SMASH 2002 - IUMSP

Vous vous sentez bien et vous avez des
activités normales
apprenties
(%)
3.3 Santé générale et santé mentale
Jamais Parfois Presque toujours
élèves
(%)
apprenties
(%)
élèves
(%)
apprenties
(%)
élèves
(%)
12.6 8.0 39.7 36.9 45.6 53.8
Vous avez mal au ventre ou au dos 14.2 11.6 47.8 51.9 36.8 35.6
Vos seins sont douloureux 58.3 64.4 29.1 24.9 11.0 9.8
Vous vomissez ou vous avez des
problèmes intestinaux
89.1 89.9 6.5 6.9 2.5 2.2
Vous vous sentez faible ou fatiguée 36.0 37.0 48.6 50.0 13.8 12.2
Vous vous évanouissez 89.7 92.8 6.6 5.0 1.5 1.1
Vous vous sentez de mauvaise humeur
ou vous avez des sautes d’humeur
29.2 28.5 48.6 52.6 20.7 17.9
Vous vous sentez déprimée 57.7 55.8 31.8 35.6 9.1 7.6
* apprenties : n = 2133 ; élèves : n = 1252
Tableau 3.3-1 Pourcentages de filles signalant divers symptômes de dysménorrhée selon leur fréquence
au cours des 12 derniers mois, par filière de formation (SMASH 2002, Q64)
apprenties
(%)
Jamais Parfois Presque toujours
élèves
(%)
apprenties
(%)
élèves
(%)
apprenties
(%)
Vous devez rester à la maison 82.6 82.6 13.6 14.3 2.3 2.0
Vous limitez vos activités sportives 63.5 63.7 26.0 28.4 7.9 6.5
Vous vous sentez limitée dans vos
activités sociales
Vous vous sentez limitée dans vos
activités scolaires et/ou professionnelles
* apprenties : n = 2133 ; élèves : n = 1252
élèves
(%)
78.8 77.4 15.3 19.3 3.0 2.2
76.3 79.9 18.8 16.8 2.8 2.2
Tableau 3.3-2 Pourcentages de filles signalant diverses conséquences de la dysménorrhée sur les activités
quotidiennes selon leur fréquence au cours des 12 derniers mois, par filière de formation
(SMASH 2002, Q64)
La dysménorrhée est peu étudiée dans les enquêtes de population auprès des adolescents en Europe ;
on trouve cependant quelques études qui rapportent des prévalences similaires à nos résultats, de 45 à
70 % parmi les jeunes filles de moins de 20 ans (Neinstein 2002 ; Klein, 1981 ; Robinson, 1989 ).
Devant ce constat : que faire ? L’information des jeunes et des personnes qui les entourent semble
primordiale pour permettre l’acceptation de troubles parfois difficiles à dévoiler. On peut penser que,
pour les jeunes filles, la dysménorrhée est une occasion d’apprentissage de la gestion de la douleur. La
panoplie des solutions existantes est loin d’être idéale : une bonne gestion du sommeil et du rythme de
vie, des méthodes de relaxation et une activité sportive régulière pourraient diminuer les inconvénients
de la dysménorrhée. Le traitement médicamenteux n’est pas la seule solution, mais peut être très utile
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