08.11.2016 Views

en association avec

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

On sait que, lors de ce voyage <strong>en</strong> Ogad<strong>en</strong>, Sottiro fut fait prisonnier et ne dut son salut qu’à la<br />

connaissance du Coran, ce qui lui permit de passer pour musulman. Dans une expédition parallèle,<br />

l’itali<strong>en</strong> Sacconi fut massacré.<br />

c - Séance du 4 novembre 1887 : le numéro conti<strong>en</strong>t une longue lettre d’Arthur Rimbaud qui r<strong>en</strong>tre<br />

du Choa par le pays des Itous, lettre datée du Caire et que M. Bardey vi<strong>en</strong>t de recevoir. Elle fait état<br />

de l’itinéraire de la route ouverte par l’explorateur Rimbaud. Bardey la retransmet textuellem<strong>en</strong>t à la<br />

Société de géographie, pp. 416-417.<br />

d - Séance du 15 juin 1888 : Rimbeaud [sic], Nouvelle du Harar, p. 375, lettre du 3 mai 1888 adressée par<br />

Rimbaud à M. Bardey, transmise dans sa quasi totalité à la Société de Géographie ; il y est notamm<strong>en</strong>t<br />

question de l’inc<strong>en</strong>die détruisit la ville de Berberah.<br />

e - Séance du 22 janvier 1892 : Mort de M. Arthur Rimbaud, pp. 43-44. Lettre de M. Alfred Bardey, datée<br />

d’Ad<strong>en</strong>, 24 octobre 1891, qui constitue une longue et importante notice nécrologique du poète :<br />

“En arrivant ici, j’ai appris la mort de M. Arthur Rimbaud, bi<strong>en</strong> plus connu <strong>en</strong> France comme poète décad<strong>en</strong>t que comme voyageur. A<br />

ce dernier titre il mérite cep<strong>en</strong>dant qu’on parle de lui. Arthur Rimbaud parut pour la première fois à Ad<strong>en</strong>, <strong>en</strong> 1880 […] Son premier<br />

but était d’acquérir, par le commerce, la petite fortune nécessaire à son indép<strong>en</strong>dance ; mais l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t, l’habitude et cette attraction<br />

particulière qui fait que ceux qui vont dans les pays nouveaux y retourn<strong>en</strong>t, souv<strong>en</strong>t jusqu’à ce que mort s’<strong>en</strong>suive, l’avai<strong>en</strong>t décidé à<br />

toujours demeurer dans l’Afrique ori<strong>en</strong>tale. Par amour de l’inconnu et par tempéram<strong>en</strong>t, il absorbait avidem<strong>en</strong>t les choses intellectuelles<br />

des pays qu’il traversait, appr<strong>en</strong>ait les langues au point de pouvoir les professer dans la contrée même et s’assimilait, autant que possible,<br />

les usages et les coutumes des indigènes. [S’<strong>en</strong>suit la relation des périples et explorations de Rimbaud <strong>en</strong> Afrique<br />

ori<strong>en</strong>tale jusqu’à son accid<strong>en</strong>t, son amputation et sa mort.] Il a été un des premiers pionniers au Harar, et tous ceux<br />

qui l’ont connu depuis onze ans diront qu’il fut un homme honnête, utile et courageux.”<br />

Les cinq livraisons sont précédées de la page de titre annuelle et suivies de la table des matières<br />

publiée <strong>en</strong> fin d’année.<br />

Christian Galantaris, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, 2014, n° 280 : pour le Compte r<strong>en</strong>du de 1884 seulem<strong>en</strong>t.<br />

4 000 / 6 000 €<br />

497<br />

[RIMBAUD.]<br />

Fragm<strong>en</strong>t de tissu abyssin ayant servi à couvrir le poète lors de son départ d’Afrique<br />

<strong>en</strong> 1891.<br />

Pièce de tissu <strong>en</strong> laines de plusieurs tons, 435 x 342 mm.<br />

Précieuse relique rimbaldi<strong>en</strong>ne.<br />

Le fragm<strong>en</strong>t a appart<strong>en</strong>u au libraire parisi<strong>en</strong> Claude Buffet, qui l’avait reçu de l’un de ses confrères,<br />

Pol-Armand Nicaise. Il est accompagné d’une lettre autographe de ce dernier, datée du 10 octobre<br />

1988 : “Ce morceau de tissu abyssin faisait partie d’un drap de même prov<strong>en</strong>ance ayant servi à<br />

couvrir le poète Arthur Rimbaud [pour le protéger] étant sur une civière portée par des Abyssins le<br />

m<strong>en</strong>ant de Harar à Zeihah et <strong>en</strong> partance à Ad<strong>en</strong> pour Marseille 7 au 17 avril 1891.<br />

Ce tissu dont une grande partie figure au Musée de Charleville, Ard<strong>en</strong>nes, me fut donné par H<strong>en</strong>ri<br />

Matarasso <strong>en</strong> 1950. Il avait distrait ce morceau de l’<strong>en</strong>semble <strong>en</strong> toute amitié pour moi […].”

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!