SMASH 2002 - IUMSP
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3.6 Violence non intentionnelle et intentionnelle<br />
Concernant les vols rapportés, le Graphique 3.6-10 indique clairement qu’on peut seulement établir<br />
une différence significative entre les sexes : les garçons ont avoué plus fréquemment que les filles avoir<br />
volé ou arraché les affaires de quelqu’un durant l’année précédente. Aucune distinction ne s’impose<br />
concernant l’âge et le type de formation.<br />
En comparant l’étude <strong>SMASH</strong> de 1993 à celle d’aujourd’hui, on constate une augmentation sensible<br />
des vols : alors que 9% des filles et 16% des garçons indiquaient avoir volé quelque chose en 1993, ils<br />
sont aujourd’hui respectivement 15% et 26.6%.<br />
%<br />
146<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
16 ans 17 ans 18 ans 19 ans 20 ans<br />
Filles apprenties (n=2130) 17.5 15.6 14.5 14.5 16.5<br />
Filles élèves (n=1250) 15.3 14.0 15.5 14.0 11.8<br />
Garçons apprentis (n=3180) 26.5 28.4 26.3 26.3 23.1<br />
Garçons élèves (n=860) 31.6 26.3 27.2 27.2 26.9<br />
Graphique 3.6-10 Pourcentages de jeunes qui ont indiqué avoir volé quelque chose l’an dernier (au moins 1 à<br />
2 fois), selon le sexe, la filière de formation et l'âge (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q33)<br />
Les réponses montent en outre qu’environ un jeune sur cinq a porté une arme. C’est un chiffre élevé,<br />
car le port d’une arme recèle toujours un très grand risque d’actes criminels graves, même s’ils ne sont<br />
probablement pas prémédités en tant que tels. Presque 6% des garçons avouent en outre avoir déjà<br />
utilisé une arme lors d’une bagarre. La plupart ne sont probablement pas aussi clairement conscients<br />
qu’on pourrait le souhaiter du fait que ce genre d’actes pourrait changer drastiquement le cours de leur<br />
vie et de celle d’une autre personne. Il est intéressant de relever que les armes ne semblent pas être<br />
portées en compensation d’une faible constitution physique, ni offrir une protection efficace contre les<br />
actes de violence. Les jeunes armés sont souvent les plus robustes et paraissent aussi être plus souvent<br />
victimes d’actes de violence que les autres (Killias & Rabasa, 1997).<br />
Alors qu’un cinquième des garçons ont vendu de la drogue (cannabis inclus) au moins une ou deux<br />
fois au cours de l’année passée (Tableau 3.6-8), la proportion n’est que de 6.9% chez les filles. À côté<br />
de l’effet significatif du sexe, une différence s’esquisse aussi en fonction du type de formation<br />
(Graphique 3.6-11): les apprentis ont signalé plus souvent que les élèves avoir vendu de la drogue. Les<br />
personnes qui ont fait état de ce type d’infraction ne se distinguent pas du point de vue de l’âge.