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l) Mise en place de rencontres pluri-professionnelles Dans cette question, il a été demandé aux médecins s’ils accepteraient de se rencontrer sous forme de concertation pluridisciplinaire et à quelle fréquence estimaient-ils cela nécessaire: La totalité des médecins répondeurs ont accepté l’idée de se rencontrer. La majorité d’entre eux proposaient une fréquence de rencontre tous les 6 mois, voire tous les 3 mois. Quatre médecins n’ont pas répondu sur cette estimation (3 généralistes et 1 psychiatre). L’un des médecins généralistes a fait une remarque sur le temps de travail à consacrer pour ces réunions, et a fait la proposition de rencontres par le biais de webcam, ou de façon rémunérées. Figure 20: Estimation du nombre de participation possible à des réunions MG/ Psy 11% 6% 6% 22% 44% 11% 1/an 2/an (tous les 6 mois) 3/an (tous les 4 mois) 4/an (tous les 3 mois) 6/an (tous les 2 mois) 12/an (tous les mois) 29 CHASTAGNER (CC BY-NC-ND 2.0)
IV. DISCUSSION 1. Principaux résultats de l’étude a) Des difficultés relationnelles L’ensemble des données recueillies à Lyon tendaient vers un constat de difficulté relationnelle entre les médecins généralistes et les psychiatres du CMP: 86 % des médecins estimaient leur coopération comme mal organisée et inefficace. La quasi-totalité des médecins répondeurs estimait que le suivi médical conjoint des patients n’était pas satisfaisant. Des études réalisées par le DRESS en 2004 et 2008, retrouvaient un taux de seulement 40 % de satisfaction des médecins généralistes, concernant la coopération avec les psychiatres [28]. De même selon des études menées à Paris [18] et Marseille [19] en 2008, à Poitier en 2011 [21], à Strasbourg [23] et Rouen [24] en 2012, et à Lyon [27] en 2014, ce même constat d’incompréhension entre ces deux spécialités avait été constaté. Notre étude ici confirme qu’à priori la situation n’a pas évoluée. Le principal point de désaccord retrouvé entre les médecins, était l’accessibilité et les délais de transmission d’informations entre professionnels. Il apparaissait aussi que le rôle de chacun était assez flou quant à une prise en charge spécifique des patients en santé mentale, surtout concernant le suivi thérapeutique et la prescription médicamenteuse en ambulatoire. Une étude menée en Cote d’or en 2003 [29] avait pointé déjà ce problème en citant un manque de retour d’information de la part des psychiatres, un délai de retour d’informations trop long et un manque d’organisation entre les médecins. Devant le constat d’une coopération estimée comme quasi inexistante pour les médecins généralistes (55,6 %) et un réel défaut de communication pour tous, les médecins s’accordaient à dire qu’il était indispensable d’établir un lien professionnel étroit afin d’améliorer la prise en charge de ces patients. Parmi les médecins répondeurs de l’étude, la majorité acceptait une rencontre collégiale pluriannuelle pour échanger autour des dossiers patients communs (44 % pour 2 réunions par an, Figure 20). Les difficultés relationnelles seraient donc plutôt liées à des insuffisances organisationnelles. 30 CHASTAGNER (CC BY-NC-ND 2.0)
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l) Mise en place de rencontres pluri-professionnelles<br />
Dans cette question, il a été demandé aux médecins s’ils accepteraient de se rencontrer<br />
sous forme de concertation pluridisciplinaire et à quelle fréquence estimaient-ils cela<br />
nécessaire:<br />
La totalité des médecins répondeurs ont accepté l’idée de se rencontrer. La majorité d’entre<br />
eux proposaient une fréquence de rencontre tous les 6 mois, voire tous les 3 mois. Quatre<br />
médecins n’ont pas répondu sur cette estimation (3 généralistes et 1 psychiatre). L’un des<br />
médecins généralistes a fait une remarque sur le temps de travail à consacrer pour ces<br />
réunions, et a fait la proposition de rencontres par le biais de webcam, ou de façon<br />
rémunérées.<br />
Figure 20: Estimation du nombre de participation possible à des réunions<br />
MG/ Psy<br />
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4/an (tous les 3 mois) 6/an (tous les 2 mois) 12/an (tous les mois)<br />
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CHASTAGNER<br />
(CC BY-NC-ND 2.0)