SakMag édition 002
SakMag est un magazine qui se consacre à l'art comorien et à sa culture tout en restant ouvert sur le monde extérieur et au tendance du moment. c'est un magazine 100% gratuit à télécharger en ligne. Pour ce 2eme numéro SakMag rencontre le chanteur et compositeur Achimo et vous fait découvrir d'autres artistes comoriens et bien d'autres choses... SakMag est un magazine qui se consacre à l'art comorien et à sa culture tout en restant ouvert sur le monde extérieur et au tendance du moment. c'est un magazine 100% gratuit à télécharger en ligne. Pour ce 2eme numéro SakMag rencontre le chanteur et compositeur Achimo et vous fait découvrir d'autres artistes comoriens et bien d'autres choses...
En effet, cette passionnée d’écriture s’est tout d’abord tournée vers la déclamation poétique sur scène, autrement dit le slam et c’est suite à la découverte du film « Madame Esther » de Luck Razanajaona (Zébu d’Or fiction 2014) qu’elle décide de « raconter son histoire par l’image ». Il en résulta ainsi « Tetirano », un film de 9 minutes réalisé avec les moyens du bord : une caméra et cinq personnes sur le plateau. Ce premier essai fut le déclic de la réalisatrice qui depuis ne veut plus s’arrêter de faire des films. D’origine malgache, indienne et comorienne, Firoza est une cinéphile qui ne s’imaginait nullement réalisatrice. Elle affectionne tout particulièrement les films de Woody Allen, ainsi que « La Noire » d’Ousmane Sembene, avec un sentiment d’appartenance pour le cinéma Africain. 34
Si le premier film a été plus que concluant, le second quand à lui mise davantage sur les techniques cinématographiques. En effet, suite à « Tetirano », Firoza Houssen a suivi en 2015 à Berlin une formation pour réalisateurs. Toutefois, elle avoue souhaiter à l’avenir porter davantage d’attention à l’histoire plutôt qu’aux aspects techniques. Il faut dire qu’à Madagascar il n’est pas rare qu’un réalisateur soit multitâche. Le secteur cinématographique peine à se professionnaliser étant donné l’absence d’école cinématographique, par conséquent il n’y pas assez de professionnels œuvrant dans le cinéma. Ce qui est loin d’empêcher les jeunes réalisateurs tels que Firoza, comme elle le dit : « L’argent et l’absence d’école de cinéma ne sont pas des excuses suffisantes, il y a plusieurs moyens de se documenter ». 35
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En effet, cette passionnée d’écriture<br />
s’est tout d’abord tournée vers<br />
la déclamation poétique sur scène,<br />
autrement dit le slam et c’est suite à la<br />
découverte du film « Madame Esther<br />
» de Luck Razanajaona (Zébu d’Or<br />
fiction 2014) qu’elle décide de « raconter<br />
son histoire par l’image ». Il en<br />
résulta ainsi « Tetirano », un film de<br />
9 minutes réalisé avec les moyens du<br />
bord : une caméra et cinq personnes<br />
sur le plateau. Ce premier essai fut le<br />
déclic de la réalisatrice qui depuis ne<br />
veut plus s’arrêter de faire des films.<br />
D’origine malgache, indienne et<br />
comorienne, Firoza est une cinéphile<br />
qui ne s’imaginait nullement réalisatrice.<br />
Elle affectionne tout particulièrement<br />
les films de Woody Allen,<br />
ainsi que « La Noire » d’Ousmane<br />
Sembene, avec un sentiment d’appartenance<br />
pour le cinéma Africain.<br />
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