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Envoi autographe signé sur le faux titre :<br />

A Monsieur Asselineau<br />

Offert par l’auteur<br />

Émile Zola<br />

Exécuteur testam<strong>en</strong>taire et premier biographe de Baudelaire, Charles Asselineau (1820-1874) est<br />

l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages littéraires ou historiques. Il avait r<strong>en</strong>contré le futur auteur des<br />

Fleurs du Mal <strong>en</strong> 1845, à l’occasion du Salon sur lequel il publia une rec<strong>en</strong>sion, quelques jours avant<br />

Baudelaire.<br />

Bel exemplaire <strong>en</strong> cartonnage du temps, complet des couvertures imprimées.<br />

Prov<strong>en</strong>ance : Charles Asselineau (cat. 1875, nº 459).- Éti<strong>en</strong>ne Moreau-Nélaton (cat. 1906, nº 37).- Georges<br />

Captier.<br />

Éti<strong>en</strong>ne Moreau-Nélaton (1859-1927), peintre, histori<strong>en</strong> d’art et mécène, a légué à l’État français<br />

son opul<strong>en</strong>te collection, dont le célèbre Déjeuner sur l’herbe et trois autres toiles de Manet.<br />

3 000 / 5 000 €<br />

556<br />

Une<br />

oraison<br />

funèbre<br />

ZOLA, Émile.<br />

Victor Hugo. Paris, 1877.<br />

Manuscrit autographe signé in-8 (222 x 148 mm) de (53) ff. sur papier bleu clair montés sur des<br />

feuillets de papier bleu foncé : maroquin tabac janséniste, dos lisse, coupes filetées or, bordures<br />

intérieures décorées (M. Lortic).<br />

Important manuscrit autographe signé d’Émile Zola.<br />

Il prés<strong>en</strong>te ratures et corrections ; la m<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> tête “Correspondance de Paris” a été rayée.<br />

Le texte a paru sous le titre : “Victor Hugo et sa Lég<strong>en</strong>de des siècles” <strong>en</strong> avril 1877 dans Le<br />

Messager de l’Europe (Vestnik Evropy). De mars 1875 à décembre 1880, Zola fournit au journal russe,<br />

qui publia La Faute de l’abbé Mouret <strong>en</strong> feuilletons, une chronique régulière intitulée “Lettre de<br />

Paris”. L’écrivain y abordait les sujets les plus variés : critique littéraire (celle sur Flaubert est<br />

fameuse), critique théâtrale, études sociologiques de la France contemporaine, comptes r<strong>en</strong>dus<br />

d’expositions, contes, souv<strong>en</strong>irs, etc. Plusieurs de ces textes fur<strong>en</strong>t repris dans la presse française<br />

et <strong>en</strong> volumes. (Dictionnaire d’Émile Zola, p. 257.)<br />

Lancée le 26 février 1877, jour anniversaire de son auteur, 75 ans, la deuxième série de La Lég<strong>en</strong>de<br />

des siècles fut unanimem<strong>en</strong>t saluée par la presse, <strong>en</strong> dépit de v<strong>en</strong>tes plutôt décevantes : les volumes<br />

étai<strong>en</strong>t loués à défaut d’être lus. La bi<strong>en</strong>veillance de la critique et la promotion orchestrée par<br />

les journaux imposèr<strong>en</strong>t d’emblée l’ouvrage comme un classique. Cep<strong>en</strong>dant, dans ce concert<br />

de louanges, deux voix discordantes se fir<strong>en</strong>t <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre, prov<strong>en</strong>ant de bords opposés : Barbey<br />

d’Aurevilly fustigeant le battage – “J’aurais aimé à ne pas parler, cette fois, de Victor Hugo - et si<br />

j’<strong>en</strong> parle, c’est malgré moi. C’est contraint et forcé. Je n’y suis pas forcé par son génie mais par<br />

son succès” – et Émile Zola.

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