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La PdG 06 vécue<br />
par une patrouille de la brigade<br />
Appointé Stéphane Trisconi<br />
Lundi 24 avril, 18h30, Lavey-les-Bains. L’heure est à la détente<br />
pour Thierry Conus, Sébastien Nicollier et Reynold Ginier. Dans<br />
104 heures exactement, les trois hommes s’élanceront de Zer-<br />
matt pour la 12 ème Patrouille des Glaciers. Une épreuve mythique.<br />
«La preuve» s’exclame Reynold Ginier: «Tu dis à un non-averti<br />
que tu fais du ski alpinisme, tu es à 80% sûr qu’il ne sait pas de<br />
quoi tu parles. Tu lui dis que tu fais la Patrouille des Glaciers, il<br />
comprend tout de suite». «Ça va même plus loin», renchérit<br />
Thierry Conus. «Tu peux avoir fait 1500 courses et remporté la<br />
coupe suisse de ski alpinisme, si tu n’as jamais participé à la<br />
Patrouille, pour les gens tu ne fais même pas de ski alpinisme».<br />
Six mois de préparation<br />
L’événement approche à grands pas, mais pour les trois patrouilleurs, la<br />
pression semble inexistante. «C’est vrai qu’on est une équipe plutôt<br />
décontractée», souligne Sébastien Nicollier. «On a tous fait la Patrouille au<br />
moins une fois. On sait à quoi s’attendre. On est prêts. Tout dépend maintenant<br />
de la forme du jour». Six mois de préparation pour être au top de<br />
leur forme, c’est ce que se sont imposés les trois compères. Octobre et<br />
novembre étaient réservés à la condition physique. Marche, nordic-walking,<br />
ski à roulette et vélo. «Faut compter 5 à 6 entraînements par<br />
semaine» estime Sébastien Nicollier. Décembre et le début janvier sont<br />
consacrés à la vitesse.<br />
Importance de la nutrition<br />
Thierry Conus a choisi de ne pas chausser les skis avant la mi-décembre.<br />
«Après, on a enchaîné les courses en variant les paires puisque la plupart<br />
des épreuves de ski alpinisme se courent à deux. «La seule à trois, c’était<br />
les Faverges, et on s’est complètement ratés». Un vrai calvaire pour Thierry<br />
Conus, victime de maux d’estomac. «La défaillance est vite arrivée.<br />
L’arrivée de la patrouille 502 à Verbier