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vincentchabault
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08.11.2016 Views

520 TINAN, Jean de. Penses-tu réussir ! Ou les Diverses Amours de mon ami Raoul de Vallonges. Roman. Paris, Société du Mercure de France, 1897. In-12 (188 x 117 mm) de (2) ff. dont un blanc, 412 pp., (2) ff. dont un blanc : maroquin aubergine janséniste, coupes filetées or, dos à nerfs, doublé de maroquin vert serti d’un filet doré, gardes de soie violette, couvertures conservées, tranches dorées sur témoins, étui (Huser). Édition originale dédiée à Pierre Louÿs. Un des 15 exemplaires hors commerce sur papier de Chine. Jean de Tinan (1874-1898) est le dandy ironique fin de siècle qui a ébloui ses jeunes contemporains, Gide, Valéry, Debussy, Louÿs, Colette. Les trois romans qu’il publie avant de disparaître à l’âge de vingt-quatre ans donnent le tableau d’une société noctambule qui cultive le désespoir et vit dans la certitude du néant. Autobiographie sentimentale, Penses-tu réussir ! recueillit le suffrage de la critique et de Mallarmé : “Votre amusante et poignante désinvolture de sentiment si sincère… ” Bel envoi autographe signé au crayon orange et bleu : à Madame Colette Willy en lui baisant respectueusement les mains (1) Jean de Tinan (1) ça c’est une dédicace qu’a rudement de la tenue. Mes apprentissages (1936) de Colette remémorent avec nostalgie ses souvenirs sur Jean de Tinan “promis aux lettres et à la mort”. Avant de se faire un nom dans les Lettres, tous deux furent les nègres littéraires de son mari Willy, qui se contentait de signer leurs romans. Sous le pseudonyme de Jeannette, elle apparaît dans Aimienne (1899), le dernier roman de Jean de Tinan. Élégant exemplaire en maroquin doublé de Georges Huser. Des bibliothèques Jean Van Haelen, avec note sur la garde, Auguste Lambiotte (cat. II, 1977, n° 96) et Louis de Sadeleer, avec ex-libris. 1 500 / 2 000 €

521 TOLSTOÏ, Léon. Казаки [Les Cosaques]. Moscou, Le Messager Russe, 1863. In-8 (206 x 132 mm) de (1) f. pour le titre général de la revue, pp. [5]-154 pour le récit de Tolstoï et p. [155]-488 pour le autres textes formant cette livraison du Messager russe : demi-basane fauve à coins, dos lisse, titre et filets à froid (reliure russe de l’époque). Édition préoriginale, d’une grande rareté. Le roman de cent cinquante pages fut édité dans le Messager russe fondé par Mikhaïl Katkov. “Le plus beau récit de toute la littérature narrative russe” (Tourguéniev). En partie autobiographique, le roman de Léon Tolstoï (1828-1910) est le fruit de ses observations en tant que jeune officier en poste dans le Caucase durant les années 1851 à 1854. Une forte perte au billard l’obligea à emprunter mille roubles à Katkov et à revenir à la littérature qu’il avait délaissée si longtemps. Restés dix ans sur le métier, Les Cosaques furent ainsi vendus au directeur du Messager russe. La première édition en librairie vit le jour en 1864 dans ses Œuvres en deux volumes éditées par Stellovski. Exemplaire modeste en reliure russe de l’époque. Taches prononcées aux pages 87 à 92 ; réparations hâtives aux pages 35 à 46 oblitérant des portions de texte (pp. 36, 38, 39, 41, 43, 44 et 45). Après le titre de la revue, auquel il manque le faux titre, le récit de Tolstoï commence page 5, comme il se doit, avec un titre de départ. Interversion des pages 101 à 108 et des pages 209 à 224. Non cité par Kilgour. 8 000 / 12 000 €

520<br />

TINAN, Jean de.<br />

P<strong>en</strong>ses-tu réussir ! Ou les Diverses Amours de mon ami Raoul de Vallonges. Roman.<br />

Paris, Société du Mercure de France, 1897.<br />

In-12 (188 x 117 mm) de (2) ff. dont un blanc, 412 pp., (2) ff. dont un blanc : maroquin aubergine<br />

janséniste, coupes filetées or, dos à nerfs, doublé de maroquin vert serti d’un filet doré, gardes de soie<br />

violette, couvertures conservées, tranches dorées sur témoins, étui (Huser).<br />

Édition originale dédiée à Pierre Louÿs.<br />

Un des 15 exemplaires hors commerce sur papier de Chine.<br />

Jean de Tinan (1874-1898) est le dandy ironique fin de siècle qui a ébloui ses jeunes<br />

contemporains, Gide, Valéry, Debussy, Louÿs, Colette. Les trois romans qu’il publie avant de<br />

disparaître à l’âge de vingt-quatre ans donn<strong>en</strong>t le tableau d’une société noctambule qui cultive le<br />

désespoir et vit dans la certitude du néant. Autobiographie s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>tale, P<strong>en</strong>ses-tu réussir ! recueillit<br />

le suffrage de la critique et de Mallarmé : “Votre amusante et poignante désinvolture de s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t<br />

si sincère… ”<br />

Bel <strong>en</strong>voi autographe signé au crayon orange et bleu :<br />

à<br />

Madame Colette Willy<br />

<strong>en</strong> lui baisant respectueusem<strong>en</strong>t<br />

les mains (1)<br />

Jean de Tinan<br />

(1) ça c’est une dédicace qu’a rudem<strong>en</strong>t de la t<strong>en</strong>ue.<br />

Mes appr<strong>en</strong>tissages (1936) de Colette remémor<strong>en</strong>t <strong>avec</strong> nostalgie ses souv<strong>en</strong>irs sur Jean de Tinan<br />

“promis aux lettres et à la mort”. Avant de se faire un nom dans les Lettres, tous deux fur<strong>en</strong>t les<br />

nègres littéraires de son mari Willy, qui se cont<strong>en</strong>tait de signer leurs romans. Sous le pseudonyme<br />

de Jeannette, elle apparaît dans Aimi<strong>en</strong>ne (1899), le dernier roman de Jean de Tinan.<br />

Élégant exemplaire <strong>en</strong> maroquin doublé de Georges Huser.<br />

Des bibliothèques Jean Van Hael<strong>en</strong>,<br />

<strong>avec</strong> note sur la garde, Auguste Lambiotte<br />

(cat. II, 1977, n° 96)<br />

et Louis de Sadeleer, <strong>avec</strong> ex-libris.<br />

1 500 / 2 000 €

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