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SMASH 2002 - IUMSP

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3.3 Santé générale et santé mentale<br />

Cette différence entre les sexes ressort encore une fois clairement, quand on rassemble les différents<br />

items de recherche de sensations fortes sur une échelle et qu’on compare les valeurs moyennes des<br />

différents groupes (Graphique 3.3-16).<br />

Intensité moyenne<br />

de recherche<br />

de sensations fortes<br />

4.0<br />

3.5<br />

3.0<br />

2.5<br />

2.0<br />

1.5<br />

1.0<br />

16 ans 17 ans 18 ans 19 ans 20 ans<br />

Filles apprenties (n=2130) 2.2 2.2 2.1 2.1 2.1<br />

Filles élèves (n=1250) 2.3 2.2 2.2 2.2 2.1<br />

Garçons apprentis (n=3180) 2.6 2.6 2.6 2.8 2.4<br />

Garçons élèves (n=860) 2.5 2.5 2.5 2.6 2.6<br />

Graphique 3.3-16 Intensité moyenne de la recherche de sensations fortes et du comportement à risque des<br />

jeunes, selon le sexe, la filière de formation et l’âge (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q85)<br />

A côté de la différence générale entre les sexes, on relève aussi une différence entre les apprentis et les<br />

élèves de sexe masculin (voir Graphique 3.3-16). Les garçons en apprentissage se disent plus avides de<br />

sensations fortes que les élèves. Chez les filles, on n’observe en revanche pas de différence flagrante<br />

selon le type de formation.<br />

La différence entre les sexes établie par la présente étude semble tout à fait conciliable avec les résultats<br />

d’autres études empiriques. Schneider et Rheinberg (1996) rapportent ainsi que les hommes présentent<br />

en général des valeurs plus hautes que les femmes sur l’échelle de la « recherche de sensations fortes ».<br />

Mais ils citent aussi des résultats contraires qu’ils tentent d’expliquer par un changement dans la<br />

conception du rôle de la femme. Des enquêtes plus récentes limitées à la recherche de sensations<br />

fortes par les jeunes n’aboutissent pas à des résultats homogènes : la différence susmentionnée entre<br />

les sexes se vérifie chez quelques chercheurs (par ex. Farrow, & Brissing, 1990 ; Marquis, 1998) et pas<br />

chez d’autres (par ex. Black, Ricardo, & Stanton, 1998).<br />

Le fait que, chez les garçons, les apprentis sont plus avides de sensations fortes que les élèves est un<br />

résultat intéressant. Là aussi, il est difficile d’expliquer le phénomène, la base de connaissances<br />

théoriques et empiriques n’étant pas assez large. Le résultat donne toutefois des indications<br />

importantes pour le travail de prévention ultérieur.<br />

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