SMASH 2002 - IUMSP

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3.3 Santé générale et santé mentale
16 ans 17 ans 18 ans 19 ans 20 ans
Filles apprenties (n=2130) 33.7 28.4 27.8 26.8 27.4
Filles élèves (n=1250) 26.5 24.4 25.9 25.5 20.9
Garçons apprentis (n=3180) 9.8 10.6 10.7 15.2 19.2
Garçons élèves (n=860) 7.4 10.4 11.1 8.9 6.0
Graphique 3.3-10 Proportions de jeunes ayant signalé des problèmes alimentaires au moment de l’enquête en
précisant qu’ils auraient besoin d’aide, selon le sexe, la filière de formation et l’âge
(SMASH 2002, Q45)
La publicité et les idéaux qu’elle répand jouent un rôle important dans la vision du corps et la
problématique de la nourriture. Elle présente des délices riches en calories et des produits diététiques
comme indispensables. Les magazines pour femmes encouragent à l’acceptation de soi tout en
insinuant clairement qu’on ne peut pas être attirante sans suivre divers régimes. Les jeunes filles ne
sont pas seulement directement confrontées à ces stimuli, mais aussi exposées aux regards, remarques
et bons conseils des adultes et des camarades, elles-mêmes sous l’influence de ces normes et de ces
offres.
À quel niveau la prévention doit-elle agir ? Il importe que les jeunes aient envie de cultiver de saines
habitudes en matière de mouvement et d’alimentation. Cela pourrait aider à prévenir aussi bien la
surcharge pondérale que l’insatisfaction chronique par rapport au corps et les graves troubles
alimentaires.
Si les jeunes sont à ce point focalisés sur l’apparence extérieure et le poids, nous nous trouvons en tant
que prestataires dans une situation beaucoup plus propice que dans d’autres domaines de la
prévention: beaucoup de jeunes filles aimeraient en effet savoir comment elles peuvent rester minces et
beaucoup de garçons aimeraient savoir comment augmenter leur masse musculaire. En d’autres
termes, les intéressés ressentent une insatisfaction et cherchent à s’informer. Aujourd’hui, ils sont
livrés aux intérêts des compagnies privées de l’industrie alimentaire et cosmétique. Ces jeunes ont
besoin de services d’assistance professionnels qui leur concoctent des offres véritables et intéressantes.
Le mouvement et le sport peuvent revêtir plusieurs formes passionnantes. L’expérience de sa propre
performance physique (mesurable) peut être une source de satisfaction. Il faut aussi créer des offres
pour les jeunes qui ne peuvent ou ne veulent pas faire du sport de compétition, mais qui aiment
l’exercice physique et en tirent un grand bien-être. Il s’agit ici de trouver de nouvelles formes et de
tester leur efficacité pas seulement par rapport à la condition physique ou à la composition du corps,
mais aussi par rapport au bien-être et à l’adhérence à un programme.
À cet égard, il est aussi extrêmement important d’armer les jeunes contre la publicité, c’est-à-dire
contre les idéaux inatteignables et les produits malsains, mais aussi contre les régimes qui promettent
monts et merveilles. Il faut les amener à comprendre précocement les mécanismes de la publicité et à
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