SMASH 2002 - IUMSP
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3.2 Milieux de vie et relations avec l'entourage<br />
Le Tableau 3.2-1 montre que la répartition dans les catégories susmentionnées ne reflète pas<br />
suffisamment la diversité des situations de vie des jeunes.<br />
Il s’avère que la majorité des jeunes de cette tranche d’âges habitent encore avec leurs deux parents. La<br />
proportion est un peu plus faible chez les apprentis que chez les élèves. Les filles sont un peu plus<br />
nombreuses que les garçons à vivre sans personne de référence adulte.<br />
La proportion de jeunes qui affirment avoir été adoptés est de 1.3% chez les filles et de 1.4% chez les<br />
garçons. Si 0.7% des jeunes ont été adoptés par leur père ou leur mère, 0.8% l’ont été par les deux<br />
parents. En moyenne, les filles situent cette adoption autour des 5 ans et les garçons autour de 2.4 ans.<br />
À côté des structures familiales, le sondage s’est aussi intéressé à la qualité des relations avec les<br />
parents. Les réponses à quelques questions sont rassemblées au Tableau 3.2-2.<br />
40<br />
Filles (%)<br />
n = 3380<br />
Garçons (%)<br />
n = 4040<br />
Mes parents m’acceptent comme je suis. 90.5 91.6<br />
Je raconte souvent mes difficultés et mes problèmes à mes parents. 63.6 53.7<br />
Mes parents me comprennent. 77.8 81.6<br />
Mes parents remarquent quand je suis triste. 83.0 80.0<br />
J’ai confiance en mes parents. 90.5 92.5<br />
Mes parents me font confiance. 89.7 90.3<br />
Tableau 3.2-2 Proportions de jeunes d’accord avec diverses affirmations concernant la relation avec leurs<br />
parents, selon le sexe (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q84)<br />
Les répondants donnent un écho particulièrement positif de leurs relations avec leurs parents,<br />
notamment en ce qui concerne la confiance réciproque et le sentiment d’être acceptés comme ils sont.<br />
La majorité se sentent compris. Environ un sixième des jeunes interrogés ont toutefois répondu le<br />
contraire et précisé que leurs parents ne remarquaient pas quand ils étaient tristes. On observe que les<br />
garçons ont un peu moins tendance que les filles à aborder leurs problèmes avec leurs parents. Sinon,<br />
il n’y a de ce point de vue pas de différences concernant le sexe, l’âge et le type de formation.<br />
Même si une bonne moitié seulement des répondants ont reconnu qu’ils abordent souvent leurs<br />
problèmes avec leurs parents, la famille (et notamment les parents) reste un interlocuteur important<br />
durant cette phase de la vie, en particulier pour les problèmes de santé (Graphique 3.2-2).