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Accumulation du capital et gains de productivite au Maroc

Taoufik Abbad | Economiste-Chercheur La réflexion développée dans cet ouvrage part d’un constat alarmant et pressant. Le processus continu et renforcé de l’accumulation du capital, dans lequel s’est engagé le Maroc depuis les années 2000, a permis certes de préserver la stabilité des équilibres fondamentaux et d’amortir les différents chocs exogènes, aussi bien internes qu’externes, mais il n’a pas permis d’insuffler un accroissement plus important des gains de productivité et d’accélérer la transformation de la base productive. Ce livre, basé sur une utilisation extensive de données statistiques, propose de décrire les soubassements du processus d’accumulation du capital au Maroc et de mettre en exergue les inhibiteurs chroniques qui condamnent l’économie marocaine aux affres d’une productivité faible.

Taoufik Abbad | Economiste-Chercheur
La réflexion développée dans cet ouvrage part d’un constat alarmant et pressant. Le processus continu et renforcé de l’accumulation du capital, dans lequel s’est engagé le Maroc depuis les années 2000, a permis certes de préserver la stabilité des équilibres fondamentaux et d’amortir les différents chocs exogènes, aussi bien internes qu’externes, mais il n’a pas permis d’insuffler un accroissement plus important des gains de productivité et d’accélérer la transformation de la base productive. Ce livre, basé sur une utilisation extensive de données statistiques, propose de décrire les soubassements du processus d’accumulation du capital au Maroc et de mettre en exergue les inhibiteurs chroniques qui condamnent l’économie marocaine aux affres d’une productivité faible.

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GAINS DE PRODUCTIVITÉ, COÛT DU TRAVAIL ET MARGES DES ENTREPRISES<br />

Nous obtenons alors :<br />

Selon c<strong>et</strong>te équation, la variation <strong>du</strong> t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> marge est égale à la contribution <strong>de</strong>s <strong>gains</strong><br />

<strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctivité, diminuée <strong>de</strong> la contribution <strong>du</strong> coût réel <strong>du</strong> travail <strong>et</strong> <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong><br />

l’échange.<br />

La figure 37 r<strong>et</strong>race la contribution <strong>de</strong> ces différentes composantes dans les variations<br />

observées <strong>du</strong> t<strong>au</strong>x <strong>de</strong> marge pour le cas <strong>du</strong> <strong>Maroc</strong> entre 2000 <strong>et</strong> 2014. Comme nous pouvons le<br />

constater à première vue, ce t<strong>au</strong>x est largement influencé par les <strong>gains</strong> <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctivité <strong>et</strong> le coût<br />

réel <strong>du</strong> travail. La contribution <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> l’échange, quant-à-elle, a oscillé dans un intervalle<br />

très ré<strong>du</strong>it <strong>et</strong> a joué un rôle perturbateur pendant quelques années (2000, 2003, 2009 <strong>et</strong> 2010).<br />

120 ACCUMULATION DU CAPITAL ET GAINS DE PRODUCTIVITE AU MAROC

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