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SMASH 2002 - IUMSP

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3.6 Violence non intentionnelle et intentionnelle<br />

16 ans 17 ans 18 ans 19 ans 20 ans<br />

Filles apprenties (n=2130) 9.5 7.7 8.8 5.6 9.4<br />

Filles élèves (n=1250) 5.5 4.8 6.2 3.4 5.8<br />

Garçons apprentis (n=3180) 20.4 21.5 23.2 21.5 18.1<br />

Garçons élèves (n=860) 19.9 17.4 16.9 17.7 20.0<br />

Graphique 3.6-11 Pourcentages de jeunes qui ont dit avoir vendu de la drogue (cannabis inclus) au moins 1 à<br />

2 fois l’an dernier, selon le sexe, la filière de formation et l'âge (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q33)<br />

Le grand nombre de jeunes qui disent consommer du cannabis de façon occasionnelle et modérée<br />

(chapitre 3.4.4) laisse présumer que la vente de drogue se résume presque exclusivement à une revente<br />

de cannabis. On peut donc supposer qu’une fraction des jeunes consommateurs de cannabis revendent<br />

à des camarades une partie de la drogue acquise pour leur compte. En ce sens, il ne s’agirait pas d’un<br />

„trafic“ tel qu’on en connaît avec les drogues dures.<br />

On l'a compris, et c'est une bonne nouvelle, la délinquance n’est pas la norme. La plupart des jeunes<br />

n’ont pas commis un seul acte délictueux au cours des 12 mois qui ont précédé l’enquête. Certains<br />

pourcentages doivent pourtant être pris au sérieux, notamment la fréquence des vols et du port d’une<br />

arme. Comme on le sait déjà par le biais de la littérature, une petite proportion de jeunes (ici 11%) sont<br />

responsables d’une grande partie des actes délictueux. Il faudra clarifier par le biais d’autres analyses<br />

dans quelle mesure les jeunes responsables de ce genre d’actes délictueux et d’actes de violence sont les<br />

mêmes que ceux qui sont par exemple eux-mêmes pris pour victimes. Mais l’état actuel de la recherche<br />

ne laisse planer aucun doute sur le fait que la base d’une carrière délinquante grave et durable est<br />

généralement posée dans l’enfance. L’interaction entre des facteurs biologiques (certains troubles) et<br />

l’environnement social joue à cet égard un rôle central (Flammer & Alsaker, <strong>2002</strong>; Haas, 2001, Loeber<br />

& Hay, 1997). Comme un comportement antisocial a généralement pour effet de renforcer la<br />

personnalité, la prévention doit commencer le plus tôt possible, c’est-à-dire pour certains dès l’enfance<br />

et pour d’autres au commencement de l’adolescence.<br />

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