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ZOLA, Émile.<br />

[Alphonse Daudet.] Paris, 1897.<br />

Manuscrit autographe in-4 (239 x 175 mm) de 9 pages paginées 1-9 par Zola et 2-10 par une main<br />

plus tardive (qui a <strong>en</strong> outre ajouté la m<strong>en</strong>tion “Fac-simile of the Address”) : maroquin rouge, dos à<br />

nerfs orné de compartim<strong>en</strong>ts de filets dorés et listel de maroquin noir mosaïqué, plats ornés de<br />

même, bordures intérieures filetées or, doublures et gardes de tabis noir, tête dorée (Canape).<br />

Manuscrit autographe signé de premier jet ; il prés<strong>en</strong>te ratures et corrections.<br />

Éloge funèbre prononcé aux obsèques d’Alphonse Daudet.<br />

Alphonse Daudet mourut le 16 décembre 1897. Zola, <strong>en</strong> pleine affaire Dreyfus, apprit la nouvelle<br />

“<strong>avec</strong> une émotion inexprimable” : il fut désigné par la famille pour prononcer l’éloge funèbre<br />

aux obsèques qui eur<strong>en</strong>t lieu le 20 décembre au Père-Lachaise et auxquelles une foule imm<strong>en</strong>se<br />

assista. La veille, l’écrivain avait adressé son texte à la rédaction du Temps pour être publié le jour<br />

même de la cérémonie.<br />

Daudet a été ce qu’il y a de plus rare, de plus charmant, de plus immortel dans une littérature : une originalité<br />

exquise et forte, le don même de la vie, de s<strong>en</strong>tir et de r<strong>en</strong>dre, <strong>avec</strong> une telle int<strong>en</strong>sité personnelle, que les moindres<br />

pages écrites par lui garderont la vibration de son âme jusqu’à la fin de notre langue. Et c’est pourquoi il a été un<br />

créateur d’êtres, parce qu’il leur donnait le souffle ! […] La patrie française a perdu une de ses gloires, et qu’il<br />

dorme donc <strong>en</strong>fin, son bon sommeil d’immortalité, sous les couronnes et sous les palmes, l’écrivain qui a tant<br />

travaillé, l’homme qui a tant souffert, mon frère deux fois sacré par le génie et par la douleur !<br />

Belle reliure <strong>en</strong> maroquin de Canape.<br />

Prov<strong>en</strong>ance : Charles Hayoit,<br />

<strong>avec</strong> ex-libris (cat. III, 2001, nº 713).<br />

8 000 / 10 000 €

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