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Mastère Spécialisé Sécurité et Risques Industriels – EI CESI Ecully<br />
Suivant les personnes impliquées dans la rédaction du cahier des charges et le temps<br />
disponible pour la personne principalement en charge de cette tâche, la durée de cette étape<br />
est estimée entre 1 à 3 mois.<br />
Créer un Groupe de suivi<br />
Un Groupe de suivi sera constitué si :<br />
- Un prestataire interne local est désigné pour s’occuper de la conception et la mise en<br />
œuvre des actions d’information préventive<br />
- Si c’est un prestataire externe qui est désigné<br />
Il aura pour mission de guider le travail des personnes en charge de la communication, de les<br />
appuyer et de suivre leurs réalisations.<br />
Si c’est un groupe de travail qui a la charge des actions d’information préventive, il se chargera<br />
bien sûr lui-même du suivi des actions.<br />
Rédiger le plan d’actions en s’aidant d’outils sociologiques<br />
La rédaction du plan d’action peut être animée par une personne interne qui en aura<br />
spécifiquement la charge. Il est également possible de passer, comme pour d’autres étapes,<br />
par un prestataire extérieur et neutre. Si un prestataire extérieur en communication a été<br />
désigné pour réaliser les actions, il y participera activement.<br />
Proposer des outils de communication pertinents, modernes, esthétiques, lisibles, intelligibles<br />
ne s’improvise pas. Tout comme savoir exprimer un message de façon claire pour son<br />
destinataire. Il faut donc prévoir éventuellement, au-delà d’un prestataire en communication,<br />
de décloisonner pour faire appel à des personnes compétentes en pédagogie ou andragogie,<br />
en communication graphique, etc.<br />
Il ne faut pas hésiter à faire du « benchmark », pour s’informer et peut-être imiter ou adapter<br />
ce qui a été fait par d’autres dans des domaines similaires ou proches.<br />
Pour faire de l’information préventive efficace et pertinente, sans passer par une étape de<br />
diagnostic sociologique, il est proposé de passer ici par un outil sociologique générique bâti<br />
d’après l’étude sociologique « L’information sur les risques industriels : quelles attentes ?<br />
Quels besoins ? ». En effet, cette étude explique pourquoi et comment se mettre à la place<br />
des personnes vers lesquelles on souhaite communiquer. Attention, cette étude constitue un<br />
support méthodologique pour s’adresser de façon appropriée au populations cibles. Il ne<br />
s’agit pas d’un outil d’aide à la décision.<br />
« Pour penser l’information sur les risques industriels, il est utile de comprendre comment les<br />
populations locales se lient avec les usines et tous les désagréments qu’elles occasionnent<br />
dans leurs quotidiens. Une compréhension fine de cette relation permet d’ajuster le contenu<br />
des messages, d’envisager de nouveaux supports et, plus largement, de réfléchir aux<br />
conditions de réception de l’information » [31]<br />
Cette même étude dresse notamment une liste de 22 propositions. Elle explique entre-autres<br />
que pour le public, dans sa vie quotidienne et dans sa perception de l’usine, les risques<br />
industriels et les nuisances sont indissociables. Elle propose également d’utiliser un<br />
vocabulaire non-technique, compréhensible par tous.<br />
Dans l’outil sociologique proposé ici en Annexe, vous trouverez donc :<br />
Mélina DIOT - ICPE Seveso SH. Communiquer de façon pertinente et efficace sur les risques industriels avec les<br />
parties prenantes : Quels intérêts pour les industriels ? Comment procéder ? 67/104