et régions pour en faire bénéficier d’autres 

professionnels de santé. 

B) Discussion autour de la population recrutée 

Les participants à cette formation sont principalement des médecins généralistes, mais aussi des 

médecins du travail, des pharmaciens et des infirmières. 

1. Les pharmaciens 

Les pharmaciens contacté malgré les relances n‘ont pas participé au questionnaire à distance. On 

pourrait concevoir d’intégrer dans le rôle du pharmacien de détecter la BPCO. Une opération 

nommée « détection BPCO » 51 a été menée en 2014, impliquant 150 pharmacies dans 3 régions 

différentes. Ce programme de détection de la BPCO intégrait un questionnaire à une mesure du 

souffle par BPCO-6, il est vrai que le principal inconvénient de cette étude était le temps consacré à 

chaque patient qui était de 20 minutes environ. Mais les résultats étaient plutôt encourageants 

avec un taux de détection d’environ 18%. 

60 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Dans le cadre d’une politique de santé publique, il pourrait être intéressant d’intégrer aux rôles des 

pharmaciens, la mesure du souffle et un rôle d’éducation thérapeutique notamment sur l’arrêt du 

tabac et sur la vaccination. 

2. Les médecins du travail 

Nous disposons de trop peu de données permettant de tirer des conclusions sur le dépistage de la 

BPCO en médecine du travail. Mais toujours dans le cadre d’une politique de santé publique, il est 

intéressant d’intégrer dans le rôle du médecin du travail une mesure du souffle. En effet certains 

patients ne consultent pas leurs médecins généralistes pendant des années mais la consultation en 

médecine du travail reste obligatoire pour les salariés. On rappelle que parmi les objectifs du plan 

BPCO de 2005 figuraient la détection précoce de la BPCO sur le lieu de travail, chez les sujets de 

plus de 40 ans. Cette politique est d’autant plus vraie chez les patients présentant une exposition à 

des polluants professionnels. 

Le rôle du médecin du travail dans la prévention pour le sevrage tabagique ainsi que dans le 

contrôle des vaccinations est primordial. Bien que l’on bénéficie que de peu de données sur cette 

discipline, les 2 médecins du travail ayant répondu au questionnaire à distance, nous ont rapporté 

avoir changé leurs attitudes vis-à-vis de la présentation de la maladie et du sevrage tabagique. 

On a vu que les patients ne se plaignaient que tardivement de leurs symptômes d’une éventuelle 

BPCO et trop souvent les négligeaient. Il appartient donc au rôle du médecin du travail de 

rechercher ces symptômes afin de détecter le plus précocement possible une BPCO. 

3. Médecins généralistes 

Les médecins généralistes sont le cœur de cible de ces soirées, ils sont en première ligne et c’est 

par eux que doit se faire le diagnostic le plus précoce possible. Le plan BPCO de 2005 mettait en 

avant le rôle du médecin généraliste, dans le dépistage de la maladie dans une population a priori 

en bonne santé les individus malades ou porteurs d’une anomalie à un stade débutant ou infra 

clinique. 

C) Discussion autour des résultats 

1. Autour de la mesure du souffle 

Le fait que seul 18% des professionnels de santé déclarent mesurer le souffle, est en lui-même une 

justification de ce travail. L’objectif de cette formation est de rendre incontournable la mesure du 

souffle au même titre que la prise de la tension artérielle. 

A distance les résultats sont plutôt encourageants car plus de 42% des médecins ayant participé à 

cette formation possèdent un appareil de mesure du souffle (entre ceux qui en possédaient un et 

61 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

ceux qui ont fait l’acquisition). Il n’existe pas de données quantifiant la proportion de médecins 

généralistes à posséder un appareil de mesure du souffle en France ou dans la région. Dans la thèse 

de Lannot Aurélien 52 , 388 médecins généralistes avaient été contacté et seulement 25 soit 6,4% 

possédaient l’appareil. 

La formation a donc sensibilisé certains médecins pour l’acquisition d’un appareil de mesure, le 

taux très bas de mesure du souffle peut être mis en relation avec l’absence de formation 

notamment pratique durant les études de médecine. En effet on peut mettre en parallèle 

l’utilisation de l’électrocardiogramme, pour lequel les étudiants durant les stages d’externat et 

d’internat sont habitués à l’utiliser et nombreux sont les nouveaux médecins généralistes qui 

n’envisageraient plus de ne pas s’équiper de cet appareil. On peut imaginer que si la manipulation 

des appareils de mesure du souffle se développe dans le second cycle d’études médicales, la 

spirométrie pourrait suivre le modèle de l’électrocardiogramme. 

2. Autour des connaissances de la BPCO 

Le fait que prêt de la moitié des professionnels de santé présents affirment que la BPCO 

s’accompagne d’un syndrome restrictif montre que la notion objective de TVO n’est pas maitrisée 

par ces professionnels. 

Les évaluations des connaissances des médecins généralistes sur la BPCO sont peu nombreuses 

voire quasi inexistantes. Une étude Suisse réalisée chez 455 généralistes retrouvait une mauvaise 

connaissance de la BPCO et de sa prise en charge 53 .Dans seulement 55% des cas les médecins 

utilisaient des critères spirométriques pour définir la BPCO et seulement un tiers connaissait 

correctement les critères GOLD. 

Les autres connaissances sur la BPCO semblent bien connues par les médecins généralistes. 

Dans le plan BPCO, l’un des objectifs est de développer la formation des médecins généralistes à 

travers des formations médicales continues : « Inscrire la B.P.C.O. comme thème prioritaire de la 

formation médicale continue obligatoire ». Il faut poursuivre ces formations dans le but de 

remettre à niveau les médecins généralistes y participants. 

3. Autour de la maîtrise des outils de dépistages et de diagnostic. 

On a vu à travers ces résultats que les appareils de mesure du souffle étaient peu connus des 

professionnels de santé, la nette progression aux résultats entre le pré-test et le post-test montre 

une amélioration sur les connaissances de ces appareils. En effet lors des études de médecine, il 

n’existe pas de présentation de ces outils à disposition en médecine ambulatoire. Ces résultats sont 

62 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

confirmés par une thèse réalisée en 2014 chez des internes de médecine générale dans 29 facultés, 

qui montrait que 64% de ceux-ci ne disposaient pas de connaissances théoriques et pratiques 

satisfaisantes 54 . 

L’intégration à la formation initiale de médecine de la même manière qu’il existe un cours de 

séméiologie sur la mesure de la tension artérielle est à envisager. Mais la formation théorique ne 

suffit pas et le point fort de ces soirées est la mise en pratique, par de petits groupes, de la 

manipulation des appareils de mesure du souffle. Ainsi il faudrait également intégrer des séances 

de travaux pratiques avec la manipulation des différents appareils. La place de l’apprentissage 

pratique en stage ambulatoire de niveau 1 ou de SASPAS est à discuter et pourrait intégrer 

l’articulation de la relation médecin pneumologue, souligner l’organisation de réseau de soins 

comme le réseau S.P.I.R.O., la place de la spirométrie dans le sevrage tabagique, la présentation 

de la maladie aux patients, la prévention par la vaccination et les différentes options 

thérapeutiques se présentant aux médecins généralistes. 

Mais la formation initiale ne suffit pas il faut également intégrer des EPU afin de maintenir les 

connaissances théoriques des différents professionnels de santés mais aussi de la pratique par la 

manipulation des appareils à disposition sous contrôle de personnels qualifiés. 

4. Sur le plan thérapeutique 

Sur le plan thérapeutique, on a vu une nette amélioration des connaissances, avec près de 80 % de 

bonnes réponses sur ce thème en post-test. Les résultats à distance montrent que globalement les 

médecins ont changé leurs attitudes thérapeutiques vis à vis de la BPCO mais nombreux sont ceux 

qui prescrivent des bronchodilatateurs de longue durée d’action associés à des corticoïdes inhalés. 

Ces résultats montrent la persistance de la contradiction entre le fait que les médecins connaissent 

les recommandations thérapeutiques adaptées à la classification GOLD mais ceux-ci ne l’adaptent 

pas dans leurs pratiques quotidiennes. Le médecin ne dispose pas toujours de la mesure du souffle, 

d’un VEMS et d’un Tiffeneau pour chaque patient et cette classification GOLD repose sur ces 

mesures. 

On arrive à un carrefour de réflexion avec d’un côté un généraliste tenté de donner des 

traitements médicamenteux (pour soulager le patient, sous la pression de celui-ci, parce qu’il 

refuse de réaliser une EFR) et de l’autre une classification dans les mains des spécialistes afin 

d’adapter la thérapeutique. Cette situation amène le médecin généraliste à prescrire à l‘aveugle 

alors que les recommandations sont basées sur des mesures objectives. Cette donnée renforce le 

besoin de formation apporté aux médecins généralistes. 

Des résultats similaires sont retrouvés dans certaines études 55 où il est souligné que l’adhésion des 

médecins généralistes et des pneumologues aux recommandations reste mauvaise, les 

63 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

corticostéroïdes inhalés sont souvent prescrits de manière inadéquate. Ainsi en 2009 il a été mis en 

évidence que le taux de prescription dans les stades 1 et 2 des CSI est supérieur à 50% et 70% des 

patients reçoivent par ailleurs un CSI hors association fixe 56 . Une autre étude observationnelle 

française sur 710 patients montre que l’adhésion à tous les critères AMM à l’initiation du 

traitement par fluticasone + salméterol n’était que de 3,1% chez le médecin généraliste et 6,7% 

chez le pneumologue. Et chez 27,5% des patients de généralistes et 19,7% des patients chez les 

pneumologues n’ont aucun des critères requis 57 . 

5. Autour de la prévention des surinfections bronchiques dans la BPCO 

Lorsque l’on interroge les médecins sur la prévention des surinfections bronchiques, on se retrouve 

à nouveau devant une forme de contradiction. En effet on note qu’en pré-test et post-test, les 

médecins connaissent les recommandations avec plus de 90% de bonnes réponses. Quand on 

interroge à distance les médecins, prés de 80% ont répondu avoir changé leurs attitudes 

thérapeutiques vis-à-vis de la vaccination. 

Mais plusieurs études retrouvent cette contradiction entre les connaissances des médecins et la 

pratique. En effet la couverture vaccinale pour ces vaccins reste inferieure aux taux attendus 58 . 

Ainsi dans cet article de 2015, la couverture vaccinale est respectée pour la grippechez81% des 

patients et pour le pneumocoque à 71%. 

Dans cette autre étude Suisse 59 , ce sont les médecins eux-mêmes qui reconnaissent à 62% vacciner 

contre la grippe chaque année et à 29% contre le pneumocoque. 

Pourquoi existe-t-il un tel écart entre les connaissances des professionnelles de santé qui semblent 

très bonnes et les vaccinations faites chez ces insuffisants respiratoires ? Est-ce l’oubli du médecin 

traitant, le refus du patient à la vaccination ? En effet on voit de plus en plus de patients refusant la 

vaccination et qui restent bien difficile à convaincre malgré le rapport bénéfice risque largement 

favorable à la prévention vaccinale. 

Il parait judicieux de persévérer dans ce sens et de continuer de rappeler les recommandations 

vaccinales. 

6. Autour des résultats globaux 

A travers ces 3 questionnaires, pré-Test, post-Test et à distance, l’évaluation des soirées animées 

par le groupe S.P.I.R.O. semble assez large et permet de répondre à l’objectif principal de 

l’évaluation. En effet chacun des trois questionnaires reprend chaque thème abordé en séances, les 

64 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

pré-tests et post-Tests sont là pour évaluer les connaissances des médecins, leurs pratiques au 

quotidien à travers l’utilisation d’outils de mesure, des thérapeutiques et des préventions. Le 

questionnaire à distance évalue le changement de pratique amené par la formation. 

Ainsi lorsque l’on étudie les résultats globaux des pré-tests et des post-tests, le taux de bonnes 

réponses retrouve une amélioration de 8 points de pourcentage entre ces questionnaires. Lors de 

la présentation, le docteur Pacheco et Leger insistent sur certains points clés et il semble que ceuxci 

soient entendus par les participants. 

Dans l’étude pilote menée sur des médecins généralistes en 2014 60 , ces volontaires, ont été reçu 

pour la formation à la spirométrie et ont été formés au cours de 2 séances de 3 heures. Cette 

formation a été évaluée par un questionnaire sur les connaissances théoriques et par l’analyse de la 

qualité des courbes réalisées. La moyenne de bonnes réponses aux questionnaires est passée de 

44% avant la formation à 80% après. 

On peut s’interroger sur le questionnaire du groupe S.P.I.R.O., en effet les résultats sont certes 

améliorés après la soirée mais les résultats pré-tests sont très élevés. Faudrait-il augmenter la 

difficulté de ces questionnaires ? En effet on retrouve peu d’étude avec des résultats de pré-test 

aussi importants. 

7. Autour de la Réhabilitation respiratoire 

En ce qui concerne la réhabilitation respiratoire, on a vu que les taux de bonnes réponses étaient 

très bons mais que les médecins n’intégraient pas la prise en charge globale du patient et 

notamment sur le plan nutritionnel. Ils ont donc une vision très théorique de cette démarche. 

Puis quand on interroge les médecins sur la pratique à distance, très peu utilisent le Réseau 

S.P.I.R.O. qui bénéficie pourtant de tous les professionnels de santés pour une prise en charge 

optimale. Par contre les médecins semblent utiliser d’autres structures car lorsqu’on les interroge, 

plus de la moitié disent avoir envoyé plus de patients vers des structures proposant des 

programmes d’éducation thérapeutique ou de réhabilitation respiratoire. 

La sensibilisation des médecins à cet outil thérapeutique semble efficace, dans la littérature on 

retrouve que seuls 10% des patients BPCO ont une prescription de réhabilitation respiratoire 61 . 

Dans une étude réalisée en Suisse le taux s’élève à 27% mais le test de marche n’est fait qu’à 22% 62 . 

Une dernière étude plus inquiétante, réalisé par le réseau ANTADIR, montre que chez les BPCO de 

stade 4, seulement 18% bénéficient de kinésithérapie respiratoire et que la coordination inter 

disciplinaire est très difficile. 

Le conseil auprès de médecin et le fait de leur parler de réseau, de leur souligner qu’ils ne sont 

pas seuls permet aux médecins d’adresser ces patients fragiles et l’organisation sous forme de 

réseau comme le réseau S.P.I.R.O. semble être un outil utile aux médecins. 

65 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

8. Autour des remarques et difficultés rencontrées 

Dans le troisième questionnaire une des parties permettait une expression libre des médecins, ainsi 

certaines remarques reviennent à plusieurs reprises. 

Parmi les médecins ayant fait l’acquisition d’un spiromètre quasiment tous rapportent le fait qu’il 

est parfois difficile pour certains patients de souffler dans le spiromètre ou que les manipulations 

sont parfois difficiles aux débuts de son utilisation. En effet on l’a vu à travers certaines études 

que les internes de médecine ne sont pas formés à la pratique de la spirométrie 63 , Un article de 

2015 64 met en avant le manque de formation des médecins notamment à travers la formation 

initiale et la formation continue. J’ai contacté plusieurs fabricants de spiromètre et aucun d’entre 

eux ne proposent de formation pour le médecin généraliste, livrant l’appareil sans autres conseils 

que la notice explicative. Ainsi il pourrait probablement être nécessaire de créer une formation à la 

bonne réalisation de la spirométrie en médecine générale ou du travail, comme ceci se fait dans 

d’autres pays comme en Belgique. 

Deux médecins rapportent la difficulté d’obtenir une EFR chez le pneumologue malgré la 

prescription de celle-ci. Un des médecins le justifie par le manque de place disponible en EFR, un 

autre rapporte le manque de motivation des patients à se rendre à ce rendez vous. On peut ainsi se 

demander si le fait de posséder un spiromètre au cabinet ou portatif, comme on a pu le constater 

en amenant la spirométrie chez certains agriculteurs 65 , permettrait il de compenser le fait que les 

patients ne veulent pas s’y rendre. 

Les recommandations sont en faveur d’une confirmation d’une EFR chez le pneumologue, mais 

ne faut il pas un suivi spirométrique chez le médecin généraliste peut être moins fiable mais qui 

permet de suivre le patient dans sa pathologie indispensable à la mise en place des 

thérapeutiques ? 

Deux autres médecins ont rapporté l’utilisation du Néo-6 dans l’utilisation du sevrage tabagique. 

En effet on a pu voir que le fait de proposer aux patients un âge pulmonaire était l’un des seuls 

critères motivant l’arrêt du tabac 66 . 

L’ensemble de ces données nous montre que nombreux médecins ont l’envie de partager leurs 

expériences et difficultés, ce qui peut faire l’objet d’une thèse qualitative par des interrogatoires 

sur des médecins utilisant ces outils de mesure du souffle. 

66 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

9. Propositions concrètes déroulant de cette expérience 

Création d’un module de séméiologie pratique de dépistage du TVO lors de la formation médicale 

initiale 

Joindre un rappel de ce module lors de l’enseignement de la pneumologie 

Rappel de ce module de formation pendant l’internat de médecine générale et/ou de pneumologie 

et/ou de médecine interne 

Poursuivre sous formes d’EPU la formation des médecins installés à l’aide du module 

Promouvoir le transfert de cette compétence à d’autres équipes de la région 

Promouvoir la formation des infirmières, kinésithérapeutes et pharmaciens 

Maintenir un partenariat avec les sociétés pharmaceutiques impliquées dans le développement et 

la vente de médicaments à visée respiratoire pour en améliorer les indications 

Demander à l’ARS d’assurer la promotion du rayonnement de ce type de structure 

D) Forces et limites du travail 

1. Forces 

i. A propos de la méthode 

La force de ces soirées est de proposer un atelier pratique, qui permet aux participants de se 

familiariser avec le matériel, de recevoir des conseils avisés de la part des animateurs de la soirée. 

Une des forces de la méthode est de proposer 3 questionnaires, en effet la plupart des études 

comparent les connaissances avant et après la formation, ici le troisième questionnaire à distance 

permet une analyse de pratique apportée par la formation avec l’étude de données concrètes 

notamment sur l’équipement du médecin généraliste. 

Le fait de disposer de tous les questionnaires pré-Test et post-Test est également une force, le 

troisième questionnaire a été évalué chez 80% des médecins ayant participé à la formation, ce qui 

représente un taux de réponse satisfaisant. 

ii. A propos des Résultats 

Tous les médecins qui ont participé aux soirées ont répondu à ce questionnaire, même si certains 

n’ont pas répondu à toutes les questions, l’ensemble de ces données est à notre disposition. 

2. Limites du travail 

i. A propos de la méthode 

67 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Il n’a pas été réalisé de tirage au sort quand à la sélection des médecins généralistes participants à 

cette formation, les participants étaient volontaires et donc motivés pour améliorer leurs pratiques. 

Il aurait été intéressant de savoir si les médecins s’inscrivaient à cette formation dans le but de 

s’équiper, s’ils avaient déjà participé à ce type de formation, s’ils estimaient que leurs 

connaissances envers le sujet abordé étaient insuffisantes. 

ii. A propos des Résultats 

Il existe aussi un biais dans le suivi, en effet la formation a eu lieu au cours de plusieurs soirées de 

2013 à 2015, mais le fait que nombreux médecins aient répondu anonymement aux questionnaires 

à distance fait que l’on ne peut comparer les différents résultats en fonction de la période à 

laquelle a eu lieu cette soirée. Il est facile d’imaginer qu’un médecin ayant eu la formation en 2013 

a diagnostiqué plus de TVO depuis la formation qu’un médecin ayant eu la formation fin 2015. 

VI) CONCLUSIONS 

68 

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(CC BY-NC-ND 2.0)

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69

VII) Annexes 

1) Annexe 1 

Echelle du Medical Research Council MRC 

2) Annexe 2 

Echelle COPD Assesment Test 

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3) Annexe 3 questionnaire HAS 

71 

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4) Annexe 4 questionnaire de dépistage figurant à l’IPAG 

72 

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5) Annexe 5 : Document distribué aux participants 

73 

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(CC BY-NC-ND 2.0)

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74

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75

6) Annexe 6 : Questionnaire Pré-test 

76 

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77

7) Annexe 7 : Questionnaire Post Test 

78 

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(CC BY-NC-ND 2.0)

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79

8) Annexe 8 : questionnaire à distance 

Je vous ai invité à remplir un formulaire : 

Dépistage et diagnostic de la BPCO réseau SPIRO 

Bonjour, vous avez participé à une formation sur la mesure du souffle et du dépistage de la BPCO avec le réseau SPIRO, afin 

d'améliorer notre formation, nous vous proposons de remplir ce questionnaire qui ne prend que 2 minutes à compléter. 

Quelle est votre profession? 

o 

o 

o 

o 

Médecin généraliste 

Médecin du travail 

Pharmacien 

Infirmier 

A la suite de cette formation, avez vous fais l'acquisition d'un appareil de mesure du 

souffle? 

o Débitmètre de pointe 

o Néo 6 

o BPCO 6 

o Spiromètre 

o J'en avais déjà un 

o Aucun 

o Autre : 

Si vous en aviez déjà un, vous disposiez d'un : 

o Débitmètre de Pointe 

o Néo 6 

o BPCO 6 

o Piko 6 

o Spiromètre électronique 

o Autre : 

Combien de nouveaux TVO (Trouble Ventilatoire Obstructif) avez-vous depistés? 

o 0 

o 1 - 3 

o 4 - 6 

o 7 - 9 

o > 10 

80 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

Avez-vous adressé des patients vers la structure SPIRO? 

o 

o 

o 

OUI 

NON 

J'adressais déjà mes patients vers SPIRO 

Pensez vous avoir adressé plus de patient vers des structures proposant un programme 

d'éducation thérapeutique ou de réhabilitation respiratoire (Kinésithérapeute)? 

o 

o 

OUI 

NON 

Avez-vous changé votre présentation de la maladie auprès de vos patients? 

o 

o 

OUI 

NON 

o Autre : 

Avez-vous modifié votre attitude vis à vis du sevrage tabagique? 

o 

o 

OUI 

NON 

o Autre : 

Avez vous modifiez votre attitude vis à vis des vaccinations préventives? 

o 

o 

OUI 

NON 

o Autre : 

Avez vous changez vos propositions thérapeutiques vis à vis de la BPCO ? 

o 

o 

OUI 

NON 

o Autre : 

Vous arrive t il de prescrire des bronchodilatateurs de longue durée d'action et des 

corticoïdes inhalés sans que le diagnostic de BPCO ne soit posé? 

o 

o 

OUI 

NON 

o Autre : 

Quelles difficultés avez vous rencontrées ou avez-vous des remarques? 

Entrez votre adresse mail. 

Merci de votre participation! 

81 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

1 « La BPCO en chiffres | Association BPCO », http://www.bpco-asso.com/bpco/la-bpco-en-chiffres.html. 

2 N. Roche et al., « Impact of Chronic Airflow Obstruction in a Working Population », The European 

Respiratory Journal 31, n o 6 (juin 2008): 1227 33, doi:10.1183/09031936.00089607. 

3 « Plan BPCO - plan_bpco.pdf », http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/plan_bpco.pdf. 

4 J.-C. Guerin et al., « Sujets à risque de BPCO en médecine générale : comment favoriser la réalisation de 

spirométries et la détection précoce de l’obstruction bronchique ? etudeZephyr », http://www.empremium.com.docelec.univ-lyon1.fr/data/revues/07618425/v29i7/S0761842512001684/, 

13 septembre 

2012, http://www.em-premium.com.docelec.univ-lyon1.fr/article/751919/resultatrecherche/4. 

5 P. Vorilhon et al., « Dépistage de la broncho-pneumopathie chronique obstructive par minispirométrie 

électronique en médecine générale », http://www.em-premium.com.docelec.univlyon1.fr/data/revues/07618425/v31i5/S0761842513002519/, 

28 mai 2014, http://www.empremium.com.docelec.univ-lyon1.fr/article/898688/resultatrecherche/1. 

6 Stephane Jouneau et al., « On-Site Screening of Farming-Induced Chronic Obstructive Pulmonary Disease 

with the Use of an Electronic Mini-Spirometer: Results of a Pilot Study in Brittany, France », International 

Archives of Occupational and Environmental Health 85, n o 6 (11 octobre 2011): 623 30, doi:10.1007/s00420- 

011-0708-6. 

7 Douglas W. Mapel et al., « A Clinical Study of COPD Severity Assessment by Primary Care Physicians and 

Their Patients Compared with Spirometry », The American Journal of Medicine 128, n o 6 (1 juin 2015): 

629 37, doi:10.1016/j.amjmed.2014.12.018. 

8 C. Fuhrman et M.-C. Delmas, « Épidémiologie descriptive de la bronchopneumopathie chronique 

obstructive (BPCO) en France », Revue des Maladies Respiratoires 27, n o 2 (février 2010): 160 68, 

doi:10.1016/j.rmr.2009.08.003. 

9 HAS, « guide_parcours_de_soins_bpco_finale.pdf », 2014, http://www.hassante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-04/guide_parcours_de_soins_bpco_finale.pdf. 

10 « PROG BPCO_arrêté le 22-10-2012 - PROG_BPCO_arrete_le_22-10-2012.pdf », consulté le 30 mai 2016, 

http://www.ars.nordpasdecalais.sante.fr/fileadmin/NORD-PAS-DE- 

CALAIS/PRS/MAJ_nov2012/PROG_BPCO_arrete_le_22-10-2012.pdf. 

11 V. Margelidon-Cozzolino et al., « La BPCO : une maladie qui commence précocement », 

/data/revues/07618417/v72i1/S076184171500125X/, 13 février 2016, http://www.emconsulte.com/en/article/1033151. 

12 Debra A. Stern et al., « Poor Airway Function in Early Infancy and Lung Function by Age 22 Years: A Non- 

Selective Longitudinal Cohort Study », Lancet (London, England) 370, n o 9589 (1 septembre 2007): 758 64, 

doi:10.1016/S0140-6736(07)61379-8. 

13 HAS, « guide_parcours_de_soins_bpco_finale.pdf ». 

82 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

14 John R. Hurst et al., « Susceptibility to Exacerbation in Chronic Obstructive Pulmonary Disease », The New 

England Journal of Medicine 363, n o 12 (16 septembre 2010): 1128 38, doi:10.1056/NEJMoa0909883. 

15 M. Zysman et al., « La BPCO et la perception du nouveau document GOLD en Europe. Workshop de la 

Société de pneumologie de langue française (SPLF) », Revue des Maladies Respiratoires 31, n o 6 (juin 2014): 

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16 « PROG BPCO_arrêté le 22-10-2012 - PROG_BPCO_arrete_le_22-10-2012.pdf ». 

17 J.-C. Guerin et al., « Sujets à risque de BPCO en médecine générale : comment favoriser la réalisation de 

spirométries et la détection précoce de l’obstruction bronchique ? », http://www.empremium.com.docelec.univ-lyon1.fr/data/revues/07618425/v29i7/S0761842512001684/, 

13 septembre 

2012, http://www.em-premium.com.docelec.univ-lyon1.fr/article/751919/resultatrecherche/1. 

18 Jouneau et al., « On-Site Screening of Farming-Induced Chronic Obstructive Pulmonary Disease with the 

Use of an Electronic Mini-Spirometer ». 2011 

19 Vorilhon et al., « Dépistage de la broncho-pneumopathie chronique obstructive par minispirométrie électronique en 

médecine générale ». 2014 

20 « Plan BPCO - plan_bpco.pdf ». 

21 HAS, « guide_parcours_de_soins_bpco_finale.pdf ». 2015 

22 Albert L. Siu et al., « Screening for Chronic Obstructive Pulmonary Disease: US Preventive Services Task 

Force Recommendation Statement », JAMA 315, n o 13 (5 avril 2016): 1372 77, doi:10.1001/jama.2016.2638. 

23 Nicolas Roche et al., « Difficultés de l’évaluation de la dyspnée et de la fonction respiratoire en médecine 

générale », http://www.em-premium.com.docelec.univ-lyon1.fr/data/revues/07554982/v38i7- 

8/S075549820900061X/, 30 juin 2009, http://www.em-premium.com.docelec.univlyon1.fr/article/220504/resultatrecherche/4. 

24 Han MK et al, « Spirometry utilization for COPD: how do we measure up? - PubMed - NCBI », 

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17550936. 

25 Chantal Robitaille et al., « Implementation of a targeted screening program to detect airflow obstruction 

suggestive of chronic obstructive pulmonary disease within a presurgical screening clinic », Canadian 

Respiratory Journal : Journal of the Canadian Thoracic Society 22, n o 4 (2015): 209 14, 

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4530853/. 

26 Roche et al., « Impact of Chronic Airflow Obstruction in a Working Population ». 2008 

27 R. Escamilla et al., « Profil des patients adressés par les médecins généralistes aux pneumologues pour 

bilan d’une bronchopathie non diagnostiquée – résultats de l’étude Bilan », http://www.empremium.com.docelec.univ-lyon1.fr/data/revues/07618425/v27i5/S0761842510001683/, 

4 juin 2010, 

http://www.em-premium.com.docelec.univ-lyon1.fr/article/253857/resultatrecherche/10. 

83 

PENNEQUIN 

(CC BY-NC-ND 2.0)

28 Mannino DM al et, « Obstructive lung disease and low lung function in adults in the United States: data 

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29 C. Morin et al « Besoins de formation à la spirométrie des internes de médecine générale français : état des 

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84 

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61 Jebrak, « Recommandations et prise en charge de la BPCO en France ». 2010 Revue des mal.respir 

62 Fritsch K. et al, « Adherence to the Swiss guidelines for management of COPD ». 2005 

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64 A. Lorenzo « Des spirométries en médecine générale ? Tout reste à faire… Le point de vue de médecins 

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PENNEQUIN Nicolas: Evaluation de la formation d'une population de médecins généralistes au 

dépistage d'un trouble ventilatoire obstructif. 

Thèse Wl6/n°182 

Résumé: 

Introduction : La Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est une maladie qui touche 

actuellement 3.5 millions de personnes en France. Mais cette pathologie est largement sous 

diagnostiquée ou trop tardivement. Notre objectif était d'évaluer la structure du réseau S.P.l.R.O. 

dans la formation des médecins généralistes au dépistage de ce Trouble Ventilatoire Obstructif (TVO) 

à l'utilisation d'outils de mesure. 

_Matériels et Méthodes: Etude d'analyse descriptive de pratique, rétrospective chez 73 

professionnels de santé par des questionnaires pré et post tests lors de la formation dans la structure 

du réseau S.P.l.R.O. entre Avril 2013 et décembre 2015. Puis par un questionnaire à distance chez 49 

d'entre eux. 

Résultats : A distance de la formation, 42% possèdent un appare~I de mesure du souffle permettant 

de dépister un TVO. Sur les questionnaires pré tests, la moitié des médecins affirment que la BPCO 

s'accompagne d'un trouble ventilatoire restrictif, le taux de bonnes réponses après la formation 

passe à 75%. 44% des participants ne savent pas que le Néo 6 mesure un coefficient de Tiffeneau et 

le VEMS, seul 33% savent qu'un VEMS à 1 litre correspond à la possibilité de monter 1 étage. 90% 

savent que la vaccination anti-pneumoccocique et la vaccination annuelle anti-grippale sont 

recommandées. A distance les médecins affirment avoir changé leurs manières de présenter la 

maladie aux patients, leurs attitudes vis-à-vis du tabac, vis-à-vis de la vaccination préventive et vis-àvis 

de la thérapeutique générale. Malgré tout 67% continuent de prescrire des bronchodilatateurs et 

des corticoïdes sans que le diagnostic de BPCO ne soit posé. 

Conclusion : La mise de place de cette formation dans le cadre du réseau S.P.l.R.O. a permis de 

confirmer que les médecins ont amélioré leurs pratiques, commencent à·acquérir les équipements 

nécessaires et modifient leurs prises en charge en termes de prévention et de traitement de la 

maladie. Le développement de ces programmes théoriques et pratiques en formation médicale 

initiale mais aussi continue permettrait une meilleure prise en charge de la BPCO. 

MOTS CLES: médecine générale, spiromètrie, formation, BPCO, dépistage, réseau SPIRO 

Président: 

Monsieur le Professeur DUBOIS Jean Pierre 

Membres: 

Monsieur le Professeur PACHECO Yves 

Monsieur le Professeur DEVOUASSOUX Gilles 

;_ ..... 

Monsieur le Docteur LEGER Yves 

Date de soutenance : Le 29 Septembre 2016 

Adresse de l'auteur: 

18 Rue du Tonkin 69100 VILLEURBANNE 

Mail : nicolas.pennequin@yahoo.com 

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