unité 3 Véhicules et outils Une floraison d’outils électroniques est venue modifier les habitudes du graphiste. Pour preuve, son vocabulaire a changé. Dans un atelier de création, on entend moins prononcer les mots colle, feutre, crayon. Ces termes familiers sont supplantés par des mots ésotériques ou barbares : scan, fax, méga, mémoire vive... Ces dernières années l’ordinateur s’est imposé comme réalité incontournable pour la majorité de la profession. En pratique (hors multimédia), un graphiste utilise trois logiciels principaux : - Quark-Xpress : un des logiciels de mise en page les plus complet. - Adobe Illustrator : programme de dessin très élaboré qui permet de construire des formes (dessin, schémas, ou éléments typographiques) et d’agir sur elles (déformation, perspective, duplication à l’infini, basculement autour d’un axe...). - Photoshop : logiciel puissant de photomontage, qui permet notamment de modifier la “texture” d’une photographie ou d’un dessin (flou, bougé, lissage, remaillage, retouche, ondulation, estompage, mosaïque, solarisation et autres filtres...) ou également de superposer dans une transparence dont on peut règler l’opacité autant d’images que l’on veut. Dès le début de la formation le cours d’infographie propose un apprentissage approfondi de ces trois outils basiques. nouvelles technologies Multimédia : un espace interactif En seconde année nos étudiants abordent de front le graphisme multimédia et s’initient à la conception de l’arborescence d’un site Web ou d’un CDrom interactif à travers la maîtrise de logiciels tel que Director, Première, Flash ou Dreamweaver. Mesurons un instant la rupture que cette nouvelle forme de communication crée dans nos habitudes de pensée : voici des siècles que le monde occidental s’en tient à la linéarité dans tous ses modes de communication. Un discours, un livre, un film ou une émission de radio s’appréhendent toujours, (page par page, plan par plan…) du début jusqu’à la fin. Dans l’espace multimédia, cette forme (qui a conditionné jusqu’à notre façon de penser le monde !) est pulvérisée d’emblée. L’usager choisit à chaque instant son propre chemin, il est libre d’aller, de venir et de revenir, et crée à l’infini de nouvelles connexions. Sur le web, un internaute n’est plus seulement récepteur mais envoie ses propres informations à n’importe quel point du globe. Reste qu’un site, ou qu’un CD-rom, sur un plan esthétique, peuvent proposer le meilleur comme le pire. A la charge du graphiste de nous réserver le meilleur ! COURS • INFOGRAPHIE • MULTIMÉDIA • PHOTO NUMÉRIQUE • ACTUALITÉ • TECHNOLOGIQUE 15
VIDEO PROJECTION DANS LE CADRE DU COURS DE SÉMIOLOGIE
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