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SMASH 2002 - IUMSP

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3.6 Violence non intentionnelle et intentionnelle<br />

Le Tableau 3.6-1 donne une idée de l’importance tenue par les accidents de la circulation. Ceux-ci<br />

constituent le quart, voire le tiers (chez les apprentis garçons), de l’ensemble des accidents. Les plus<br />

fréquents sont évidemment ceux liés à la conduite de véhicules à moteur : scooters, motos, voitures.<br />

Les accidents de piétons sont à cet âge relativement rares.<br />

apprenties (%)<br />

n = 2130<br />

Filles Garçons<br />

élèves (%)<br />

n = 1250<br />

apprentis (%)<br />

n = 3180<br />

élèves (%)<br />

n = 860<br />

Tous les accidents 20.5 23.5 33.2 29.4<br />

Circulation 5.9 4.7 10.4 7.2<br />

Piéton 1.2 .7 1.4 1.0<br />

Bicyclette 1.2 1.1 2.7 3.3<br />

Scooter / voiture : passager 1.7 1.0 1.5 .7<br />

Scooter / voiture : conducteur 2.3 1.6 6.1 2.3<br />

Tableau 3.6-1 Pourcentages de jeunes victimes de divers types d'accidents de la circulation, selon le sexe<br />

et la filière de formation (<strong>SMASH</strong> <strong>2002</strong>, Q24)<br />

Les conséquences de ces accidents ne sont pas négligeables, puisque 9.4% des filles et 6.2% des<br />

garçons signalent des conséquences physiques (« vous ne pouvez plus faire certaines activités de la vie<br />

quotidienne, ou ne pouvez plus les faire sans aide ») et respectivement 11.5% et 6.2% des<br />

conséquences psychologiques (« changement dans votre manière d’être, peurs, problèmes de<br />

concentration, etc. ») de traumatismes (Graphique 3.6-2). On peut s’étonner que les filles signalent plus<br />

de conséquences que les garçons, alors que ces derniers sont plus souvent victimes d’accidents : une<br />

hypothèse serait que les filles tendent à rapporter plus facilement de telles séquelles ou perçoivent plus<br />

fortement la souffrance qui en résulte ; une autre hypothèse serait que si les garçons ont plus<br />

facilement des accidents, une partie de ceux-ci seraient finalement moins sévères que ceux qui<br />

touchent les filles. Enfin, on peut aussi penser que le vécu de l’accident lui-même diffère : celui-ci<br />

pourrait, parmi le groupe de garçons, avoir la valeur d’un acte d’expérimentation ou de bravoure alors<br />

qu’il serait plus volontiers considéré comme un acte « subi » chez les filles. Les données <strong>SMASH</strong> ne<br />

permettent pas de fournir des réponses à ces hypothèses.<br />

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