08.11.2016 Views

en association avec

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

473<br />

MALLARMÉ, Stéphane.<br />

Les Mi<strong>en</strong>s. I. Villiers de l’Isle-Adam. Bruxelles, Paul Lacomblez, 1892.<br />

In-12 (161 x 117 mm) de 1 portrait gravé, 77 pp., (1) f. blanc : demi-chagrin noir à coins, dos à<br />

nerfs orné à la grotesque, non rogné, tête dorée, couvertures conservées (Huser).<br />

Deuxième édition, tirée à 600 exemplaires : un des 565 sur vélin fort teinté.<br />

Elle est ornée <strong>en</strong> frontispice d’un beau portrait de Villiers de l’Isle-Adam dessiné et gravé sur<br />

cuivre par Marcellin Desboutin. “Ce frontispice, très bi<strong>en</strong> exécuté, a été voulu par Mallarmé pour<br />

que passe à la postérité une figuration digne et recevable de Villiers” (Christian Galantaris).<br />

Remarquable <strong>en</strong>voi autographe signé sur le faux titre :<br />

A mon cher R<strong>en</strong>oir<br />

fervemm<strong>en</strong>t<br />

SM<br />

Une longue et étroite amitié s’établit <strong>en</strong>tre le poète et Auguste R<strong>en</strong>oir (1841-1919).<br />

Elle remonte à leurs r<strong>en</strong>contres dans la société du café Guerbois, au début des années 1870.<br />

Par la suite, ils fur<strong>en</strong>t tous deux des intimes de Berthe Morisot et veillèr<strong>en</strong>t après la mort de<br />

celle-ci sur sa fille Julie Manet.<br />

Auguste R<strong>en</strong>oir fut le seul des artistes sollicités pour illustrer le recueil Le Tiroir de Laque à s’acquitter<br />

de sa tâche <strong>en</strong> livrant la figure de femme nue qui devint le frontispice de Pages, <strong>en</strong> 1891.<br />

Il exécuta son portrait à l’huile <strong>en</strong> 1892.<br />

À l’instigation de Stéphane Mallarmé et du critique Roger Marx l’État fit l’acquisition,<br />

non sans rétic<strong>en</strong>ces, des Jeunes filles au piano du peintre. La toile est considérée comme le premier<br />

chef-d’œuvre impressionniste à avoir fait son <strong>en</strong>trée dans les collections nationales <strong>en</strong> 1891.<br />

(Portraits de Mallarmé, de Manet à Picasso, Vulaines, 2013, n° 20).<br />

Galantaris, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, nº 347 : “Ne considérant pas le tirage à part du Villiers de 1890 comme une édition à part<br />

<strong>en</strong>tière, Mallarmé écrivit à l’éditeur bruxellois Paul Lacomblez, désireux de publier un ouvrage à lui. […] À quelques détails près, le<br />

texte de cette édition suit celui de la première.”- Givry, Les amitiés <strong>avec</strong> les peintres impressionnistes in Mallarmé et les si<strong>en</strong>s, p. 140.<br />

6 000 / 8 000 €

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!