02.03.2017 Views

SakMag édition 002

SakMag est un magazine qui se consacre à l'art comorien et à sa culture tout en restant ouvert sur le monde extérieur et au tendance du moment. c'est un magazine 100% gratuit à télécharger en ligne. Pour ce 2eme numéro SakMag rencontre le chanteur et compositeur Achimo et vous fait découvrir d'autres artistes comoriens et bien d'autres choses...

SakMag est un magazine qui se consacre à l'art comorien et à sa culture tout en restant ouvert sur le monde extérieur et au tendance du moment. c'est un magazine 100% gratuit à télécharger en ligne. Pour ce 2eme numéro SakMag rencontre le chanteur et compositeur Achimo et vous fait découvrir d'autres artistes comoriens et bien d'autres choses...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>édition</strong> <strong>002</strong><br />

Magazine d’Art et Culture<br />

La musique est un<br />

remède à l’exil<br />

Mars<br />

SAKARA Magazine<br />

Sakmag<br />

Page facebook : Sakara<br />

Mail : sakaraevent@gmail.com<br />

2017<br />

Le salon du livre<br />

Interview ACHIMO<br />

Activités du mois<br />

01


04<br />

Sakara News<br />

Talent du mois<br />

06<br />

08<br />

Coup de coeur<br />

Iles de la lune<br />

11<br />

14<br />

Interview du mois<br />

Mapitcha d’ailleurs<br />

18<br />

24<br />

Tendance Geek<br />

Poésie du mois<br />

27<br />

02


29<br />

Na Hassi constat<br />

Je viens de là<br />

32<br />

37<br />

Dans le mois<br />

Espace pub<br />

40<br />

42<br />

activités du mois<br />

j’ai déménagé au cameroun<br />

44<br />

45<br />

Remon ne mashaka<br />

prochainement<br />

46<br />

03


Sakara<br />

ews<br />

NLe salon du livre<br />

04


Du 13 au 18 mars 2017, au<br />

Comores, se tiendra la première<br />

<strong>édition</strong> du Salon du livre.<br />

Le CCAC-Mavuna, le Centre de<br />

Création Artistique et Culturel des<br />

Comores a l’honneur pour cette<br />

première année d’accueillir la partie<br />

jeunesse du Salon du livre. Venez<br />

donc découvrir au sein du centre, le<br />

salon du livre jeunesse 2017 !<br />

Au cours de cette semaine,<br />

vous pourrez participer à des ateliers<br />

théâtre autour du livre ainsi<br />

qu’à un atelier d’illustration avec la<br />

célèbre auteure, Satomi Ishikawa.<br />

Vous pourrez rencontrer des auteurs<br />

locaux et internationaux, discuter<br />

avec eux de leurs œuvres et les acheter<br />

grâce aux librairies partenaires<br />

qui seront présentes sur place.<br />

Vous aurez également le plaisir<br />

de pouvoir participer à diverses<br />

activités autour du livre, au programme,<br />

scrabble, arbre à poème,<br />

fresque murale et bien d’autres<br />

activités à découvrir au CCAC-Mavuna<br />

du 13 au 18 mars.<br />

Enfin, venez assister aux deux soirées<br />

données par le centre. Le lundi<br />

13 mars, avec la collaboration de<br />

Sakara pour le Printemps des poètes<br />

admirez Na Hassi sur scène avec les<br />

jeunes de l’école du Groupe Scolaire<br />

Avenir pour un concert de slam et le<br />

vendredi 17 mars, ne manquez pas<br />

la soirée de restitution des ateliers<br />

théâtre en compagnie des comédiens<br />

Soumette Ahmed et Madjid.<br />

Le CCAC-Mavuna vous attend<br />

nombreux et vous promet une semaine<br />

riche en découverte littéraire.<br />

05


Talent du<br />

ois<br />

MSkyla Breezee<br />

« J’ai découvert la danse Hip-Hop depuis<br />

bientôt 10 ans. J’ai débuté dans un crew<br />

Magic crew. Durant 2 ans, j’ai appris le<br />

B-Boying, et puis je me suis concentrée<br />

sur le All Style. Ensuite, j’ai rejoint un crew<br />

féminin, Fatal girls en 2010 et avec elles<br />

j’ai commencé à faire de la chorégraphie et<br />

à former les jeunes. L’année dernière, une<br />

danseuse d’origine thaïlandaise et comorienne<br />

Anissata a créé une Cie exclusivement<br />

féminine, Mauwa dont je fais partie.<br />

»<br />

Dans l’espace du CCAC-Mavuna<br />

le «Centre de Création Artistique<br />

et Culturel» des Comores il y<br />

a Eux qui battent le pavé, armés de<br />

mouvements saccadés, et il y a elle,<br />

et elle, et elle aussi. Elles sont danseuses,<br />

elles sont comoriennes et<br />

l’une d’elles répond au nom de Skyla<br />

Breezee. A bientôt 23 ans, elle nous<br />

parle de l’art de la danse et son envie<br />

de la faire exister.<br />

Il n’est pas évident d’aborder la<br />

danse lorsqu’on est une fille, aux<br />

Comores. Beaucoup d’idées circulent<br />

sur le fait que la danse n’a pas<br />

sa place dans la vie d’une femme.<br />

Pour beaucoup, il s’agit d’exhiber ses<br />

atouts, mais pour elle, il s’agit uniquement<br />

de s’exprimer à travers une<br />

énergie corporelle et personnelle.<br />

06


Quand je danse je<br />

me sens libre<br />

« Quand je danse je me sens libre,<br />

sans barrière. On dégage les choses<br />

qui viennent du cœur. Je me sens<br />

bien quoi ! Au début, personne pensait<br />

qu’on pouvait danser comme les<br />

garçons, avoir notre place. Mais<br />

maintenant les choses évoluent, il<br />

faut garder espoir. Avant quand on<br />

dansait, on ne pensait même pas que<br />

ça irait jusque là, on ne s’attendait<br />

pas à ce que la danse soit sérieuse<br />

ici. Et même, un jour viendra où<br />

on reconnaitra la danse comme une<br />

profession sérieuse. Aujourd’hui je<br />

suis tombée dedans c’est impossible<br />

d’imaginer ma vie sans »<br />

07


Coup de<br />

oeur<br />

CVaya Lesso<br />

Derrière Vaya Lesso, il y a tout<br />

un symbole, une démarche qui se<br />

veut mettre en avant ce beau tissu<br />

d’une part, lui donner une nouvelle<br />

attractivité.<br />

08


Conjuguer le tissu traditionnel<br />

avec la modernité et la vie au quotidien.<br />

09


Etre tendance<br />

en Cultivant sa<br />

différence<br />

Vaya Lesso Collection s’adresse<br />

à la fois aux hommes et aux femmes<br />

qui sont à la recherche de la qualité<br />

et d’une pointe de créativité.<br />

info@vayalesso.com / vayalesso@gmail.com<br />

Facebook et Instagram: Vaya Lesso<br />

10


Iles de a lune<br />

LPhotos Sakara «Ino»<br />

Ino jeune photographe en devenir capture l’instant et nous fait une<br />

découverte du pays à sa façon.<br />

11


Longtemps la femme a cherché à se démarquer de l’homme, par<br />

différents moyens. Aujourd’hui, elle peut être fière de ce qu’elle est<br />

devenue. Avec des métiers simples, elle remplit notre cœur. Nulle tâche<br />

n’est ingrate pour elle, tant que cela la glorifie d’un quelconque respect. On<br />

trouve de tout dans la vie. Des vendeuses de marché, des agents de voyages,<br />

des couturières, des mécaniciennes,… la femme évolue et petit à petit elle<br />

rejoint l’homme.<br />

12


Il y aura toujours des choses à dire sur les femmes tant<br />

qu’il en restera une sur la terre.<br />

Citation de Chevalier de Boufflers ; Pensées et fragments (1816)<br />

Sans la femme, l’aurore et le soir de la vie seraient sans<br />

secours et son midi sans plaisirs.<br />

Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel (1843)<br />

13


Interview<br />

u mois<br />

DA c h i m o<br />

Ali Said Achimo (dit Nono) est un auteur, compositeur, arrangeur,<br />

producteur, chanteur et musicien natif des îles Comores ; mais également<br />

un professeur d’éducation musicale. Attiré par son style musical qui mélange<br />

aisément la rythmique comorienne avec d’autres genres musicaux comme<br />

le jazz, nous sommes partis à sa rencontre pour en savoir un peu plus sur lui.<br />

14


Pouvez-vous nous résumer en quelques lignes votre parcours ?<br />

et mes talents d’arrangeurs, je suis<br />

bassiste et compositeur dans plusieurs<br />

groupes musicaux. En 2008, je<br />

me vois décerner le prix du Meilleur<br />

Artiste aux Comores Music Awards.<br />

Je suis né aux Comores<br />

mais j’ai passé la majorité de mon<br />

enfance sur la grande île de Madagascar.<br />

Dès l’âge de 7 ans, j’accompagne<br />

mon père adoptif lorsqu’il<br />

va animer le Anda (grand mariage<br />

comorien). Pour moi, la musique<br />

est un remède à l’exil, donc après<br />

l’obtention de mon baccalauréat,<br />

je commence des études universitaires<br />

de philosophie, puis de musicologie.<br />

Je fréquente le conservatoire<br />

de Marseille où j’acquiers<br />

une formation en jazz et musique<br />

classique. Enrichi lors de ce parcours<br />

et vue mes influences comoriennes,<br />

c’est tout naturellement que<br />

je me mets à composer des œuvres<br />

métissées. Etant réputé pour mon<br />

sens de la mélodie<br />

je sors un nouvel album<br />

qui se centre plus sur mes<br />

origines comoriennes<br />

Après une tournée au Canada et<br />

2 concerts en Angleterre où je représentais<br />

les athlètes comoriens<br />

participants aux J.O de Londres en<br />

2012, je sors un nouvel album qui se<br />

centre plus sur mes origines comoriennes<br />

et sur leurs préoccupations<br />

économiques. Bien sûr, en écoutant<br />

bien, on y retrouve des sonorités<br />

malgaches, là où j’ai passé la plus<br />

grande partie de mon enfance.<br />

Pouvez-vous nous parler de votre style musical ?<br />

Je suis avant tout un producteur. J’ai mon propre label qui se nomme «<br />

Studio DAHONY », où j’ai contribué à la réalisation de quelques albums<br />

solo comme GNANDZO NA GABI (1986), LIMALIC (1998) ou encore<br />

ZOUMA (2016) ; mais aussi des albums d’artistes comme RENGA (Djatou),<br />

BESHELEYA (Sambeco-Rasmi).<br />

15


Ma musique est plus un mélange du traditionnel comorien avec quelques<br />

apports de sonorités d’Afrique de l’Ouest, de jazz et de musique dite<br />

classique européenne ; le tout chanté dans ma langue natale : le comorien.<br />

L’appellation artiste vous convient-elle ?<br />

Je préfère me définir comme un compositeur, auteur, arrangeur, producteur.<br />

Ou encore musicien-instrumentiste puisque je joue de la guitare,<br />

basse, piano, percussion. Après tout, c’est ce qui définit au mieux mes fonctions<br />

et mes compétences.<br />

Qu’est ce qui est le plus gratifiant dans votre métier ?<br />

Le retour du public, ces impressions et ces critiques. Si le message du texte<br />

les touche et qu’il répond agréablement à cela, alors je juge que ma mission<br />

est accomplie.<br />

Quel est votre rêve d’artiste ?<br />

La continuité de la création, de la production culturelle et artistique en<br />

touchant un public plus large. L’existence d’une œuvre réside dans son<br />

exécution et son appréciation.<br />

16


Comment voyez-vous l’avenir de la musique aux Comores ?<br />

La musique traditionnelle se pratique et se transmet heureusement. La<br />

musique populaire comme le TWARAB a du mal à évoluer hélas. Je fais<br />

partie des arrangeurs comoriens qui essaient de lui donner un autre son<br />

afin de la faire évoluer et lui donner une autre dimension. Mais si tout cela<br />

n’est pas encadré, on aura du mal à la faire aimer par d’autres auditeurs<br />

notamment étrangers.<br />

Pensez-vous que votre musique influence la vie comorienne, d’une<br />

manière ou d’une autre ?<br />

Ma musique a incontestablement un rôle social, mais de là à affirmer qu’elle<br />

contribue aux changements des mentalités des comoriens, je ne pense pas.<br />

Mais si elle peut contribuer à l’éveil de la conscience de certains de nos<br />

compatriotes comoriens, alors tant mieux.<br />

Un dernier mot ?<br />

J’ai toujours soutenu les initiatives qui tendent vers la professionnalisation<br />

des métiers artistiques car c’est dans cette voie que l’art comorien sera pris<br />

au sérieux surtout à l’extérieur du pays. Certains de nos dirigeants politiques<br />

n’ont pas encore compris que la culture et l’art peuvent créer de l’économie<br />

et donc contribuer au développement économique. Cela permet<br />

également de faire vivre les créateurs et les artistes. Pour arriver à ce stade,<br />

il faut un encadrement impulsé par l’État.<br />

17


Mapitcha<br />

Ailleurs<br />

DMaonicorner<br />

Moi c’est Mahamoud, je suis<br />

comorien-Malgache et je vis en<br />

région parisienne avec ma famille.<br />

Je fais de la photo depuis 3 ans. C’est<br />

une passion que j’ai hérité de mon<br />

père qui m’a transmis son amour de<br />

l’image.<br />

18


Je me suis beaucoup cherché<br />

lors de mes débuts dans la photo,<br />

puisque que je touchais un peu à<br />

tous les styles afin d’apprendre au<br />

maximum. Je pense que depuis<br />

quelques temps je commence à<br />

identifier mes affinités et à affirmer<br />

ma personnalité en tant que<br />

photographe. Je suis passé par une<br />

période «paysages» et apprentissage<br />

des techniques photo, puis par<br />

la photographie urbaine avec un<br />

peu de streetphoto. Actuellement<br />

je suis plus sensible aux contacts<br />

humains et aux portraits. J’aime<br />

l’idée de capter la palette des différentes<br />

expressions et émotions<br />

19


En effet en regardant mes photos<br />

on peut ressentir l’influence de mes<br />

origines et de mon patrimoine culturel.<br />

Mon histoire de vie, depuis mon enfance<br />

en Grande-Comore jusqu’à l’émigration<br />

en France, se reflète dans mes<br />

photos. Mes origines se retrouvent par<br />

touches dans mes photos, car ceux sont<br />

des souvenirs que j’ai gardés des bons<br />

moments vécus. Je me suis aussi forcément<br />

imprégné des autres endroits par<br />

lesquels je suis passé, d’autres cultures.<br />

C’est ce mélange qui se retrouve tout<br />

naturellement dans mon travail.<br />

C’est toujours difficile pour moi<br />

de me définir en tant qu’artiste.<br />

Qu’est-ce qu’un artiste ? Est-ce le<br />

fait d’être sensible à la beauté ? Qui<br />

décide de ce qui est «artistique»<br />

ou pas ? Aujourd’hui je commence<br />

à mieux écouter mon instinct, à<br />

proposer un travail plus personnel,<br />

plus exigeant. Si l’art implique cette<br />

sensibilité, pourquoi pas ! 20


L’aspect le plus gratifiant, c’est<br />

le processus de réalisation de la<br />

photo : rechercher l’idée, puis réfléchir<br />

à un moyen de la mettre en<br />

place, au message que je souhaite<br />

transmettre, jusqu’à la concrétisation.<br />

Il y a aussi l’échange entre le<br />

modèle et moi, le plaisir que je ressens<br />

quand quelqu’un est satisfait de<br />

son portrait. Récemment, un couple<br />

de Sénégalais de Villiers-le-Bel souhaitait<br />

un portrait de lui en tenue<br />

de pèlerinage. Les prendre en photo<br />

était en soi une expérience enrichissante.<br />

Mais le moment le plus gratifiant,<br />

c’est quand je leur ai remis<br />

leur portrait en grand format, leur<br />

bonheur à ce moment-là, la chaleur<br />

avec laquelle ils m’ont remercié. Ces<br />

moments-là n’ont pas de prix.<br />

21


Arriver à partager des émotions<br />

à travers mes photos. Faire en sorte<br />

que mon travail parle aux gens, qu’il<br />

reste une passion qui ait du sens,<br />

pour moi et pour les autres. Ce qui<br />

est juste une question de volonté, de<br />

détermination, de persévérance...et<br />

de confiance en Dieu. Tant que je<br />

continue à faire ce qui me procure<br />

du plaisir, je considère que je suis<br />

dans mon rêve ; pour moi, c’est le<br />

chemin qui compte.<br />

Je crois que l’avenir de la photo<br />

comorienne ne se trouve pas<br />

forcément dans une conception<br />

nombriliste. Pour moi, il se trouve<br />

plutôt dans l’ouverture à de nouvelles<br />

idées, à un esprit plus soucieux<br />

de la qualité du travail. Cela dit, il y<br />

a beaucoup de matière à exploiter<br />

aux Comores, et j’espère pouvoir y<br />

accéder très bientôt.<br />

22


C’est en faisant un pas après<br />

l’autre que l’on réalise ses rêves.<br />

Comores, j’arrive, insha’allah !<br />

Facebook.com/maonicorner<br />

Instagram: @maoni_corner<br />

23


Bonjour à tous!! Dans ce<br />

deuxième numéro, je vais vous<br />

parler de LA LEGENDE DE<br />

TARZAN!!! Sortez les caches-peau<br />

et faites le plein de testostérones,<br />

c’est parti! Après avoir grandi dans<br />

la jungle africaine, Tarzan a renoué<br />

avec ses origines aristocratiques,<br />

répondant désormais au nom de John<br />

Clayton, Lord Greystoke. Il mène<br />

une vie paisible auprès de son épouse<br />

Jane jusqu’au jour où il est convié<br />

au Congo en tant qu’émissaire du<br />

Commerce. Mais il est loin de se<br />

douter du piège qui l’attend. Car le<br />

redoutable belge Leon Rom est bien<br />

décidé à l’utiliser pour assouvir sa<br />

soif de vengeance et sa cupidité…<br />

INSTANT<br />

EEK<br />

GTarzan<br />

24


Lorsque j’ai entendu qu’un<br />

nouveau film Tarzan était en<br />

préparation, je me suis mefié;<br />

ensuite j’ai vu le casting : Samuel<br />

Jackson (j’adore), Margot Robbie<br />

(pas mal), Christoph Waltz (j’adore<br />

aussi), Djimon Honsou (j’aime<br />

bien)….un vrai casting 5 étoiles!<br />

Ensuite j’ai vu le film, et finalement<br />

la première impression était la<br />

bonne. Ce n’est pas un mauvais film,<br />

mais je m’attendais à vachement<br />

mieux. Le film commence bien, et<br />

le fait que l’histoire se déroule après<br />

les évènements du livre de Rice<br />

Burroughs est, selon moi, une<br />

bonne idée. Au lieu de nous<br />

raconter pour la énième fois la<br />

même histoire, le réalisateur David<br />

Yates (qui a réalisé entre autres les<br />

4 derniers films Harry Potter et les<br />

Animaux Fantastiques) a préféré<br />

nous parler de ce qui se passe par<br />

la suite.<br />

Tarzan, qui vit désormais<br />

avec son épouse Jane, est forcé de<br />

retourner en Afrique, pour tomber<br />

dans un piège (Waouh!! Je ne m’y<br />

attendais pas!). L’idée est bonne,<br />

mais la manière dont se déroule<br />

le récit est assez fade, notamment<br />

à cause des nombreux flashbacks,<br />

censés aider la narration ainsi que<br />

les personnes qui n’auraient pas<br />

vues les précédents films. De plus je<br />

trouve qu’il n’y a pas assez de plans<br />

sur les paysages ; la plupart du temps<br />

la caméra se trouve près des acteurs,<br />

sans doute pour mieux filmer la<br />

plastique des acteurs (Alexander<br />

Skarsgard pour les filles, Margot<br />

Robbie pour les garcons). Pour un<br />

film supposé se dérouler en Afrique,<br />

je m’attendais à un certain dépaysement<br />

et des scènes de contemplation<br />

de décors exotiques, voyager<br />

quoi. Au lieu de ça, on nous refile<br />

des effets numériques bas de gamme<br />

dignes d’un film de 2009.<br />

25


De plus, à part Tarzan, les autres personnages sont sous exploités<br />

et beaucoup trop clichés à mon goût : le compagnon du héros un peu<br />

largué mais toujours de bonne humeur, le méchant homme blanc colonisateur<br />

qui massacre sans scrupules les gentils Africains. Il y a beaucoup<br />

de choses que je trouve bizarres dans le film, beaucoup d’erreurs au niveau<br />

du changement de climat (il fait beau et la scène suivante il pleut, puis<br />

soleil à nouveau, puis il pleut encore, puis encore beau…où est passé mon<br />

Doliprane?) et puis LA question que je me pose : combien de kilomètres<br />

font les lianes de Tarzan ? J’ai l’impression qu’il pourrait se taper le trajet<br />

Moroni – Mitsamiouli en 3 lianes ! Mais bon, l’effort est là; les scénaristes<br />

ont tenté d’étoffer l’intrigue en incluant des faits politiques et historiques<br />

en plus de l’histoire d’amour, mais malgré ça, l’histoire est terriblement<br />

vide dans tous les sens du terme, artificielle et n’est pas assez développée,<br />

la scène finale est décevante, tout comme les personnages, exceptée Jane<br />

(Margot Robbie). Elle n’a rien de la “demoiselle en détresse” classique; elle<br />

est énergique, avec un petit côté sauvage, ce qui la rend imprévisible et<br />

attachante.<br />

The Legend Of Tarzan<br />

Bref, un film qui se laisse regarder au moins une fois un dimanche<br />

après-midi, mais dont le récit est maladroitement exploité. Dans un monde<br />

de plus en plus dominé par les super-héros, Tarzan fait, hélas, figure de<br />

“has been”.<br />

26


Je l'aime<br />

Moi, ça fait longtemps que j’ai voulu lui accorder des écrits<br />

Mais comme prit d’un élan de je ne sais plus quoi ma plume ne<br />

su où commencer son récit<br />

Car comme Grand Corps Malade l’a dit un jour<br />

On n’a pas le droit à l’erreur lorsqu’on écrit un texte d’amour<br />

Moi, je n’ai jamais su comment décrire ce que je ressens<br />

D’ailleurs à l’amours je n’ai jamais cru, j’ai toujours penser pouvoir<br />

me gérer sans<br />

Alors imagine mon désemparement lorsqu’à mon coeur il est<br />

survenu<br />

Surtout que je n’ai pas souvent tendance à mettre mon coeur à<br />

nu<br />

Mais j’ai compris maintenant qu’il existe et qu’on ne le rencontre<br />

qu’une fois<br />

C’est vrai, ce n’est pas tous les jours qu’une personne aussi spéciale<br />

se présente devant toi<br />

J’avoue, je lui passais devant sans trop le remarquer<br />

Dire que maintenant je fais tout pour que cette même personne<br />

puisse me calculer<br />

27


L’amour est certes un sentiment merveilleux mais un peu douloureux<br />

de ma part<br />

Lorsque je me rends compte que chaque chose a une fin et<br />

qu’un jour chacun fera sa vie à part<br />

A chaque fois que j’imagine qu’elle puisse un jour me quitter<br />

Mon coeur me fait si mal que j’ai préféré de cette pensée m’en<br />

acquitter<br />

Ah oui, désolé j’ai oublié de préciser c’est d’une meuf non d’un<br />

gars qu’il s’agit<br />

De toute façon je n’ai jamais cacher mon côté lesby<br />

Moi, avant qu’un jour elle ne parte j’aimerais lui dire ce que je<br />

pense d’elle<br />

Lui dire qu’elle occupe mon coeur tout entier, que je suis folle<br />

d’elle<br />

Lui dire qu’elle est ma mie, qu’elle est ma boussole<br />

Que près d’elle je me sens bien, je n’ai plus pied sur sol<br />

Qu’elle est mon miroir, mon espoir, ma raison de vivre<br />

Que près d’elle j’aimerais rester à jamais, c’est elle qui me rend<br />

ivre<br />

Que malgré les disputes, moi je l’aime tel qu’elle est<br />

Qu’aucun mot au monde ne saurait pour moi mieux la représenter<br />

Et parce que je n’ai jamais su te le dire auparavant<br />

Je te l’écris maintenant, je t’aime maman<br />

By Inzlat<br />

28


Na Hassi<br />

À la veille des Printemps des Poètes, arrêtonsnous<br />

un peu sur ce mot délicieux et exquis : « poésie<br />

». Maintes définitions ont été données, plusieurs<br />

regards ont été portés sur lui, différentes analyses<br />

ont vu le jour. On ne va donc pas « repasser ce<br />

qui est plat » (traduction littérale du Malgache).<br />

Juste qu’on va apprécier ces quelques lignes pour<br />

commencer ce mois de la poésie en douceur, sans<br />

brutalité ni violence.<br />

« Au commencement était le silence »<br />

disait Esther Nirina. Silence, prélude de résonance.<br />

Se taire pour mieux entendre. Le silence est un son.<br />

Puis, le verbe, la parole. La parole est cette pensée<br />

extérieure ; et la pensée, cette parole intérieure.<br />

Dans la poésie, le verbe est la matière première :<br />

le diamant brut, l’or. Le poète est un artisan des<br />

mots. Transcrire en écrit ces pensées errantes,<br />

virevoltantes, cherchant refuge sur un papier.<br />

Réécrire le passé, cette mémoire qui résiste au<br />

ravage du temps. Placer entre les lignes une part<br />

de soi, de sa terre, se donner pour accueillir cette<br />

délivrance mystérieuse mais tellement convoitée.<br />

Laisser la plume dessiner ces murmures de la vie,<br />

d’ici et d’ailleurs.<br />

onstat<br />

CA fleur de poésie<br />

29


La poésie voyage au-delà des frontières de l’existence terrestre. Mille<br />

et une aventures au cœur de tous les mondes possibles, du souterrain au<br />

céleste. Déterrer ou s’envoler, descente ou élévation, toute poésie est grand<br />

départ. La poésie : humble demeure de toutes les possibilités, de toutes<br />

les créativités, de toutes les émotivités. Dans toute création littéraire, les<br />

mots sont maîtres. Ils font naître, apparaitre, disparaitre, réapparaitre. La<br />

poésie détruit un monde pour le reconstruire, elle l’efface pour le recréer.<br />

La poésie est une danse, celle des mots, elle est en perpétuel mouvement,<br />

elle trouve fin en elle-même.<br />

Les mots deviennent symphonie, composent une chorégraphie au<br />

rythme de l’âme créatrice. Au-delà du verbe et des mots se dessine un<br />

vaste paysage, un horizon infini. Jeter un regard au-delà des mots afin<br />

d’étendre le champ de vision. Se laisser éblouir par ce monde caché, passer<br />

par la porte entre-ouverte pour s’introduire dans un univers poétique.<br />

Là où les mots résonnent en écho, telle une chorale vénérant la poésie et<br />

adulant le poète. Là où les souvenirs se ravivent, le monde se ranime, et<br />

les cœurs s’émeuvent. Sentir chaque vibration et ressentir chaque émotion<br />

qui émane d’un écrit.<br />

30


Observer les mots en dehors de leurs significations premières, les<br />

laisser dessiner un monde. Car, « il est rare que le poème repose sur le<br />

seul pouvoir du mot ; il est le fruit d’une construction métaphorique qui<br />

permet tous les courts-circuits non seulement de l’image mais de la pensée<br />

» affirme Daniel Leuwers dans son Introduction à la Poésie moderne et<br />

contemporaine.<br />

Les mots se détachent du papier, oublient<br />

leurs traces d’encre et ouvrent des portes,<br />

celles de l’imaginaire. La poésie est un<br />

pont entre plusieurs univers, une infinie<br />

de possibilités. Selon Catherine Maillard :<br />

« il n’est pas toujours nécessaire de changer<br />

de décor, de travail, d’amoureux, de ville,<br />

pour vivre autrement ». La poésie sert donc<br />

de passerelles entre différents mondes. De<br />

ces voyages poétiques naissent de nouvelles<br />

vies, de nouvelles visions et d’autres mondes.<br />

Urgence de poésie pour vivre autrement. La<br />

poésie n’est pas une fuite mais une vie. Faire<br />

de la poésie une existence à part entière.<br />

Elle est intrinsèquement liée à l’être et à<br />

l’univers. Elle dévoile cette part de nousmêmes,<br />

celle que nous n’avons pas souvent<br />

l’occasion de rencontrer. Telle est la force de<br />

la poésie. Elle nous révèle à nous-mêmes…à<br />

travers des poèmes.<br />

31


Je viens<br />

e lA<br />

DFiroza Houssen<br />

Je mettrai toujours<br />

de la poésie dans mes<br />

films<br />

Firoza Houssen, jeune réalisatrice passionnée d’écriture,<br />

d’origine malgache, indienne et comorienne<br />

32


Firoza Houssen, une réalisatrice<br />

de 23 ans qui a écrit et réalisé<br />

deux fictions primées lors du festival<br />

Rencontres du Film Court Madagascar<br />

(RFC). En 2015, « Tetirano »,<br />

son premier film remporte la Mention<br />

Spéciale du Jury, le Prix Premier<br />

Acteur ainsi que le Prix Jury Jeune.<br />

Pour l’année 2016, sa seconde œuvre<br />

intitulée « Maux d’elles » remporte le<br />

premier prix dans la catégorie fiction<br />

(Zébu d’Or Fiction). « Tetirano » est<br />

une histoire touchante qui tourne<br />

autour du lien qui rattache un petit<br />

garçon et sa grand-mère. Pour ce qui<br />

est de « Maux d’elle », il s’agit d’une<br />

œuvre plus personnelle et sentimentale<br />

mettant en scène deux femmes<br />

avec chacune leurs histoires qui n’en<br />

demeurent pas moins des histoires<br />

communes à toutes les jeunes filles.<br />

Bien que diamétralement opposés<br />

dans le thème, ces films expriment<br />

d’une manière particulièrement forte<br />

et juste le ton dramatique. Le transfert<br />

de la poésie à l’image par la réalisatrice<br />

pourrait se résumer ainsi.<br />

33


En effet, cette passionnée d’écriture<br />

s’est tout d’abord tournée vers<br />

la déclamation poétique sur scène,<br />

autrement dit le slam et c’est suite à la<br />

découverte du film « Madame Esther<br />

» de Luck Razanajaona (Zébu d’Or<br />

fiction 2014) qu’elle décide de « raconter<br />

son histoire par l’image ». Il en<br />

résulta ainsi « Tetirano », un film de<br />

9 minutes réalisé avec les moyens du<br />

bord : une caméra et cinq personnes<br />

sur le plateau. Ce premier essai fut le<br />

déclic de la réalisatrice qui depuis ne<br />

veut plus s’arrêter de faire des films.<br />

D’origine malgache, indienne et<br />

comorienne, Firoza est une cinéphile<br />

qui ne s’imaginait nullement réalisatrice.<br />

Elle affectionne tout particulièrement<br />

les films de Woody Allen,<br />

ainsi que « La Noire » d’Ousmane<br />

Sembene, avec un sentiment d’appartenance<br />

pour le cinéma Africain.<br />

34


Si le premier film a été plus que<br />

concluant, le second quand à lui<br />

mise davantage sur les techniques<br />

cinématographiques. En effet, suite<br />

à « Tetirano », Firoza Houssen a<br />

suivi en 2015 à Berlin une formation<br />

pour réalisateurs. Toutefois,<br />

elle avoue souhaiter à l’avenir porter<br />

davantage d’attention à l’histoire plutôt<br />

qu’aux aspects techniques. Il faut<br />

dire qu’à Madagascar il n’est pas rare<br />

qu’un réalisateur soit multitâche. Le<br />

secteur cinématographique peine<br />

à se professionnaliser étant donné<br />

l’absence d’école cinématographique,<br />

par conséquent il n’y pas assez<br />

de professionnels œuvrant dans<br />

le cinéma. Ce qui est loin d’empêcher<br />

les jeunes réalisateurs tels que<br />

Firoza, comme elle le dit : « L’argent<br />

et l’absence d’école de cinéma ne sont<br />

pas des excuses suffisantes, il y a plusieurs<br />

moyens de se documenter ».<br />

35


A noter que les RFC offrent des ateliers concernant les métiers du<br />

cinéma, cela constitue réellement un apport utile pour des réalisateurs qui<br />

se forment généralement sur le tas. Ce festival met en relation des réalisateurs<br />

malgaches avec ceux du monde de part des festivals partenaires.<br />

Les festivals de films sont utiles tant pour la visibilité des réalisateurs mais<br />

aussi pour le partage d’expériences. Le film est une œuvre artistique dans<br />

laquelle les préceptes techniques, l’esthétisme ainsi que le contenu ne sont<br />

pas négligeables. La réalisation est un exercice difficile et Firoza fait partie<br />

des rares jeunes réalisatrices qui sont en phase de figurer parmi les réalisateurs<br />

qui ont la cote auprès des festivals internationaux. Ses films ont été<br />

présentés au Festival Locarno (Suisse) ainsi qu’au Festival Louxor (Egypte).<br />

Par ailleurs, portée par l’envie de réaliser ses films mais aussi d’œuvrer<br />

en tant que réalisatrice à proprement parlé, Firazo entend montrer des<br />

images qui lui ressemblent, sans s’en tenir aux stéréotypes de pauvreté ou<br />

encore une certaine idée d’exotisme : « On ne peut pas écrire sur ce qu’on<br />

ne connaît pas, on ne peut qu’imaginer ». Pour la suite, son prochain film<br />

portera sur la société et la religion.<br />

Niry Ravoninahidraibe<br />

36


Dans le<br />

ois<br />

MFévrier<br />

Mougni<br />

M‘madi en<br />

Concert<br />

37


La présence scénique<br />

de l’artiste<br />

parvient à nous<br />

ramener dans<br />

leur univers, peut<br />

être aussi que leur<br />

musique grandiloquente<br />

à sa manière<br />

était taillée<br />

pour la prestation<br />

qui nous a été offerte<br />

38


Et même si trop<br />

peu de gens on<br />

fait le déplacement,<br />

ceux qui<br />

sont venus n’ont<br />

pas eu à le regretter!<br />

Loin de<br />

là…<br />

39


Affiche<br />

Dépliant<br />

Prospectus<br />

Cartes de Visites<br />

Carte de vœux<br />

Espace<br />

ub<br />

PSakara Pub<br />

Web design<br />

Template<br />

Logo<br />

Fresque numérique<br />

Banderole<br />

Tag illustré<br />

Scénographie<br />

Site Web<br />

Montages Vidéos<br />

Couverture Vidéos<br />

Couverture Photos<br />

Scéance Photos<br />

Pour vos conceptions visuelles (Affiche,<br />

Logo, fresque murale, flyers...)<br />

Faites appel à Sakara SARL<br />

sakaraevent@gmail.com<br />

Quand vos idées deviennent conception.<br />

40


Désormais, vous pouvez vous procurer<br />

votre carte d’adhésion du<br />

Ccac-Mavuna 2017.<br />

Et bien sûr, pour ceux qui<br />

souhaitent faire un don, il y a la carte<br />

d’adhésion donateur.<br />

Merci de soutenir le Ccac-Mavuna<br />

et aussi la Culture en vous adhérant.<br />

Nous vous accueillerons comme il se doit.<br />

1000fc : Élèves et étudiants<br />

5000fc : Particulier / Artistes<br />

25000fc : Associations / compagnies<br />

structures<br />

500Fc si plastification<br />

41


Renard à volé<br />

Monsieur le Président<br />

Alliance française<br />

20h30<br />

04<br />

08<br />

Spectacle de danse<br />

Cie Mawua<br />

Face Cachée<br />

Alliance Française<br />

20h30<br />

Spectacle de Slam<br />

NA HASSI<br />

CCAC-Mavuna<br />

20h00<br />

13<br />

14<br />

Soirée conte - Moroni<br />

(Alliance Française)<br />

20h00<br />

Lecture dansée Moroni<br />

(Alliance Française)<br />

20h00<br />

15<br />

42


Soirée poésie<br />

Moroni (CASM)<br />

20h00<br />

16<br />

17<br />

Restitution des ateliers théâtres<br />

(CCAC-Mavuna) à 17h00<br />

Soirée stand up<br />

Moroni (Alliance Française)<br />

20h00<br />

Clôture du Salon<br />

Hôtel Retaj<br />

CCAC-Mavuna<br />

18<br />

18<br />

Concert DJ Arafati<br />

INJS<br />

Concours<br />

Talent de la<br />

Francophonie<br />

à 19h00<br />

24<br />

43


44


Putin tais toi<br />

je réflechi...<br />

REMON NE MASHAKA<br />

Remon tu sais se<br />

que c’est qu’une<br />

voyelle?<br />

Mais c’est facile<br />

ça... Tu es bete ou<br />

quoi!!?<br />

?<br />

Putin...C’est<br />

quoi déjà une<br />

voyelle...?<br />

C’est la femme du<br />

voyoux!!!<br />

By Sakara<br />

45


AU Mois<br />

Avril<br />

DB astos<br />

Dans la prochaine parution de <strong>SakMag</strong>,<br />

nous irons à la rencontre de Fahad Faisoil<br />

Ali, plus connu sous le nom de Bastos,<br />

fondateur du groupe Africa United.<br />

Contacts<br />

Page facebook : Sakara<br />

Mail : sakaraevent@gmail.com<br />

46

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!