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SMASH 2002 - IUMSP

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3.7 Soins et utilisation des services de santé<br />

des jeunes un bilan de santé qu’il n’ont pas nécessairement effectué dans les années précédentes. Deux<br />

questions du questionnaire <strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong> permettent de se faire une idée de la prévalence de cet<br />

événement.<br />

Le Graphique 3.7-2 illustre les pourcentages de répondants qui disent avoir été hospitalisés, à une ou<br />

plusieurs reprises, durant l’année précédant l’enquête. Une hospitalisation était définie comme un<br />

séjour d’ « au moins une nuit passée à l’hôpital ou aux urgences ». Un peu plus de 10% des filles et des<br />

garçons rapportent avoir passé au moins une nuit à l’hôpital : ce chiffre élevé comprend très<br />

probablement un large éventail de situations qui vont de la simple surveillance pour des douleurs<br />

abdominales, pour coma éthylique ou pour traumatisme crânien simple, à des séjours prolongés pour<br />

des pathologies lourdes comme un poly-traumatisme ou le traitement d’une affection chronique grave.<br />

Parmi les jeunes hospitalisés plus d’une fois se retrouvent sans doute en majorité les porteurs<br />

d’affection chronique.<br />

Enfin, les données <strong>SMASH</strong> font apparaître une tendance intéressante, soit une diminution globale<br />

nette des pourcentages de filles et de garçons ayant été hospitalisés. Relevons que le libellé de la<br />

question était identique dans les deux enquêtes : cette diminution peut être liée à la fois au<br />

développement, durant ces dernières années des soins ambulatoires et des hospitalisations d’un jour<br />

(nuit non comprise) pour des interventions et traitements qui nécessitaient auparavant un plus long<br />

séjour. Il n’est pas exclu non plus que la proportion de traumatismes nécessitant une hospitalisation ait<br />

diminué, notamment chez les garçons. Chez les filles, la réduction devrait être logiquement être<br />

attribuée à une réduction des pathologies gynécologiques et des traumatismes, mais les données<br />

disponibles ne permettent pas de vérifier cette hypothèse.<br />

%<br />

158<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

1 fois 2 fois 3 fois > 3 fois<br />

Filles 1993 (n=3990) 12.2 1.9 0.6 0.5<br />

Filles <strong>2002</strong> (n=3380) 7.8 1.0 1.3 1.0<br />

Garçons 1993 (n=5270) 14.4 2.7 1.0 0.8<br />

Garçons <strong>2002</strong> (n=4040) 7.5 1.9 0.4 0.7<br />

Graphique 3.7-2 Pourcentages de jeunes qui disent avoir été hospitalisés, à une ou plusieurs reprises durant<br />

l’année précédant l’enquête, selon le sexe, comparaison 1993-<strong>2002</strong> (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q49)<br />

Une question complémentaire proposait quelques causes majeures d’hospitalisation à cet âge<br />

(Graphique 3.7-3). On constate sans surprise la place prise, surtout chez les garçons, par les<br />

traumatismes accidentels qui occupent de très loin la première place. Chez les filles, les accidents sont<br />

également une cause nettement plus fréquente de séjour hospitalier que les problèmes gynécologiques.<br />

Les chiffres concernant la maladie chronique recoupent les constats faits au chapitre 3.3.2. Enfin, les

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