Neurophysiologie de Marseille (CRN2M) UMR6231 Equipe 2
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Intitulé : Gliotransmission et synaptopathies<br />
Responsable : Jean-Pierre MOTHET<br />
A – Domaine d’activité et justification<br />
Les travaux <strong>de</strong> recherche entrepris au sein <strong>de</strong> l’équipe ‘gliotransmission et synaptopathie’ <strong>de</strong><br />
l’unité CNRS UMR 6231 <strong>de</strong> <strong>Marseille</strong> visent à étudier la dynamique <strong>de</strong>s relations glie-<br />
neurones et à en évaluer le rôle fonctionnel dans le système nerveux sain et pathologique. Ce<br />
dialogue entre neurones et glie met en jeu la synthèse et la libération par les astrocytes <strong>de</strong><br />
substances neuroinformatives appelées gliotransmetteurs. Le projet scientifique <strong>de</strong> l‘équipe<br />
vise à préciser les modalités moléculaires et cellulaires <strong>de</strong> la gliotransmission et <strong>de</strong> la<br />
contribution notamment <strong>de</strong> la D-sérine dans la signalisation neuronale. Ce projet intègre le<br />
développement et l’utilisation <strong>de</strong> nouveaux modèles animaux ainsi que <strong>de</strong> nouvelles<br />
technologies dans une approche verticale <strong>de</strong> cette problématique, en relation avec certaines<br />
affections neurologiques et psychiatriques.<br />
B – Espèces animales utilisées et justification<br />
Nos étu<strong>de</strong>s restent limitées à l’utilisation du modèle rongeur. Nous utilisons les espèces<br />
suivantes : souris, rats et cobayes dans différentes explorations fonctionnelles et <strong>de</strong> biochimie.<br />
Ces modèles sont très largement utilisés en neurobiologie et répon<strong>de</strong>nt à différents besoins<br />
lors <strong>de</strong> nos expériences. Les rats sont <strong>de</strong>s modèles plus robustes que la souris pour les étu<strong>de</strong>s<br />
comportementales et physiologiques et étant <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> taille offre un avantage certain<br />
pour les étu<strong>de</strong>s en biochimie et biologie cellulaire. Les rats sont donc préférentiellement<br />
utilisés à la souris dans les expériences <strong>de</strong> biochimie et d’électrophysiologie lorsqu’on nous<br />
ne sommes pas dépendants d’une approche génétique bien que nous envisageons désormais<br />
d’utiliser <strong>de</strong>s rats transgéniques qui seront prochainement introduits dans l’animalerie. Pour<br />
l’essentiel, l’utilisation <strong>de</strong> la souris est justifié par le fait que la plupart <strong>de</strong>s modèles animaux<br />
transgéniques dans notre champ d’expertise ‘interaction glie-neurone’ sont <strong>de</strong>s modèles<br />
murins d’invalidation <strong>de</strong> gènes (knock-out : invalidation conditionnelle ou constitutive <strong>de</strong><br />
gènes) ou <strong>de</strong> knock-in. Certains <strong>de</strong> ces modèles murins sont déjà introduits dans l’animalerie.<br />
Enfin, le cobaye est un excellent modèle pour les étu<strong>de</strong>s pharmacologique sur le système<br />
auditif et le système nerveux entérique, <strong>de</strong>ux autres axes <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> notre équipe.<br />
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