Avadis fondation d’investissement rapport trimestriel 4.2016
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<strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong><br />
Rapport <strong>trimestriel</strong><br />
<strong>4.2016</strong><br />
1 <strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 4 e trimestre 2016
Le risque surestimé du private equity<br />
Dr Christoph Jäckel, Director, Montana Capital Partners<br />
Le risque de ne pas récupérer le capital investi dans un portefeuille largement diversifié<br />
de private equity est quasi inexistant, même dans des portefeuilles touchés par la bulle<br />
Internet ou la crise financière de 2008/09.<br />
Private equity: les investisseurs doivent se montrer<br />
patients<br />
Dès que les investisseurs se sont engagés vis-à-vis d’un<br />
fonds de private equity à verser un capital, de nombreuses<br />
années peuvent s’écouler avant que le fonds ne fasse<br />
effectivement appel aux capitaux des investisseurs pour<br />
les placer dans des entreprises. Puis les investisseurs<br />
doivent parfois attendre encore longtemps jusqu’à ce que<br />
les parts de l’entreprise soient de nouveau vendues et que<br />
l’argent leur revienne. Comparé aux marchés des actions<br />
où les parts peuvent se négocier quotidiennement, le private<br />
equity est nettement moins liquide. Il existe certes là<br />
encore un marché secondaire en forte croissance qui permet<br />
dès aujourd’hui d’acheter et de vendre des parts de<br />
fonds. Mais il est loin d’être aussi efficient que les bourses<br />
mondiales et se caractérise par des frais de transaction<br />
relativement élevés. Si le private equity est donc nettement<br />
moins liquide que le public equity, de nombreuses<br />
études ont en revanche montré que ses rendements<br />
étaient supérieurs aux quelque 3% par an servis généralement<br />
sur le marché des actions.<br />
Risque et rendement: les deux côtés d’une même médaille<br />
Le monde de la finance sait depuis longtemps que le risque<br />
et le rendement constituent les deux côtés d’une même<br />
médaille. La question qui se pose dans la perspective des<br />
investisseurs en private equity est de savoir si les rendements<br />
plus élevés résultent uniquement de la liquidité<br />
moindre et du risque en résultant (un facteur peu déterminant<br />
pour les investisseurs orientés long terme tels que les<br />
caisses de pension et les assurances vie) ou si le risque est<br />
également élevé pour cette catégorie de placement sur des<br />
périodes d’observation prolongées.<br />
Une simulation selon la méthode de Monte-Carlo est utilisée<br />
dans cet article pour répondre à cette question, car<br />
elle permet de tenir compte au mieux des particularités de<br />
la catégorie de placement, comme la structure des commissions,<br />
le schéma de versement et de retrait et le niveau<br />
de diversification en matière de fonds. La procédure est<br />
la suivante: un portefeuille aléatoire est constitué à partir<br />
d’un univers diversifié de fonds de private equity historiques<br />
et la performance ainsi que le profil de paiement<br />
de ce port efeuille sont calculés. Étant donné que seuls<br />
des paiements effectivement réalisés et récupérés par les<br />
investisseurs sont utilisés pour le calcul, après déduction<br />
de tous les frais et commissions, les portefeuilles<br />
modélisés sont des portefeuilles que des investisseurs<br />
auraient effectivement pu constituer par le passé. Cette<br />
étape est répétée des milliers de fois afin de pouvoir évaluer<br />
toute la gamme des portefeuilles de private equity<br />
envisageables. Cette simulation est répétée pour les portefeuilles<br />
avec un nombre différent de fonds afin de démontrer<br />
l’effet de diversification. 1)<br />
Diversification: le principal outil de réduction des risques<br />
L’illustration ci-dessous présente la fourchette des TVPI<br />
(Total Value to Paid in Capital) après dix ans entre les 5%<br />
des portefeuilles les plus mauvais et les 5% des meilleurs<br />
portefeuilles, en fonction du nombre de fonds. Le TVPI est<br />
une mesure centrale de la performance en private equity et<br />
définit le <strong>rapport</strong> entre toutes les distributions ainsi que la<br />
valeur résiduelle restante du portefeuille d’une part et tous<br />
les versements d’autre part. Pour simplifier, il s’agit donc<br />
du coefficient par lequel le capital investi est majoré (dans<br />
le cas d’un TVPI > 1x) ou minoré (dans le cas d’un TVPI < 1x).<br />
Réduction des risques des portefeuilles de private equity<br />
grâce à la diversification<br />
3,0x<br />
2,5x<br />
2,0x<br />
1,5x<br />
1,0x<br />
0,5x<br />
0,0x<br />
1 fonds<br />
5 fonds<br />
20 fonds<br />
Illustration 1: fourchette entre le 5 e et le 95 e percentile après dix<br />
ans pour des portefeuilles de private equity mondiaux simulés avec<br />
respectivement un nombre différent de fonds. Pour chaque taille de<br />
portefeuille, il y a eu 5000 simulations. Sur la base de calculs mcp<br />
avec des données de Preqin.<br />
1) Pour une description plus détaillée de la procédure, le lecteur est<br />
renvoyé aux études sur lesquelles se fonde cet article: Diller/Jäckel<br />
(2015): «Risk in Private Equity», in: BVCA Research Paper, October<br />
2015 et Diller/Jäckel (2016): «Systematisches Risiko von Private<br />
Equity in volatilen Zeiten», in: Absolut|report, 2|2016.<br />
4 e trimestre 2016<br />
<strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 3
Les résultats autorisent un certain nombre de conclusions<br />
intéressantes:<br />
– Si l’on investit uniquement dans un fonds de private<br />
equity, la marge de performance attendue et donc le<br />
risque sont relativement élevés. Les 5% des fonds les plus<br />
mauvais ne remboursent par exemple que 0,36x ou moins<br />
du capital engagé.<br />
– Il n’empêche que le risque de perte totale, même dans<br />
le cas d’un investissement dans seulement un fonds de<br />
private equity, est pratiquement de 0%, puisqu’un fonds<br />
de private equity investit dans plusieurs entreprises sousjacentes<br />
et que la perte simultanée de tous ces investissements<br />
est hautement improbable.<br />
– À l’instar d’autres catégories de placement, la diversification<br />
est également le principal outil de réduction des<br />
risques: un portefeuille assez concentré de cinq fonds<br />
permet déjà de réduire sensiblement la marge et avec un<br />
portefeuille de 20 fonds, elle se réduit de plus de la moitié.<br />
Qui plus est, le TVPI est supérieur à 1x même dans le 5 e<br />
percentile avec un portefeuille de 20 fonds. Le risque de ne<br />
pas récupérer le capital investi dans le private equity est<br />
donc très faible pour peu que la diversification soit bonne.<br />
Très faible risque d’un portefeuille de private equity diversifié<br />
Afin de préciser ce dernier point, la part des simulations<br />
où le TVPI est inférieur à 1x est présentée dans l’illustration<br />
ci-dessous pour les différentes tailles de portefeuille.<br />
Il s’agit des cas où un investisseur aurait effectivement<br />
perdu de l’argent.<br />
Le risque diminue rapidement avec l’augmentation de la<br />
diversification. Alors que près d’un tiers de tous les fonds de<br />
private equity ne remboursent pas le capital engagé à leurs<br />
investisseurs, la probabilité avec un portefeuille de private<br />
equity constitué de 20 fonds est à peine supérieure à 1%.<br />
Dans le cas non présenté d’un portefeuille de 50 fonds, cette<br />
probabilité est même nettement inférieure à 1%.<br />
Risque de perte pour des portefeuilles de private equity<br />
plus ou moins diversifiés<br />
35%<br />
30%<br />
25%<br />
20%<br />
15%<br />
10%<br />
5%<br />
0%<br />
1 fonds<br />
5 fonds<br />
20 fonds<br />
En résumé, les résultats montrent qu’un investisseur en<br />
private equity devrait veiller à une diversification suffisante.<br />
S’il le fait et s’il possède en outre un horizon de placement<br />
à long terme, il peut dormir tranquille. Dans ce cas,<br />
même les portefeuilles dont la composition laisse fortement<br />
à désirer et qui ont été investis au cours de phases<br />
défavorables du marché n’ont jamais perdu d’argent par le<br />
passé. 2)<br />
Pour finir, rappelons que le risque de perte est certes négligeable<br />
pour les portefeuilles largement diversifiés, mais<br />
que la marge de performance est encore relativement<br />
large. Pour obtenir des rendements attrayants dans cette<br />
catégorie de placement, la sélection correcte des fonds<br />
revêt donc une grande importance. Ce processus de sélection<br />
requiert une grande expertise. Si l’on ne dispose pas<br />
de cette expertise en interne, la collaboration avec un partenaire<br />
fiable est conseillée. Dans ce cas, le private equity<br />
peut être considéré comme l’une des catégories de placement<br />
les plus intéressantes, qui promet des rendements<br />
maximaux en échange d’un risque modéré.<br />
Exemple: fonds créé en 2006 durant la crise<br />
Les fonds de private equity lancés en 2006 ont été<br />
confrontés à de rudes conditions de départ: l’économie<br />
connaissait une surchauffe et les entreprises devaient<br />
être acquises à des valorisations record. Parallèlement,<br />
des capitaux empruntés ont été utilisés de manière considérable<br />
pour le financement des transactions, avec des<br />
taux d’intérêt cependant nettement plus élevés à l’époque<br />
qu’aujourd’hui. Peu après l’investissement des fonds<br />
de l’essentiel de leurs capitaux dans des parts d’entreprises,<br />
le marché s’est effondré suite à la crise financière:<br />
les banques n’ont plus accordé de crédit, les valorisations<br />
sont tombées au plus bas et les investisseurs stratégiques<br />
n’étaient plus disponibles en tant qu’acheteurs.<br />
Les fonds de private equity de 2006 sont donc parfaits<br />
pour évaluer le risque du private equity dans des phases<br />
extrêmement négatives du marché. L'illustration 3 à la<br />
page 5 présente l’évolution du TVPI médian pour tous les<br />
fonds de 2006 enregistrés dans la base de données de<br />
Preqin.<br />
2) Le cas de figure en donne l’illustration par l’exemple des fonds de<br />
2006.<br />
Illustration 2: part des simulations où le TVPI est inférieur à 1x après<br />
dix ans. Pour chaque taille de portefeuille, il y a eu 5000 simulations.<br />
Sur la base de calculs mcp avec des données de Preqin.<br />
4 <strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 4 e trimestre 2016
Private equity coté<br />
Sans surprise, les fonds ont été profondément touchés<br />
par la crise. Après trois ou quatre ans, soit au milieu de<br />
la crise vers 2009, le fonds typique de 2006 ne représentait<br />
que 80% du capital investi à cette date. On constate à<br />
ce sujet que les évaluations du private equity n’ont reculé<br />
que de 20%, alors que les indices d’actions de ces années<br />
avaient perdu plus de 30% à cette époque. Les fonds se<br />
négociaient cependant avec d’importantes décotes par<br />
<strong>rapport</strong> à leur valeur comptable, de sorte que les investisseurs<br />
contraints de vendre durant cette période ont subi<br />
de lourdes pertes. Les fonds se sont toutefois rapidement<br />
redressés depuis et sont en passe de dégager des rendements<br />
attrayants pour leurs investisseurs. Une grande<br />
partie de cette génération de valeur a été réalisée entretemps,<br />
car de nombreuses entreprises en portefeuille ont<br />
été vendues ces dernières années.<br />
Évolution historique de la performance des fonds de<br />
private equity lancés en 2006<br />
1,6x<br />
1,4x<br />
1,2x<br />
1,0x<br />
0,8x<br />
0,6x<br />
0,4x<br />
0,2x<br />
0,0x<br />
4<br />
6<br />
8<br />
10<br />
12<br />
14<br />
16<br />
18<br />
Illustration 3: TVPI médian dans le temps pour tous les fonds de<br />
private equity lancés en 2006 présents dans la base de données de<br />
Preqin.<br />
20<br />
L’analyse confirme les résultats. Dans un environnement<br />
difficile, même les fonds de private equity moyens parviennent<br />
à générer des rendements intéressants si les<br />
investisseurs sont prêts à patienter durant les fluctuations<br />
passagères du marché. L’illustration 3 montre que le fonds<br />
moyen a dégagé jusqu’à présent une performance d’environ<br />
1,5x, ce qui est un excellent résultat pour l’une des<br />
années les plus «risquées» du private equity.<br />
Dans l’optique des investisseurs, il est important d’atteindre<br />
un niveau de diversification suffisant, par exemple. en<br />
optant pour des fonds de fonds ou des fonds secondaires. Si<br />
l’investisseur parvient en outre à choisir des gestionnaires<br />
meilleurs que la moyenne ou s’il dispose du partenaire adéquat<br />
à cet effet, il peut espérer des rendements attrayants<br />
dans la catégorie de placement du private equity.<br />
22<br />
24<br />
26<br />
28<br />
30<br />
32<br />
34<br />
36<br />
38<br />
Les placements en private equity ont des<br />
caractéristiques sensiblement différentes de<br />
celles des marchés publics des actions. La<br />
structure du cash-flow représente l’une des<br />
principales différences.<br />
Alors que la somme est généralement investie en une seule<br />
fois dans des actions cotées et que les cash-flows résultant<br />
du placement, par exemple les dividendes, ne représentent<br />
qu’une fraction du capital engagé, la situation est différente<br />
pour les placements sur le marché privé. Le capital y est<br />
investi en continu sur plusieurs années avant d’être progressivement<br />
désinvesti, car les gérants classiques de private<br />
equity investissent toujours dans la durée et se défont de<br />
leurs participations après quelques années.<br />
Cette structure des versements et des retraits fait que la<br />
mesure de la performance du capital investi pondérée<br />
dans le temps ne convient pas vraiment au private equity.<br />
Différents indicateurs alternatifs de performance, tels que<br />
le taux de rentabilité interne (TRI), la Total Value To Paid in<br />
(TVPI ou multiple), le Public Market Equivalent (PME), etc.<br />
sont par conséquent utilisés. Or ces indicateurs de performance<br />
ne sont pas directement comparables à ceux des<br />
placements traditionnels, car leur conception diffère.<br />
Cette situation constitue un défi pour les conseillers en<br />
investissement travaillant traditionnellement avec des<br />
modèles qui répliquent les caractéristiques telles que<br />
le rendement escompté et le risque sur la base du capital<br />
investi et de valeurs empiriques passées. Lorsqu’un<br />
conseiller en placement souhaite implémenter des investissements<br />
en private equity dans le portefeuille global<br />
d’un investisseur, il est en quelque sorte obligé de travailler<br />
avec des indicateurs de performance et de risque traditionnels,<br />
faute de quoi une stratégie de placement globale<br />
serait impossible.<br />
Eu égard à la problématique décrite ci-dessus, quelques<br />
conseillers en placement et investisseurs ont choisi d’utiliser<br />
le private equity coté (Listed Private Equity, LPE)<br />
comme solution de rechange. Le LPE représente la fraction<br />
liquide de la catégorie d’actifs du private equity et inclut<br />
trois secteurs:<br />
– gérants de fortune cotés de produits de private equity<br />
– fonds cotés<br />
– véhicules <strong>d’investissement</strong> spécialement structurés<br />
4 e trimestre 2016<br />
<strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 5
Le LPX50 est le plus connu des indices répliquant ce<br />
segment. Il est calculé et commercialisé par LPX Group et<br />
inclut les 50 titres les plus importants et les plus liquides<br />
au monde dans les catégories précitées. Compte tenu<br />
d’un historique bien fourni avec des données remontant<br />
jusqu’en 1994, les indicateurs de performance et de<br />
risque traditionnels peuvent être calculés sur de longues<br />
périodes, ce qui assure une forte compatibilité de la<br />
catégorie d’actifs du private equity avec des placements<br />
traditionnels.<br />
L’utilisation du LPX50 comme solution de rechange pour<br />
les placements en private equity a-t-elle encore un intérêt?<br />
L’avantage évident que représente une meilleure comparabilité<br />
avec les autres catégories de placement ne doit<br />
pas faire oublier quelques inconvénients majeurs. Ainsi<br />
que nous l’avons déjà précisé, l’indice LPX50 est composé<br />
de promoteurs de produits cotés, de fonds et de véhicules<br />
<strong>d’investissement</strong> structurés, les gérants de fortune se taillant<br />
la part du lion. Il est évident que l’évolution du cours<br />
des actions des promoteurs ne dépend pas uniquement<br />
de la performance des produits, mais aussi d’un grand<br />
nombre d’autres facteurs, par exemple le moral des investisseurs,<br />
la préférence sectorielle, l’évolution des marges,<br />
l’afflux d’argent frais ainsi que d’éventuels facteurs<br />
spéciaux.<br />
L’évolution des marges et l’afflux d’argent frais jouent<br />
notamment un rôle déterminant dans l’évolution de la performance<br />
boursière d’un gérant de fortune. L’expérience<br />
nous montre que même des modifications mineures de ces<br />
paramètres exercent une influence disproportionnée sur<br />
la valeur boursière, car les investisseurs extrapolent ces<br />
changements dans une perspective future. L’expérience<br />
montre également que ces éléments sont souvent conjugués<br />
et se renforcent mutuellement. Dans les périodes<br />
fastes, les marges et l’afflux d’argent frais connaissent<br />
une très forte augmentation, alors que toutes les valeurs<br />
et les cours des actions s’effondrent dans les périodes<br />
défavorables. Le graphique suivant présente les différentes<br />
phases de prospérité-récession des deux dernières<br />
décennies.<br />
En résumé, nous pouvons retenir que le private equity coté<br />
assure une certaine comparabilité avec les catégories de<br />
placement traditionnelles et permet une analyse globale<br />
du portefeuille avec des indicateurs traditionnels. L’influence<br />
excessive de l’évolution des marges et de l’argent<br />
frais sur les investisseurs ainsi que sur le climat boursier<br />
en général engendre cependant des inconvénients considérables.<br />
Sans oublier la contradiction inhérente au fait<br />
d’utiliser un indice de référence coté avec des prix journaliers<br />
pour des placements extrêmement illiquides sur<br />
le marché privé. La pratique de longue date d’<strong>Avadis</strong><br />
démontre que les fonds cibles non coté de private equity<br />
sont plus robustes que le segment du private equity coté,<br />
notamment en des temps difficiles.<br />
Indice LPX50 Total Return<br />
2500<br />
2000<br />
1500<br />
1000<br />
500<br />
0<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
2001<br />
2002<br />
2003<br />
2004<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
2008<br />
2009<br />
2010<br />
2011<br />
2012<br />
2013<br />
2014<br />
2015<br />
2016<br />
Source: Bloomberg<br />
6 <strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 4 e trimestre 2016
Nouvelles de la Fondation <strong>d’investissement</strong><br />
Membres de la Commission Private equity<br />
Nouvellement élus pour la période 2017/2018<br />
Réélus:<br />
Martin Roth<br />
(président)<br />
Andi Hoppler<br />
(vice-président)<br />
Ueli Büchi<br />
Christoph Oeschger<br />
Susanne Otruba<br />
Ivana Reiss<br />
Caisse de pension Manor<br />
Caisse de pension de la ville de Zurich<br />
Caisse de pension Migros<br />
ABB Institutions de prévoyance<br />
Caisse de pension de la ville de Zurich<br />
<strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong><br />
Dr. Mariusz Platek<br />
Mariusz Platek est responsable<br />
des placements<br />
et directeur adjoint de la<br />
caisse de pension de la<br />
ville de Winterthour. Ses<br />
connaissances approfondies<br />
dans le domaine de la<br />
finance se sont par exemple<br />
exprimées dans ses activités<br />
d’économiste en charge<br />
des marchés des capitaux<br />
à la caisse de pension de<br />
Bâle-Ville et chez Swiss Life<br />
à Zurich. Mariusz Platek<br />
est titulaire d’un doctorat<br />
en sciences économiques<br />
obtenu dans le cadre du programme<br />
spécialisé «Corporate<br />
Finance and Banking»<br />
de l’Université de St-Gall.<br />
Toni Rösti<br />
Toni Rösti est responsable<br />
des placements à l’ASMAC<br />
Fondation pour indépendants<br />
à Berne. Il possède<br />
des connaissances approfondies<br />
dans le secteur<br />
bancaire, acquises dans des<br />
fonctions dirigeantes et de<br />
conseil, notamment en tant<br />
que Relationship Manager<br />
pour des clients institutionnels<br />
chez Credit Suisse. Toni<br />
Rösti est titulaire d’un «Certificate<br />
of Advanced Studies<br />
in Corporate Finance» de<br />
l’Université de Zurich.<br />
4 e trimestre 2016<br />
<strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 7
Groupes de placement<br />
Performance en %<br />
Groupe de placement<br />
<strong>Avadis</strong><br />
1.1.–31.12.2016<br />
Benchmark<br />
1.1.–31.12.2016<br />
<strong>Avadis</strong> p.a.<br />
1 an<br />
<strong>Avadis</strong> p.a.<br />
3 ans<br />
<strong>Avadis</strong> p.a.<br />
5 ans<br />
<strong>Avadis</strong> p.a.<br />
depuis le début<br />
Fondation <strong>d’investissement</strong><br />
Obligations<br />
Obligations CHF Suisse indexés 1,3 1,5 1,3 3,7 2,1 3,8<br />
Obligations CHF étranger indexés 0,8 1,1 0,8 2,1 2,4 2,3<br />
Emprunts d’État ME hedged indexés 1,2 1,7 1,2 2,7 2,3 2,5<br />
Emprunts d’État ME indexés 2,6 3,2 2,6 3,2 0,2 3,1<br />
Emprunts d’État ME AAA-AA hedged 1) 1,2 2,3 1,2 n.a. n.a. 1,5<br />
Emprunts d’entreprise ME hedged 3,5 3,9 3,5 2,9 3,4 3,4<br />
Dette émergente 4) 10,6 11,6 10,6 -1,3 n.a. -4,4<br />
Actions<br />
Actions Suisse indexés -2,0 -1,7 -2,0 4,1 10,5 7,6<br />
Actions monde hedged indexés 7,4 7,4 7,4 5,8 11,6 4,0<br />
Actions monde indexés 9,6 9,6 9,6 8,7 12,3 4,9<br />
Actions marchés émergents indexés 5) 12,1 12,9 12,1 n.a. n.a. -2,0<br />
Actions marchés émergents 11,9 12,9 11,9 1,7 3,0 8,4<br />
Immobiliers<br />
Immobilier Suisse habitation 7,2 5,8 7,2 6,0 5,8 5,2<br />
Immobilier Suisse commerce 6,3 5,8 6,3 5,7 5,6 5,5<br />
Immobilier Europe -8,2 -6,6 -8,2 7,0 12,6 4,5<br />
Immobilier Asie Pacifique 7,4 7,2 7,4 3,6 9,2 -3,9<br />
Fondation <strong>d’investissement</strong> 2<br />
Actions<br />
Actions monde hedged 2 indexés 7,6 7,4 7,6 6,0 11,8 9,5<br />
Actions monde 2 indexés 9,8 9,6 9,8 8,9 12,5 8,4<br />
Immobiliers<br />
Immobilier Amérique du Nord 2 8,9 9,8 8,9 17,8 12,9 11,9<br />
Immobilier étranger 7) 0,1 8) n.a. n.a. n.a. n.a. 0,1<br />
Private equity<br />
Informations sur les investissements en Private equity à la page 10.<br />
1) Lancement le 14 août 2014<br />
2) Babson comme gérant supplémentaire depuis le 11 décembre 2015<br />
3) Changement de nom de Babson en Barings à partir de septembre 2016<br />
4) Lancement le 4 septembre 2012<br />
5) Lancement le 1 er mars 2015<br />
6) Dimensional à titre de gérant supplémentaire du 1 er mars 2012<br />
au 31 août 2014, après JP Morgan<br />
7)<br />
Lancement le 1 er juillet 2016<br />
8)<br />
Au 30 septembre 2016; VNI au 31 décembre 2016 disponible<br />
dès la mi-février<br />
9)<br />
Au 30 septembre 2016; jusqu’au 31 décembre 2016, 87 millions<br />
d’USD du capital USD engagé de 178,1 millions ont été appelés<br />
8 <strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 4 e trimestre 2016
Données clés<br />
Prix en CHF<br />
par part<br />
Fortune<br />
en CH<br />
Benchmark<br />
Style de<br />
placement<br />
Gérant de fortune Tracking Error en %<br />
36 mois en continu<br />
133 523.51 1 277 418 672 Swiss Bond Index Domestic AAA-BBB indexé CSAM, SYZ AM 0,04<br />
111 715.67 963 174 311 Swiss Bond Index Foreign AAA-BBB indexé SYZ AM 0,11<br />
103 201.50 440 675 534 Citigroup WGBI ex. CH hedged en CHF indexé State Street Global Advisors 0,25<br />
108 106.83 1 308 082 Citigroup WGBI ex. CH indexé State Street Global Advisors 0,26<br />
103 387.47 553 749 958 Barclays Gl. Gov AAA-AA capped ex. CH hCHF actif Wellington, Colchester n.a.<br />
113 965.45 462 540 210 Barclays Gl. Aggr. Corp. Bonds ex. CH hdg. en CHF actif Rogge, Barings 2) 3) 0,55<br />
81 714.47 275 851 683 JP Morgan GBI-EM Global Diversified unhedged actif Stone Harbor 1,16<br />
398 160.28 510 256 932 UBS 100 indexé UBS AM 0,03<br />
135 098.52 456 065 543 MSCI Monde ex. CH net TR hedged en CHF indexé State Street Global Advisors 0,33<br />
228 473.74 109 263 088 MSCI Monde ex. CH net TR indexé State Street Global Advisors 0,09<br />
96 283.74 5 729 768 MSCI Emerging Markets net TR indexé State Street Global Advisors n.a.<br />
364 286.50 260 331 701 MSCI Emerging Markets net TR actif Arrowstreet, JPM 6) 2,63<br />
132 888.57 2 139 941 732 KGAST Immo-Index (CH) actif <strong>Avadis</strong> 1,38<br />
122 571.97 794 516 854 KGAST Immo-Index (CH) actif <strong>Avadis</strong> 1,18<br />
156 274.28 57 231 204 FTSE EPRA NAREIT Europe net TR capped actif AXA Investment Managers 1,55<br />
59 736.65 33 266 420 FTSE EPRA NAREIT Asia net TR actif AEW 1,25<br />
191 214.95 1 180 961 869 MSCI Monde ex. CH net TR hedged en CHF indexé State Street Global Advisors 0,32<br />
177 751.78 149 481 497 MSCI Monde ex. CH net TR indexé State Street Global Advisors 0,09<br />
223 658.36 59 757 980 FTSE EPRA NAREIT North America TR actif AEW 1,35<br />
100 117.92 8) 39 888 090 9) MSCI/IPD Global Property Funds Index<br />
(Re-weighted)<br />
actif CBRE GIP n.a.<br />
4 e trimestre 2016<br />
<strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 9
Groupes de placement Private equity<br />
Les investissements en Private equity sont libellés principalement<br />
en dollars US, tout comme les engagements<br />
de souscription (commitments) des investisseurs pour<br />
les groupes de placement Private equity, les appels de<br />
capitaux et les distributions. C’est pourquoi les chiffres<br />
clés dans le premier tableau sont indiqués en dollars US. Le<br />
graphique présente une comparaison entre private et public<br />
equity, également en dollars US, sur plusieurs périodes.<br />
Groupe de<br />
placement<br />
Année Vintage 1)<br />
Total engagements<br />
en mio. USD 2)<br />
Appel de<br />
capitaux en % 3)<br />
Distributions<br />
en % 4)<br />
Valeur résiduelle du<br />
Multiple 6) TRI<br />
portefeuille en % 5) en % 7)<br />
Monde II 2000–2001 65,0 94,9 134,3 9,0 1,43 6,32<br />
Monde III 2001–2005 58,8 88,1 176,4 8,3 1,85 12,07<br />
Monde IV 2005–2006 71,1 91,1 143,0 29,9 1,73 9,21<br />
Monde V 2006–2007 86,5 86,1 101,8 54,0 1,56 8,42<br />
Monde VI 2007–2008 94,8 90,9 84,0 50,7 1,35 7,91<br />
Monde VII 2008–2010 105,6 90,7 64,7 83,1 1,48 10,77<br />
Monde VIII 2010–2011 102,7 89,9 45,3 85,1 1,30 9,85<br />
Monde IX 2011–2013 118,4 70,2 16,2 103,6 1,20 7,51<br />
Monde X 2013–2014 68,8 54,1 4,6 106,7 1,11 n.a. 8)<br />
Monde XI 2015–2016 191,7 17,9 0,0 98,0 0,98 n.a. 8)<br />
Monde XII 9) 2016–2017 212,6 3,7 0,0 99,9 1,00 n.a. 8)<br />
1)<br />
Le Vintage est «l’année de naissance» d’un fonds de Private equity,<br />
à savoir le laps de temps au cours duquel les premiers investissements<br />
ont été effectués.<br />
2)<br />
Premiers engagements de souscription des clients dans le groupe<br />
de placement<br />
3)<br />
Capitaux appelés auprès des clients jusqu’à la date actuelle par<br />
<strong>rapport</strong> au total des engagements<br />
4)<br />
Distributions aux clients par <strong>rapport</strong> au total de l’appel de capitaux<br />
5)<br />
Valeur d’inventaire nette par <strong>rapport</strong> au total de l’appel de capitaux<br />
6)<br />
Valeur d’inventaire nette plus distributions par <strong>rapport</strong> au total de<br />
l’appel de capitaux<br />
7)<br />
Internal Rate of Return: «taux de rentabilité interne» sur le capital<br />
investi en tenant compte de tous les cash-flows pondérés en fonc tion<br />
du temps<br />
8)<br />
Phase <strong>d’investissement</strong> en cours: données non significatives<br />
9)<br />
Lancement du groupe de placement le 1 er juin 2016. Le premier<br />
appel de fonds a eu lieu le 5 septembre 2016. Ouverture pour les<br />
engagements jusqu’au 31 mai 2017.<br />
1) 2) 3) 4)<br />
Public vs. Private equity<br />
14%<br />
12%<br />
10%<br />
8%<br />
6%<br />
4%<br />
2%<br />
0%<br />
Monde I<br />
(1998–2001)<br />
Monde II<br />
(2000–2001)<br />
Monde III<br />
(2001–2005)<br />
Monde IV<br />
(2005–2006)<br />
Monde V<br />
(2006–2007)<br />
Monde VI<br />
(2007–2008)<br />
Monde VII<br />
(2008–2010)<br />
Monde VIII<br />
(2010–2011)<br />
TRI au 31.12.2016 MSCI Monde TR Prime d’illiquidité 300 pb<br />
1) De la date de lancement du groupe de placement à la date de référence de l’évaluation le 30 juin 2016<br />
2) En raison de la faible pertinence encore sans monde IX, X, XI et XII<br />
3) Seuls les programmes mondiaux ont été pris en compte.<br />
4) Monde I a été supprimé en septembre 2014.<br />
10 <strong>Avadis</strong> Fondation <strong>d’investissement</strong> 4 e trimestre 2016
Direction de la Fondation <strong>d’investissement</strong><br />
Ivana Reiss, directrice<br />
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L’historique des rendements et les opinions quant à l’évolution du marché ne représentent<br />
aucune garantie pour les résultats futurs. Seules les institutions de prévoyance exemptes<br />
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