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SMASH 2002 - IUMSP

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3.3 Santé générale et santé mentale<br />

52<br />

Alcool<br />

Drogues<br />

Contraception<br />

Sport<br />

Relations amis<br />

Relations parents<br />

Tabac<br />

Futur professionnel<br />

Sommeil<br />

Alimentation<br />

Ecole/travail<br />

Vie sentimentale<br />

Déprime<br />

Stress<br />

3.7<br />

4.4<br />

6.4<br />

6.9<br />

9.8<br />

8.8<br />

8.1<br />

9.1<br />

8.2<br />

10.5<br />

12.0<br />

12.0<br />

14.0<br />

17.0<br />

18.1<br />

21.6<br />

17.3<br />

18.9<br />

22.5<br />

23.2<br />

22.4<br />

23.7<br />

27.1<br />

27.3<br />

28.5<br />

32.8<br />

34.4<br />

47.7<br />

Filles (n=3380)<br />

Garçons (n=4040)<br />

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %<br />

Graphique 3.3-3 Proportions de jeunes qui disent avoir besoin d’une aide personnelle pour résoudre divers<br />

problèmes de santé, selon le sexe (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q45)<br />

Ces résultats incitent à nuancer l’image positive donnée par le Graphique 3.3-1 et appellent plusieurs<br />

commentaires :<br />

· Ils soulignent l’importance des problèmes de nature psychosociale et relationnelle, puisque<br />

viennent en tête des thèmes comme celui du stress et de la déprime. On pourra objecter que le<br />

terme de «stress» est sujet à des interprétations variées selon les individus ; il faut retenir de ces<br />

chiffres (une fille sur deux et un garçon sur trois qui répondent positivement à cet item) que les<br />

adolescents se trouvent démunis quant à la manière de faire face aux exigences que leur impose<br />

la vie courante et que, si le niveau «objectif» de stress auquel il font face pourrait être considéré<br />

comme acceptable, il n’empêche que beaucoup de jeunes ne savent pas vraiment comment y<br />

réagir. La proportion importante de jeunes qui se sentent par moment suffisamment déprimés<br />

pour avoir besoin d’un soutien est elle aussi impressionnante. Comme nous l’avons relevé<br />

précédemment, cette aide ne doit pas nécessairement prendre la forme d’un traitement médical,<br />

une partie de ces jeunes faisant probablement allusion dans leur réponse à l’absence d’un<br />

soutien de la part de leur entourage. On verra plus loin l’appui que les adolescents recherchent<br />

auprès de diverses personnes de leur entourage.<br />

· Le Graphique 3.3-3 met en lumière à nouveau des différences marquées de perception entre<br />

filles et garçons : il n’y a guère que dans le domaine de l’abus de substances psychoactives<br />

(tabac, alcool et drogues illégales) que les pourcentages de jeunes souhaitant une aide sont plus<br />

importants chez les garçons. Pour le reste, les filles sont systématiquement plus nombreuses à<br />

ressentir un besoin d’aide personnelle. Tout se passe comme si les jeunes de sexe féminin<br />

étaient plus capables de prendre conscience et d’exprimer leurs besoins de santé et leurs<br />

questionnements dans le domaine psychologique. Dans le domaine de l’alimentation (chapitre<br />

3.3.4), les différences entre filles et garçons sont particulièrement marquées.

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