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SMASH 2002 - IUMSP

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3.5 Sexualité<br />

fille prend alors une pilule contraceptive qui nécessite une prescription et donc une consultation chez<br />

un médecin ou au planning familial.<br />

La pilule d’urgence est plus fréquemment utilisée au premier rapport qu’au dernier (Tableau 3.5-3).<br />

Cette question sur la pilule d’urgence n’avait pas été incluse dans l’enquête il y a dix ans, mais<br />

l’information et l’accessibilité à ce moyen de contraception se sont beaucoup améliorées depuis dix ans<br />

et ces résultats montrent que les efforts n’ont pas été vains. La pilule d’urgence joue sont rôle de<br />

prévention dans les cas où la contraception n’a pas pu être prévue ou quand les circonstances du<br />

rapport sexuel n’ont pas permis de se procurer ou d’utiliser un préservatif. Les efforts en faveur de la<br />

contraception d’urgence devraient se poursuivre pour permettre une meilleure couverture des<br />

« oublis » en s’assurant que les jeunes la connaissent, sont informés sur ses conditions d’utilisation et<br />

savent comment se la procurer. La prévention des grossesses non désirées est en effet une<br />

préoccupation majeure pour les adolescents et l’existence d’une contraception accessible après un<br />

rapport sexuel semble répondre à leurs besoins (Ottesen, <strong>2002</strong>).<br />

Les filles sont un peu moins nombreuses que les garçons à ne déclarer aucune méthode au dernier<br />

rapport avec leur partenaire : 1.8% des filles et 2.5% des garçons. Ceci pourrait s’expliquer par le fait<br />

que la prise de pilule contraceptive est sous la responsabilité de la jeune fille et peut être ignorée ou<br />

négligée par son partenaire. Ces chiffres ne paraissent pas avoir changé depuis 10 ans (Narring,<br />

Wydler, 2000).<br />

Les résultats montrent que 5.5% des répondants qui ont eu leur premier rapport avant 15 ans (9 à 14<br />

ans) disent ne pas avoir utilisé de contraception au premier rapport, alors qu’ils ne sont que 2.4% à<br />

1.6% à 15 ans et aux âges supérieurs. Ce constat a déjà été fait à l’occasion de l’enquête sur la sexualité<br />

des adolescents en Suisse et dans d’autres études (Narring, Wydler, 2000; Kraft, 1991).<br />

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