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498 Victor Segalen dans les pas de Rimbaud RIMBAUD, Arthur. Lettres. Égypte, Arabie, Éthiopie. Avec une introduction et des notes par Paterne Berrichon. Fac-simile d’une lettre de Ménélick à Rimbaud. Deuxième édition. Paris, Société du Mercure de France, 1899. In-12 (185 x 117 mm) de 271 pp., (2) ff. dont un blanc : cartonnage souple recouvert de papier estampé à motifs floraux, entièrement non rogné, couvertures et dos conservés (reliure moderne). Le recueil offre 113 lettres adressées à la famille principalement. Il a été publié par Paterne Berrichon, le beau-frère posthume du poète ; “variantes” et coupures sont le fait de la sœur, Isabelle Rimbaud. “Il faut accorder à l’édition Berrichon le mérite d’avoir su sauvegarder le texte de cette correspondance qui aurait sans doute disparu […] s’il n’avait été préalablement publié” (Jean-Jacques Lefrère, Correspondance I, 2007, p. 10). Exemplaire de Victor Segalen. Il porte sur la couverture la mention autographe : “Victor Segalen, Djibouti, 6 janvier [19]05.” Médecin, poète et voyageur nomade, Victor Segalen (1878-1919) fut le premier à s’élancer sur les traces de Rimbaud l’Africain, quatorze ans après sa mort. Obsédé qu’il était par l’énigme de la double vie du poète qui avait renié la littérature pour se convertir en explorateur. Lors de son tour du monde, il fit escale à Djibouti en janvier 1905, muni du présent volume de la correspondance de Rimbaud pour tout viatique. Il refit le parcours, interrogeant les derniers témoins en vue de “tâter le terrain même de son aventure terrestre”. En mai 1909, à nouveau dans les pas de “l’homme aux semelles de vent”, il écrit à sa femme : “Aden a dressé devant ma route un spectre douloureux et d’augure équivoque : Arthur Rimbaud.” Le double Rimbaud est son essai paru au Mercure de France (15 avril 1906). 2 000 / 3 000 €
499 SCHWOB, Marcel & Georges GUIEYSSE. Étude sur l’argot français. Paris, Émile Bouillon, 1889. In-8 (235 x 148 mm) de (1) f., VIII pp., pp. [5]-28 : cartonnage à la Bradel, pièce de titre en maroquin vert montée sur le premier plat, couvertures conservées (reliure moderne). Édition originale du premier livre de l’auteur. Tiré à part des Mémoires de la Société de linguistique (tome VII, 1899). Dédicataire d’Ubu roi, du Sphinx d’Oscar Wilde (1894) et de l’Introduction à la méthode de Léonard de Vinci de Paul Valéry, Marcel Schwob (1867-1905) fut un des princes de la vie littéraire fin de siècle. De même, il fut un des grands spécialistes français de l’argot – notamment de la langue des Coquillards et de Villon. Ses théories pionnières portent sur l’origine de la langue verte : “L’argot est le contraire d’une formation spontanée. C’est une langue artificielle, destinée à n’être pas comprise par une certaine classe de gens.” Suivent des considérations sur le procédé de louchebème, les particularités des suffixes, l’évolution de l’argot, etc. “Cet opuscule excellent”, selon Robert Yve-Plessis, a été rédigé en collaboration avec Georges Guieysse, qui s’est suicidé à l’âge de vingt ans quelques jours avant la publication de la plaquette. Schwob et Guieysse étaient tous deux les élèves de M. Bréal et J. Darmesteter. (Yve-Plessis, Bibliographie raisonnée de l’argot et de la langue verte, nº 272.) Cocasse envoi autographe signé : à mon cher maître Catulle Mendès souvenir d’un quatrain devenu populaire “Sans mec, sans daron ni daronne Jorne et sorgue le gosselin dans la cambriole Luronne et chigne le cambrelin” Marcel Schwob novembre 1889 1889 est l’année où Marcel Schwob renonce à l’agrégation et à une carrière universitaire pour se consacrer à l’écriture. Catulle Mendès (1843-1909), animateur du premier Parnasse, lui ouvrira bien des portes dans le milieu journalistique. Un des contes Roi au masque d’or lui est dédié. Marguerite Moreno fut sa maîtresse avant d’épouser Marcel Schwob en 1900. 800 / 1 200 €
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estampé à motifs floraux, <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t non rogné, couvertures et dos conservés (reliure moderne).<br />
Le recueil offre 113 lettres adressées à la famille principalem<strong>en</strong>t. Il a été publié par Paterne<br />
Berrichon, le beau-frère posthume du poète ; “variantes” et coupures sont le fait de la sœur,<br />
Isabelle Rimbaud. “Il faut accorder à l’édition Berrichon le mérite d’avoir su sauvegarder le texte<br />
de cette correspondance qui aurait sans doute disparu […] s’il n’avait été préalablem<strong>en</strong>t publié”<br />
(Jean-Jacques Lefrère, Correspondance I, 2007, p. 10).<br />
Exemplaire de Victor Segal<strong>en</strong>. Il porte sur la couverture la m<strong>en</strong>tion autographe :<br />
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Médecin, poète et voyageur nomade, Victor Segal<strong>en</strong> (1878-1919) fut le premier à s’élancer<br />
sur les traces de Rimbaud l’Africain, quatorze ans après sa mort. Obsédé qu’il était par l’énigme<br />
de la double vie du poète qui avait r<strong>en</strong>ié la littérature pour se convertir <strong>en</strong> explorateur.<br />
Lors de son tour du monde, il fit escale à Djibouti <strong>en</strong> janvier 1905, muni du prés<strong>en</strong>t volume<br />
de la correspondance de Rimbaud pour tout viatique. Il refit le parcours, interrogeant<br />
les derniers témoins <strong>en</strong> vue de “tâter le terrain même de son av<strong>en</strong>ture terrestre”.<br />
En mai 1909, à nouveau dans les pas de “l’homme aux semelles de v<strong>en</strong>t”, il écrit à sa femme :<br />
“Ad<strong>en</strong> a dressé devant ma route un spectre douloureux et d’augure équivoque : Arthur<br />
Rimbaud.” Le double Rimbaud est son essai paru au Mercure de France (15 avril 1906).<br />
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