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- une messagerie informatique sécurisée ASIP (Agence des systèmes d’informations<br />

partagées)<br />

- un financement du temps d’échange (Caisse primaire d’assurance maladie, CPAM)<br />

- privilégier des liens formels et informels entre professionnels<br />

- s’emparer des outils existants: Charte de partenariat, recommandation CNQSP [1]<br />

La Charte de partenariat pourrait être un bon appui pour la construction d’un partenariat<br />

médical, mais aussi avec les patients et les équipes paramédicales, dans le cadre d’une<br />

approche biopsychosociale centrée sur le patient.<br />

L’intérêt de l’implication des patients et de leur famille pourrait se discuter dans l’aide au bon<br />

partenariat des médecins dans leur suivi médical. Il serait intéressant d’avoir aussi le point<br />

de vue des professionnels associés comme les psychiatres libéraux, les psychologues, les<br />

infirmiers spécialisés, qui ont aussi un rôle dans la prise en charge des patients et un point<br />

de vue externe au binôme médecin traitant/spécialiste. De même concernant l’avis des<br />

patients concernés et de leurs aidants.<br />

c) Les pistes internationales<br />

Une étude au Québec menée en 2002 [33] montrait que les médecins (psychiatres et<br />

généralistes) étaient en faveur d’organisation d’activités de formation professionnelle<br />

continue pour les généralistes dans le domaine de la psychiatrie, et d’acceptation de<br />

responsabilités dans les tâches administratives. L’acceptation des axes de collaboration<br />

dépendaient principalement de critères comme l’âge, le sexe, le lieu et le type de pratiques<br />

des médecins inclus dans l’étude. Une autre étude expliquait que le Plan santé mentale avait<br />

permis une réforme du système de santé, avec la création de réseaux locaux de services<br />

intégrés [34]. La fusion de services de santé de courte et longue durée avec des services<br />

sociaux ont permis de prendre en charge des patients affectés de troubles mentaux dans le<br />

cadre de soins de première ligne, avec une politique de soins partagés entre les<br />

omnipraticiens et les psychiatres. En dehors de ces structures spécialisées, les généralistes<br />

évoquaient un exercice isolé, avec des difficultés d’accès aux services spécialisés en<br />

psychiatrie. La pratique des généralistes dans ces services de soins fusionnés tendait vers<br />

une sur-spécialisation en psychiatrie, avec des résultats probants concernant la qualité de<br />

prise en charge des patients et la réduction de charge de travail dans les cabinets en ville.<br />

Le soutien aux généralistes en cabinet a aussi été possible grâce à la création dans certains<br />

hôpitaux, de services d’évaluation psychiatrique rapide.<br />

38<br />

CHASTAGNER<br />

(CC BY-NC-ND 2.0)

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