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Mastère Spécialisé Sécurité et Risques Industriels – EI CESI Ecully<br />

- Améliorer l’information et la concertation des différents acteurs sur les risques<br />

technologiques,<br />

- Débattre sur les moyens de prévenir et réduire les risques, sur les programmes<br />

d’actions des responsables des activités à l’origine du risque et l’information du public<br />

en cas d’accident. » [17]<br />

Un CLIC est composé de 30 membres au maximum, répartis en 5 collèges :<br />

- un Collège "Administration", qui inclut des services de l’Etat, dont la Préfecture, et le<br />

SDIS,<br />

- un Collège " collectivités territoriales",<br />

- un Collège " exploitants", qui concerne donc les ICPE,<br />

- un Collège " riverains ",<br />

- un Collège "salariés ".<br />

Le CLIC implique donc, a priori, la majorité des parties prenantes.<br />

Dans les faits, le mode de fonctionnement des CLIC relève plus de l’information que de la<br />

concertation : il s’agit plus d’une instance qui permet à l’Etat et aux industriels de tenir les<br />

autres acteurs informés de leur stratégie, de leurs actions et de leurs résultats en matière de<br />

sécurité, ou encore de leurs projets de modification ou d’extension des installations. De plus,<br />

les CLIC sont animés généralement par l’Etat, et pas par un facilitateur extérieur neutre.<br />

III.2.2.b<br />

Les Commissions de Suivi de Site (CSS)<br />

« Une circulaire ministérielle du 15 novembre 2012 réforme les CLIC et les CLIS (commissions<br />

locales d'information et de surveillance présentes autour des installations de traitement de<br />

déchets). Elle a pour but de fondre ces instances dans une commission unique réunissant ces<br />

CLIC et CLIS, que soient concernées une seule ou plusieurs installations. » [17]<br />

Le but de ce changement est de ne pas multiplier à l'excès les commissions, de permettre une<br />

plus grande adaptation au contexte local et de créer de vrais lieux de débats et de consensus.<br />

Mais l’esprit et le mode de fonctionnement de cette nouvelle organisation restent<br />

relativement similaires à ceux du CLIC.<br />

Comme l’explique le collectif Zwarterook dans son analyse de la concertation sur les risques<br />

industriels, « En outre, la réglementation actuelle aboutit à une sur-représentation des acteurs<br />

traditionnels de la gestion des risques (acteurs politico-administratifs et industriels), au<br />

détriment de la société civile et à l’encontre de la volonté affichée de participation.» [20], et<br />

ce notamment dans les CLIC/CSS.<br />

Il est donc difficile de vraiment considérer les CSS comme de vrais organes de concertation.<br />

III.2.3 Le Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles (SPPPI) :<br />

un impact limité<br />

« Les Secrétariats Permanents pour la Prévention des Pollutions Industrielles (SPPPI) se<br />

veulent des lieux de débat centrés sur les grands enjeux liés aux risques industriels pour les<br />

personnes et aux impacts des activités industrielles sur l’environnement. Ils ont pour objectif<br />

d’assurer l’information du public d’une manière objective et transparente sur les questions<br />

liées à l’environnement industriel. » [18]<br />

Mélina DIOT - ICPE Seveso SH. Communiquer de façon pertinente et efficace sur les risques industriels avec les<br />

parties prenantes : Quels intérêts pour les industriels ? Comment procéder ? 23/104

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