11.12.2012 Views

SMASH 2002 - IUMSP

SMASH 2002 - IUMSP

SMASH 2002 - IUMSP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

3.6 Violence non intentionnelle et intentionnelle<br />

%<br />

134<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

16 ans 17 ans 18 ans 19 ans 20 ans<br />

Filles apprenties (n=2130) 9.5 7.9 6.1 8.6 6.3<br />

Filles élèves (n=1250) 4.3 5.6 3.7 4.2 3.5<br />

Garçons apprentis (n=3180) 13.2 13.8 11.9 17.0 7.3<br />

Garçons élèves (n=860) 8.8 9.3 9.9 8.9 6.1<br />

Graphique 3.6-3 Pourcentages de jeunes qui ont affirmé avoir été victimes de violences physiques au moins<br />

une fois au cours des 12 derniers mois, selon le sexe, la filière de formation et l’âge<br />

(<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q 31)<br />

A cet égard, il est important de rappeler qu’environ 5% des filles et 18% des garçons ont reconnu<br />

s’être laissés entraîner dans des conflits et des bagarres à cause d’une consommation d’alcool (voir<br />

chapitre 3.4.3).<br />

Pour le moment, nous ne pouvons faire que des spéculations sur les motifs de la différence relevée<br />

entre élèves et apprentis. D’autres résultats portant sur leur santé (voir chap. 3.3) ont déjà révélé que<br />

les apprentis semblent exposés à plusieurs risques et facteurs de stress. Par l’entrée précoce dans la vie<br />

professionnelle, ils sont aussi poussés plus tôt dans le monde adulte et, par là, dans un environnement<br />

offrant moins de facteurs de protection.<br />

3.6.2.1 Harcèlement systématique<br />

Depuis quelques années, la recherche internationale sur le thème du mobbing ou harcèlement entre<br />

enfants et jeunes accorde aussi plus d’attention à des formes d’agression / de violence verbale et<br />

indirecte (Alsaker, 2003; Jugert, Scheithauer, Notz, & Petermann, 2000; Olweus, 1996). On parle<br />

d’agression sociale ou relationnelle indirecte, quand un tort est causé à quelqu’un par le biais de ses<br />

relations sociales, par exemple quand plusieurs personnes se moquent d’une autre, l’excluent<br />

délibérément ou l’empêchent de participer. Ces formes de violence, souvent subtiles et cachées, sont<br />

typiques du mobbing. Elles ont pour la victime un effet dévastateur sur l’estime de soi (par ex. Alsaker,<br />

& Olweus, 2001). Ce genre d’expériences comme l’expérience d’un harcèlement grossier (verbal ou<br />

physique) ne sont considérées comme du mobbing que si elles se produisent de façon systématique et<br />

récurrente (Olweus, 1996). Le critère normalement utilisé est celui de la répétition hebdomadaire.<br />

De nouveaux travaux de recherche sur le phénomène du mobbing ont montré que 5 à 10% des élèves<br />

font à plusieurs reprises de tellement mauvaises expériences avec des camarades du même âge qu’il<br />

faut qualifier ces jeunes de victimes de mobbing (par ex. Alsaker & Brunner, 1999; Jugert et al., 2000;<br />

Olweus, 1996; Smith et al., 1999). Si la présente étude avait porté sur le phénomène du mobbing en<br />

tant que tel, certains répondants auraient pu être qualifiés de victimes et / ou de fauteurs de troubles.<br />

Mais (faute d’indications sur la responsabilité personnelle des répondants dans le mobbing), nous nous<br />

sommes bornés aux questions sur la conception de soi en tant que victime, telles qu’elles sont utilisées

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!