SMASH 2002 - IUMSP
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3.3 Santé générale et santé mentale<br />
%<br />
58<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Filles avec<br />
Handicap<br />
(n=175)<br />
Garçons avec<br />
Handicap<br />
(n=264)<br />
Filles avec<br />
M Chronique<br />
(n=182)<br />
Garçons avec<br />
M Chronique<br />
(n=178)<br />
Qui empêche les mêmes activités 44.6 35.6 34.7 20.7<br />
Qui demande un régime spécial 12.4 13.9 15.7 20.0<br />
Qui entraîne des soins spéciaux 49.7 31.3 63.5 57.8<br />
Graphique 3.3-7 Proportions de jeunes indiquant les limitations imposées par leur handicap physique ou<br />
leur maladie chronique, selon le sexe (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q39, Q40)<br />
Ainsi, au cours de la dernière année écoulée presque la moitié des filles et un tiers des garçons<br />
souffrant d’une maladie chronique ou d’un handicap ne sont pas allés à l’école une fois par mois ou<br />
plus souvent à cause de leur affection. Ces proportions sont significativement plus élevées que chez les<br />
adolescents sains (filles : 26.9% ; garçons : 23.6%). Certains auteurs (The McCreary Center Society,<br />
1994 ; Charlton & Meller, 1991) ont indiqué que les adolescents souffrant d’une maladie chronique ou<br />
d’un handicap manquent plus de jours d’école que leurs camarades sains, compte tenu des<br />
complications somatiques et des traitements liés à leur affection de base. On pourrait faire l’hypothèse<br />
que cet excès d’absentéisme est également dû à des problèmes psychologiques et sociaux liés à leur<br />
maladie ou handicap (Miauton & all, 2003).<br />
Le Graphique 3.3-8 montre que si la plupart des jeunes souffrant d’une affection chronique se<br />
déclarent en bonne ou excellente santé, la proportion de ceux qui disent avoir une santé médiocre ou<br />
mauvaise (17% des filles et 11% des garçons) est beaucoup plus élevée que parmi les adolescents sains<br />
(6% d’entre eux seulement déclarent avoir une santé médiocre ou mauvaise ; voir chapitre 3.3.1). Près<br />
de neuf adolescents sur dix souffrant d’une affection chronique ont été en consultation auprès d’un<br />
médecin généraliste au cours des 12 derniers mois contre trois quarts seulement de leurs pairs sains.<br />
Comme on pouvait s’y attendre, ces jeunes sont également plus nombreux (filles : 71.5% ; garçons :<br />
55.2%) à avoir été en consultation auprès d’un médecin spécialiste que les adolescents sains (filles :<br />
33.6% ; garçons : 30.4%). De plus, près d’un quart de ces jeunes ont été hospitalisés au cours des 12<br />
derniers mois (contre 10% des adolescents sains), et parmi ceux-ci, 40% plusieurs fois (contre 17.1%<br />
des filles et 21.7% des garçons sains).