SMASH 2002 - IUMSP
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3.3 Santé générale et santé mentale<br />
excellente très bonne bonne médiocre ou mauvaise<br />
Filles (n=305) 2.3 26.6 54.1 17.1<br />
Garçons (n=399) 10.5 29.6 48.9 11.1<br />
Graphique 3.3-8 Proportions de jeunes souffrant d’une maladie chronique et/ou d’un handicap physique<br />
qui se déclarent en bonne ou mauvaise santé, selon le sexe (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q1)<br />
En résumé, un adolescent sur dix environ déclare souffrir d’une maladie chronique et/ou d’un<br />
handicap physique. Cette proportion est d’autant plus importante qu’elle ne reflète que celle des<br />
adolescents qui peuvent aller à l’école et constitue donc une sous estimation de la situation dans<br />
l’ensemble de la population. Par ailleurs, on peut imaginer qu’à l’avenir, cette proportion soit appelée à<br />
augmenter encore étant donné que de plus en plus de jeunes survivent à des affections autrefois<br />
fatales. Cette situation évolutive appelle deux types de réponses, l’une de la part des professionnels de<br />
la santé, l’autre de la part de l’école :<br />
· Ces jeunes déclarent plus souvent être en mauvaise santé, sont plus fréquemment<br />
hospitalisés, et manquent plus de jours d’école ou de travail que les sujets sains du même âge.<br />
Il importe que les structures éducatives trouvent des moyens de minimiser l’impact des soins<br />
sur les apprentissages scolaires. Par ailleurs, l’intégration de ces adolescents dans le milieu de<br />
l’école mérite d’être poursuivie en améliorant l’information du corps enseignant et des élèves<br />
en matière d’affection chronique (McCarthy A & al, 1996).<br />
· Plusieurs études indiquent en outre que le fait de souffrir d’une affection chronique ne<br />
constitue pas un facteur de protection par rapport aux conduites exploratoires ou aux prises<br />
de risque (The McCreary Centre Society, 1994 ; Suris et al., 1996; Alderman et al., 1995 ;<br />
Choquet et al., 1997 ; Forero et al., 1996 ; Miauton & al, 2003). Il est donc important de ne<br />
pas oublier que, quelle que soit leur affection chronique, ils sont des adolescents comme les<br />
autres qui ont besoin de la même guidance anticipatoire et préventive que leurs pairs. Cela<br />
implique une meilleure formation des spécialistes en matière de prise en charge globale et<br />
une collaboration renforcée entre les équipes de soins des spécialités et les médecins de<br />
premier recours, y compris, au besoin, les pédo-psychiatres.<br />
3.3.3 Syndrome menstruel<br />
Les médecins et surtout les infirmières scolaires soulignent le nombre de consultations motivées par<br />
des difficultés pendant la période des règles parmi les adolescentes. Ces maux seraient à l’origine d’un<br />
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