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vincentchabault
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475 MALLARMÉ, Stéphane. Divagations. Paris, Eugène Fasquelle, 1897. In-12 (188 x 123 mm) de (2) ff., 377 pp., (1) f. : demi-maroquin vert à coins, dos lisse orné, non rogné, tête dorée, couvertures et dos conservés (Dode). Édition en partie originale. Un des 15 exemplaires sur papier vergé de Hollande, second grand papier après 5 Japon (nº 11). Le dernier livre publié de son vivant. Le recueil rassemble poèmes en prose, essais critiques, ainsi que des écrits de circonstance publiés en revue pendant près de trente années. Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Manet ; et des textes comme Crise de vers et Quant au livre exposent sa doctrine poétique. La place impartie aux blancs qui séparent les paragraphes relève d’une mise en page voulue par l’auteur. La critique comme le public se sont mépris sur le sens du titre ; Divagations signifiant étymologiquement selon le poète : Vaguer à l’aventure. Exemplaire de choix à grandes marges et relié à l’époque, ce qui est fort peu commun. 2 000 / 3 000 € 476 MALLARMÉ, Stéphane. Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard. [In : Cosmopolis. An international Review.] London, T. Fisher Unwin, 1897. In-8 (249 x 159 mm) de 4 pp., pp. [305]-608, (2) ff. insérés : demi-maroquin bleu à coins, dos à nerfs orné de caissons de filets dorés, tête dorée, couvertures de livraison conservées (Alix). Édition préoriginale. Elle a été publiée dans la revue internationale Cosmopolis, en mai 1897, au tome VI : pages 417 à 427. Elle est précédée d’une introduction de deux pages par l’auteur. Une curieuse note explicative de la rédaction, devant l’étrangeté typographique du poème, rappelle par sa craintive prudence celle qui accompagna la publication des Fleurs du Mal dans la Revue des deux Mondes en 1855. Étrangeté toute relative, la théâtralité spacieuse de la mise en page étant limitée par les nécessités techniques de fabrication de la revue. Le poème testamentaire avorté. Œuvre ultime et projet inabouti puisque le poète n’en vit pas la publication en volume – qui ne fut réalisée qu’en 1914. “Poème testamentaire ou fondateur, œuvre expérimentale ou aveu d’échec, fragment du Livre ou œuvre ‘totale’, il est devenu en tous cas, par son invention d’un nouvel espace poétique, l’emblème de la modernité mallarméenne” (Bertrand Marchal). 1 000 / 1 500 €

477 MALLARMÉ, Stéphane. Les Poésies de S. Mallarmé. Frontispice de F. Rops. Bruxelles, Edmond Deman, 1899. In-4 (279 x 203 mm) de 1 frontispice, 135 pp., (1) f. : broché, couverture imprimée en couleurs et rempliée ; sous étui de maroquin ocre avec fenêtre en plexiglas. Édition collective, en partie originale, tirée à 600 exemplaires. Elle est ornée en frontispice d’une héliogravure de Félicien Rops, reprise à la pointe sèche : La grande lyre, à propos de laquelle Mallarmé écrivit à l’artiste : “Ce frontispice, une de vos pures œuvres et ma constante admiration, est selon moi inséparable de l’humble texte qu’il décore, ou du moins lui confère un tel honneur.” Un des 50 premiers exemplaires réimposés sur papier impérial du Japon (nº 8). Le volume dont il avait tant rêvé. De longs échanges épistolaires entre Mallarmé et l’éditeur Deman, de 1891 à 1898, montrent combien l’auteur se souciait de la présentation matérielle de son itinéraire poétique. Edmond Deman (1857-1918), le grand maître bruxellois de l’édition pour bibliophiles, endura les atermoiements du perfectionniste sans broncher. Le poète a salué en un distique familier leur entente, malgré tout : “Avec l’éditeur Deman / On n’a pas d’emmerdement.” Mallarmé meurt le 9 septembre 1898 sans avoir vu le volume dont il avait tant rêvé. Aux textes de l’édition collective photolithographiée de 1887 (tirée à 45 exemplaires) viennent s’ajouter ses dernières retouches et quatorze pièces nouvelles. (Adrienne Fontainas, Edmond Deman, éditeur de Mallarmé, Vulaines, 1999, pp. 13-18). La couverture ornementée en deux tons a été dessinée par le peintre Théo Van Rysselberghe, dont il n’est pas fait mention dans l’ouvrage. Bel exemplaire, tel que paru. Infime accroc à la coiffe supérieure et petite déchirure en pied habilement restaurée. 2 000 / 3 000 €

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MALLARMÉ, Stéphane.<br />

Les Poésies de S. Mallarmé. Frontispice de F. Rops. Bruxelles, Edmond Deman, 1899.<br />

In-4 (279 x 203 mm) de 1 frontispice, 135 pp., (1) f. : broché, couverture imprimée <strong>en</strong> couleurs<br />

et rempliée ; sous étui de maroquin ocre <strong>avec</strong> f<strong>en</strong>être <strong>en</strong> plexiglas.<br />

Édition collective, <strong>en</strong> partie originale, tirée à 600 exemplaires.<br />

Elle est ornée <strong>en</strong> frontispice d’une héliogravure de Félici<strong>en</strong> Rops, reprise à la pointe sèche :<br />

La grande lyre, à propos de laquelle Mallarmé écrivit à l’artiste : “Ce frontispice, une de vos pures<br />

œuvres et ma constante admiration, est selon moi inséparable de l’humble texte qu’il décore,<br />

ou du moins lui confère un tel honneur.”<br />

Un des 50 premiers exemplaires réimposés sur papier impérial du Japon (nº 8).<br />

Le volume dont il avait tant rêvé.<br />

De longs échanges épistolaires <strong>en</strong>tre Mallarmé et l’éditeur Deman, de 1891 à 1898, montr<strong>en</strong>t<br />

combi<strong>en</strong> l’auteur se souciait de la prés<strong>en</strong>tation matérielle de son itinéraire poétique.<br />

Edmond Deman (1857-1918), le grand maître bruxellois de l’édition pour bibliophiles, <strong>en</strong>dura<br />

les atermoiem<strong>en</strong>ts du perfectionniste sans broncher. Le poète a salué <strong>en</strong> un distique familier<br />

leur <strong>en</strong>t<strong>en</strong>te, malgré tout : “Avec l’éditeur Deman / On n’a pas d’emmerdem<strong>en</strong>t.”<br />

Mallarmé meurt le 9 septembre 1898 sans avoir vu le volume dont il avait tant rêvé. Aux textes<br />

de l’édition collective photolithographiée de 1887 (tirée à 45 exemplaires) vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t s’ajouter<br />

ses dernières retouches et quatorze pièces nouvelles.<br />

(Adri<strong>en</strong>ne Fontainas, Edmond Deman, éditeur de Mallarmé, Vulaines, 1999, pp. 13-18).<br />

La couverture ornem<strong>en</strong>tée <strong>en</strong> deux tons a été dessinée par le peintre Théo Van Rysselberghe,<br />

dont il n’est pas fait m<strong>en</strong>tion dans l’ouvrage.<br />

Bel exemplaire, tel que paru.<br />

Infime accroc à la coiffe supérieure et petite déchirure <strong>en</strong> pied habilem<strong>en</strong>t restaurée.<br />

2 000 / 3 000 €

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