11.12.2012 Views

SMASH 2002 - IUMSP

SMASH 2002 - IUMSP

SMASH 2002 - IUMSP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Petit<br />

ami(e) Adultes Ecole Personne<br />

Famille Ami(e)s<br />

problèmes psychologiques<br />

problèmes de santé<br />

problèmes psychologiques<br />

problèmes de santé<br />

problèmes psychologiques<br />

problèmes de santé<br />

problèmes psychologiques<br />

problèmes de santé<br />

problèmes psychologiques<br />

problèmes de santé<br />

problèmes psychologiques<br />

problèmes de santé<br />

4.1<br />

2.7<br />

1.8<br />

4.9<br />

4.5<br />

6.5<br />

5.0<br />

9.1<br />

10.6<br />

8.4<br />

18.6<br />

20.0<br />

19.5<br />

25.9<br />

31.3<br />

34.0<br />

36.6<br />

36.6<br />

40.1<br />

36.7<br />

50.1<br />

3.3 Santé générale et santé mentale<br />

57.5<br />

Filles (n=3380)<br />

Garçons (n=4040)<br />

85.9<br />

81.5<br />

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%<br />

Graphique 3.3-5 Proportions de jeunes qui disent avoir recours à différents partenaires pour les aider à<br />

résoudre leurs problèmes de santé, selon le sexe (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q38)<br />

En résumé, le regard que les jeunes portent sur leur santé est marqué d’un paradoxe : alors que la<br />

majorité s’estime globalement en bonne santé, une analyse plus fine par champ thématique fait<br />

apparaître des besoins importants, notamment dans le champ de la santé mentale et relationnelle. Par<br />

ailleurs, les résultats rappellent une différence majeure entre filles et garçons : ainsi, nouveau paradoxe,<br />

si la proportion de répondants identifiant des problèmes psychologiques est plus importante parmi les<br />

filles (Graphique 3.3-3), la proportion de jeunes qui n’en parlent à personne est, elle, plus importante<br />

chez les garçons (Graphique 3.3-5). Les filles semblent avoir davantage conscience de leurs besoins de<br />

santé et poser plus facilement les questions qui les préoccupent. Les études effectuées auparavant<br />

(Arènes, Janvrin, & Baudier, 1998; Berg Kelly et al., 1991; Choquet & Ledoux, 1994; Currie,<br />

Hurrelann, Settertobulte, Smith, & Todd, 2000; Narring et al., 1994; Wydler, Walter, Hattich,<br />

Hornung, & Gutzwiller, 1996) démontrent avec régularité ces mêmes différences et ces mêmes<br />

paradoxes : une proportion importante de jeunes s’estimant en bonne santé (entre 90% et 95% en<br />

règle générale) mais une minorité de jeunes de l’ordre de 20% à 30% faisant part de difficultés non<br />

négligeables dans toutes sortes de domaines. En outre, beaucoup d’études soulignent que certains<br />

jeunes tendent à cumuler les difficultés de divers ordres (Jessor, 1991; Jessor & Jessor, 1977).<br />

Les implications de ces résultats sont multiples :<br />

· Tout d’abord, même si la proportion de répondants signalant des problèmes est importante, il<br />

ne faut pas surestimer les difficultés auxquelles ils font face dans le domaine de leur santé : la<br />

majorité d’entre eux passent ce cap de leur existence sans rencontrer d’obstacle majeur et il faut<br />

éviter de faire de l’adolescence une maladie.<br />

· Une proportion significative de jeunes identifient dans leur entourage des personnes (adultes,<br />

jeunes du même âge) sur lesquelles ils peuvent compter en cas de problème. C’est insister sur<br />

l’extrême valeur du lien, des relations dans le maintien de la santé, comme le soulignent<br />

d’ailleurs les travaux consacrés à la résilience (Luthar, Cicchetti, & Becker, 2000; Michaud, 1999;<br />

Resnick, 2000; Resnick, Bearman, & Blum, 1997).<br />

55

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!