actualités - Heer
actualités - Heer
actualités - Heer
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
18<br />
Les spécialistes du bataillon d’aide au commandement 10, en particulier les<br />
informaticiens, font également partie des militaires qui accomplissent leur<br />
cours de répétition durant la Patrouille des Glaciers. Ils doivent non seulement<br />
connecter les trois bases (Zermatt, Arolla et Verbier), mais également<br />
les postes situés plus haut sur le parcours. L’installation de la liaison internet<br />
à Tête Blanche (3600 mètres) et à Rosablanche (3100 mètres) est particulièrement<br />
difficile. Le travail du bataillon accompli lors de courses ordinaires<br />
devient un véritable défi militaire lors de la Patrouille des Glaciers.<br />
Les conditions extrêmes de la Patrouille des Glaciers sont difficiles pour<br />
tous les participants, même pour les sportifs de très haut niveau. Heureusement,<br />
il n’y a pas eu d’accident majeur jusqu’ici, excepté la chute mortelle<br />
dans une crevasse de la patrouille de tête en 1949. Pour continuer à<br />
parer à toute éventualité, l’organisation de la course prévoit 35 médecins,<br />
dont au moins un par poste de contrôle, 30 infirmiers, des physiothérapeutes<br />
et du personnel sanitaire. Ils sont équipés pour remédier aux risques<br />
quotidiens tels que l’épuisement, les gelures, les contusions et les entorses,<br />
et pour intervenir lors d’incidents de plus grande ampleur tels que les<br />
chutes dans des crevasses ou les avalanches. Par ailleurs, la compagnie<br />
sanitaire 44/I exploite un container sanitaire à Arolla et un autre à Verbier<br />
ainsi qu’un poste de premiers secours au poste Schönbiel (au-dessus de<br />
Zermatt).<br />
Depuis 1986, année où la course a dû être interrompue à cause d’une<br />
tempête de neige inattendue, les météorologues sont les personnes sur<br />
lesquelles reposent tous les espoirs, surtout lorsque le temps s’annonce<br />
problématique. Tout au long du parcours, ils doivent tenir compte de trois<br />
microclimats différents. Cette année, six spécialistes de la météo de l’armée<br />
étaient engagés pour accomplir cette tâche extrêmement délicate.<br />
■